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GYNECOLOGIE LIBERALE : Quel avenir ? Docteur Marc-Alain ROZAN Président du SYNGOF

GYNECOLOGIE LIBERALE : Quel avenir ? Docteur Marc-Alain ROZAN Président du SYNGOF. La Gynécologie Médicale Libérale est à mettre en opposition avec la Gynécologie Médicale dite « salariée ». Quand on est salarié, on perçoit un salaire qui est affecté à nos besoins personnels.

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GYNECOLOGIE LIBERALE : Quel avenir ? Docteur Marc-Alain ROZAN Président du SYNGOF

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Presentation Transcript


  1. GYNECOLOGIE LIBERALE : Quel avenir ? Docteur Marc-Alain ROZAN Président du SYNGOF

  2. La Gynécologie Médicale Libérale est à mettre en opposition avec la Gynécologie Médicale dite «salariée». Quand on est salarié, on perçoit un salaire qui est affecté à nos besoins personnels. Quand on est libéral, on a un chiffre d’affaire qui dépend de notre activité. Il est régulé pour les médecins conventionnés par des tarifs opposables. Le montant de nos honoraires doit permettre de faire vivre notre entreprise et notre famille.

  3. Les charges augmentant comme vous avez pu le constater, le revenu professionnel diminue pour atteindre un point critique. Le seul avantage à ce jour, d’être libéral, c’est la gestion de notre emploi du temps. La retraite n’est pas à l’ordre du jour, mais pour avoir une bonne retraite par rapport à nos cotisations, il faut mieux aujourd’hui être un cadre à la retraite qu’un médecin libéral retraité

  4. LA GYNECOLOGIE MEDICALE DEPEND DE LA DEMOGRAPHIE

  5. Les graphiques « 1ère Inscription » accompagnant les statistiques en terme de démographie médicale mettent en évidence l’arrêt en 1984 de la formation spécifique à la gynécologie médicale pour cause d’harmonisation européenne.

  6. 2 – Gynécologie médicale 1ère Inscription par genre de 1988 à 2008

  7. On note très clairement, à la fois pour la spécialité de gynécologie médicale et celle de gynécologie médicale et obstétrique, une très forte diminution entre 1988 et 1995 des 1ères inscriptions à l’ordre liée à la diminution des médecins formés dans ces spécialités.

  8. Avec le rétablissement en 2003 de la spécialité (formation en 4 ans), les nouveaux gynécologues formés apparaissent à nouveau sur les courbes à partir de 2005. On constate en effet depuis 2005/2006 une reprise des 1ères inscriptions.

  9. Parallèlement, les courbes « pyramides des âges » montrent une reprise modérée des effectifs dans la tranche d’âge inférieure à 40 ans. L’effectif de cette population étant jusqu’alors concentré sur les tranches d’âges allant de 50 à 65 ANS (environ 90 % de la population)

  10. 2 – Gynécologie médicale

  11. D’autre part, on note pour la spécialité de gynécologie médicale une très forte féminisation de la profession puisque les femmes représentent 80% des effectifs en activité régulière. Cela s’explique par le contexte historique lié à la création en 1963 de la spécialité médicale.

  12. 2 – Gynécologie médicale

  13. En effet, il s’agissait de créer alors une spécialité médicale spécifiquement dédiée aux problèmes gynécologiques des femmes dans le contexte d’une consultation particulière et « intime ». Concernant la spécialité de gynécologie obstétrique, le graphique 1ère inscription montre que le nombre de médecins formés est en progression constante depuis 2001, et que plus de la moitié (53%) de cette population se situe dans les tranches d’âges inférieures à 50 ans, dont 24% de moins de 40 ans.

  14. 2 – Gynécologie médicale

  15. Ces données mettent en évidence que notre profession est dans son ensemble touchée de plein fouet par la démographie et la féminisation. Face aux effets conjugués de ces deux facteurs, la gynécologie médicale n’arrivera plus à se redresser.

  16. Est-ce en offrant une trentaine de postes qualifiant annuellement que l’on pourra renouveler le départ à la retraite des 1300 gynécologues médicaux dans les 10 prochaines années ?

  17. Quand à la gynécologie obstétrique ne faut-il pas intéresser la vague montante des futurs collègues et les faire rester actifs dans l’activité obstétricale ?

  18. 1 – Gynécologie médicale et obstétrique

  19. Certes chaque année un effort de créations de postes a été octroyé. Mais l’obstétrique arrivera-t-elle à tirer son épingle du jeu ? Sans doute si tous les futurs internes s’engagent à exercer l’obstétrique

  20. 3 – Gynécologie obstétrique

  21. A la rentrée 2009-2010, 160 postes sont à pourvoir. Encore faut-il que les conditions attractives soient adoptées pour susciter les vocations d’exercice libéral.

  22. Or à ce jour l’état s’ingénie plutôt à démoraliser les 1500 obstétriciens libéraux en faisant preuve d’un entêtement absurde en bloquant le plafond de notre Responsabilité Civile Professionnelle à 3 millions d’euros.

  23. 3 – Gynécologie obstétrique

  24. Disons-le, les conditions permanentes « d’épées de Damoclès » au-dessus de nos têtes, avec en perspective notre ruine potentielle qui se retournerait sur nos enfants et petits-enfants ne font qu’assombrir le paysage libéral de la maïeutique française.

  25. Est-ce la disparition de l’obstétrique libérale en France que cherche le gouvernement ? Si tel est le cas qu’il continue dans la voie qu’il semble avoir prise. Dans ce cas la problématique de démographie sera résolue faute de « combattants ».

  26. Conseil National de l’Ordre des Médecins Démographie médicale des gynécologuesSituation au 1er janvier 2010

  27. 1 – Gynécologie médicale et obstétrique

  28. 1 – Gynécologie médicale et obstétrique

  29. 1 – Gynécologie médicale et obstétrique

  30. 2 – Gynécologie médicale

  31. 2 – Gynécologie médicale

  32. 2 – Gynécologie médicale

  33. 3 – Gynécologie obstétrique

  34. 3 – Gynécologie obstétrique

  35. 3 – Gynécologie obstétrique

  36. Entamée en 2009, la décrue se confirme. Pour la deuxième année consécutive, le nombre de médecins en activité régulière en France est en baisse, passant de 199 736 à 193 943. L’âge moyen des médecins en activité régulière est aujourd’hui de 50 ans. Seule petite note d’espoir, le nombre de médecins de moins de 40 ans a légèrement augmenté, passant de 27 358 à 30 288. Enfin, parmi les nouveaux inscrits au tableau de l’Ordre, seuls 8,6 % ont choisi l’exercice libéral exclusif.

  37. BIS REPETITA. Dans son tout récent « Atlas de la démographie médicale en France » qui fait le point sur la situation au 1er janvier 2010, l’Ordre des médecins enregistre pour la deuxième année consécutive une baisse du nombre des médecins en activité régulière. Si au 1er janvier 2009, le CNOM comptabilisait 199 736 médecins en activité régulière (en baisse de 2 % par rapport à l’année précédente), il n’en compte plus au 1er janvier 2010 que 193 943. La densité de médecins en activité régulière s’établit donc à cette même date à 308,8 médecins pour 100 000 habitants. Mais, note l’institution, « d’importantes disparités existent au sein des régions » (voir cartes).

  38. En effet, la densité médicale fait apparaître une fois de plus une France coupée en deux, avec des régions sud bien (ou trop) dotées, et des régions situées au nord (à l’exception de l’Ile-de-France et de l’Alsace) moins bien dotées. Cependant, les choses évoluent sous l’effet de la baisse du nombre de médecins en activité régulière. Neuf régions voient en effet leur densité médicale baisser : Haute-Normandie, Champagne-Ardenne, l’Alsace, Ile-de-France, Centre, Poitou-Charentes, Limousin, Auvergne et PACA.

  39. L’âge moyen des médecins en activité régulière est aujourd’hui de 50 ans (52 ans pour les hommes, 48 ans pour les femmes). Difficile de comparer avec l’an dernier, l’Ordre ayant donné cette année-là l’âge moyen des médecins en activité totale (les médecins en activité régulière, plus les médecins remplaçants, plus les médecins temporairement sans activité). Il n’empêche, la tranche d’âge des médecins de moins de 40 ans ne comptabilise que 15,6 % des effectifs totaux, alors que celle des 50-59 ans totalise 41,7 % des effectifs.

  40. Quant à la tranche des 60 ans et plus, elle comprend 16,1 % des effectifs. Les toutes prochaines années vont donc voir partir à la retraite un nombre important de médecins. Une petite note d’espoir cependant, le nombre de médecins de moins de 40 ans a légèrement augmenté par rapport à l’année précédente, passant de 27 358 à 30 288.

  41. Le numerus clausus n’ayant que peu augmenté entre 1999 et 2000, passant de 3700 à 3850, cette hausse du nombre de jeunes médecins est à chercher ailleurs. Selon le Dr Patrick Romestaing, président de la section Santé publique et Démographie médicale à l’Ordre, ce rajeunissement serait à mettre à l’actif des médecins à diplôme étranger, traditionnellement plus jeunes que les médecins français.

  42. La mauvaise cote de l’exercice libéral. Au chapitre du solde des entrées et des sorties, l’Ordre note qu’« au 1er janvier 2010, 5 259 médecins se sont inscrits pour la première fois à l’Ordre, dont 5 113 en France métropolitaine. Ces nouveaux inscrits sont 1,8 % plus nombreux que l’année précédente ». L’âge moyen d’entrée à l’Ordre est de 34,8 ans, avec une importante variation entre les hommes et les femmes : 36,2 ans pour les hommes et 33,6 ans pour les femmes. « L’entrée dans la vie active se fait de plus en plus tardivement », note laconiquement l’institution.

  43. Plus marquant encore, parmi ces nouveaux inscrits, seuls 8,6 % ont choisi l’exercice libéral exclusif, 23,9 % le remplacement, 0,7 % l’exercice mixte et 66,8 % le salariat. Côté sortie du tableau, 3 875 médecins sont partis entre les 1er janvier 2009 et 2010. Ce nombre est en hausse de 24.4 % par rapport à l’année précédente.

  44. L’âge moyen du départ à la retraite reste cependant à 65 ans, avec une faible variation entre les hommes et les femmes. Mais 32 % des répondants ont indiqué ne pas avoir le projet de s’installer en libéral. Pour la majorité d’entre eux, le projet professionnel est de continuer d’effectuer des remplacements.

  45. Parmi les raisons invoquées pour ne pas s’installer, ils citent en premier lieu les charges administratives (79%), la solitude de l’exercice (53%), ou encore la contrainte des gardes (50%).

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