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Les coopératives de production. Benjamin Huybrechts Chargé de cours HEC-Ecole de Gestion Université de Liège. Introduction. Plus de 150 ans d’histoire (Pionniers de Rochdale , 1844) Différents types de coopératives: Coopératives de production (ex. agricoles)
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Les coopératives de production Benjamin Huybrechts Chargé de cours HEC-Ecole de Gestion Université de Liège
Introduction • Plus de 150 ans d’histoire (Pionniers de Rochdale, 1844) • Différents types de coopératives: • Coopératives de production (ex. agricoles) • Coopératives de consommation (ex. pharmacies, CUMA, magasins) • Coopératives de travailleurs (ex. industries, professions libérales, etc.) • Coopératives d’épargne et de crédit (COPEC) • Coopératives « multi-stakeholder » (ex. commerce équitable, éolien, etc.) • Développement international (ICA) mais inégal • Déclin progressif depuis 1970, mais renouvellement et ouverture de nouveaux champs
Définition: principes de l’ICA • Adhésion volontaire et ouverte à tous • Contrôle démocratique des membres • Participation économique des membres • Autonomie et indépendance • Education, formation et information • Coopération parmi les coopératives • Dimension d’intérêt général
En Belgique • Toutes les coopératives ne sont pas des coopératives ! • Agrément CNC = caution du respect des principes ICA = 1%
En Belgique • Répartition géographique
En Belgique • Emploi (2008) • 5370 personnes = 4766 ETP • 50% dans les pharmacies, 18% dans les criéées et commerces de fruits et légumes, 16% dans les laiteries • Champs d’activités
Approche micro-économique • Coopérative : usagers = propriétaires (« double qualité ») = dispositif très avantageux en cas de: • Monopole/monopsone • Asymétrie d’information • Biens collectifs • Coûts/désavantages: • Capital provient des usagers = accès limité • Gouvernance : prise de décisions collective • Tension gouvernance/management • Taille critique ?
Approche socio-politique • Atouts : • Assise socio-politique: coopératives comme « bras économique » des mouvements sociaux • Solution intrinsèquement non-capitaliste • Faiblesses : • Rapport de force favorable aux entreprises capitalistes = transformation ou rachat • Ancrage dans les « anciens » mouvements sociaux (chrétien, socialiste) mais peu dans les « nouveaux »
En Belgique • Cadre légal ambigu: • Pas de reconnaissance des principes coopératifs • Pas d’avantages spécifiques • Concurrence du dispositif SFS • Force historique de l’associatif, y compris pour des activités commerciales • Déficit de légitimité comme « hybride » entre l’économique et le social
Légitimité • Gestion de la légitimité à trois niveaux : • Légitimité pragmatique = avantages de ces initiatives pour leurs parties prenantes = grande surtout pour usagers • Légitimité morale = contribution à un modèle de société jugé supérieur sur le plan moral = dépend des personnes mais généralement bonne • Légitimité cognitive = intégration dans les schémas mentaux de la population, associations spontanées = très faible: principal handicap
Pistes de solutions • Stratégies de légitimation : • « Délégitimation » des solutions actuelles – diagnostics et ouverture des « possibles » organisationnels • Promotion des coopératives comme alternatives pertinentes – importance du discours • L’union fait la force : • Unions internes (fédérations, réseaux, etc.) • Partenariats stratégiques (pouvoirs publics et législation, syndicats, entreprises classiques, société civile) • Développement des initiatives <> promotion du modèle • Promotion dès l’enseignement (secondaire)
Conclusion • Solution très intéressante mais peu connue • Parallèlement au niveau macro (modèle économique), importance de développer les initiatives micro dans différents champs • Renouveler les modèles et pratiques MAIS ne pas réinventer la roue ! • Potentiel alternatif réalisable que s’il traverse les publics et couches sociales