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L’Analyse des Besoins Sociaux 2006

L’Analyse des Besoins Sociaux 2006. Pour le compte du CCAS des villes de Quimper et d’Angers. Regard sur… les travailleurs paupérisés et leurs demandes d’aide ‘approche quantitative et qualitative’. 2007. Centre d’Observation et de Mesure des Politiques d’Action Sociale

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L’Analyse des Besoins Sociaux 2006

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Presentation Transcript


  1. L’Analyse des Besoins Sociaux 2006 Pour le compte du CCAS des villes de Quimper et d’Angers Regard sur… les travailleurs paupérisés et leurs demandes d’aide ‘approche quantitative et qualitative’ 2007 Centre d’Observation et de Mesure des Politiques d’Action Sociale 15 ter, bd Jean Moulin 44100 NANTES ~~~ www.compas-tis.com

  2. Une approche statistique territorialisée Les sources d’informations utilisées • 3 sources pour appréhender la pauvreté des personnes travaillant : • les données DADS-2003 (niveau commune ; hors fonction publique d’État) •  la structure du salariat, notamment au regard des salaires ; • les données DGI-2002 les revenus déclarés au fisc annuellement ; • les données CAF-2005  les allocataires CAF en emploi mais sous le seuil de bas revenu. • 1 source pour appréhender les demandes d’aide des ménages travaillant : • les données CLLE-2005 (Commission Locale de Lutte contre l’Exclusion) •  les « demandeurs d’aides travaillant » : combien sont-ils? • ou sont-ils ? qui sont-ils ? que demandent-ils ? • 1 source pour appréhender les utilisateurs des services municipaux : • les quotients familiaux retenus pour la facturation des services municipaux

  3. La structure du salariat sur Quimper Le temps partiel sur Quimper : 5% des salariés sont des hommes de catégories populaires à temps partiel (1008 pers.) 23% des salariés sont à temps partiel. 34% lorsqu’il s’agit des femmes uniquement. Ce sont les femmes ouvrières ou employées qui sont le plus souvent à temps partiel. 11% des salariés sont des femmes de catégories populaires à temps partiel (2162 pers.) Par ailleurs, les moins de 26 ans et les plus de 55 ans courent plus de risque d’être à temps partiel. Mais la valeur modale se situe à 41-45 ans.

  4. La structure du salariat sur Quimper Le salaire net moyen sur Quimper : 10,7 € de l’heure • Une « double perte » pour les salariés à temps partiels : • moins d’heures évidemment, • mais aussi un plus faible salaire horaire (10,9 € pour les salariés à temps plein contre 9,6 € pour les salariés à temps partiel). Ce différentiel tient avant tout au caractère féminin du temps partiel. Enfin, le salaire croît avec l’âge ; avec un rapport de 1 à 2 entre les 18-25 ans et les 51-60 ans.

  5. Les revenus fiscaux sur Quimper données 2002 Revenu fiscal médian et part du travail Sur Quimper, la moitié de la population vit dans un ménage qui dispose d’un revenu par UC inférieur à 1309 € par mois. D’autre part, sur les territoires de la ZUS, la part des revenus du travail apparaît souvent plus élevée que la moyenne. Cela s’explique par la moindre proportion de retraités.

  6. Les "travailleurs pauvres CAF" sur Quimper données 2005 Ménages pauvres CAF regroupant au moins un « travailleur » : plus de 1 200 ménages sur Quimper • La part de ménages pauvres CAF regroupant au moins un « travailleur » est de… • 32% des ménages pauvres CAF sur Quimper (env.7% des ménages PR moins de 60 ans) ; • 22% sur le quartier prioritaire de Kermoysan ; • 33% sur le grand Centre-Ville Un tiers des ménages CAF avec « travailleur(s) pauvre(s) » réside sur le Centre-Ville. Kerfunteun est nettement moins concerné. Plus des 3/4 constituent soit des ménages d’une personne (souvent des jeunes), soit des familles monoparentales.

  7. Les "travailleurs pauvres CAF" sur Quimper Une concentration de « travailleurs pauvres CAF » sur le Centre-Ville et secondairement sur la ZUS.

  8. Les « travailleurs » demandeurs à la CLLE Plus de 600 demandeurs travaillant, soit 3% des ménages (PR à 20-59 ans) et près de 30% de l’ensemble des demandeurs. La ZUS et le Centre-Ville nettement sur-représentés… Cela dit, la probabilité d’être un demandeur travaillant que demandeur ne travaillant pas est plus grande sur Ergué-Armel et Kerfeunteun.

  9. Les « travailleurs » demandeurs à la CLLE La monoparentalité des demandeurs est une problématique de la ZUS, mais aussi d’Ergué-Armel. La question de la jeunesse ainsi que celle de la « vie en solo » des « demandeurs travaillant » se posent plus singulièrement sur le quartier du Centre-ville.

  10. LES QF Les travailleurs pauvres sont situés dans la tranche A de la distribution des revenus avec près d’un tiers des revenus qui proviennent d’une activité salariée

  11. Enquête sur les travailleurs pauvres • Jeunes adultes, 25-35 ans, avec de petits boulots, emploi < 19%, • Les femmes seules avec enfants à temps partiels, 40%<emploi<59%,. • Les couples entre de 46 ans et plus avec enfants, emploi > 60%. • Vient ensuite une catégorie indifférenciée en terme d’âge et de situation familiale, avec 20%<emploi<39%,

  12. À partir du discours des acteurs Essai d’une typologie des « travailleurs pauvres » usagers…

  13. Quelques préconisations… * Clarifier les paramètres de la notion de "travailleurs pauvres" à partir d’éléments d’observation empiriques… * Baser l’octroi des aides sur une logique de "revenu disponible" avec prise en compte de la composition du ménage, des coûts induits par le travail… * Lutter contre les effets de seuils et les "trappes de pauvreté" des dispositifs d’aide… * Prendre en compte la situation de "travailleur pauvre" non pas à un instant « t », mais en regardant le parcours professionnel antérieur… * Proposer un espace d’offres de services à tarifs préférentiels, de type "comité d’entreprise", par exemple sur des sorties culturelles, des loisirs… ou même des avantages de types "tickets-restaurants", "chèques-vacances"… * Réfléchir à des actions de prévention sur les questions d’impayés de logement, de surendettement, de sous-alimentation… mais aussi d’isolement, de repli sur soi…

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