1 / 21

Le jas des terres duRoux

Le jas des terres duRoux. Manuel. Ce jas, ou bergerie, est situé aux confins du Dauphiné et de la Provence, dans l’actuelle région PACA, sur le flanc sud de la montagne de Lure.

gaerwn
Download Presentation

Le jas des terres duRoux

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Le jas des terres duRoux Manuel

  2. Ce jas, ou bergerie, est situé aux confins du Dauphiné et de la Provence, dans l’actuelle région PACA, sur le flanc sud de la montagne de Lure. Cette montagne est la partie orientale du massif calcaire, orienté est-ouest, qui relie les vallées du Rhône et de la Durance, avec deux élévations remarquables : le mont Ventoux (1912 m) et le sommet de Lure (1826 m). La partie de ce massif, ainsi nommée, longue d’une quarantaine de kilomètres, se caractérise par un ubac très pentu opposé à un adret aux pentes douces et favorables au pâturage. Des bergeries y ont donc été construites ou (re)contruites au 19 ème siècle.

  3. Encyclopédie ATLAS

  4. Carte IGN N° 60 1/100.000

  5. Carte IGN Séderon 7-8 1/25.000

  6. L’histoire de ces bergeries est encore à écrire. Au 13 ème siècle des troupeaux d’ovins, caprins, chevaux, vaches y montaient depuis Apt et Manosque. En 1407, 7000 bêtes à laine d’Arles y sont signalées. Aux 17 et 18 èmes siècles une bonne partie de la montagne aurait été cultivée. Le nom des terres du Roux pourrait indiquer que ce lieu a été labouré et exploité. Au 18 ème siècle la montagne de Lure est devenue une étape dans la transhumance des troupeaux arlésiens vers, et de, l’Embrunais, le Dévoluy, le Briançonnais. Il y a quelques décennies, une mini transhumance locale se pratiquait encore depuis certaines communes du Pays d’Apt.

  7. Le jas des terres du Roux

  8. De nombreux complexes pastoraux (bergeries, abris, enclos) parsèment la montagne (150 recensés). Toutes les bergeries ne sont pas de même architecture. Rien que sur les « Fraches », où se trouve notre jas, pas moins de 4 types : le jas des agneaux avec une toiture à une seule pente, le jas des Fraches avec des arcs en pierres liées à la chaux et une toiture en tuiles sur poutres et chevrons posés sur ces arcs...

  9. ... Le jas des vaches, en pierre sèche, forme un long tunnel ouvert à un bout, et notre jas des terres du Roux, également en pierre sèche, est à 4 coupoles, construites en encorbellement, appuyées sur 3 arcs doubleaux liés à la chaux. C’est ce dernier type qui est le plus remarquable. Tellement remarquable que l’Association Alpes-de-Lumière à obtenu, en 1993, son classement à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques et sa restauration par l’APARE.

  10. Dans l’enclos nous avons sur la gauche la maison du berger.

  11. La maison du berger : remarquez les traces d’enduit de chaux qui caractérise, dans un bâtiment en pierre sèche, un usage pour l’habitat humain. La coupole (détail).

  12. A la droite de l’enclos : la bergerie.

  13. L’enfilade des arcs vue de part et d’autre de la porte.

  14. Structure d’une coupole. Départ d’un arc.

  15. Seules deux petites meurtrières ébrasées éclairent, avec la porte, l’intérieur de la bergerie. Remarquez la trace laissée sur le mur par le suint des brebis.

  16. Si la construction d’un abri en pierre sèche était à la portée d’un paysan, de tels bâtiments ont été construits par des « maçons de pierre sèche ». Pour la construction d’une voûte en encorbellement, chaque rang de pierre s’avance vers l’intérieur (plus ou moins de sa hauteur),les pierres sont beaucoup plus profondes que larges et s’engagent ainsi fortement dans l’épaisseur de la voûte, les pierres de chaque nouveau rang viennent à cheval (croisent) sur les pierres du rang précédent. Ainsi la voûte se clave horizontalement et peut être construite sans coffrage. L’extrados des voûtes est garni d’un lit de petites pierres et de terre sur lequel reposent les lauzes de la toiture.

  17. Ce qui frappe le visiteur, c’est l’harmonie dégagée par une telle construction. Il s’en émane un véritable équilibre et cela laisse rêveur, surtout quand on pense qu’il a été réalisé par des hommes qui n’ont jamais fait d’études d’architecture et qui ne disposaient, comme instruments, que de leurs seuls bras . Bien entendu, de telles constructions ne sont possibles que sur des terrains géologiquement favorables où les pierres délitées sont abondantes et de bonne qualité.

  18. Et, contre la bergerie, une citerne qui recueille les eaux de pluie de la toiture. La gouttière, taillée dans un tronc d’arbre, comme dans les chalets alpins, a disparu depuis quelques années ! ! !

  19. Pour conclure, si vous aimez les paysages de Jean Giono, ne manquez pas de venir visiter ce « jas des terres du Roux » qui est à moins de 4 km du Contadour, village où le maître se retirait avec sa suite de passionnés de nature et de Paix dans les années 1935-1939. Altitude : 1287 mètres, coordonnées Lambert : 709,42 x 3209,05 Vous y respirerez l’air vivifiant de la Haute-Provence, dans une paix rare et précieuse.

  20. Documentation : Revue Les Alpes de Lumière N° 145/146 « La montagne de Lure », encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence . Sonorisation: troupeau en région méditerranéenne. « Pastoral bells » Jean-Luc Herelle Photos, conception et réalisation : J. GODEFROY

More Related