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UE 302 Le contrôle de gestion en milieu ou en situation spécifique

UE 302 Le contrôle de gestion en milieu ou en situation spécifique. H. BOUQUIN. Problématique d’ensemble. Notion de contingence des contrôles et du contrôle de gestion (contingent = conditionnel, relatif)

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UE 302 Le contrôle de gestion en milieu ou en situation spécifique

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  1. UE 302Le contrôle de gestion en milieu ou en situation spécifique H. BOUQUIN H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  2. Problématique d’ensemble • Notion de contingence des contrôles et du contrôle de gestion (contingent = conditionnel, relatif) • Un point préalable : les fonctions manifestes et latentes du contrôle de gestion, ou la question occultée : à quoi sert le contrôle de gestion ? Pour qui ? • Des réponses évitées ou évasives (Anthony par exemple) • Une situation rendue encore plus complexe par le flou des concepts de management et de control (Fayol et les autres) H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  3. La notion de « contingence » en gestion • Idée d’un certain déterminisme de l’environnement • Ambiguïté : la performance, variable dépendante. • Les grandes références dans la recherche : les travaux sur la structure Woodward, Lawrence et Lorsch, Aston. • Puis sur les pratiques budgétaires • Les limites et les ambiguïtés de l’approche contingente : des paradigmes différents, mais aussi le manque de cadre conceptuel d’ensemble, qui conduit à isoler une variable privilégiée. Quid si on retient le schéma d’une équilibration instable ? H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  4. La notion de contrôle de gestion est elle-même un facteur de contingence ! Conséquence : le CDG est « en concurrence » pour 2 raisons H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  5. La proposition d’Hopwood et al. H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  6. Problématique d’ensemble • La question du niveau d’analyse, ou le contrôle de gestion comme : • Outil de gouvernement d’entreprise • Représentation des missions du management et outil de socialisation des managers • Cartographie et modélisation des flux • Chacun des trois niveau implique a priori ses propres points de contingence H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  7. PLAN • I. Le contrôle de gestion, outil de gouvernement d’entreprise • II. Le contrôle de gestion, outil de socialisation des managers • III. Le contrôle de gestion, outil d’amélioration des performances des processus H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  8. ILe contrôle de gestion, outil de gouvernement d’entreprise H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  9. I. Le contrôle de gestion élément de gouvernement d’entreprise • Il existe un modèle type de contrôle de gestion, celui de Sloan et Brown à la General Motors. Modèle inspiré du fédéralisme des Etats-Unis. Modèle renforcé par les normes de gouvernance actuelles (IFRS, voir IAS 14 par exemple) H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  10. Préalable : gouvernance, gouvernenent • Gouvernement : Fayol (1916) • Deux approches de la gouvernance • En filigrane l’autre débat : stockholders ou stakeholders (pour un modèle unique encore à inventer : celui des stakeholders) H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  11. Le modèle Sloan-Brown Il gère la problématique de la DG Management par les plans, les indicateurs financiers appuyés par les stock options Il ne règle rien ensuite sauf à postuler l’invariance d’échelle En revanche une division DG – divisions (stratégie – budget) pas si claire H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  12. Les questions • « Ce qui est bon pour les Etats-Unis est bon pour GM » • Ce qui est bon pour • Une entreprise industrielle américaine de grande taille • Intégrée et diversifiée • De l’automobile • Initialement trop décentralisée • À stratégie de différenciation et donc de cloisonnement marketing • Placée sur un marché émergent avec crises • Mais facile à suivre grâce aux chiffres • Dirigée par des ingénieurs ayant créé leur entreprise est-il bon pour toutes les entreprises et à tous les niveaux ? H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  13. Les réponses • Des typologies globales montrent des solutions différentes, mais dans des cas de non diversification donc plutôt en strategie « business » • Miles et Snow : defenders, prospectors, analyzers, reactors MILES Raymond et SNOW Charles C. (1978), Organizational strategy, structure andprocess, New York, Mc Graw Hill , 271 p. H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  14. La typologie de Goold et Campbell pour les entreprises diversifiées Planification stratégique Forte Contrôle stratégique Importance accordée à la planification et à la direction dans l’orientation de la stratégie Contrôle financier Holding Faible Faible Forte Influence donnée au contrôle financier à court terme H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  15. Goold et Campbell dans Strategies and Styles 1987 H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  16. Une réalité à creuser • On peut interpréter cela de 2 façons : • La stratégie corporate est un facteur de contingence du modèle Sloan-Brown de gouvernement. • Ce modèle repose sur des hypothèses implicites ; leur absence de vérification le condamne dans certains cas. • Dans cette interprétation c’est la notion de socialisation des managers qui est en cause H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  17. IILe contrôle de gestion, outil de socialisation des managers H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  18. Retour au modèle de référence d’Anthony • La contingence des processus de pilotage de la DG remet-elle en cause les typologies classiques : • Existe-t-il une structure « dure » à la Anthony, mais avec des variantes ? • Ou, au contraire, se dilue-t-elle dans ses variantes (Simons) ? • Les fonctions du contrôle de gestion changent-elles ? H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  19. Le cadre conceptuel de Anthony en 1965… Quelles sont-elles ? Echappent-elles à la contingence ? MANAGERS FINALITES DU CONTRÔLE PROCESSUS DE CONTRÔLE SYSTEMES DE CONTRÔLE FACTEURS DE CONTINGENCE Remis en cause par Goold et Campbell H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  20. Anthony propose (paradoxalement) les facteurs de contingence : • Personnalité des dirigeants et managers • Complexité • Philosophie des dirigeants sur la décentralisation • Vigueur de la compétition • Coûts modélisables (engineered) et coûts discrétionnaires (managed) • Fréquence et ampleur des changements • Mais pas la taille En 1965, en annexe C Cela dit, Anthony ne spécifie pas quel niveau (executive, managers) il traite en fait. Ou il rejette cette distinction ? H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  21. Anthony propose les facteurs de contingence : • la structure • des considérations comportementales • les procédures standard • la culture • les phases du cycle de vie des produits • la nature de la concurrence • la stratégie • le degré de structuration des activités • le degré de cohésion interne • l’interdépendance • la flexibilité • le style de management • le secteur d’activité En 1988, plus développé H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  22. Anthony propose les facteurs de contingence : Derrière ces facteurs, il esquisse une vue théorique • L’incertitude de l’environnement est fonction de • la phase du cycle de vie du produit • Sa spécificité (produit différencié vs commodité) • la nature de la concurrence (agressivité vs prix) • l’incertitude des approvisionnements, • l’incertitude politique • l‘incertitude sur la technologie Ce qui veut dire qu’on se trouve au niveau « business » Et elle entraîne diverses conséquences pour le contrôle de gestion (cf. commentaires) H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  23. Anthony propose les facteurs de contingence : • Des facteurs internes jouent aussi un rôle • la stratégie (Porter, missions) • la nature de la technologie et des modèles de coûts • La cohérence interne (Vancil) • l’interdépendance entre unités • la flexibilité des coûts • les variables clés • le style de management • Et toujours pas la taille malgré les travaux (cités) de Merchant • Comme les facteurs propres au secteur • services (offre souvent « périssable » : taux de vente des capacités; point clé qualité, car le service est fabriqué en même temps que vendu), à décliner : • instititutions financières (relations client longues, règlements) • « professions » (culture, mesure de l’output) • Nonprofit (équilibre budgétaire – une dépense supplémentaire ne génère pas de revenu-, mesure de l’output) • gouvernement, • entreprises régulées à haute intensité capitalistique • multinationales (prix de transfert, cultures) H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  24. Les risques du cadre conceptuel d’Anthony • Il est défini sans vraie discussion des fonctions des processus de contrôle • Or il comporte de nombreuses hypothèses implicites (ex. : le budget sert à décliner la stratégie, ce que Simons contestera - cf. aussi Goold et Campbell) • C’est pourquoi il vaut mieux réfléchir sur le processus (F, P, PE)… qui n’est pas indépendant des variables de situation. H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  25. Le schéma classique suppose ceci Reporting notamment FCS FSR Contrôle de gestion Contrôle stratégique La DG communique la stratégie, ou veille à faire gérer FCS et FSR La stratégie est définie par la DG Le manager applique la stratégie Hypothèses implicites La connaissance de l’environnement est en haut, la DG connaît FCS et FSR Elle sait qui les maîtrise (structure transparente) La cohérence latérale est assurée ou inutile grâce à la structure La stratégie est « avouable » (cercle vertueux des bonnes nouvelles) et acceptée (hypothèse majeure du BSC) Dans ce cas la contingence est dans le Business Model H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  26. Alors que la réalité (peut-on la simplifier ?) est proche de ceci (souvent…) Image partielle (résultats) La DG cherche-t-elle à apprendre ? Le manager concrétise le schéma de la DG La DG définit les contours d’un schéma stratégique FCS FSR supposés FCS FSR réels Dans ce cas, la contingence pourrait bien être un autre nom pour désigner le cadre idéologique du modèle… Mais subsiste-t-il (quelle distinction contrôle de gestion – contrôle stratégique ? Questions : quand tend-t-on vers cette situation ? Comment gère-t-on la socialisation des managers dans les différents cas ? H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  27. Nota • Les spécialistes de stratégie n’ont pas aidé à traiter ce problème qu’ils préfèrent ignorer au profit du contenu de la stratégie (faiblesse des théoriciens de la décision) H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  28. En cybernétique, science de la commande des systèmes : • Un système ne peut être « contrôlé » qu’à quatre conditions : • a) il doit être doté d’un objectif ; • b) il est possible de connaître l’état atteint par rapport à l’objectif ; • c) on dispose d’un modèle prédictif, c’est-à-dire de la connaissance des effets qu’auront les décisions possibles si elles sont prises • d) celui qui a la charge de contrôler le processus a accès aux solutions efficaces, qui peuvent consister : • à ajuster les inputs du processus (on parle de contrôle de premier ordre), • à modifier ses objectifs (contrôle d’ordre deux), • à revoir le modèle prédictif en raison de l’expérience accumulée (apprentissage interne), • ou à changer la nature du processus lui-même (apprentissage systémique). • On pourrait ajouter une cinquième condition : il faut que celui qui doit prendre la décision corrective la prenne réellement (il n’y a que des machines dans la cybernétique). H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  29. Exceptions par rapport à la cybernétique H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  30. Le cas du contrôle de gestion • On n’est pas dans la cybernétique qui ne requiert plus de « management » (faire agir les autres), mais on est dans une configuration d’exceptions • Selon leur nature elles créent des problèmes différents • Elles sont supposées cependant laisser la situation « contrôlable » H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  31. Le modèle Pilotage délégué Contrôle de gestion « One best way » Contrôle d’exécution H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  32. Pilotage par l’amont et par l’aval LE CENTRE DE RESPONSABILITE ..fixés sur un horizon cohérent avec les ressources confiées Des ressources négociées Un territoire reconnu et un pilotage Un engagement sur des objectifs... délégué Un « contrat » qui engage chacun H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  33. Pilotage par l’amont et par l’aval PILOTER FINALISER POSTEVALUER Décision Résultat Action Comment ? Quoi ? H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  34. Constat général • Deux aspects écartent le contrôle de gestion du modèle cybernétique : • La connaissance imparfaite (de l’incertitude de Lawrence et Lorsch au management de la connaissance), • L’existence d’un manager et de stakeholders. H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  35. L’aspect cognitif • Il fait du « business model » (ou de la « business strategy ») une variable clé de contingence • Autour des spécificités des FCS et FSR • Ex. : « Notre CA est connu d’avance », ou : « le changement de modèle met les invendus au pilon » • Rappel : Lawrence et Lorsch différencier intégrer • L’aspect « mesure imparfaite » ou coûts discrétionnaires entre dans cette catégorie de contingence. H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  36. L’influence de la stratégie • Exemple : les enquêtes de Govindarajan, Gupta et Fisher (années 80) 58 SBU en général Rôle des objectifs budgétaires Décentralisation Locus of control du manager SBU Nature des relations avec le centre Nature des critères d’évaluation de la performance Stratégie : Nature Mission Performance H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  37. L’aspect organisationnel : théorie de l’agence • Les bases « génériques » de la relation sont résumées ainsi par la théorie de l’agence : • Le « principal » (stakeholders, shareholders ?) et le manager ont des préférences différentes quant aux décisions à prendre ; • Le « principal » ne peut pas observer l’action du manager, mais seulement le résultat, • On sait quel est le « bon » résultat (transposition budgétaire) • Le manager connaît mieux la situation que le principal (asymétrie d’information) H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  38. Questions impliquées • Comment inciter le manager à agir dans le sens de l’intérêt du « principal » ? • Appliquer la meilleure stratégie • Négocier les moyens nécessaires sans mentir • Comment savoir s’il l’a fait ? H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  39. Résultats (partiels) • Le modèle démontre • La pertinence d’un bonus sur le résultat plutôt qu’une rémunération fixe, • La pertinence d’une certaine sous-information du manager (usage d’indicateurs globaux, délais) quant à la construction de sa performance (facteur de maintien de la pression), • Mais aussi le caractère discutable d’une évaluation de la performance à partir du seul résultat si le rôle du CDG est « identifier » les « bons » managers. H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  40. Une prédiction auto-réalisatrice • Mais ce processus, qui suppose le mensonge, le renforce. • Le véritable enjeu de la socialisation est le rejet de comportements irresponsables. H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  41. Gupta (1987) : l’attitude du centre Mission SBU : build ou stratégie de différenciation Openness in Corporate-SBU relations + Performance Subjectivité de l’évaluation de la performance - + Mission SBU : harvest ou stratégie de domination par les coûts Décentralisation Peu sensible à la stratégie, insensible à la mission H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  42. Modèles de socialisation des managers • C’est aux processus qu’il faut s’intéresser, comme Anthony l’a pressenti. • Les difficultés sont très nombreuses a priori (suite) • Le point fédérateur semble être la répartition de la connaissance. H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  43. H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  44. Les solutions en présence • Sortir du jeu et créer un autre style de contrôle : le marché ou l’organisation (Williamson) • Changer le manager : le clan (Ouchi) • L’instrumentaliser en organisant le jeu • Finalisation : les processus des contrats budgétaires • Pilotage : La complexité des outils (aussi pour la postévaluation) • Postévaluation : la performance (RAPM) et, à nouveau, la complexité H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  45. Sortir du jeu et créer un autre style de contrôle • Perrow : contrôle mécanique ou organique selon la latitude des managers, mode de coordination et nature des interdépendances entre groupes • Ouchi : contrôle des comportements et contrôle des résultats selon la situation de connaissance des processus. • Ouchi : marché, bureaucratie, clan – stratégies différentes (Williamson – coût du « contrôle ») mais aussi styles de contrôle de gestion. H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  46. Autres typologies et leurs fondements • les sources du contrôle : l’organisation, une personne, le groupe social, l’autocontrôle (voir G. Dalton, 1971 ; A. Hopwood, 1974 ; R.W. Scott, 1992 ; T.K. Reeves et J. Woodward, 1970) ; • son objet : les comportements, les résultats, le personnel, son savoir et ses compétences, les tâches, les valeurs (W. Ouchi, 1977 ; H. Mintzberg, 1979 ; K. Merchant, 1985 ; M. Fiol, 1991) ; • l’attitude du contrôlé : impliqué, calculateur, hostile (A. Etzioni, 1972 ; C. Camman et D.A. Nadler, 1976), poussé par des motifs intrinsèques ou « extrinsèques » comme des primes (E.E. Lawler et J.G. Rhode, 1976) ; • les moments et les rythmes du processus de contrôle : avant, pendant, après l’action (notre typologie ci-dessus, Newman, 1975) ; par feedback ou « feedforward » (H. Koontz et R.W. Bradspies, 1972) ; • les processus de contrôle : cybernétique ou éloigné du modèle mécanique (G. Hofstede, 1978, 1981 ; E.E. Lawler et J.G. Rhode, 1976) ; • les procédés de contrôle : la logique de marché, la bureaucratie, le clan ou la culture (W. Ouchi, 1979, 1980) H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  47. Ainsi Le contrôle de gestion • prend sa source dans l’organisation, • il vise classiquement les résultats, • il voit le « contrôlé » comme plutôt calculateur, • poussé par des motifs extrinsèques, • il est permanent • et n’exclut pas le « feedforward » consistant à anticiper en permanence, • il est fondé dans sa version classique sur une logique de marché simulé (mais il reste bureaucratique) H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  48. Govindarajan et Fisher (1990) : style de contrôle, mutualisation des résultats Stratégie de domination par les coûts Contrôle par les outputs Partage des ressources Efficacité Contrôle par les comportements Stratégie de différenciation H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  49. Une recherche plus ambitieuse Les travaux de Simons (1987) sur 171 entreprises dans 28 secteurs (ramenées à 62 defenders et 46 prospectors) Stratégie et dynamisme du secteur Systèmes de contrôle de gestion Performance Catégories de Miles et Snow ROI 33 attributs ramenés à 10 facteurs Le dynamisme du secteur est positivement lié au ROI pour prospectors et négativement pour defenders. H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

  50. Les 10 facteurs de l’étude de Simons • Tight budgets goals • External scanning included in control information • Results monitoring (interperiod) • Cost control techniques • Forecast data in control report • Importance of goals related to output effectiveness • Reporting frequency • Formula-based bonus remuneration • Taylored control systems • Control systems changeability H. BOUQUIN Filière Master CMA (M1) Dauphine 302

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