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De l’éducation au marché du travail : la construction des inégalités en Suisse

Journées suisses de la Statistique, Genève – octobre 2009. De l’éducation au marché du travail : la construction des inégalités en Suisse. Professeur Yves Flückiger Département d’économie politique et Observatoire Universitaire de l’emploi Université de Genève. 1. Introduction.

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De l’éducation au marché du travail : la construction des inégalités en Suisse

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  1. Journées suisses de la Statistique, Genève – octobre 2009 De l’éducation au marché du travail : la construction des inégalités en Suisse Professeur Yves Flückiger Département d’économie politique et Observatoire Universitaire de l’emploi Université de Genève

  2. 1. Introduction • Les inégalités constituent une question socio-économique importante pour des motifs d’équité et d’efficacité économique • Il faut distinguer les inégalités « constructives », favorables à la croissance et les inégalités « destructives » mauvaises pour la croissance (inéquité) • Les inégalités constructives reflètent les différences dans des réponses individuelles à des opportunités identiques • Les inégalités destructives reflètent les privilèges des personnes qui sont déjà privilégiées et qui bloquent le potentiel productif des personnes défavorisées; cette situation contribue à réduire l’efficacité économique et la croissance La construction des inégalités en Suisse

  3. 1. Introduction • Les inégalités destructives reflètent principalementles inégalités d’opportunité • Dans une société d’égale opportunité, il y a une importante mobilité sociale ascendante et descendante et une mobilité intergénérationnelle élevée; la place des enfants dans la distribution des revenus est, dans ce type de société, indépendante de la place occupée par les parents • Ces inégalités sont multiformes (formation, embauche, licenciement, chômage, promotion, activité, formation continue, etc…); nous allons nous focaliser sur les inégalités de salaires et leur construction La construction des inégalités en Suisse

  4. Formation et salaires médians des personnes actives dans le secteur privé, 2006 Source: OFS, ESS, 2006

  5. Evolution des salaires en Suisse, 1994 - 2006 Ratio décile : 2,55 en 1996 2,70 en 2006 La construction des inégalités en Suisse

  6. Evolution des salaires dans l’intermédiation financière en Suisse, 1996 - 2006 Ratio décile : 2,70 en 1996 3,08 en 2004 3,42 en 2006 La construction des inégalités en Suisse

  7. 3.4 GE 3.2 3 ZH rapport p90/p10 (secteur privé) 2.8 VD Suisse 2.6 TI 2.4 NE FR 2.2 0.18 0.2 0.22 0.24 0.26 0.28 0.3 0.32 Gini (secteur privé) Indice de Gini et rapport rentre le 9ème et le 1er décile, par cantons, 2006 Source: ESS 2006, OFS

  8. 1. Introduction • Les trajectoires des individus ainsi que leurs performances, en terme salarial notamment, dépendent en grande partie du capital humain qu’ils ont pu accumuler durant leur jeunesse • De ce point de vue, la formation a un impact central sur la construction des inégalités • Il s’agit en particulier de savoir si l’école ne fait que reproduire, voire d’accroître les inégalités sociales ou si elle permet au contraire de les réduire • Il convient également de déterminer l’impact de ces inégalités sur les choix de formation, au terme notamment de la scolarité obligatoire, sur l’évolution des salaires et les risques de chômage • Nous avons analysé les liens entre les générations en étudiant, en particulier, l’effet du niveau de formation des parents sur celui de leurs enfants La construction des inégalités en Suisse

  9. 2. Liens entre les générations : accès à la formation supérieure • Nous avons examiné le niveau d’éducation atteint par les parents et celui de leurs enfants • Plusieurs facteurs peuvent influencer la trajectoire scolaire des enfants : • Facteurs génétiques • Valeurs familiales • Inégalités sociales et financières La construction des inégalités en Suisse

  10. 2. Liens entre les générations : accès à la formation supérieure • Démarche empirique • Nous avons utilisé les données du RFP 2000 pour l’ensemble de la population âgée de 15 à 19 ans • Sur cette base, nous avons sélectionné un sous-groupe de personnes formé uniquement de jumeaux • En se concentrant sur les jumeaux, nous contrôlons pour les facteurs inobservés : génétique et valeurs familiales • Tenir compte des facteurs inobservés permet de mesurer les liens entre les générations découlant d‘inégalités sociales en contrôlant pour les autres variables explicatives La construction des inégalités en Suisse

  11. Probabilité de poursuivre des études, 15-19 ans * : La référence est une mère (père) avec un niveau d’éducation primaire ou sans formation ** : La référence est une mère (père) employé(e) dans une fonction d’intermédiaire

  12. 2. Liens entre les générations : accès à la formation supérieure • Principaux résultats • Le niveau d‘éducation des parents a un impact significatif sur la probabilité de poursuivre des études de niveau tertiaire • Une mère (père) ayant un niveau de formation tertiaire accroît la probabilité que ses enfants poursuivent des études de 23,5% (respectivement 22,2%) • Lorsque l‘on tient compte des facteurs inobservés, l‘effet tombe à 14,7% (resp. 12,6%) La construction des inégalités en Suisse

  13. 2. Liens entre les générations : accès à la formation supérieure • Principaux résultats • La probabilité de poursuivre des études décroit en fonction de l‘ordre d‘arrivée au sein de la famille; le deuxième enfant a moins de chance de poursuivre une formation supérieure, toutes choses égales par ailleurs, que le premier enfant • L‘ainé d’une famille nombreuse a la même probabilité de poursuivre des études qu’un enfant unique La construction des inégalités en Suisse

  14. 2. Liens entre les générations : accès à la formation supérieure • Principaux résultats • L’analyse de l’échantillon de jumeaux fait ressortir que les facteurs inobservés sont prédominants • Environ 60% du pouvoir explicatif du modèle peut être attribué à des facteurs « naturels » • Environ 25% du pouvoir explicatif du modèle peut être attribué aux variables intergénérationnelles • Environ 15% du pouvoir explicatif du modèle peut être attribué aux caractéristiques de la personne (sexe, nationalité, âge) La construction des inégalités en Suisse

  15. 3. Liens entre les générations : performances scolaires et inégalités • Cette analyse se réfère à l’étude des déterminants (sociaux, économiques, familiaux, scolaires et environnementaux) sur les acquis éducationnels des élèves • La performance scolaire est mesurée à l’aide de tests standardisés en lecture, écriture ou mathématiques • La principale source de données est constituée par l’enquête PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves) réalisée par l’OCDE La construction des inégalités en Suisse

  16. 3. Liens entre les générations : performances scolaires et inégalités • Les déterminants de la performance scolaire : La construction des inégalités en Suisse

  17. 3. Liens entre les générations : performances scolaires et inégalités • Questions • Est-ce que les caractéristiques parentales (éducation des parents, situation professionnelle) a un impact sur la performance scolaire ? • Quelle est l’ampleur des effets parentaux comparés à l’impact exercé par d’autres variables (école, origine migratoire) ? • Est-ce qu’il existe des différences selon l’origine migratoire et le genre ? Estimations à l’aide de méthodes multivariées (« toutes choses étant égales par ailleurs ») La construction des inégalités en Suisse

  18. 3. Liens entre les générations : performances scolaires et inégalités • Principaux résultats • Différences entre filles et garçons : toutes choses égales par ailleurs, les filles sont meilleures en lecture (+ 3,6%), moins bonnes en sciences (- 3,1%) et en mathématiques (- 5,1%) • Impact de l’origine migratoire : Italie, Portugal, Espagne: - 4,3% en mathématiques; Balkans + Turquie : - 8% en mathématiques • Si la langue du test correspond à la langue parlée au domicile de l’élève : + 5,7% en lecture, + 4,7% en mathématiques et + 5,9% en sciences La construction des inégalités en Suisse

  19. 3. Liens entre les générations : performances scolaires et inégalités • Principaux résultats • La structure familiale a un impact sur la performance scolaire Score en mathématiques : - 2,6% pour les élèves issus de familles monoparentales, - 3,3% pour les familles recomposées (la référence étant la famille nucléaire) • La formation des parents joue un rôle important Les caractéristiques de la mère ont un effet plus important que les caractéristiques du père Mère avec une maturité (ou plus) : + 6,3% en lecture, +6% en mathématiques et + 8% en sciences La construction des inégalités en Suisse

  20. 3. Liens entre les générations : performances scolaires et inégalités • Principaux résultats • Les variables de structure familiale affectent plus fortement les filles que les garçons • Concernant le niveau de scolarité des parents, on observe que : • une mère ayant un niveau de formation inférieur à la scolarité obligatoire réduit uniquement la performance scolaire des filles • un père ayant un niveau de formation inférieur à la scolarité obligatoire réduit uniquement la performance scolaire des garçons • un niveau de formation élevé soit de la mère ou du père produit des effets similaires pour les filles et les garçons La construction des inégalités en Suisse

  21. 3. Liens entre les générations : performances scolaires et inégalités • Principaux résultats • Les variables de structure familiale produisent des effets plus marqués pour les migrants (1ère génération) que pour les Suisses • Par contre, les variables de statut socio-économique (éducation des parents, professions, capital culturel) ne produisent pas d’effets différents selon l’origine migratoire • On peut cependant noter que les variables scolaires (taille de l’école, certification des professeurs) sont plus favorables aux Suisses qu’aux étrangers La construction des inégalités en Suisse

  22. PISA 2000

  23. Résultats

  24. Résultats Décomposition Oaxaca et Blinder Natifs = 521 Immigrés = 452 différentiel = 69 60% 40% différences de caractéristiques moyennes variables omises ? ségrégation ? discrimination ?

  25. 4. Compétences des adultes • Comment les compétences acquises lors de la formation scolaire se maintiennent-elles au cours de la vie ? • Analyse des données ALL (compétences des adultes) • Les caractéristiques parentales, les années de formation ainsi que le type de formation ont un impact sur le niveau des compétences et sa dépréciation • L’effet de la formation s’accroît, alors que l’effet des variables parentales s’atténuent • Morale de cette histoire : • Les variables parentales agissent principalement par le biais d’un meilleur accès aux études • L’école est le lieu d’apprentissage principal La construction des inégalités en Suisse

  26. 4. Compétences des adultes • Probabilité d’avoir un bon niveau de compétences (lecture de documents, numératie) par âge et niveaux de formation La construction des inégalités en Suisse

  27. 5. Inégalités de salaires • Pour comprendre le niveau des salaires individuels, il faut tenir compte de l’impact exercé par toutes les variables susceptibles d’expliquer les différences observées • Ces variables se rapportent aux caractéristiques propres : • au salarié (formation, expérience, ancienneté, etc..) • au poste de travail (domaine et taux d‘activité, position hiérarchique, etc..) • à l’entreprise (secteur, taille ou politique salariale propre à l’entreprise – effet d’entreprise) La construction des inégalités en Suisse

  28. 5. Inégalités de salaires : principaux résultats • Toutes choses égales par ailleurs, une personne ayant une formation universitaire obtenait, en 2004, un salaire supérieur de 20,0% à celui d’un apprenti • Cette prime a augmenté depuis 1994, date à laquelle elle ne s’élevait qu’à 14,6% • Cette prime diffère d’un canton à l’autre • La prime à l’ancienneté s’élève à 0,4% par année • Elle a progressivement diminué depuis le début des années 90 passant de 0,6% à 0,4% La construction des inégalités en Suisse

  29. Sélection de quelques variables explicatives des différences individuelles de salaires Source: Estimations propres, OUE, données ESS, 1994-2004

  30. Primes attribuées à la formation de niveau tertiaire, différents marchés régionaux du travail, 2004 (réf. apprentissage) Source: Estimations propres, OUE, données ESS, 2004

  31. 5. Inégalités de salaires : principaux résultats • Les primes liées aux positions hiérarchiques diffèrent d’un canton à l’autre • Un cadre supérieur gagne, toutes choses égales par ailleurs, 58,3% de plus qu’un employé sans fonction d’encadrement à Genève; cette prime n’est que de 32,1% à Fribourg • Toutes choses égales par ailleurs, les salaires diffèrent fortement d’un secteur à l’autre et les pratiques salariales sont plus ou moins homogènes selon les branches La construction des inégalités en Suisse

  32. Primes attribuées aux différentes positions hiérarchiques, marchés régionaux du travail, 2004 (réf. sans fonction de cadre) Source: Estimations propres, OUE, données ESS, 2004

  33. Primes attribuées, toutes choses égales par ailleurs, selon le secteur d’activité, Genève, 2004 (réf. entreprise située à la médiane) Source: Estimations propres, OUE, données ESS, 2004

  34. 5. Inégalités de salaires : principaux résultats • Toutes choses égales par ailleurs, les femmes souffrent d’une pénalité sur le marché suisse du travail • Elle a néanmoins diminué de 13,1% à 10,5% de 1996 à 2004 • En 2004, le salaire des détenteurs d’un permis B ne différait pas de celui obtenu par un Suisse; en 1996, les permis annuels subissaient une pénalité de 2,1% La construction des inégalités en Suisse

  35. Pénalités subies par les femmes sur le marché suisse du travail, toutes choses égales par ailleurs, 1996-2004 Source: Estimations propres, OUE, données ESS, 2004

  36. Seuils des effets fixes d’entreprise dans les services

  37. Ces analyses peuvent être menées aussi en utilisant les données d’une entreprise en particulier • La précision des estimations s’en trouve nettement améliorée • On parvient à mieux capter les spécificités de la politique salariale de l’entreprise

  38. 6. Inégalités de chômage • Les inégalités de chômage se manifestent à la fois au niveau du risque d’entrer au chômage et de sa durée • La durée est ce qui crée le plus d’inégalité de tomber dans l’aide sociale et c’este lle qui affecte le plus les chances de trouver un emploi. Elle est donc à l’origine des inégalités. C’est aussi elle qui explique les différences cantoanles de tauxd e chômage • L’analyse des fonctions de survie permet de déteminer quels sont les factgeurs explicatifs indivdiuels des rsiques de rester au chômage La construction des inégalités en Suisse

  39. Taux de sortie du chômage Nombre mensuel de sortie divisé par la population au chômage, 1992-2008 La construction des inégalités en Suisse

  40. 1.00 0.75 0.50 0.25 0.00 0 500 1000 1500 2000 2500 Durées – jours - .Zurich Bâle-Ville Grisons Genève Figure 3 : Fonctions de survie dans quelques cantons suisses, 2003-205 (?) La construction des inégalités en Suisse

  41. 3.Analyse des probabilités individuelles de retrouver un emploi • Les effets stigmatisants exercés par la durée du chômage et l’âge • Toutes choses égales par ailleurs et pour l’ensemble du pays, la durée du chômage a un effet différent sur la probabilité de sortie • En 1995, avant l’entrée en vigueur des mesures actives, la probabilité de quitter le chômage diminuait rapidement dès les premiers jours de chômage • En 2004, il apparaît en revanche que la probabilité de sortie augmente tout d’abord, pour des durées courtes, puis elle diminue continuellement pour des durées plus longues • Toutes choses égales par ailleurs, les personnes plus âgées éprouvent plus de difficultés à retrouver un emploi et leur durée de chômage s’en trouve donc prolongée La construction des inégalités en Suisse

  42. 3.Analyse des probabilités individuelles de retrouver un emploi • Des qualifications qui exercent moins d’influence sur le chômage que par le passé • Les personnes qualifiées (surtout) mais aussi les personnes semi-qualifiées ont une probabilité significativement plus élevée de quitter rapidement le chômage pour retrouver un nouveau travail par rapport à la catégorie des individus sans qualification • L’effet lié à la qualification des personnes inscrites au chômage est moins prononcé en 2004 qu’il ne l’était en 1995 • L’expérience professionnelle passée influence la durée de chômage • Le fait d’avoir été actif avant d’entrer au chômage a un effet inverse en 1995 à celui observé en 2004 La construction des inégalités en Suisse

  43. 3.Analyse des probabilités individuelles de retrouver un emploi • En 1995, un individu actif avant le chômage aurait eu une durée de chômage 26% plus longue qu’un inactif, toutes choses égales par ailleurs • En 2004, il apparaît que les personnes qui ont exercé une activité avant d’avoir perdu leur travail quittent le chômage nettement plus rapidement que celles qui étaient précédemment inactives et leur durée moyenne de chômage est presque la moitié de celle observée auprès de ce deuxième groupe • En revanche, la durée passée au chômage des personnes qui ont été actives dans la fonction publique avant d’entrer au chômage augmente tant en 1995 qu’en 2004 d’environ 15% (effet des programmes cantonaux d’emplois temporaires) La construction des inégalités en Suisse

  44. 3.Analyse des probabilités individuelles de retrouver un emploi • L’influence de la langue maternelle • Les individus dont la langue maternelle est le français ont des durées de chômage nettement supérieures aux germanophones et proche de celles des italophones • Quel que soit le canton, un chômeur francophone a une durée moyenne supérieure de près de 45% par rapport à celles d’un chômeur germanophone en 1995 • Cet effet est moins prononcé en 2004 puisqu’il se réduit à une durée de 15% moins longue en faveur des germanophones La construction des inégalités en Suisse

  45. 3.Analyse des probabilités individuelles de retrouver un emploi • Des caractéristiques cantonales qui ont une influence sur la probabilité de sortir du chômage • Les chômeurs localisés dans les cantons caractérisés par une faible proportion de personnes inscrites par rapport aux individus qui se déclarent au chômage ont, en moyenne, des durées de chômage moins longues • Le même effet est observé, mais il est six fois plus prononcé, en ce qui concerne les cantons où le nombre de chômeurs sanctionnés est élevé • Les durées de chômage sont nettement plus courtes dans les cantons où une forte proportion de chômeurs bénéficie de mesures actives La construction des inégalités en Suisse

  46. 3.Analyse des probabilités individuelles de retrouver un emploi • De manière générale, on constate que ces trois variables introduites à la place des effets fixes cantonaux constituent des indicateurs très significatifs pour comprendre les différences cantonales de durée de chômage • Ces résultats confirment l’importance exercée par les facteurs culturels, politiques ou institutionnels (mise en œuvre différenciée de la LACI selon les cantons) sur la durée de chômage • La différence des durées moyennes de chômage entre Genève (300 jours) et le reste de la Suisse (140 jours) s’explique à hauteur de 84% par les particularités et le fonctionnement du marché du travail genevois • Le 16% restant s’explique par les caractéristiques spécifiques plus défavorables des chômeurs genevois par rapport aux chômeurs non genevois La construction des inégalités en Suisse

  47. 4. Les défis :le travail au-delà de l’âge légal de la retraite • Le pourcentage de personnes actives au-delà de l’âge légal de la retraite est nettement supérieur à celui des autres pays de l’OCDE • Les hommes semblent rester actifs au-delà de l’âge légal par choix… • …. Les femmes plutôt par obligation ! • C’est en tous les cas se qui semblent ressortir d’une analyse de leurs profils individuels La construction des inégalités en Suisse

  48. Caractéristiques des personnes actives au-delà de leur âge légal de retraite, RFP 2000

  49. Lien entre chômage et invalidité Taux de chômage cantonal et proportion d’invalides psychiques parmi les nouveaux rentiers AI, 2004 La construction des inégalités en Suisse Source: Flückiger, 2005

  50. Les défis :la politique salariale • L’analyse des politiques salariales met en évidence que les entreprises valorisent de plus en plus l’expérience professionnelle, acquise à travers les emplois occupés dans différentes entreprises (flexibilité) plutôt que l’ancienneté (fidélité) • Cette évolution est surtout perceptible auprès des entreprises extraverties, tournées vers les marchés extérieurs (exportation) • Elle s’accompagne d’une mobilité professionnelle croissante La construction des inégalités en Suisse

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