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La tactique en hockey subaquatique: organisation statique, organisation dynamique, pédagogie (principes).

La tactique en hockey subaquatique: organisation statique, organisation dynamique, pédagogie (principes). Formation EF1 FFESSM, CNHS Lionel DUMEAUX novembre 2000. Introduction. En France, la tactique a longtemps été considérée comme l’aspect le plus important du jeu.

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La tactique en hockey subaquatique: organisation statique, organisation dynamique, pédagogie (principes).

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  1. La tactique en hockey subaquatique: organisation statique, organisation dynamique, pédagogie (principes). Formation EF1 FFESSM, CNHS Lionel DUMEAUX novembre 2000

  2. Introduction En France, la tactique a longtemps été considérée comme l’aspect le plus important du jeu. En Australie, les joueurs (physique, technique, initiatives) et l’esprit d’équipe sont mis au premier plan.

  3. Introduction • Définition La tactique c’est l’art de conduire un combat (Robert). • Place dans la pyramide de la performance Dans la pyramide de la performance, la position occupée par la tactique fait illusion.

  4. Introduction • Création • littéraire • Esprit d’équipe • Tactique collective • Grammaire • Tactique individuelle • Phrases • Technique • Mots • Physique • Alphabet LA PYRAMIDE DE LA PERFORMANCE

  5. Introduction • Tendances depuis 1980 1980/1990: les tâtonnements 2X2X2 (Hollande 1980), 1X2X1X1X1 (Canada 1986), 1X2X2X1 (Australie 1988, 2X1X2X1 (GB 1990), 2X3X1 (France 1988). 1990/2000: les certitudes 3X2X1 (Australie 1990) a conquis une majorité d’équipes (France, Canada, USA, Nle Zélande,...).

  6. Introduction • Aspects connexes non-traités La stratégie, c’est l’art de coordonner l’action des forces militaires (Larousse). Mobilité, ordre, initiatives calculées sont toujours à la base des succès militaires. Il faut prendre des idées chez les sports collectifs “cousins” (ex: water-polo, handball, rugby,…).

  7. Introduction • Aspects connexes non-traités Les remplacements: l’ordre adopté dépend de l’esprit général de l’équipe (attaque ou défense), et du niveau physique individuel des joueurs. L’infériorité numérique:l’organisation retenue dépend de l’adversaire, du score, de la localisation de la faute et de la fraîcheur physique des joueurs.

  8. Introduction • Aspects connexes non-traités Les temps morts: le choix de demander (ou non) un temps mort dépend de la fraîcheur physique de l’équipe et de la situation de jeu. Le penalty: pour marquer un penalty, il faut faire bouger le défenseur et faire simple en ce qui concerne le tir.

  9. Introduction • Aspects connexes non-traités L’anti jeu: l’anti jeu, c’est faire des fautes volontairement et sans se faire prendre. Certaines équipes sont très bien organisées en matière d’anti jeu (ex: Hollande). A haut niveau, il faut savoir pratiquer et/ou ne pas tomber dans le piège de l’anti jeu.

  10. Introduction • Aspects connexes non-traités Les joueurs: il existe des profils types par poste (“énergétiques” devant, expérimentés derrière), mais il faut tenir compte des complémentarités. Il ne faut pas hésiter à mettre des joueurs à des postes inhabituels pour eux, dans un but de formation.

  11. Introduction • Objectif à atteindre Il faut rechercher l’organisation la plus efficace possible tenant compte : • du caractère et du niveau des joueurs, • de la piscine et du palet, • des adversaires.

  12. 1. L’organisation statique Le premier problème pour un joueur, c’est • de bien comprendre le poste qui lui est confié, • et de respecter sa position. “Chaque joueur doit se sentir responsable de sa position” Arnold PICCOLI (Perth, 1995)

  13. 1.1 Les schémas de base • Les organisations sur trois lignes 2 avants/2 milieux/2 arrières: simple et sûr, mais porosité de l’axe médian. 1 avant/3 milieux/2 arrières: défensif, mais pas de “goal” et avant isolé. 2 avants/3 milieux/1 arrière: défensif, mais rôle critique du milieu centre.

  14. 1.1 Les schémas de base • Les organisations sur quatre lignes 1 avant/2 ailiers/2 milieux/1 arrière: équilibré centre/ailes mais “trou” au milieu. 1 avant/2 ailiers/1 milieu/2 arrières: équilibré centre/ailes mais rôle critique du milieu. 2 avants/1 centre/2 pivots/1 arrière: bonquadrillage du terrain mais émiettement du dispositif.

  15. 1.2 Les organisations actuelles • L’organisation sur trois lignes 3 avants/2 pivots/1 arrière: offensif, mais arrière très sollicité et “trou relatif” avants/arrières. • L’organisation sur deux lignes 3 avants/3 arrières: bonne occupation latérale, mais peu sûr (2 lignes seulement).

  16. 1.3 La “tactique” de l’équipe de France • 3X2X1 dans les 6 mètres adverses On recherche un impact fort de la ligne d’avants et le soutien des pivots. L’arrière est en profondeur pour couvrir et/ou changer l’angle d’attaque.

  17. 1.3 La “tactique” de l’équipe de France • 2X1X2X1 dans la zone “créative” L’équipe doit ouvrir les triangles qui facilitent la récupération du palet, et la construction d’attaques. • • • • •

  18. 1.3 La “tactique” de l’équipe de France • 3X3 dans la zone des 6 mètres de l’équipe L’équipe s’assure une couverture large du terrain. Les responsabilités défensives individuelles sont claires. Les joueurs ne se gènent pas (2 lignes).

  19. 2. L’organisation dynamique Une fois assimilée la structure générale de l’équipe et sa propre position, le joueur • doit savoir se repérer sur le terrain, • et doit “coller” à la dynamique du jeu. “A ce niveau de la compétition, toutes les équipes doivent savoir jouer serré et large, et surtout savoir quand jouer serré ou large.” Tim Alexander (San José, 1998)

  20. 2.1 Les différentes zones de l’aire de jeu • Le découpage latéral La zone des 6 mètres adverse: accès aux trois mètres/première ligne de défense. La zone médiane dite “créative”: fixation, lancement de jeu/2ème ligne de défense. La zone des 6 mètres de l’équipe: zone de danger au centre/3ème ligne de défense.

  21. 2.1 Les différentes zones de l’aire de jeu • Le découpage longitudinal Les murs: LE point de rencontre (progression, blocage, récupération,...). L’axe central: la zone par où passent (zigzag) la plupart des progressions aujourd’hui.

  22. 2.1 Les différentes zones de l’aire de jeu • Les zones Le rond central: LA zone d’élaboration du jeu (“cornue de l’alchimiste”). Le demi-cercle des 6 mètres: défense individuelle ou zone/pivots intercalés en attaque (handball). Le demi-cercle des 3 mètres: zone d’effort maximal de l’équipe.

  23. 2.2 Jeu arrêté, jeu de mouvement • Le jeu arrêté L’engagement: on peut marquer sur un engagement (ex: finale du Mondial 98). Le coup franc: dans les 6 m, c’est une occasion en or (cf. petit-corner). L’entre-deux: ce n’est pas une phase mineure (cf. hockey sur glace).

  24. 2.2 Jeu arrêté, jeu de mouvement • Le jeu de mouvement Récupération/perte du palet: responsabilité de tous (surtout les avants). Progression en plusieurs temps: tactique individuelle, technique et physique doivent redonner des solutions de jeu.

  25. 3. La pédagogie La pédagogie, c’est l’art de faire passer un message. La méthode retenue dépend du du formateur et du niveau des joueurs. Il faut des objectifs pertinents (à long terme) et un savoir faire (s’adapter aux modifications du groupe, changer pour ne pas lasser, faire simple,…). “En équipe nationale, le rôle de l’entraîneur c’est de transformer un joueur moyen en un joueur de niveau international” Jimmy HERBERT (East London, 1997)

  26. 3.1 Le contexte pédagogique • Le couple engagements/règles du jeu Les objectifs sportifs, le style de jeu et le mode d’entraînement doivent faire l’objet d’une réelle adhésion. Dans ce cadre, joueurs et entraîneurs ont des engagements individuels qu’ils doivent respecter (s’entraîner/comprendre pour faire progresser).

  27. 3.1 Le contexte pédagogique • Le couple joueurs/entraîneurs Plus le niveau est élevé et les personnalités fortes, et plus la responsabilité donnée aux joueurs doit être grande. En contrepartie, le contrôle du respect des règles de fonctionnement du groupe exercé par les entraîneurs doit être fort.

  28. 3.2 Pédagogie passive • Le tableau noir + C’est le contexte maître/élève qui met spontanément à l’écoute un public plutôt jeune (conditionnement). - C’est une représentation du jeu réductrice (2 dimensions) qui suppose un effort d’imagination de la part des joueurs (miroir déformant).

  29. 3.2 Pédagogie passive • La vidéo - La vidéo génère une peur de l’adversaire et “empêche” de voir ses propres fautes (Daniel COSTANTINI). + Le joueur n’a aucun effort d’imagination à faire.

  30. 3.3 Pédagogie active • Hors de l’eau Travail individuel: discussion individuelle focalisée sur un point tactique. Travail en sous-groupe: discussion en situation (joueurs debouts). Travail collectif: discussion collective en situation (debout) et points d’après-match.

  31. Conclusion • Des bases solides Il faut récupérer toutes les informations disponibles (vidéos, Internet,...), et rechercher les analogies avec les autres sports collectifs (water-polo, handball, rugby,…) pour définir de bonnes orientations.

  32. Conclusion • Des objectifs pertinents Il faut se donner des objectifs pertinents et du temps pour voir l’organisation choisie véritablement appliquée. • Le style français Il existe un style français spécifique (technique et contacts).

  33. Conclusion • L’esprit d’équipe La construction de l’esprit d’équipe passe par l’acceptation des responsabilités individuelles (tenir sa position) et collectives (adhérer au schéma de jeu). Pour me joindre lionel_dumeaux@hotmail.com ou Lionel DUMEAUX 39 rue de malakoff 92320 CHATILLON

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