1 / 23

La nuit tombait, et une petite pluie fine hachait le paysage. Du monde, du monde

La nuit tombait, et une petite pluie fine hachait le paysage. Du monde, du monde partout. Dans la foule, un homme harassé, tirant un âne, et, sur l’âne, une toute jeune femme épuisée. Ils arrivèrent devant le caravansérail. Elle me faisait pitié… Mon mari leva les bras au ciel.

Download Presentation

La nuit tombait, et une petite pluie fine hachait le paysage. Du monde, du monde

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. La nuit tombait, et une petite pluie fine hachait le paysage. Du monde, du monde partout. Dans la foule, un homme harassé, tirant un âne, et, sur l’âne, une toute jeune femme épuisée. Ils arrivèrent devant le caravansérail. Elle me faisait pitié… Mon mari leva les bras au ciel.

  2. - Pauvres de vous deux ! Il y a longtemps que je n’ai plus de place, ni à l’intérieur, ni sur la terrasse. Et dans la cour… Vous voyez bien ! Comme partout, et comme dans tous les caravansérails, hommes et bêtes dorment dehors, comme ils peuvent… On ne peut y mettre la jeune dame, on voit bien que son bébé va naître !  Ce recensement amène vraiment beaucoup de complications !!! 

  3. Déjà, l’homme, sans un mot, faisait virer son âne. Il fallait que je réfléchisse, et vite ! - Attendez ! leur ai-je dit. Et déjà la mignonne petite dame levait vers moi des yeux plein d’espoir. Aaron me regardait Interloqué ; Mais oui ! dis-je. Ils pourraient aller dans la grotte ! Nous avons une grotte, pas très loin d’ici, à flanc de colline. On y abrite nos animaux.

  4. J’ai vu que Aaron était très fier de ma solution. Mais pas autant que l’homme ! Il se tourna vers la jeune femme : - Qu’en penses-tu Myriam ? Tu peux aller jusque-là ? Tu verras, tu seras à l’abri de la pluie. Et même il y a peut-être de la paille… - Oui ! oui ! dit Aaron. De la paille et du foin. Et il n’y a qu’un bœuf, actuellement. Il tiendra compagnie à votre âne ! 

  5. J’étais fière de mon idée, vous ne pouvez pas savoir !!! Nous leur avons bien indiqué le chemin de la grotte, et ils sont repartis; ils avaient déjà l’air moins épuisés !!! Mais tout de même, cette jeune femme toute seule là-haut pour faire son bébé, ça me tracassait. Elle était si jeune ! Sûr que c’était le premier !

  6. C’est à ce moment-là que j’ai vu arriver • Déborah. • - Tu viens, Judith ? il y a du monde • partout en ville ! On va faire un tour ? • Eh bien ! • Je réfléchissais encore. • - Eh bien, nous avons peut-être mieux à faire…  • Et je racontais l’histoire des deux jeunes • gens. • - Un bébé ? dit Déborah. Il faut leur • porter une outre d’eau tiède ! Et… tu crois • qu’elle avait du linge avec elle ?

  7. Je ne sais pas… Mais leur balluchon • était bien maigre… • Bon. Fais chauffer de l’eau. Je vais • chercher un peu de linge.  • Heureusement, la pluie avait cessé lorsque nous • avons pris la route, et les étoiles recommençaient • à scintiller dans le ciel. Après l’averse, la • nuit promettait d’être belle… • L’outre était lourde et ralentissait la marche. • Heureusement, la lune s’était levée, et • nous n’avions pas besoin d’éclairer notre • chemin.

  8. A peine étions-nous arrivées dans la grotte qu’un vigoureux cri de protestation indignée retentit. Le bébé arrivait !!! Le papa avait mis du foin dans la mangeoire, et un petit linge par-dessus. Il s’approcha du bébé et le mit sur son épaule, signifiant par là qu’il en était le père. C’est le geste de reconnaissance de paternité ou d’adoption, chez nous !

  9. Nous avons lavé le bébé. Sa maman l’a langé, • et nous avons mis un linge supplémentaire • sur le foin de la mangeoire. • Le papa l’a couché délicatement. • On aurait dit qu’il remuait une pièce rare et fragile ! • Qu’il était fier ! • - Comment s’appelle-t-il ? Quel est le prénom • du père ? • Non, dit la maman, il ne porte pas le • prénom du père. Il s’appellera Jésus.

  10. J’ai bien vu que Déborah faillit éclater de rire ! - Jésus ! c’est Dieu Sauve ! … Quel ridicule ! Donner un nom pareil à un enfant né si misérablement ! Mais au fond, ils avaient peut-être besoin d’être sauvés… C’est à ce moment-là que nous avons entendu du bruit dehors. Un aboiement, des piétinements, un bêlement, des voix indécises….

  11. Le jeune homme s’avança vers l’entrée de la grotte et fit entrer tout ce monde : des bergers, avec des agneaux et avec leur chien. Je pensais qu’ils venaient se mettre à l’abri, car la nuit était tout de même fraîche.. Mais savez-vous ce qu’ils ont fait ? Ils se sont prosternés devant le bébé !!! Déborah et moi étions interloquées ! Les parents avaient l’air de trouver cela normal !!! Avec les jeunes parents, il faut s’attendre à tout !

  12. Enfin… Au moins, ils portaient deux peaux • de brebis bien douces et chaudes… Le bébé • n’aurait pas froid ! • Et voilà qu’ils nous racontent tout un • galimatias… Des anges leur étaient apparus • dans le ciel… Des anges ! A des bergers • qui n’ont même pas le droit d’entrer dans le • Temple puisqu’ils travaillent aussi le jour du • Shabat ! • Ah oui ! dit Déborah sarcastique. • Et… ils vous ont parlé, ces anges ?

  13. Eh bien oui, bonnes gens ! Ces anges leur avaient parlé ! C’est du moins ce qu’ils nous dirent. Et ces anges leur avaient annoncé la naissance d’un Sauveur, d’un Christ Seigneur. Là, Déborah est sortie. Elle ne pouvait plus retenir son rire. Mais moi, je commençais à me poser des questions. Les anges, paraît-il, leur avaient dit : - Vous trouverez un bébé couché dans une mangeoire… 

  14. Mais Déborah revenait précipitamment, et son visage semblait bouleversé. elle me saisit le bras et me le serra à me faire mal. Et à ce moment-là, nous avons entendu une musique… une musique… Je ne sais comment dire. Quelque chose de sublime. Et la grotte fut inondée de clarté. - Ce sont les anges qui nous ont annoncé la venue du Christ Sauveur… dirent les bergers.

  15. C’était trop pour nous ! Nous étions perdues.Nous avons laissé le linge que nous avions • amené, nous avons repris notre lampe et • nous sommes reparties. • Viens chez moi ! me dit Déborah. Nous serons • plus tranquilles.  • Et, une fois installées : • - Alors, que faut-il en penser ? » • - Ma foi, je n’en savais rien ! Que disaient • les Écritures ?

  16. - Mais oui ! s’exclama Déborah au comble de l’excitation. Le prophète a dit : - Et toi, Bethléem, terre de Juda ! …. C’est de toi que sortira le chef qui fera paître Israël mon peuple.  Nous nous regardions, interdites : les anges, la musique, la prophétie… - Bon ! dit Déborah. Chef ou pas, ce petiot a froid, tout de même, et sa maman a peut-être faim… Demain, nos cousins s’en vont. Ils couchaient dans la Chambre Haute. J’irai chercher cette famille et elle logera ici, tant que la mère ne pourra pas repartir !  

  17. Tu as de la chance d’avoir de la place ; j’aurais • bien aimé les prendre chez moi; d’autant que • Joseph est bel homme ! • Eh là ! Doucement ! Raison de plus pour que • je les prenne chez moi plutôt ! • - Et ton mari, il va être d’accord ? • Timée ? Il me laisse diriger la maison comme • je l’entends. S’il proteste, je lui rappellerai la • parole du prophète qu’il me cite si souvent :  • Soyez généreux envers les émigrés. • Souvenez-vous que vous avez été émigrés en • Égypte. • Tu sais, ils sont là comme des émigrés! 

  18. Ainsi fut fait. Le lendemain, nous avons effectué le déménagement de la petite famille. Nous étions touchées des soins et des précautions dont le jeune père entourait sa femme et son fils… Mais les surprises n’étaient pas terminées ! Un jour, j’entends du bruit dehors, je vois une grande clarté, une… une boule de lumière ? une étoile ? quelque chose qui s’immobilise et éclaire la maison de Déborah.

  19. Au même moment, Déborah, excitée, hors d’haleine, incapable de parler, m’a prise par la main et attirée au dehors. Et dehors… Une vraie caravane ! Des chameaux, des chevaux.. Nous nous sommes arrêtées devant la porte de la chambre haute, et nous avons vu trois personnages tout à fait étrangers – et tout à fait étranges ! –prosternés devant ce petit Jésus… Déborah, qui a plus d’audace que moi, est allée questionner les esclaves qui gardaient les bêtes dehors.

  20. Mais ils ne parlaient même pas notre langue… Finalement, un interprète s’est approché, et lui a expliqué que les trois hommes étaient des astrologues, des mages célèbres dans leurs pays, et qu’ils avaient vu une étoile, celle-là même qui brillait au-dessus de la maison. Et ils l’avaient suivie. Suivre un étoile ? ils sont fous, ces étrangers !!! Enfin, nous ne savions plus où nous en étions !

  21. Nous n’en savions pas davantage quand la petite famille est repartie, nous comblant de bénédictions. Nous reparlons souvent de tout cela avec Déborah. Mais il y a plus de vingt ans de cela, et nous n’avons plus entendu parler de ce Jésus, ni de Myriam, ni de Joseph… Se peut-il que nous ayons rêvé ?????

  22. Graphismes réalisés avec Painter Musique hébraïque Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/

More Related