1 / 12

Les seuils : anaérobie, lactique et ventilatoire

Les seuils : anaérobie, lactique et ventilatoire Écrit par R. MOUNIER   Selon Wassermann (1979), le seuil anaérobie est le point auquel survient l'acidose métabolique associée à des modifications des échanges gazeux et pulmonaires lors d'un exercice progressif.

Download Presentation

Les seuils : anaérobie, lactique et ventilatoire

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Les seuils : anaérobie, lactique et ventilatoire Écrit par R. MOUNIER   Selon Wassermann (1979), le seuil anaérobie est le point auquel survient l'acidose métabolique associée à des modifications des échanges gazeux et pulmonaires lors d'un exercice progressif. Il y a deux points d'inflexion sur la courbe de la lactatémie, 2 et 4 mmol/L, entre ces deux points, il y a la transition aéro-anaérobie.

  2. I - Conception théorique du lien entre les deux seuils : • Accumulation de lactates dans le sang • ↓ • Diminution du pH ( car il y a une accumulation de protons) • ↓ • Augmentation de l'influx provenant des chémorécepteurs et se rendant aux centres respiratoires • ↓ • VE • En même temps : • Il y a une augmentation du CO2 (car il faut tamponner les protons) • ↓ • Diminution de la capacité du stockage du CO2 ( car la pression partielle en CO2 ) • ↓ • Augmentation de la VCO2 • ↓ • Augmentation de la VE

  3. II - Facteurs pouvant être à la base de l'augmentation non linéaire de la ventilation et n'ayant aucun lien avec la lactatémie : • - Hypoxie locale stimulant les chémorécepteurs • - Influx venant des centres supérieurs • - Le cas de la maladie de Mac Ardle : • les gens atteint de cette maladie ne peuvent dégrader leur glycogène musculaire, et bien qu'il y ait pas d'augmentation de la lactatémie, il y a une hyperventilation. • - Modification de la réponse ventilatoire en fonction de la fréquence de pédalage, du type d'ergomètre, de la position du corps. • - Il n'y a pas de changements significatifs pour le seuil ventilatoire selon que le sujet soit dans des conditions, à des concentrations élevées de lactates ou en état de déplétion glycogénique (Hughes, 1982).

  4. III- Variations des seuils en fonction de l'entraînement : • - Amélioration du seuil ventilatoire est meilleure par l'entraînement intermittent que par l'entraînement continu, ce n'est pas le cas pour le seuil lactique. • - Il y a une plus grande augmentation du seuil lactique que du seuil ventilatoire avec un programme d'entraînement continu, VE / VO2 augmente avant l'augmentation de la lactatémie lors des tests après entraînement. Donc les réponses du seuil ventilatoire étaient dues à un autre stimulus autre que le début d'accumulation du lactate sanguin. • Pourtant, Davis (1976) n'a pas trouvé de différence entre l'estimation du seuil anaérobie entre les variables des échanges gazeux et la concentration des lactates sanguins. • Mais, cela vient peut être du protocole, car Anderson et Rhodes trouve une différence significative entre l'apparition du seuil des lactates et du seuil ventilatoire. • De plus, la variable ventilatoire qui semble être la plus pertinente pour détecter le seuil anaérobie est l'équivalent respiratoire de l'O2 (VE / VO2) . • Or, ce rapport n'a aucune relation avec la lactatémie. • En effet, VE / VO2 augmente par l'augmentation de la fréquence respiratoire (FR) car le volume courant (VT) a un plateau près du seuil ventilatoire et que : VE = VT x FR.

  5. IV - Seuils et entraînement : • Il faut prendre en compte le seuil anaérobie individuel, car les cinétiques de production et de disparition des lactates sont variables selon les individus. • Il faut savoir la fraction de consommation maximale d'oxygène à partir de laquelle le sportif commence à accumuler de l'acide lactique. C'est la capacité à utiliser un pourcentage élevé de VO2 max sans accumuler les lactates qui est déterminante. En effet, le seuil donne des renseignements sur la capacité aérobie (densité des capillaires, fonction de la myoglobine et des enzymes). • Pour cela il faut faire passer un test incrémental en laboratoire avec prise de lactates. Ce test doit être corrélé avec la FC , donc cela va définir des zones de travail avec des plages de FC en fonction de la lactatémie. Mais ce test doit être fait plusieurs fois dans la saison, car on sait que l'entraînement entre 50 et 100% de VO2 max repousse l'apparition de l'intervention du métabolisme anaérobie, donc du seuil de la vitesse qui lui est corrélée. • Cela nécessite un suivi de l'entraînement (notamment avec le cardiofréquencemètre) car il y a une modification du seuil par la nutrition, par la vitesse du mouvement. • Bibliographie : • - P.O.Astrand et Rodahl : Précis de physiologie de l'exercice musculaire. • - Billat Véronique : Physiologie et méthodes de l'entraînement. • - Christopher E.R.(1993) Relation ShipBetween The Lactates and VentilatoryThresholdsDuringProlonged Exercice. Sports Medicine 15 (2) : 104-115.

More Related