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Enquête réalisée auprès des dirigeants de PME de 10 à 499 salariés

Enquête sur l’apprentissage au sein des PME. Enquête réalisée auprès des dirigeants de PME de 10 à 499 salariés. Décembre 2010. Fiche technique.

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Enquête réalisée auprès des dirigeants de PME de 10 à 499 salariés

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Presentation Transcript


  1. Enquête sur l’apprentissage au sein des PME Enquête réalisée auprès des dirigeants de PME de 10 à 499 salariés Décembre 2010

  2. Fiche technique

  3. L’apprentissage serait-il l’une des dernières victimes de la crise économique ? C’est la question qui se pose à la lecture des derniers résultats de l’enquête annuelle Ipsos / Apprentis d’Auteuil. Les dirigeants de PME l’affirment, ils comptent avoir moins recours à l’apprentissage en 2011 et ce dans des proportions extrêmement importantes. Les dernières enquêtes réalisées par Ipsos sur le contexte économique des patrons de PME montrent que s’ils estiment que leur situation s’est très légèrement améliorée, dans le même temps, ils n’envisagent pas un retour à la croissance avant un an. Les résultats de l’étude montrent que l’apprentissage a déjà souffert de la crise en 2010 mais aussi qu’il va très probablement continuer à souffrir en 2011 alors même qu’il aurait pu être considéré par les entrepreneurs comme une variable d’ajustement des effectifs à un coût bien moindre. Le problème est que dans le même temps, les chefs d’entreprise affichent un véritable déficit d’information qui semble s’aggraver avec le temps. Que ce soit en amont, en ce qui concerne l’utilisation qui est faite de la taxe d’apprentissage ou en aval sur les modalités de recours; de très nombreux entrepreneurs s’avouent mal informés sur le sujet. Ainsi, de leur propre aveu, beaucoup confondent le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Nul doute que ce manque d’information est un facteur aggravant de la situation de l’apprentissage en entreprise. Les patrons ont par ailleurs le sentiment que les formations et les profils des apprentis ne sont pas encore suffisamment en lien avec leurs besoins. C’est le principal frein au recours à l’apprentissage mais aussi leur plus forte revendication. Pourtant, l’apprentissage bénéficie d’une très bonne image auprès des entrepreneurs qui considèrent qu’il est efficace pour favoriser l’insertion sociale des jeunes, lutter contre le chômage et dans une moindre mesure recruter des collaborateurs directement opérationnels. Par ailleurs, plus de 6 chefs d’entreprise sur 10 affirment avoir déjà eu recours à l’apprentissage. L’attachement même aux apprentis semble réel puisque les entrepreneurs déclarent savoir ce que deviennent les apprentis à l’issue de leur apprentissage au sein de leur entreprise. Même si les patrons sur-déclarent probablement leur niveau d’intérêt pour le parcours des jeunes qui sont passés en contrat d’apprentissage au sein de leur structure, il n’en demeure pas moins vrai que ces résultats montrent qu’ils en ont une bonne image. Les résultats de l’enquête mettent donc en lumière un problème d’adaptation de l’offre de l’apprentissage par rapport aux attentes et aux besoins des chefs d’entreprise. Le sujet est d’autant plus préoccupant que la crise est très probablement un facteur aggravant. Les principaux enseignements de l’enquête 3

  4. I – Les prévisions 2011 concernant le recours à l’apprentissage au sein des PME sont préoccupantes. C’est l’un des chiffres les plus inquiétants de l’enquête: près de 7 chefs d’entreprise sur 10 (66%) estiment qu’ils auront moins recours à l’apprentissage en 2011. Parmi eux, 38% affirment même qu’ils signeront « beaucoup » moins de contrats d’apprentissage l’année prochaine. A l’opposé, seulement 18% des entrepreneurs interrogés prévoient de le faire « plus » qu’avant. L’impact de la crise économique est certain et ces résultats illustrent pour une part le marasme dans lequel de très nombreux chefs de petites et moyennes entreprises continuent de se trouver, et ce même si on note dans d’autres enquêtes réalisées par Ipsos une légère embellie de leur moral et un faible regain de leur optimisme. II – les chefs d’entreprise semblent de moins en moins informés sur l’utilisation qui est faite de la taxe d’apprentissage. Si les patrons se montrent aujourd’hui relativement critiques sur la taxe d’apprentissage, c’est très probablement pour une part parce qu’il s’agit d’une « taxe ». Dans un contexte économique en berne, ils ont encore plus tendance à se montrer critiques sur le sujet de la fiscalité des entreprises. Il n’en demeure pas moins vrai qu’en 2010, seulement 3 entrepreneurs sur 10 se disent bien informés sur l’utilisation que font les organismes de la taxe d’apprentissage. Le niveau d’information diminue encore par rapport à 2009 (33%, -3 points). Par ailleurs, la transparence de l’utilisation de la taxe d’apprentissage fait aussi l’objet de critiques de la part de 44% des chefs d’entreprise. Plus grave, parmi les entrepreneurs se disant mal informés, plus d’une personne sur deux critique ce manque de transparence (51%). Il est vrai que la majorité des dirigeants de PME ignore où va, in fine, la taxe qu’ils versent: 48% la versent à un organisme collecteur, sans choisir de bénéficiaire, et 13% ne savent même pas à qui elle est versée. Seuls 39% d’entre eux connaissent l’établissement à qui la taxe d’apprentissage est reversée, que ce soit un établissement au sein duquel ils ont suivi un enseignement (24%) ou pas (15%) Les dirigeants de PME avouent enfin fréquemment de réelles confusions à propos du contrat d’apprentissage qu’ils confondent souvent avec le contrat de professionnalisation. Les résultats de l’enquête montrent en effet que plus d’un chef d’entreprise sur deux estime que pour lui, la différence entre les deux n’est pas claire (51%). Les principaux enseignements de l’enquête 4

  5. III – Le niveau de connaissance des modalités de mise en place de l’apprentissage au sein de l’entreprise est préoccupant. A priori, les résultats de l’enquête pourraient laisser à penser que les chefs d’entreprise sont relativement bien informés sur les modalités de mise en place de l’apprentissage. La grande majorité d’entre eux affirme connaître le niveau de rémunération moyen d’un apprenti (71% mais seulement 35% disent tout à fait). En revanche, en ce qui concerne les modalités de recours à l’apprentissage, le niveau d’information déclaré est déjà moindre (64% parmi lesquels seulement 25% répondent tout à fait). Plus grave, on note que seulement 6 entrepreneurs sur 10 (59%) avouent connaître les dispositifs d’aide existants tandis que 40% affirment ne pas être bien informés sur ce sujet. Or, on sait que la connaissance de ces dispositifs est l’un des moteurs de recours à l’apprentissage. En approfondissant l’analyse des résultats, on note surtout que plus de quatre dirigeants de PME sur dix (43%) avouent se sentir mal informés sur au moins l’un de ces sujets, en particulier sur les modalités de recours et les dispositifs d’aides existants. Ainsi, et contrairement à ce que l’on pourrait croire, le niveau d’information des chefs d’entreprise sur les modalités de mise en place de l’apprentissage est aujourd’hui assez médiocre. IV – Les freins à une plus forte utilisation de l’apprentissage : d’abord l’information mais aussi le manque d’adéquation de l’offre apprentissage avec leurs demandes. Lorsque l’on demande aux chefs d’entreprise ce qui explique le mieux que les PME n’aient pas plus recours à l’apprentissage, ils citent d’abord l’insuffisante adaptation des apprentis au monde de l’entreprise (19%). On verra d’ailleurs qu’il s’agit là d’une attente prioritaire des entrepreneurs. Toutefois, à bien y regarder, ce qu’ils mettent le plus en exergue, c’est d’abord et avant tout leur manque d’information (33%). Près de 2 chefs d’entreprise sur 10 estiment que s’ils ne recourent pas plus au contrat d’apprentissage, c’est parce que leur entreprise ne connaît pas les dispositifs existants (17%), tandis que 16% affirment aussi être rebutés par la complexité administrative du recours à l’apprentissage. On compte en outre 16% de chefs d’entreprise rebutés par la charge salariale que représente un apprenti. Enfin, 15% des répondants avouent être pénalisés par la mauvaise image des métiers manuels. Les principaux enseignements de l’enquête 5

  6. V – Les attentes des entrepreneurs : d’abord des formations plus en lien avec les besoins des entreprises et une présélection des profils des apprentis. L’un des premiers moyens qui pourrait permettre de renouer plus fortement le lien que les chefs d’entreprise entretiennent avec l’apprentissage, serait de leur donner les moyens de cibler beaucoup plus rapidement les apprentis qui correspondent le mieux au profil dont ils ont besoin. Il s’agit de leur permettre de repérer et faire entrer dans l’entreprise les personnes ayant les capacités de répondre aux besoins qui sont les leurs. Ainsi, lorsqu’on leur demande ce qui pourrait le plus favoriser le recours à l’apprentissage, ils déclarent avoir avant tout besoin de formations plus en lien avec les besoins de leur entreprise (30%). Ils attachent par ailleurs autant d’importance à la possibilité de pouvoir disposer d’une présélection des apprentis dont le profil correspond le mieux aux besoins de leur entreprise (29%). La meilleure adaptation des horaires de cours avec les contraintes de l’entreprise arrive légèrement derrière (22%). Cette attente illustre encore une fois la nécessité d’une meilleure adéquation des profils et des rythmes des apprentis aux impératifs de l’entreprise. L’accompagnement des jeunes en cas de difficulté au sein de l’entreprise ne semble en revanche guère prioritaire et n’est de ce fait cité que par 11% des chefs d’entreprise. VI – Un dispositif auquel les chefs d’entreprise restent pourtant attachés. Malgré tout, l’attachement des dirigeants de PME à l’apprentissage semble indéfectible. Certes, l’apprentissage a quelque peu souffert de la crise durant l’année 2010 et les chefs d’entreprise y ont eu moins recours. Toutefois la plupart d’entre eux (64%, -5 points) continue d’embaucher des apprentis, dont 30% fréquemment (-9 points). En outre, la très grande majorité des chefs d’entreprise n’a de cesse de souligner l’utilité de l’apprentissage. Ces derniers estiment ainsi quasi-unanimement que l’apprentissage est un outil efficace pour favoriser l’insertion sociale des jeunes (95%). Cela constitue également, aux yeux de 85% d’entre eux, un moyen pour lutter contre le chômage qui les touche. Enfin, plus de sept répondants sur dix (71%) considèrent que l’apprentissage est une manière de recruter des collaborateurs directement opérationnels. Cette plus grande réserve s’explique logiquement par le manque d’expérience – au demeurant légitime- des apprentis ainsi que par les difficultés rencontrées pour trouver un profil adéquat. Les principaux enseignements de l’enquête 6

  7. RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE

  8. S/T Plus 18% S/T Moins 66% Un peu moins Beaucoup plus Un peu plus Beaucoup moins Ne se prononce pas Près de sept entrepreneurs sur dix affirment qu’ils auront moins recours à l’apprentissage en 2010 Question :Et en 2011, avez-vous l’intention d’avoir beaucoup plus, un peu plus, un peu moins ou beaucoup moins recours à des apprentis ? Base: A tous

  9. S/T Bien informé 30% S/T Bien informé 33% S/T Mal informé 63% S/T Mal informé 63% Plutôt mal informé Très bien informé Plutôt bien informé Très mal informé Ne se prononce pas Seulement trois entrepreneurs sur dix se disent bien informés sur l’utilisation de la taxe d’apprentissage par les organismes bénéficiaires… Question :Et diriez-vous que vous vous sentez très bien, plutôt bien, plutôt mal ou très mal informé sur l’utilisation qui est faite de votre taxe d’apprentissage par l’organisme qui en bénéficie actuellement ?* Base: A tous 2010 Rappel 2009 * En 2009, la question posée était :” Et diriez-vous que vous vous sentez très bien, plutôt bien, plutôt mal ou très mal informé sur l’utilisation qui est faite par le bénéficiaire de votre taxe d’apprentissage ? »

  10. S/T Transparente 48% S/T Pas transparente 44% Plutôt pas transparente Très transparente Plutôt transparente Pas du tout transparente Ne se prononce pas …et la transparence de l’utilisation de la taxe ne satisfait qu’un entrepreneur sur deux Question :Diriez-vous que l’utilisation de la taxe d’apprentissage est, selon vous, très, plutôt, plutôt pas ou pas du tout transparente ? Base: A tous

  11. La taxe d’apprentissage est le plus souvent versée à un organisme collecteur sans bénéficiaire Question :A qui votre entreprise a versé la taxe d’apprentissage ? Base: A tous A un organisme collecteur, sans choisir de bénéficiaire A un établissement au sein duquel vous avez suivi un enseignement A un établissement au sein duquel vous n’avez pas suivi d’enseignement Vous ne savez pas à qui elle est versée

  12. S/T Claire 46% S/T Pas claire 51% Plutôt pas claire Très claire Plutôt claire Pas du tout claire Ne se prononce pas De réelles confusions entre contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation pour un entrepreneur sur deux Question :Pour vous, la différence entre le contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation est-elle très, plutôt, plutôt pas ou pas du tout claire ? Base: A tous

  13. S/T OUI % S/T NON % Non, pas vraiment Oui, tout à fait Oui, plutôt Non, pas du tout Ne se prononce pas En ce qui concerne les modalités de recours et les dispositifs d’aide existants, le niveau d’information est très modéré… Question :En tant que chef d’entreprise, vous jugez-vous suffisamment informé sur… Base: A tous Le niveau de rémunération moyen d’un apprenti 71 25 43% se disent mal informés sur au moins l’un de ces sujets Les modalités de recours à l’apprentissage 64 33 59 40 Les dispositifs d’aide existants

  14. …d’ailleurs, parmi les freins les plus cités, le manque de connaissance intervient fréquemment plus ou moins directement Question :Selon vous, qu’est-ce qui explique le mieux que les PME n’aient pas plus recours à l’apprentissage ? Base: A tous L’insuffisante adaptation des apprentis au monde de l’entreprise La méconnaissance qu’ont les entreprises comme la votre de ce dispositif 33% citent des freins ayant trait à des manques de connaissance La charge salariale que représente un apprenti La complexité administrative du recours à l’apprentissage La mauvaise image des métiers manuels Ne se prononce pas

  15. S/T Facile % S/T Difficile % Plutôt pas facile Très facile Plutôt facile Pas facile du tout Ne se prononce pas Les chefs d’entreprise insistent plus sur les difficultés qu’ils rencontrent pour trouver les profils dont ils ont besoin Question :Globalement, lorsque votre entreprise cherche à avoir recours à des apprentis, estimez-vous qu’il est très facile, plutôt facile, plutôt difficile ou très difficile de… : Base: A ceux qui ont fréquemment, parfois ou rarement recours à des apprentis Réaliser les démarches administratives pour avoir recours à un apprenti 72 27 Connaître les aides dont vous pouvez disposer 71 25 Trouver le profil dont vous avez besoin 58 40

  16. Les chefs d’entreprise plébiscitent la nécessité de se voir proposer des profils et des formations en adéquation avec leurs attentes Question :Parmi les mesures suivantes qui pourraient être prises pour favoriser le recours à l’apprentissage, laquelle aurait votre préférence ? Base: A tous Des formations plus en lien avec les besoins de votre entreprise Une présélection des apprentis dont le profil correspond le mieux aux besoins de votre entreprise Une meilleure adaptation des horaires de cours avec les contraintes de l’entreprise Un accompagnement du jeune en cas de difficulté au sein de l’entreprise Ne se prononce pas

  17. S/T A déjà eu recours à des apprentis 64% S/T A déjà eu recours à des apprentis 69% Rarement Fréquemment Parfois Jamais Ne se prononce pas La nécessité de renforcer les dispositifs d’information et de proposer des profils plus adaptés aux attentes est d’autant plus forte que la grande majorité des chefs d’entreprise a déjà eu recours à l’apprentissage Question :Est-ce qu’il arrive à votre entreprise d’avoir recours à des apprentis* ? Base: A tous 2010 Rappel 2009 * En 2009, la question posée était :” Au sein de votre entreprise, employez-vous des jeunes en apprentissage ou en alternance ... »

  18. S/T D’accord % S/T D’accord % Tout à fait d'accord Plutôt pas d'accord Plutôt d'accord Pas du tout d'accord Ne se prononce pas Les entrepreneurs ont aussi une bonne image de l’apprentissage et de ses objectifs… Question :Personnellement, êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout d’accord avec chacune des propositions suivantes à propos de l’apprentissage ? Base: A tous 2010 Rappel 2009 L’apprentissage est un outil efficace pour favoriser l’insertion sociale des jeunes L’apprentissage est un moyen efficace pour lutter contre le chômage des jeunes 78 L’apprentissage est un moyen de recruter des collaborateurs directement opérationnels

  19. Les entrepreneurs déclarent suivre leurs apprentis après leur stage : une déclaration qui illustre une nouvelle fois leur attachement à l’apprentissage Question :Est-ce que vous savez ce que deviennent les apprentis à l’issue de leur apprentissage au sein de votre entreprise ? Base: A ceux qui ont fréquemment, parfois ou rarement recours à des apprentis Non Oui

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