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Enseignement des arts

Enseignement des arts. Education musicale. Séminaire du 27 mars 2010 Nathalie Otto-Witwicky. A. Une pratique : la chanson (diapo. 3 à 17) B. Une thématique : le conte de La Belle et la Bête (diapo. 18 à 20) C. Un courant artistique : Le Constructivisme (diapo. 21 à 27)

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Presentation Transcript


  1. Enseignement des arts Education musicale

  2. Séminaire du 27 mars 2010 Nathalie Otto-Witwicky • A. Une pratique : la chanson (diapo. 3 à 17) • B. Une thématique : le conte de La Belle et la Bête (diapo. 18 à 20) • C. Un courant artistique : Le Constructivisme (diapo. 21 à 27) • D. Une convergence des arts : The FairyQueen(diapo. 28 à 40)

  3. A . Une pratique : la chanson A.1: Les Fables de La Fontaine diapo. 4 à 7 A.2 : Le recours au  Timbre diapo. 8 à 10 A.3 : La chanson de Fortunio diapo. 11 à 17

  4. A1 :Les Fables de La Fontaine • Sources BnF • Pratique musicale amateur sous l’Ancien Régime : 1730-37 : parution de 6 recueils de fables sur des petits airs et des vaudevilles choisis : la basse continue est réalisée par Nicolas Clérambault. • Travail sur les fables de La Fontaine : versification et prosodie effectuées par La Cassagne.

  5. 1ère édition : 1737 Comparaison de la Fable de La Fontaine avec cette version destinée au chant Praticabilité de la partition (voix et basse continue) : destinée à figurer sur tous les pupitres de clavecin de France Succès immédiat, d’où 6 recueils et de multiples rééditions au XVIIIe siècle.

  6. Une édition de la fin du XVIIIe siècle, agrémentée d’une gravure Audition : mélodie d’Offenbach. CD. Jacques Offenbach, 6 fables de La Fontaine – Chanson de Fortunio, par Bruno Laplante, baryton, et Marc Durand, piano. Enregistrement canadien de 1979. Calliope, coll. Empreintes.

  7. Le corbeau et le renard, édition contemporaine

  8. A2. Le recours au Timbre • La diapositive suivante est extraite des Fables de La Fontaine, indiquant deux fables chantées sur le même air du XVIIIe siècle • La diapositive n° 10 montre la survivance des timbres à la fin du XIXe siècle. Le texte, qui est du journaliste satirique Eugène Pottier, serait à remettre dans son contexte historique. Cours d’histoire 4ème Le timbre pourrait donner lieu à une nouvelle parodie contemporaine réalisée en classe de Français.

  9. Le corbeau et le renard et Le conseil des rats sur le même air II (voir Timbre)

  10. A3.La chanson de Fortunio • A l’origine, dans les années 1840, Alfred de Musset et sa pièce de théâtre Le Chandelier qui comporte une scène dans laquelle un des protagoniste Fortunio chante. Le poème de la chanson sera mis en musique par le directeur de la musique du Théâtre Français pour la création de la pièce en 185O ; il s’agit de Jacques Offenbach, qui éditera séparément sa « Chanson de Fortunio ». Il l’inclura par la suite dans son opéra-comique éponyme. • En 1907 est créé à l’Opéra-Comique Fortunio, comédie lyrique en 4 actes d’André Messager, livret de G. Cailllavet et R. de Flers, d’après Le Chandelier de Musset. S’y trouve une nouvelle Chanson de Fortunio. • Redonné à l’Opéra Comique en décembre 2009 • Travail approfondi de la mise en musique d’un poème ; sensibilisation à la prosodie.

  11. Etude du poème en classe de Français : versification, rimes, rythmes, prévision d’une coupe musicale Il existe un enregistrement du poème dit par Georges Guy. « Vive voix : anthologie sonore de poésie » http://wheatoncollege.edu/Academic

  12. Étude de la forme, de la ligne mélodique, de la prosodie Audition version Offenbach

  13. Étude comparative de la mise en musique par Offenbach, Berger puis celle de Trillat (à venir) Le travail de Berger assez complexe (forme), ligne vocale : proche de la Romance.

  14. Énième version régularité, carrure, neutralité prosodique

  15. André Messager, Chanson de Fortunio Richesse harmonique Qualité orchestration, Dramatisation de la forme audition

  16. B. Une thématique : le conte de La Belle et la Bête • transversalité, diachronie. • Le conte/Mythologie/fables • Suivre dans un sens ou l’autre : • Madame Leprince de Beaumont en 1745. Femme des Lumières, féministe, pédagogue. • Zémire et Azor, Comédie - Ballet 1771, Livret de Marmontel, musique de Grétry. Mélange de merveilleux et de prosaïsme ; forte influence rousseauiste • Ravel, ballet, La belle et la bête • Cocteau : film • DVD Walt-Disney • Observer les différents types de productions artistiques : dessin, danse, film, théâtre, opéra, images animées • Comparaison : • La danse : La Belle danse avec la Bête, chez Ravel et dans le DVD Walt Disney • Idem : la métamorphose de la Bête en Prince : dans tous les documents • Enfin, dans le DVD, scène très intéressante, mise en musique comme un ensemble d’opéra : les proches de la Belle à l’attaque du château de la Bête.

  17. Zémire er Azor : principe de l’opéra-comique, genre qui mélange le théâtre parlé et la musique. Représenté à l’Opéra Comique en Mars 2010

  18. Duo bouffe de l’acte d’exposition : le maître et son valet, topique de la comédie. Ici caractérisation musicale des personnage.Audition

  19. C. Un courant artistique : Le Constructivisme L’AVANT-GARDE durant les années Lénine  Entre 1905 et 1930, les artistes restent libres. Lénine préfère arts traditionnels, mais ne s’oppose pas à l’avant-garde. Il nationalise de nombreuses collections privées et crée le Musée du Nouveau Western Art à Moscou. Il soutient la scène artistique, crée le département des arts visuels pour en prendre le contrôle. « L’art appartient au peuple. Ses racines doivent plonger au plus profond des masses laborieuses…il faut qu’elles l’aiment. Il faut unir les sentiments, les pensées et la volonté de ces masses, et les élever. » Lénine La NEP a été une période d’expérimentation pour la vie sociale et culturelle de l’Union soviétique, dont la société est largement analphabète. L’éducation, sous l’impulsion du commissaire Anatoli Lounatcharski, s’ouvre aux théories de l’apprentissage progressif, l’enseignement pour adultes, ouverture des universités aux classes prolétariennes. La persécution de la religion commencée sous le communisme de guerre s’assouplit avec la NEP, bien qu’il y ait campagne en faveur de l’athéisme. Le mouvement de « l’Eglise vivante », réformiste de la religion orthodoxe s’éteindra à la fin des années 1920. Permissivité en matière d’avortement, divorce. Ecrivains communistes : Gorki et Maïakowski Proletkult : « culture du prolétariat » : 1917-1925. Trostski se montrera hostile à ce mouvement. Avant-garde : Malevitch,Tatline, Popova et Lissitski (arts appliqués) Rodtchenko (1891-1956), Malevitch et Tatline: initient le Constructivisme.Courant artistique et idéologique qui se répand en Europe : en Allemagne, le Bauhaus. Le constructivisme entend participer à la construction d’une nouvelle société plus juste et plus sociale. Il s’attache à montrer la valeur esthétique de la civilisation moderne, des machine et de l’objet industriel. En Musique : Molossov (concerto pour piano), Chostakovitch (Le boulon, ballet de 1931) Honegger (Pacific 231), et surtout Prokofiev (2e symphonie, Le pas d’acier, ballet avec Diaghilev)

  20. Ouvrage de référence, édition anglaise de 2007, Les diapositives suivantes en sont extraites Audition : 3e mvt du concerto de Mossolov Travail sur le temps, le mouvement, l’agogique : Mouvement perpétuel, motorisme, complémentarité rythmque, polyrythmie

  21. Alexandre Rodtchenko en combinaison de travail de son invention, 1922

  22. Audition : 1er mouvement de la 2e symphonie de Prokofiev Prédominance de sons cuivrés, morcellement motivique, pulsation mécanique Vladislav Strjeninski « Instruments et produits de production, 1920 : liège, fer blanc, éléments métalliques, huile, plâtres, miettes sur toile fixée sur une planche : 44,5 x 33 cm.

  23. Audition : 2ème symphonie de Prokofiev, 2e Mvt, Thème et variations, var. 3 À mettre en parallèle avec Pacific 231 Vassili Kouptsov, ANT-20 Maxime Gorki, 1934

  24. Prokofiev, op. cit., Variation 2 Mise en parallèle avec la science-fiction Alexandre Deïneka, Ouvrières du textile, 1927, huile sur toile, 171 x 195 cm

  25. Partition du Pas d’acier, 1928. Plans sonores, diatonisme du thème sur mouvement perpétuel, robotique, agogique. Superposition de strates rythmiques : cf. boite à rythme, sampler.

  26. D. Une convergence des arts : The FairyQueen D.1 Dramaturgie (diapo. 29 à 31) D.2 Scénographie (diapo. 32 à 34) D.3 Musique (diapo.35 à 40)

  27. D1 : la dramaturgie Donné à l’Opéra-Comique en janvier 2010, le spectacle a fait l’objet d’un réexamen musicologique. Créé en 1692, d’après leSonge d’une nuit d’été de Shakespeare, avec de la musique de Purcell composée pour la circonstance, le spectacle, très onéreux, ne sera repris qu’en 1920 en Angleterre, puis en 1946. Thomas Betterton, directeur de théâtre auquel s’adressera le Théâtre de la Reine, a fait deux séjours à la cour de Versailles où il n’a pu manquer d’assister aux fastueux spectacles offerts par Louis XIV. « Ainsi, quelqu’un de la troupe prend Le Songe de ce vieux Shakespeare et le remet au goût du jour, coupant hardiment, équilibrant selon la mode néoclassique, élaguant le vers élisabéthain archaïque (mais laissant la prose intacte), imaginant pour lui de spectaculaires effets nouveaux, ajoutant un masque miniature à la fin de chaque acte sur le thème principal de cet acte, en obtenant de Purcell qu’il mette en musique ces masques et ajoute préludes et airs. » p. 7 On suppose qu’il y a eu une multiple collaboration, sous l’œil avisé de Betterton, pour monter le spectacle : coupe et équilibrage de la nouvelle trame dramatique, composition de vers pour les masques, effets spectaculaires de machinerie.

  28. Exploitation en Français et en Anglais Le texte complet du Fairy Queen de 1692 avec les altérations par rapport à Shakespeare se trouve dans l’édition « The Works of Henry Purcell », Vol.12, Purcell Society Edition, éd. rév. 1968. The Fairy Queen by Henry Purcell, Actes sud/Festival d’Aix, 1989. Livret intégral en anglais de la pièce The Fairy Queen. Un argument et livret en français des parties lyriques de La Reine de Fées a été publié à l’occasion de la présentation de l’ouvrage au Festival d’Aix-en-Provence le 11 juillet 1989. Attention : ce livret a choisi l’option de revenir au texte originel de Shakespeare, plutôt qu’au livret de 1692. Exploitation pédagogique pour anglicistes : - Comparer la langue de Shakespeare et son stade d’évolution un siècle plus tard. - Etude poétique des vers destinés à être chantés Etude dramaturgique : - Comment les éléments thématiques de la pièce de Shakespeare sont-ils reflétés et prolongés par les masques ? - Dramaturgie de l’insertion des masques : exemple de l’Acte II

  29. D2 : scénographie Documents iconographiques de la représentation de Fairy Queen donnée à Covent Garden en 1946, faisant appel à tous les talents artistiques (musique, chant, danse, décors, costumes) ; symbole de la reconstruction économique de l’Angleterre au lendemain de la guerre et de l’art britannique. Ci-contre : costume de Puck. À rapprocher avec l’actualité des arts de la danse et du cinéma.

  30. L’hiver Les saisons comme topique de l’art baroque. Peinture et musique (Purcell, Vivaldi, Lully…)

  31. Décor pour le ballet des oiseaux ; étude de la perspective

  32. D3 : La musique de FairyQueen Fort heureusement, la musique de Purcell est la seule composante artistique du spectacle qui reste inaltérable. Il se peut qu’il y ait des suppressions de numéros, de reprises, mais tout ce qui est joué et entendu est couché sur la partition. La partition se présente suivant une succession de presque soixante numéros, qui n’ont pas de rapports entre eux et dont la majorité se signale par sa brièveté. Ils relèvent soit de la musique instrumentale (symphonie, prélude) soit de la danse, soit du chant. Purcell juxtapose ainsi des éléments hétérogènes, contrastés mais secrètement liés entre eux par des « correspondances ». Le lien qui unit les différents numéros qui composent les masques est garanti par une structure simple et forte, qui émane de la sinfonia instrumentale italienne (alternance de tempi, métriques, tonalités). De même est opérée une régularisation des formes et des tonalités de l’époque baroque : la quasi totalité des numéros instrumentaux et/ou de danse s’inscrit dans une forme binaire à reprises. Les modulations dans les tons voisins principaux établissent un plan tonal clairement audible. La musique a une fonction ornementale mais l’ornement est essentiel dans l’art du XVIIe siècle. Dans la terminologie rhétorique, il existe deux types de figures, dites de sens ou de construction. L’ornement appartient au second type. Axe de réflexion : la mise en abîme de l’ornement : le masque ornement de la pièce, la danse ornement du masque, le chant ornement de la musique, la vocalise ornement du chant…

  33. Ici le principe du ground

  34. Écriture à trois voix : deux dessus/une basse

  35. Harmonisation

  36. L’écriture contrapunctique de Purcell : analyse du Prélude

  37. La nuit, Analyse de la ligne mélodique : élaboration d’une vocalise

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