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L’apport de l’apiculture au développement Témoignage du Sénégal

L’apport de l’apiculture au développement Témoignage du Sénégal. Mamadou Bakhoum, RADS . Cartographie de l’apiculture. Régions propices. Autres régions . La production : quelques chiffres.

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L’apport de l’apiculture au développement Témoignage du Sénégal

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Presentation Transcript


  1. L’apport de l’apiculture au développementTémoignage du Sénégal Mamadou Bakhoum, RADS

  2. Cartographie de l’apiculture Régions propices Autres régions

  3. La production : quelques chiffres • Nombre d’apiculteurs : 102 groupements (travaillent majoritairement avec des ruches et des techniques traditionnelles) • 23 000 ruches modernes sur le territoire national • Production nationale de miel : 2400 T • Quantité de miel vendue annuellement : 1600 T • Production moyenne par ruches dans les régions du Sud : • 5 à 10 kg / ruche traditionnelle (inférieur dans les autres régions) • 15 à 30 kg / ruche moderne (autour de 10kg dans les autres régions) • Production nationale de cire : 510 T • Production de sous-produits : très faible et non-chiffrable • Bénéfice annuel moyen par apiculteur : 50 000 FCFA = 75 euros Source : PADA

  4. Une première rencontre sur l’apiculture • Date : 8 janvier 2010 • Lieu : Thiès, Sénégal • Nombre de participants : 20 • Objectifs : • Avoir une meilleure connaissance des acteurs et de la filière apicole au Sénégal • Donner un aperçu exhaustif des forces, faiblesses, opportunités et contraintes de l’apiculture au Sénégal

  5. Dynamique de la réunion • Présentation des différents participants : apiculteurs, représentants d’associations apicoles, représentants ONG, chercheurs, directeur national de l’apiculture • Atelier participatif : Perspectives de développement de la production, la commercialisation et la consommation de miel au Sénégal ; forces, faiblesses, opportunités et contraintes • Réflexion personnelle • Mise en commun et débat avec l’aide d’un facilitateur • Grande motivation et niveau de participation élevé • Faible habitude de concertation du groupe

  6. Analyse SEPO • Matrice utilisée :

  7. Principales forces • La formation de base en technique de production apicole, en organisation des acteurs, en gestion et administration théorique et pratique est acquise. • Il existe des financements pour l’apiculture au niveau national (PADA) et ponctuellement au niveau local. • Comme promotion pour la vente, il y a des foires régionales de l’apiculture (à Thiès et Bignona) et il y a la foire internationale FIARA (Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales). • Il existe un début d’organisation des apiculteurs surtout au niveau local. Au niveau national, l’UNAS (Union Nationale des Apiculteurs au Sénégal) a été créée mais elle n’est pas encore très dynamique. • Il y a un potentiel de production de miel à valoriser au Sénégal (environnement éco-climatique favorable). De plus, c’est une activité rentable qui contribue au maintien de la biodiversité, s’intègre dans une approche durable de l’environnement et possède des vertus thérapeutiques avérées (apithérapie).

  8. Principales faiblesses • La gestion de l’environnement par les autorités (feux de brousse organisés, etc.) et par la population (coupe abusive de l’arbre, utilisation des pesticides, etc.) n’est pas favorable pour l’apiculture. • Une grande partie de l’équipement est importé, malgré la possibilité de les fabriquer avec des matériaux locaux dans le pays. Il y a également un manque de mielleries, ce qui implique que les apiculteurs doivent souvent parcourir de longues distances. • On constate un manque de fonds externes, mais surtout locaux pour l’équipement, l’organisation de la commercialisation et le conditionnement des produits de l’apiculture. • Les apiculteurs, les ONG d’encadrement, les institutions de recherche et les services publiques adoptent souvent une attitude individualiste. Il y a peu de concertation et de coordination entre acteurs. • Malgré une certaine maîtrise de l’apiculture, il y a un manque d’encadrement continu des apiculteurs entrainant une connaissance insuffisante de la colonie et de ses ennemis, ce qui a une influence sur la production

  9. Principales opportunités • Le Sénégal dispose d’experts compétents en apiculture.Il existe d’autre part des rucher-écoles et un lycée agricole qui enseigne la filière apicole. • L’existence de la ceinture verte, des banques vertes, de la microfinance rurale pourrait appuyer l’apiculture . Des financements pour l’apiculture pourraient être dégagés dans le futur dans le cadre des changements climatiques. • L’apiculture peut renforcer la diversification des revenus dans l’exploitation familiale. • Il existe une possibilité d’exploitation des forêts classées (à travers la signature de contrats avec la direction des Eaux et Forêts) et une possibilité d’affectation des terres à des groupements d’apiculteurs organisés (décentralisation). • Il existe au Sénégal des normes de qualité (autorisation FRA). Le commerce équitable pourrait permettre l’obtention de meilleurs prix pour le miel et ses sous-produits et une meilleure organisation de la filière.

  10. Principales contraintes • La dégradation environnementale liée à la surexploitation des terres, à l’urbanisation galopante et à la forte densité de l’activité humaine en milieu rural rend difficile l’exploitation apicole. • Le crédit d’équipement à long terme est peu disponible. • L’abeille melifica adansonii est très agressive. • Le cheptel apicole connaît des difficultés au Sénégal (et ailleurs) ces dernières années. • La concurrence déloyale du miel des pays voisins qui n’est pas toujours de bonne qualité.

  11. Conclusion • L’apiculture a un fort potentiel de développement au Sénégal • L’apiculture est une activité stratégique dans un pays comme le Sénégal où la pluviométrie est peu importante et où la majorité de la population vit de l’agriculture • Nécessité de développer une dynamique d’échanges et de synergies entre les différents acteurs de la filière apicole • Nécessité de mettre en place un cadre de concertation entre acteurs sénégalais et d’élargir par la suite ce cadre aussi bien aux acteurs du Sud qu’aux acteurs du Nord

  12. Perspectives d’avenir • Volonté d’organiser une seconde réunion sur l’apiculture au Sénégal afin de présenter les résultats de ce séminaire et initier la mise en réseau des acteurs • Volonté de créer un espace de communication et d’échanges (Site Internet)

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