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Changement climatique, Energie, enjeux du XXI ème siècle Intervention de Pierre Radanne

Changement climatique, Energie, enjeux du XXI ème siècle Intervention de Pierre Radanne. Palaiseau 14 avril 2010. Augmentation globale des températures. Rank Year 1 1998 2 2005 3 2003 4 2002 5 2004 6 2006 7 2001 8 1997 9 1995 10 1999 11 1990 12 2000.

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Changement climatique, Energie, enjeux du XXI ème siècle Intervention de Pierre Radanne

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Presentation Transcript


  1. Changement climatique, Energie, enjeux du XXIème siècle Intervention de Pierre Radanne Palaiseau14 avril 2010

  2. Augmentation globale des températures Rank Year 1 1998 2 2005 3 2003 4 2002 5 2004 6 2006 7 2001 8 1997 9 1995 10 1999 11 1990 12 2000 IPCC, AR4, 2007

  3. L’émergence de la question du changement climatique 1827 – Compréhension de la capacité de certains gaz à piéger le rayonnement infrarouge 1896 – Identification par Arrhenius du mécanisme de l’effet de serre, Mais impossibilité d’interprétation des variations du climat 1960 – Début d’un suivi sérieux des températures grâce aux satellites, 1985 – Reconstitution de l’évolution du climat depuis 150.000 ans à partir de l’analyse de glaces de l’Antarctique Mobilisation de la communauté scientifique 1992 – Conférence de Rio en 92 Adoption de règles qualitatives 1997 – Protocole de Kyoto en 97 Adoption d’objectifs quantitatifs pour 2010 pour les pays industrialisés 2005 – Entrée en vigueur du Protocole de Kyoto sans les USA 2006 – Début de la négociation pour la période suivante.

  4. Concentrations de CO2 et températures au cours des temps géologiques Ecarts de température en °C Concentration de CO2 en ppmv Source : C. Lorius, LGGG-CNRS

  5. Projection des changements de précipitations en 2050 Changements annuels de précipitations par rapport à la situation actuelle pour un accroissement des concentrations de GES de 1% par an.

  6. La 1ère question politique totale • Une question planétaire à solidarité obligatoire • Il y a déjà des questions planétaires, mais sans dépendance des pays entre eux • La faim dans le monde, l’éradication de maladies, l’alphabétisation, la maîtrise de la démographie… • Cette fois-ci, les émissions de gaz à effet de serre d’un pays ont des impacts aussi sur tous les autres • Une participation personnelle à travers chacun de nos comportements individuels • Le rôle central des collectivités locales • Elles décident des investissements ayant la plus longue durée de vie : • Les bâtiments, les infrastructures de transport, les réseaux • Elles répartissent les activités sur le territoire • Elles ont le contact direct avec le citoyen

  7. Changement climatique et alimentation • Une alimentation moins carnée • Privilégier les volailles par rapport aux ruminants ; • Favoriser les protéines et graisses végétales. • Une alimentation de proximité • Privilégier les produits de saison ; • Réduire les émissions liées aux transports notamment en provenance de l’hémisphère sud. • Un approvisionnement simplifié • Réduire le recours aux plats préparés. • Le recours à des magasins de proximité • Réduire le recours à la voiture pour faire ses courses. • Recycler les déchets fermentescibles • Organiser un retour au sol de la matière organique.

  8. Agriculture et changement climatiqueUne triple relation • L’adaptation au changement climatique • Un risque accru de sécheresse, • Un risque d’inondation, • Un risque d’événements exceptionnels (tempête). • La réduction des émissions de gaz à effet de serre • Les émissions de gaz carbonique (CO2) • machinisme agricole), • Les émissions de méthane (CH4) • Décomposition des déchets agricoles, des lisiers ; • Réduire les émissions de méthane liées à la fermentation entérique des ruminants. • Les émissions de protoxyde d’azote (N2O) • Optimiser le recours aux engrais azotés. • Une agriculture qui contribue à lutter contre le changement climatique en fixant le carbone • Favoriser le stockage biologique du carbone • Extension des forêts, revégétalisation des villes… • Des pratiques culturales favorables à la fixation du carbone dans le sol.

  9. La satisfaction des besoins alimentairesune question centrale du XXIe siècle • Eradiquer la faim dans le monde • 850 millions d’habitants frappés de mal nutrition ; • 46% de la population avec moins de 2 dollars et moins de 2200 kcal. par jour ; • L’accès à un meilleur niveau de vie se traduit par une alimentation moins carencée, plus diversifiée et plus carnée (ex, en Chine) ; • Sécurité alimentaire de plus en plus menacée. • Faire face à la fin de la croissance démographique humaine • Augmentation de moitié d’ici 2050 (de 6,8 à près de 10 milliards d’habitants). • Faire face aux effets du changement climatique • Hausse des températures et vagues de sécheresse ; • Alors, raccourcissement de la durée moyenne des périodes végétatives ; • Pluviométrie plus inégalement répartie et chaotique ; • Erosion de la biodiversité ; • Mais aussi, actuellement diminution du stock des ressources halieutiques. Une demande alimentaire mondiale qui va presque doubler d’ici 2050 Alors que la disponibilité de terres cultivables devrait stagner

  10. UNE POPULATION SANS CESSE CROISSANTE

  11. La population de l’Afrique passera de 1 à 2 milliards d’habitants d’ici 2060 • 80% des agriculteurs dans le mondesans traction mécanique ou animale. • un agriculteur qui travaille à la houene peut labourer plus de un demi ha. • La surface moyenne des fermes enAfrique : 1,2 ha.

  12. Casamance (Sénégal) : 0,5 hectare par actif 1,1 tonne à l’hectare 0,55 tonne par actif et par an (550 kg) Valeurs perdues (semences) : 100 kg/ha Valeur ajoutée : 0,5 tonne /actif /an Louisiane (USA) : 100 hectares par actif 5 tonnes à l’hectare 500 tonnes par actif et par an Valeurs perdues : 4/5 = 400 tonnes / actif Valeur ajoutée : 100 tonnes / actif / an ECARTS DE PRODUCTIVITE DE 1 A 200 !

  13. Les transformations de pratiques agricoles • Réduire le recours aux engrais • Optimiser les doses par des apports qui sont juste nécessaires ; • Développer la culture de légumineuses qui fixent l’azote de l’air. • Optimiser l’irrigation • L’évolution devrait être contrastée entre le nord de l’Europe, davantage pluvieuse et la zone méditerranéenne plus sèche. • Réduire la pratique des sols nus • Développer des cultures associées avec des plantes couvre-sol ; • Rechercher des variétés de plantes adaptées au changement climatique • Réduire les émissions de méthane par la méthanisation des déchets végétaux et animaux • Gérer de façon patrimoniale la quantité d’humus dans les sols • Recycler la matière organique des déchets alimentaires ; • Eviter les labours profonds qui perturbent les couches aérobie et anaérobie du sol.

  14. L’état de l’opinion sur le changement climatique • Une très grande partie de l’opinion sait qu’il y a un problème • Sensibilisée par les catastrophes, • Net changement depuis la canicule de 2003. • Mais importante confusion quant aux causes et quant aux effets • Réchauffement, dérèglement du climat, trou dans la couche d’ozone, pollution atmosphérique. • Paradoxalement, bonne identification des facteurs déclenchants • La consommation de combustibles fossiles, • l’industrialisation • et surtout les transports. Cette prise de conscience débouche sur une angoisse

  15. Les étapes de la sortie de l’angoisse • Constater une prise en charge sérieusepar les principaux acteurs • Les responsables publics, • Les entreprises y compris à travers la publicité, • Le secteur éducatif et les médias. Alors que l’on perçoit des intérêts et des discours divergents. • Bénéficier d’un réel effort d’explication rationnel • Comprendre le processus, • En identifier le rythme, • Evaluer surtout quantitativement ses propres sources d’émission dans la vie quotidienne. • Le chauffage, l’alimentation, la consommation quotidienne, les transports. • Identifier les réponses possibles • Techniques, • Organisationnelles, • Comportementales. En dégager la vision d’un nouvel équilibre entre sa recherche personnelle de plaisir et les conditions de la stabilité du climat

  16. Avec « une mise en scène de la responsabilité du politique » • Apporter la preuve par des réalisations exemplaires • Un rôle majeur des collectivités locales, • Qualité de construction neuve, transports, énergies renouvelables… • Visualiser la réponse à l’effet de serre à travers un calendrier • Distinguer les possibilités d’action dans le temps, • S’appuyer sur les co-bénéfices économiques • Identifier les actions ayant un bénéfice économiqueimmédiat, • Et favorables à l’emploi. • Avoir des garanties d’équité dansle passage à l’action • Un engagement simultané de tous : • Les collectivités publiques, • Les entreprises, • Les citoyens. • Avec un souci d’équité sociale. « Je fais, si tu fais, si nous faisons tous ».

  17. La question centrale du XXIème siècleL’intérêt général, le retour. Les enjeux : • Nous serons nombreux, • Tous voudront bien vivre, • Les ressources sont limitées et parfois en net déclin, • La charge sur l’environnement de la planète est déjà trop lourde. La valeur de ce siècle, au sens moral, technologique et au sens économique sera : L’optimisation de l’utilisation des ressources Tirer de chaque ressource : énergies, matières premières, produits agricoles Ce qui s’ouvre • Un Pilotage fin des usages et l’économie des ressources, • Un Recyclage des matières, • Une Optimisation des transports pour réduire les flux, • Et donc une relocalisation partielle de l’économie. C’est là une nouvelle définition du progrès, C’est la condition de la cohésion sociale et de la paix. On entre donc dans un mouvement profond et durable de rerégulation.

  18. Vers une nouvelle vision du monde • Les grands rendez-vous du milieu de ce siècle • La fin de la croissance démographique humaine avec près de 10 milliards d’habitants ; • La nécessité de diviser par 2 les émissions mondiales de gaz à effet de serre • Les tensions sur les marchés des hydrocarbures et d’autres ressources. • Une humanité mariée avec sa planète Il n’y en a pas d’autre habitable dans le coin • On devra vivre sur les capacités de ressources existantes ; • On devra assurer la restauration de l’environnement. Ce sera la condition de la paix. La qualité de la vie humaine sera irrémédiablement liée à la capacité à bichonner la planète. Assurément pour des siècles et des millénaires.

  19. Les 4 entrées de la négociation internationale sur le climat

  20. Il y a un infini dans un monde fini • Le progrès par l’efficacité de l’utilisation des ressources plutôt que la croissance des flux de matières • Le progrès technologique se reproduit. • Le coût croissant des matières premières étend le champ des technologies rentables. • Le cercle – un monde sans fin • Une économie du recyclage • Les filières biologiques et les énergies renouvelables • La dématérialisation et les nouvelles technologies de communication • Une infinité d’information avec très peu de matières mobilisées. • S’engager dans une société relationnelle. • Trouver un équilibre entre sa recherche personnelle de plaisir et le maintien de ses impacts dans un volume admissible • Un investissement éducatif et culturel considérable • Savoir projeter sa vie dans ce siècle • Raconter une vie réussie au XXIème siècle à un enfant de 10 ans

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