1 / 33

Printemps 2008

. Faut-il craquer pour du pop corn ou pour Tony

lankston
Download Presentation

Printemps 2008

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


    1. Printemps 2008

    2. Faut-il craquer pour du pop corn ou pour Tony ? Observation Une jeune femme de 22 ans présentait des douleurs pelviennes sans fièvre en décembre 2006. L’examen clinique était normal en dehors d’une adénopathie axillaire gauche. Un premier bilan était réalisé en ville : biologie: syndrome inflammatoire modéré avec CRP à 16 mg/l et discrète augmentation du CA 125 échographie abdomino-pelvienne : lame liquidienne rétro-utérine… Un scanner abdomino-pelvien confirmait l’ascite, surtout pelvienne, et notait une hépatomégalie homogène modérée ; au niveau thoracique, il existait un ganglion de la loge de Baréty et quelques ganglions infracentimétriques de la fenêtre aorto-pulmonaire. Il était décidé de réaliser une coelioscopie exploratrice qui retrouve 250 ml de liquide séro-hématique dont l’analyse révélait une cellularité faible à prédominance lymphocytaire (70 %) ; il n’y avait pas de cellules anormales ; l’examen direct et la culture étaient négatifs de même que la recherche de BK (direct + culture). Le reste de la coelioscopie était normal. Nous étions alors en février 2007 et l’état général de la patiente s’altérait. Elle présentait maintenant des pics fébriles accompagnés de douleurs abdominales ainsi qu’un amaigrissement de 3 kg… Il était donc réalisé une biopsie-exérèse de l’adénopathie axillaire gauche ; l’anatomopathologiste mettait en évidence une transformation progressive des centres germinatifs avec architecture nodulaire ; la présence de cellules de type pop corn cell évoquait un paragranulome hodgkinien nodulaire… Entre temps, une TEP retrouvait des foyers d’hyperfixations paralombaires bilatéraux et pelviens antérieurs ainsi que du segment V du foie. La patiente rencontrait donc un hématologue pour ce lymphome de Poppema-Lennert mais celui-ci n’était pas convaincu par le diagnostic et l’adressait en médecine interne. Dans le service, un examen permettait le diagnostic et la prescription du traitement adéquat. La patiente était guérie…

    3. Comme à la télé ! Observation Monsieur G, 73 ans, ancien sidérurgiste, se présentait à la consultation multidisciplinaire de la chute, en raison d’une recrudescence des chutes (jusqu’à 20 par jour). Il était marié, père de 2 filles et restait autonome pour tous les gestes de la vie courante. Outre son exposition à l’amiante, il était suivi pour une cardiopathie ischémique traitée par antiagrégant, statine et bêtabloquant, une hypertension artérielle, un adénocarcinome prostatique traité par chirurgie et radiothérapie, considéré comme guéri. Il avait été opéré d’une appendicectomie à l’adolescence et d’une occlusion sur brides en 2001. Son histoire débutait en septembre 2006 par des pseudo-vertiges, avec pour conséquence des chutes itératives. Son épouse rapportait une certaine irritabilité. Le MMS est à 26/30. Il avait les explorations suivantes : - bilan ORL : négatif, - écho-doppler des vaisseaux cervicaux : sténose de la carotide interne gauche à 30 %, - IRM médullaire : discarthrose sans compression médullaire évidente mais possible compression de la racine C6 droite - IRM encéphalique objectivant une lacune frontale gauche et quelques éléments de leucopathie d’allure vasculaire - consultation pneumologique : mise en évidence d’un syndrome d’apnées du sommeil - consultation cardiologique : RAS - consultation neurologique et psychiatrique : authentique syndrome dépressif, justifiant l’introduction d’un traitement par venlafaxine (Effexor®) et mébrobamate - bilan neuropsychologique : profil en faveur d’une atteinte frontale (Mattis 124/144)

    4. Lors de la consultation en avril 2007, nous constations des chutes très atypiques (véritables embardées, sans prodromes). Il n’y avait pas d’appréhension à la marche malgré la répétition des chutes. L’examen neurologique objectivait une désorientation temporo-spatiale a minima, des troubles de l’élocution, une ataxie, une roue dentée discrète à droite. Il existait un syndrome dépressif avéré avec des éléments persécutifs. Son épouse rapportait chez son mari un sommeil de mauvaise qualité avec agitation nocturne et parfois véritables épisodes confusionnels au réveil. Le patient était hospitalisé à sa demande et celle de ses proches. Le scanner cérébral éliminait un hématome sous-dural chronique. L’EEG était normal. La débimétrie cérébrale objectivait une hétérogénéité de fixation de l’HMPAO diffuse à la fois corticale et sous corticale, non en faveur du diagnostique de démence à corps de Lewy (troubles de la marche, phénomènes hallucinatoires, syndrome extrapyramidal discret). Le bilan biologique montrait des carences en vitamine B12 (indosable), folates, vitamine D, thiamine. La fibroscopie œso-gastro-duodénale montrait un aspect atrophique de la muqueuse antro-fundique, avec un ulcère antral. Les biopsies duodénales systématiques éliminaient une infection à Helicobacter pylori, une maladie coeliaque, coloration au PAS négative. Les PSA étaient à 0,1 ng/ml (N<3,2). La modification du traitement antidépresseur, la supplémentation des carences, les mesures de rééducation étaient sans effet. L’état de santé du patient s’aggravait: début juin 2007, le patient était totalement désorienté, il tenait des propos incohérents puis son discours devenait incompréhensible par défaut d’élocution. Il existait un syndrome pyramidal bilatéral, la marche était désormais impossible.

    7. Cave judokanem Observation Un homme de 39 ans était hospitalisé pour des rachialgies dorsales persistantes. Ce patient, sans antécédent personnel ou familial, magasinier, avait tombé sur le dos 4 mois auparavant lors d'une séance de judo. Il avait ressenti un "craquement" dorsal suivi d'une violente dorsalgie irradiant en ceinture jusqu'au sternum. La radiographie du rachis dorsal était alors sans anomalie. Un traitement symptomatique (antalgiques, AINS) avait permis une amélioration des douleurs en moins d'une semaine. Une reprise de la symptomatologie douloureuse depuis 1 mois motive son hospitalisation. La douleur est d'horaire mécanique, localisée en D5 avec une irradiation en ceinture vers la région thoracique antérieure, associée à une hyperesthésie cutanée spontanée en regard de D5. Elle était majorée par les activités professionnelles du patient et empêche toute activité sportive. Le repos et les antalgiques étaient efficaces. A l'examen clinique, l'état général était conservé et le patient apyrétique. On notait une raideur rachidienne dorsale et une limitation douloureuse des mouvements de rotation du tronc. La palpation mettait en évidence une douleur exquise de niveau D5 ainsi qu'une hyperesthésie cutanée en regard. L'inspection du revêtement cutané était sans anomalie. L'examen neurologique ne révélait pas de niveau sensitif ni de syndrome sous-lésionnel. Le reste de l'examen clinique était sans particularité. Le bilan biologique ne montrait ni syndrome inflammatoire ni anomalie de l’électrophorèse des protéines sériques ou de la calcémie. Un bilan morphologique du rachis comprenant une radiographie (Figure 1), une IRM (Figures 2, 3, 4, 5) et une scintigraphie (Figure 6) étaient réalisé.

More Related