1 / 29

Sommes-nous tous keynésiens ? Perspectives pour la théorie postkeynésienne

Sommes-nous tous keynésiens ? Perspectives pour la théorie postkeynésienne. Marc Lavoie. PLAN. IMPACT DE LA CRISE FINANCIÈRE SUR LA THÉORIE MACROÉCONOMIQUE ET LA THÉORIE KEYNÉSIENNE PERSPECTIVES ET CONSEILS POUR LES POST-KEYNÉSIENS. Mais d’abord qu’est-ce que la théorie keynésienne?.

jonny
Download Presentation

Sommes-nous tous keynésiens ? Perspectives pour la théorie postkeynésienne

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Sommes-nous tous keynésiens ? Perspectives pour la théorie postkeynésienne Marc Lavoie

  2. PLAN • IMPACT DE LA CRISE FINANCIÈRE SUR LA THÉORIE MACROÉCONOMIQUE ET LA THÉORIE KEYNÉSIENNE • PERSPECTIVES ET CONSEILS POUR LES POST-KEYNÉSIENS Université de Lille 1, Novembre 2009

  3. Mais d’abord qu’est-ce que la théorie keynésienne? • Nouveaux keynésiens • Rigidités nominales • Rigidités réelles • Problèmes de coordination problems, équilibres multiples • Keynésiens du Nouveau consensus (Nouvelle synthèse néoclassique, modèle d’équilbre général intertemporel stochastique avec ridigités, monnaie endogène, règle de Taylor) • Postkeynésiens • Keynésiens fondamentalistes • Kaleckiens/Kaldoriens • Keynésiens néo-ricardiens Université de Lille 1, Novembre 2009

  4. Qu’est-ce qui définit le keynésianisme? Croire …. • Au chômage involontaire • Au principe de la demande effective et au paradoxe de l’épargne • A l’existence d’une fonction d’investissement indépendante • Que le capitalisme est bon, mais qu’il doit être apprivoisé • Que les marchés, surtout les marchés financiers, sont essentiellement instables • Qu’il faut des politiques contre-cycliques • Que les mouvements de capitaux doivent être contrôlés, les taux de change gérés • Aux esprits animaux, à l’incertitude radicale • A la dépendance du sentier, les équilibres multiples, l’hystérésis • A la non-neutralité de la monnaie, l’importance de la préférence pour la liquidité • Aux dangers de la déflation salariale et des prix • A l’existence d’imperfections qui gênent la flexibilité des prix Université de Lille 1, Novembre 2009

  5. Le Keynésianisme ferait un retour, mais a-t’il jamais disparu? Oui et Non! • Dans le monde universitaire, le keynésianisme était mal vu dans les années 1970 et 1980, et ce n’est qu’au début des années 1990 qu’il est devenu à nouveau respectable, via les Nouveaux keynésiens. • Au niveau de la politique économique, certains diraient que le keynésianisme n’a jamais vraiment été appliqué. • D’autres diraient que “the macroeconomic research of the past three decades has had only minor impact on the practical analysis of monetary or fiscal policy” (Mankiw 2006). • Plus précisément, les politiciens et les grandes organisations internationales ont ou bien appliqué des politiques keynésiennes contre-cycliques ou elles ont mis de l’avant les politiques pré-keynésiennes (cf. J. Galbraith 1994-5). • Les banques centrales sont retournées aux pratiques décrites par le comité Radcliffe, fortement influencé par les keynésiens cambrigiens. Université de Lille 1, Novembre 2009

  6. La crise financière a entraîné une seconde révolution keynésienne, mais surtout pragmatique Le FMI, au contraire de ses recommandations antérieures, prône des taux d’intérêt faibles et des programmes de relance avec déficits publics pour relancer les économies industrialisées; Les leaders du G20 leaders se démarquent des marchés libres et reviennent à la régulation des marchés financiers. Selon Gordon Brown (R-U), qui prônait autrefois la règle d’or,: “The Washington consensus is out”; Selon l’en-tête sur le site web du Financial Times: “The credit crunch has destroyed faith in the free market ideology”. Comme le dit Bernard Gazier (2009), on a là « la persistance d’un keynésianisme pragmatique ». Université de Lille 1, Novembre 2009

  7. Mais qu’en est-il de la recherche fondamentale? “These changes in ideology among world politicians create a different environment for economists. But as yet there are no strong shifts of opinion or practice among academic leaders of our profession. We search in vain for similar conversions or recantations. The signs are business as usual” (Hodgson, CJE 2009) « It is now widely agreed that macroeconomic analysis should employ models with coherent intertemporal general-equilibrium foundations » (Woodford, AEJM, 2009) Université de Lille 1, Novembre 2009

  8. Certains chefs de file universitaire rejettent clairement la macroéconomie dominante Richard Posner, University of Chicago Law school, 2009: « Keynes wanted to be realistic about decision-making rather than explore how far an economist could get by assuming that people really do base decisions on some approximation of cost-benefit analysis ». Akerlof et Shiller, 2009, p. 168: « It is necessary to incorporate animal spirits into macroeconomic theory in order to know how the economy really works. In this respect the macroeconomics of the past thirty years has gone in the wrong direction. In their attempt to clean up macroeconomics and make it more scientific, the standard macroeconomists have imposed a research structure and discipline by focusing on how the economy would behave if people had only economic motives and they were also fully rational ». Brazilian Keynesian Association, Porto Alegre, September 2009

  9. Et d’autres chefs de file ont un verdict encore plus dur: • Willem H. Buiter 2009, Professeur à la LSE professor, ancien membre du Monetary Policy Committee de la Banque d’Angleterre: • « The typical graduate macroeconomics and monetary economics training received at Anglo-American universities during the past 30 years or so [Lucas,Prescott, Sargent, Barro, Woodford], may have set back by decades serious investigations of aggregate economic behaviour and economic policy-relevant understanding. » • « Most of the profession continued to swallow the EMH [efficient market hypothesis] hook, line and sinker, although there were influential advocates of reason throughout, including James Tobin, Robert Shiller, George Akerlof, Hyman Minsky, Joseph Stiglitz and behaviourist approaches to finance. » Université de Lille 1, Novembre 2009

  10. Et toujours dans la même veine… • Charles Goodhart (2009), aussi un ancien membre du comité de la Banque d’Angleterre: • « In recent decades the suggestion that Prof. X took an institutional approach to monetary analysis was sufficient to cast his/her reputation to outer darkness. Only small groups of mainly heterodox (and of various hues of post-Keynesian views) economists have bothered much to relate theory to reality. Why this is so, I do not know. » Université de Lille 1, Novembre 2009

  11. Néanmoins, le futur en macroéconomie est sombre pour les hétérodoxes • Alors qu’on peut penser qu’il existe une certaine tolérance en microéonomie, avec l’économie expérimentale, la théorie des jeux, la modélisation multi-agents, les choses sont différentes en macroénomie. • Colander donne de nombreux exemples de tolérance en micro, mais virtuellement aucun en macro. • De fait, le cadre méthodologique en macroéconomie est toujours plus orthdoxe et rigide (Dutt 2003, King 2008). Il faut un agent représentatif qui procède à une maximisation intertemporelle. • Mon expérience comme auteur de la version canadienne d’un manuel américain d’introduction (Baumol et Blinder) révèle qu’il est bien plus facile d’innover en micro qu’en macro Université de Lille 1, Novembre 2009

  12. Une contre-révolution est en marche dans le grand public • Les idées des économistes libertariens et néo-autrichiens sont largement diffusées et accusent le gouvernement d’être responsable de la crise. Le capitalisme sauvage serait intrinsèquement stable, même parfait. • Le gouvernement américain aurait forcé les banques à consentir des prêts subprime. • La Fed aurait fixé des taux d’intérêt trop faibles (de 2002 à 2004). • Les Chinois auraient perverti les taux de change et noyé les États-Unis de titres à long terme, menant ainsi à des taux d’intérêt à long terme trop faibles. • Il n’y aurait aucune crise si la taille du gouvernement était réduite et si les taux d’intérêt étaient toujours à leur niveau naturel. • Les plans de relance n’ont aucun impact sur le PIB (Barro, J.B. Taylor) • Les politiques budgétaires expansionnistes et les faibles taux d’intérêt ne font que prolonger la crise. Université de Lille 1, Novembre 2009

  13. Quel sera l’impact final sur la recherche fondamentale? Deux possibiltés • La théorie macroéconomique néoclassique va se retrancher encore davantage derrière ses modèles et ses hypothèses irréalistes: le modèle du Nouveau consensus (MEGIS, DSGE) va être légèrement amendé, comme quand les astronomes ajoutaient des épicycles pour expliquer les trajectoires des planètes et du soleil autour de la terre, et les autres approches seront écartées.. • Ou alors, à cause des besoins des banques centrales, il y aura davantage de tolérance, même si les autres approches omettent l’agent représentatif maximisateur d’utilité intertemporelle, pourvu que les modèles alternatifs soient formalisés d’une façon ou d’une autre.. Université de Lille 1, Novembre 2009

  14. Quel sera l’impact de la crise sur l’économie en général? • Dans le court terme, plus d’étudiants dans les cours d’économie, qui voudront comprendre ce qui est arrivé. • Il est peu probable que nos collègues fourniront une quelconque explication ou que celle-ci sera convaincante, en conséquence de quoi, dans le moyen terme, il devrait y avoir encore moins d’étudiants dans les filières d’économie (orthodoxes • L’État et les employeurs n’ont probablement plus confiance dans les économistes et leurs clones de la finance, la crise financière ayant démontré la futilité des théories et des avis des économistes (hétérodoxes). • Les départements d’économie risquent de devenir aussi vides que les départements d’études anciennes ou de théologie. • Ils risquent d’être supplantés par des champs comme les affaires publiques, politiques publiques, affaires internationales, administration publique, etc. (C. Goodwin 2000). Université de Lille 1, Novembre 2009

  15. PERSPECTIVES POUR LA THÉORIE POSTKEYNÉSIENNE • Prolégomènes: • Évolution des thèmes majeurs de la théorie postkeynésienne • Définitions: orthodoxie, hétérodoxie, dissidence • Le futur de la théorie postkeynésienne • Conseils négatifs des méthodologistes et autres généralistes • Conseils positifs par moi-même et d’autres chercheurs Université de Lille 1, Novembre 2009

  16. Évolution des thèmes poursuivis par la théorie postkeynésienne • Années 1930: Chômage • Années 1950: Modèles cambridgiens de croissance et répartition • Années 1960: Les controverses sur le capital • Années 1970: L’entreprise, les prix, le paradigme • Années 1980: Modèles kaleckiens de croissance, la monnaie endogène, l’hypothèse de la fragilité financière • Fin des années 1980, début des années 1990: Tentatives de synthèses et manuels récapitulatifs (the Romantic Age, Fontana et Gerrard 2006) • Années 1990: Méthodologie (réalisme transcendental, histoire de la pensée économique (the Age of Uncertainty F&G) • Années 2000: Politique économique, travaux empiriques et économétriques, nouveaux essais de synthèse ? Université de Lille 1, Novembre 2009

  17. Distinction initiale: Orthodoxie vs Hétérodoxie • Je me propose d’utiliser la terminologie utilisée par Backhouse (2004). • La dissidence est le rejet de la théorie dominante (le mainstream, le point de vue des manuels). • Mais les dissidents peuvent provenir du camp orthodoxe: ils sont des dissidents orthodoxes; • Ou les dissidents peuvent provenir de l’extérieur de l’orthodoxie: ce sont les dissidents hétérodoxes. Ce sont les hérétiques (cf. F. Lee). • Colander prétend que les meilleurs auteurs orthodoxes sont des dissidents: C’est l’avant-garde (‘the cutting edge’). Université de Lille 1, Novembre 2009

  18. Les dissidents et “l’avant-garde” Hétérodoxie Orthodoxie Dissidents Théorie dominante L’avant-garde de Colander Université de Lille 1, Novembre 2009

  19. Exemples de dissidents orthodoxes • J.M. Keynes 1936 ? • Milton Friedman dans les années 1950 (devient mainstream à la fin des années 1960) • Le Nouveau consensus (c’est le mainstream dans les banques centrales) • Bénassy/Malinvaud (Keynésiens du déséquilibres) 1970-1982 • D. Rodrik, Shiller, H.A. Simon, R. Coase, Leontief, Vickrey, Akerlof, Stiglitz, Sen, Krugman (obtenir un prix Nobel semble aider un dissident à se faire entendre; certains sont devenus hétérodoxes!) • Le nouvel institutionalisme • L’économie post-walrasienne (à la Colander): économie complexe ou du chaos, modélisation multi-agents • L’économie ou la finance comportementale (Thaler, Shefrin, Shleifer, ) Université de Lille 1, Novembre 2009

  20. Dissidents orthodoxes vs dissidents hétérodoxes • La crise pourrait donner plus d’espace aux dissidents orthodoxes en macroéconomie (Akerlof, etc.). • Il est peu probable que ce soit le cas pour les dissidents hétérodoxes, tels que les postkeynésiens, du moins dans les départements d’économique. • Cependant, le standing des dissidents hétérodoxes sera sûrement en hausse dans les départements hors économie (sciences sociales, affaires publiques, administration publique, etc. ) Université de Lille 1, Novembre 2009

  21. Quel est le futur de l’économie post-keynésienne (hétérodoxe en général)? • Au cours des dernières années, il y a eu une vague d’articles prétendant que l’économie néoclassique avait changé, ou discutant du futur de l’économie post-keynésienne ou de la dissidence hétérodoxe: • Colander 2000 2003 2008, Colander + Holt + Rosser 2004 2007-8, Davis 2006 2008, Garrett 2006, Fontana + Gerrard 2006, Dequech 2007-8, Davidson 2005, tout ceci suivi de réponses de Dutt 2003, King 2008, Stockhammer+Ramskogler 2008, Lee 2009, Vernengo 2009 • J’ai été irrité par plusieurs de ces articles. J’ai souvent pensé que je devrais embarquer dans le débat, mais j’ai eu peur de perdre mon temps: il est préférable d’aller de l’avant et de modéliser que de discuter de ce qui devrait être fait! Université de Lille 1, Novembre 2009

  22. Conseils (négatifs) donnés aux économistes post-keynésiens ou hétérodoxes • Colander 2008, Colander et al. 2007-8 • Ne vous préoccupez pas méthodologie • Garnett 2006 • Abandonnez des “oppositional anti-mainstream stances” • Colander et al. 2007-8, Fontana et Gerrard 2006 • Renoncez à critiquer le “modèle de paille” néoclassique qu’on trouve dans les manuels • Hoang-Ngoc (2008) • Renoncez à critiquer l’irréalisme des hypothèses du mainstream, et produisez une théorie positive alternative. • Rutherford 2000 • Cessez d’être à la dévotion des auteurs fondateurs et de leurs textes sacrés • Jacques Henry (1982) • Renoncez à l’exégèse et à faire vocation de Gardien du Temple Université de Lille 1, Novembre 2009

  23. Conseils (positifs) donnés aux économistes PK (en relation avec le mainstream) • Colander 2008 • Si vous ne maîtrisez pas les techniques, allez en pédagogie ou en politique économique. • Fontana 2005 • Suivez de plus près les derniers développements de la théorie néoclassique. • Fontana et Gerrard 2006 • “Engage in a more constructive dialogue with mainstream economics with the objective of encompassing relevant neoclassical models within a more general framework that incorporates PK alternatives”. • Colander Holt Rosser 2004, 2007-8, 2008 • Débattez davantage avec l’élite et l’avant-garde de la théorie néoclassique, en rédigeant des articles contenant des idées nouvelles et une compréhension des théories néoclassiques récentes. Université de Lille 1, Novembre 2009

  24. Conseils (techniques) aux éconmistes post-keynésiens (en relation avec le mainstream) • Fontana et Gerrard 2006 • “Produce theoretical models that provide testable hypotheses sustained by empirical evidence”. • Colander Holt Rosser 2008 • Pour transférer ses idées de l’incubateur hétérodoxe au mainstream, il faut développer ces idées dans le cadre d’un modèle formel, soutenu par des travaux empiriques de haut niveau “with a modeling methodology acceptable to the mainstream” • Les économistes hérérodoxes devraient travailler avec des mathématiciens ou des statisticiens afin de pouvoir débattre avec les économistes du mainstream. Université de Lille 1, Novembre 2009

  25. Conseils allant dans le sens contraire ! • F. Lee 2009 • Arrêtez de vouloir convaincre et réformer le mainstream. • “Heterodox economics is not defined in oppositional terms or as a dual to mainstream economics but as an alternative to it” • Si la théorie néoclassique venait à disparaître, l’économie hétérodoxe n’en serait nullement affectée. • Stockhammer et Ramskogler 2008 • Ne tentez pas de “reformulate PK models such that they are easy to understand for mainstream economists (if they care to listen)” • “The focus on the relation to mainstream economics is misplaced…. The debate on how PKE relates to the mainstream is in fact, not an important issue for the future of PKE”. Université de Lille 1, Novembre 2009

  26. Iil faut être deux pour danser le tango! (King 2002) • Colander et al., et aussi Fontana et Gerrard, voudraient que les économistes post-keynésiens se lancent davantage dans des débats avec le mainstream. • Cependant, comme le dit Vernengo (2009), “the acceptable critiques of orthodoxy must come from mainstream insiders”. • La théorie de la monnaie endogène constitue un bon exemple de ce problème. Défendue depuis au moins 1970 par des auteurs post-keynésiens bien connus comme Nicholas Kaldor, la théorie de la monnaie endogène maintenant mise de l’avant par les auteurs du Nouveau consensus n’est jamais associée à Kaldor ou Moore. • La même chose risque d’arriver quand les auteurs du Nouveau consensus chercheront à intégrer la fragilité financière à la Minsky dans leurs modèles. Université de Lille 1, Novembre 2009

  27. À propos du pluralisme • Rutherford 2000 • “Encourage diversity and pluralism” • Lawson 2009 ROPE • “Draw on the best of heterodox traditions to try to develop them” • Stockhammer Ramskogler 2008 • “Cooperate institutionally with other heterodox approaches and non-orthodox streams in the fight for a pluralistic economics” • “There should be obvious potential gains from cooperation between PKs and other heterodox positions”. • Lavoie 2005 • “Encourage young researchers to be eclectic heterodox authors” • Henry (1982) • « L’unité de la science n’implique pas l’unicité des explications théoriques ». Université de Lille 1, Novembre 2009

  28. Des conseils avec lesquels je suis fortement en accord • Stockhammer et Ramskogler 2008 • “Be politically relevant… Develop an analysis for new social and economic problems… Be relevant in explaining real-world problems” • Élargissez le champ de recherche de la théorie et de l’analyse PK (écologie, le côté de l’offre, les technologies de l’information et communication, la délocalisation, etc.) • Vernengo 2009 • Visez à influencer les “policy makers that are often more pragmatic and clearly more relevant” • Poursuivre notre propre agenda post-keynésien (en ignorant l’engouement de l’avant-garde orthodoxe pour certains thèmes, car tenter de suivre les modes néoclassiques conduit à ignorer les problèmes plus pertinents qui pourraient surgir dans le futur) Université de Lille 1, Novembre 2009

  29. Mes propres conseils • Cessons de perdre notre temps à critiquer des théories post-keynésiennes “de paille” (donc, oublions le débat entre horizontalistes et structuralistes en théorie monétaire!). • Étudions attentivement les institutions existantes, car elles fournissent sans doute de très précieuses indications supportant des positions hétérodoxes ou post-keynésiennes (par ex., la banque centrale et le système de paiement). • L’économétrie appliquée est l’un des outils de la rhétorique en économique (McCloskey), et donc, comme telle, elle devrait être utilisée par les économistes post-keynésiens, quels que soient nos doutes existentiels à propos de sa validité. • Pour ceux qui aiment l’approche SFC (avec ses contraintes de budget, ses contraintes comptables sectorielles, et ses liens entre le réel et le financier), il existe un criant besoin de créer un modèle qui serait utile pour la compréhension et les implications de ces contraintes, notamment dans le cadre des études de stabilité macroéconomique des banques centrales. Université de Lille 1, Novembre 2009

More Related