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Septième Session du Comité sur le commerce, la coopération régionale et l’intégration 2-3 Juin 2011 Addis Abéba, Ethiopie. Vue d'ensemble des progrès de l'intégration régionale et continentale en Afrique. Commission de l’Union africaine. PLAN DE PRESENTATION. INTRODUCTION
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Septième Session du Comité sur le commerce, la coopération régionale et l’intégration 2-3 Juin 2011 Addis Abéba, Ethiopie Vue d'ensemble des progrès de l'intégration régionale et continentale en Afrique Commission de l’Union africaine
PLAN DE PRESENTATION INTRODUCTION I- ETAT DE LA MISE EN ŒUVRE DU TRAITE D’ABUJA II- POURQUOI L’INTÉGRATION N’AVANCE –T-ELLE PAS COMME ON LE SOUHAITERAIT ? III- RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION Le 25 mai 1963 : création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) 1980 : avènement du Plan d’Action de Lagos et de l’Acte Final de Lagos. 1991 : avènement du Traité instituant la Communauté Économique Africaine (AEC), communément appelé le Traité d’Abuja qui entre en vigueur en 1994. En septembre 1999, adoption de la Déclaration de Sirte, visant essentiellement à accélérer la mise en œuvre du Traité d’Abuja En 2000, adoption de l’Acte constitutif de l’Union africaine au Sommet de Lomé. En juillet 2001, à Lusaka (Zambie), avènement de l’Union africaine (qui sera lancée en juillet 2002 à Durban, République Sud africaine) et adoption du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD). Toutefois, en dépit de l’adoption et de la mise en œuvre de toutes ces initiatives, les résultats acquis en matière d’intégration régionale et continentale restent encore mitigés.
I. ETAT DE LA MISE EN ŒUVRE DU TRAITE D’ABUJA « Les Communautés Economiques régionales sont les pilier de la Communauté économique africaine »
Etapes d’intégration selon le Traité d’Abuja Niveau continental Union économique et monétaire Continentale Marché commun Continental Union douanière Continentale Niveau régional Union douanière dans chaque CER Zone de Libreéchange dans chaque CER
Situation de l’intégration en Afrique Source: Commission de l’Union africaine, le PMI
Etape d’intégration de chaque CER Marché Commun ZLE En cours CEDEAO: Union douanière atteinte, mais pas encore effective. CAE a effectivement atteint le Marché Commun depuis juillet 2010. SADC: la Zone de libre échange est atteinte, mais l’union douanière est prévue en 2011.
Processus de l’intégration en Afrique Phases Traité d’Abuja Réalisation de la Communauté Economique Africaine (AEC) Union écon. Et monétaire Marché commun continental Union douanière continentale COMESA CAE Unions douanières régionales CEDEAO CEAAC SADC ZLE regionales IGAD CEN-SAD Coordination et harmonisation des activités Renforcement CER existantes 1994 2011 2017 1999 2007 2023 2019 2028-2034
Caractère non-homogène des niveaux d'intégration atteints par les différentes CER. • La CEDEAO et la CAE servent de modèle dans les domaines de la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services, et des droits de résidence et d’établissement. • La CAE a effectivement mis en place le marché commun depuis juillet 2010. Cette région est même en net progrès pour atteindre l’Union économique et monétaire, considérée comme la phase achevée d’une intégration économique réussie. • L’arrangement Tripartite CAE-COMESA-SADC représente un exemple en termes d’harmonisation et de coordination entre leurs différents programmes et activités des trois Communautés en vue de l’accélération de l’intégration régionale en Afrique et la réalisation de la Communauté économique africaine
Le continent attire seulement 1% des flux mondiaux d'investissements étrangers directs (IED) et contribue encore 1% au PIB mondial et 2% au commerce mondial • La part des échanges de l'Afrique dans le monde est tombée de 10 % en 1950 à environ 2 % en 2010. • le commerce intra-africain se situe entre 10 et 12%. • La situation actuelle sur le continent est caractérisés par l’insuffisance d’une infrastructure de qualité, inefficace et coûteuse. • Il est impératif que des efforts supplémentaires soient déployés en vue d’améliorer les infrastructures pour accroître le commerce et l'investissement régional et la facilitation du commerce. Cela favorisera la création d'un marché commun au niveau continental et par conséquent la libre circulation des personnes, des capitaux, des biens et services ainsi les possibilités de renforcer l'investissement, la technologie et le transfert des connaissances et la création d'emplois.
Quelles sont les Initiatives majeures de la Commission de l’Union africaine (CUA) pour accélérer le processus d’intégration en Afrique? • Initiatives Politiques • La transformation de la Commission en une Autorité • La Charte africaine de la démocratie, de la Gouvernance et des élections • Les brigades régionales en attente • Le système d’alerte rapide des conflits • La mise en place de l’architecture de paix et de sécurité de l’Afrique
b) Initiatives économiques et sociales • La mise en place des Institutions financières prévues à l’Article 19 de la l’Acte constitutif • L‘harmonisation des Statistiques par l’entremise de la mise en œuvre de la Charte africaine de la Statistique et de la Stratégie d’harmonisation des Statistiques • Le Programme Minimum d’Intégration mis en œuvre à travers des Plans d’action successifs • Le Programme détaillé de développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA)
La Décennie de la Femme • Le Programme pour le Développement des infrastructures en Afrique (PIDA) • Plan d’action du développement de l’industrie en Afrique • Plan d’action de la deuxième décennie de l’éducation • Plan d’action africain consolidé de la science et de la technologie • Stratégie africaine pour la santé
II- POURQUOI L’INTÉGRATION N’AVANCE –T-ELLE PAS COMME ON LE SOUHAITERAIT
La question de la souveraineté des États: les législations nationales n’intègrent pas du tout, ou intègrent difficilement les décisions politiques de l’UA et des CER • Les obstacles à la libre circulation des Africains en Afrique • La persistance des barrières tarifaires et non tarifaires au commerce ; • L’absence de mécanismes autonomes générateurs de financement • L ’absence d’une croissance forte et durable dans les pays et les régions, handicape l’épanouissement de projets intégrateurs • La non diversification des économies africaines
L’insuffisance des infrastructures physiques; • La faiblesse des infrastructures institutionnelles • La non application des protocoles en matière d’intégration économique ; • Le manque de volonté politique ; • L’incapacité d’inclure les objectifs, plans et programmes d’intégration aux schémas nationaux de développement ; • L’insuffisance de coordination entre les institutions panafricaines ; • Le manque de cohésion face aux nombreux partenaires au développement,
Faire de l’Agenda de l’intégration une véritable opportunité de croissance et de développement • L’Afrique doit trouver en son sein les leviers du financement de son développement: d’où l’importance de la problématique du financement innovant • Traduire les volontés politiques exprimées, à travers les grands projets intégrateurs, en action • Promouvoir la bonne gouvernance et les transitions démocratiques du pouvoir dans les pays africains.