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La g énéricité

La g énéricité. Les intuitions. Les espèces. Les chiens aboient. En g énéral il est vrai que les chiens aboient. Les chiens (p.ex. du voisin) sont en train d’aboyer. Apparemment il y a deux fa çons d’interpréter cette phrase.

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Presentation Transcript


  1. La généricité

  2. Les intuitions

  3. Les espèces Les chiens aboient. En général il est vrai que les chiens aboient Les chiens (p.ex. du voisin) sont en train d’aboyer Apparemment il y a deux façons d’interpréter cette phrase. Une de ces façons comprend un opérateur qui n’est pas explicitement présent.

  4. Les habitudes Je prends un café après le dîner. J’ai l’habitude de prendre un café après le dîner. Je prendrai un café après le dîner aujourd’hui. Apparemment il y a deux façons d’interpréter cette phrase. Une de ces façons comprend un opérateur qui n’est pas explicitement présent.

  5. Les espèces et les habitudes Les Français boivent du vin pendant le dîner. En général les Français ont l’habitude de boire du vin pendant le dîner. Les Français (p.ex. que je connais) ont l’habitude de boire du vin pendant le dîner. Les Français (p.ex. dans cet hôtel) boiront du vin pendant le dîner ce soir. Apparemment il y a trois façons d’interpréter cette phrase. Deux de ces façons comprennent au moins un opérateur qui n’est pas explicitement présent.

  6. Les espèces et les habitudes En sémantique on accepte en général qu’il y a des opérateurs invisibles GEN et HAB. Le fait qu’ils sont invisibles est nonobstant un problème pendant l’acquisition: Si l’enfant n’est jamais confronté à un contexte qui force une lecture générique ou habituelle, comment pourra-t-il acquérir ces deux opérateurs? > voir semaine 7 et 8

  7. La formalisation

  8. La formalisation standard Un enfant est en train de jouer dans le jardin. Tous les enfants sont gentils. Les enfantsespèce sont gentils.

  9. La sémantique de GEN

  10. La quantification universelle Un chat a une queue. x(chat(x)avoir_une_queue(x)) 2 problèmes...

  11. La quantification universelle Un chat a une queue. x(chat(x)avoir_une_queue(x)) 2 problèmes... 1. Un individu qui n’a pas de queue ne peut pas être un chat. 2. Les enfants nés à Rainbow Lake sont ambidextres. Tous les enfants nés à Rainbow Lake sont ambidextres.

  12. La quantification universelle pertinente Un chat a une queue. x(chat(x)avoir_une_queue(x)) x(chat(x)&R(x)avoir_une_queue(x)) Pour tous les chats “qui comptent” il est vrai qu’ils ont une queue.

  13. La quantification universelle pertinente Un oiseau pond des oeufs. Observation: Il n’y a que les oiseaux femelles qui pondent des oeufs. x(oiseau(x)&R(x)pondre_des_oeufs(x)) Pour tous les oiseaux “qui comptent” il est vrai qu’ils pondent des oeufs.

  14. La quantification universelle pertinente 2 problèmes... ) ( 1. Un individu qui n’a pas de queue ne peut pas être un chat. 2. Les enfants nés à Rainbow Lake sont ambidextres. Tous les enfants nés à Rainbow Lake sont ambidextres.

  15. Les prototypes Le prototype est le meilleur exemplaire d’une espèce. Les énoncés génériques portent sur le meilleur exemplaire d’une espèce.

  16. Les prototypes les problèmes... ) ( 1. Un individu qui n’a pas de queue ne peut pas être un chat. 2. Les enfants nés à Rainbow Lake sont ambidextres. ? Tous les enfants nés à Rainbow Lake sont ambidextres. 3. Un canard a un plumage coloré. Un canard pond des oeufs blancs.

  17. Les stéréotypes Les phrases génériques sont l’expression d’une conception culturelle. Un lion a une crinière. Un lion est mâle. Même si tous les lions (opposés à lionnes) sont nécessairement mâles et ont en général une crinière, la première phrase est bonne tandis que la seconde a l’air bizarre. Ceci tiendrait à la présence/absence d’un stéréotype.

  18. Les stéréotypes Een amoebe (spreek uit als 'ameube') is een eencellig organisme dat bestaat uit protoplasma met één of meerdere kernen De amoebe beweegt zich voort en voedt zich met behulp van schijnvoetjes, pseudopodia. Apparemment il n’est pas impossible de produire des phrases génériques qui n’expriment pas de conception culturelle.

  19. L’approche modale: préliminaires 1. Les verbes modaux: devoir, pouvoir. Tu dois venir. Tu peux venir. >Distinction en mondes possibles 2. Plusieurs types de modalité. Si Jean veut arriver à temps, il doit prendre un taxi. Jean était à Paris il y a trois heures. Il doit avoir pris le Thalys.

  20. L’approche modale: préliminaires 3. Les mondes plus ou moins normaux. Jean était à Paris il y a trois heures. Il doit avoir pris le Thalys. Il aurait également pu prendre sa fusée personnelle... Ou encore un ballon à haute vitesse... Ou un balai magique... > On ordonne les mondes possibles en fonction de leur “normalité”.

  21. L’approche modale Une amibe est un organisme qui ne comporte qu’une seule cellule. 1 2 Dans tous les mondes compatibles avec nos savoirs (scientifiques) et qui sont maximalement normaux, si x est une amibe, x un organisme qui ne comporte qu’une seule cellule. 3

  22. L’acquisition: deux problèmes

  23. Le premier problème (a)

  24. Discussion En principe, faire des généralisations n’est pas tellement difficile. Si j’ai goûté une fois les haricots et je ne les ai pas aimés, ils seront classifiés comme quelque chose de détestable jusqu’à ce qu’on me force à les manger de nouveau et je découvre que je les aime. Ce qui pourrait être plus problématique est d’expliquer pourquoi on fait certaines généralisations et non pas d’autres.

  25. Discussion Si un enfant est né dans une famille dans laquelle tout le monde porte des lunettes, il pourrait faire une généralisation du type ‘les êtres humains portent des lunettes’. S’il n’en fait pas, la question qui reste est de savoir comment l’enfant distingue entre les propriétés ‘intrinsèques’ et les propriétés ‘accidentelles’. On n’a pas fait de recherche sur les types de généralisations que font les enfants.

  26. Le premier problème (b)

  27. Discussion Si les enfants sont capables de distinguer entre l’intrinsèque et l’accidentel les exceptions (accidentelles) ne devraient poser aucun problème.

  28. Discussion Y a-t-il des indications qui nous mènent à supposer que les enfants savent distinguer entre ce qui est intrinsèque et ce qui est accidentel? Peut-être...

  29. Discussion Gelman & Tardif (1998) ont démontré que les enfants tout comme les adultes produisent plus d’énoncés génériques sur les animaux que sur les outils. Donne lieu à une échelle du type suivant: naturel > artificiel qui correspond à l’échelle: intrinsèque > accidentel

  30. Discussion Une remarque sur l’expérience dans Graham, Nayer & Gelman.

  31. Le second problème

  32. Discussion Political activists are very passionate. >Une seule lecture! >Une seule lecture! Au moins en anglais le problème de la langue générique ne semble pas poser trop de problèmes. (cf. Sneed) Il reste bien sûr des langues comme le français, l’espagnol, ...

  33. Discussion Une autre façon de voir les choses... Birds sing. The bird sings. A bird sings. > (Presque) tout énoncé peut être générique. Il convient tout simplement de déterminer l’intention du locuteur. > Ceci n’est pas particulièrement difficile... (voir Hollander, Gelman & Star)

  34. Discussion Un argument supplémentaire en faveur de l’idée que la langue ne pose pas trop de problèmes à l’enfant est que les enfants peuvent eux-mêmes développer une langue générique (voir Goldin-Meadow, Gelman & Mylander).

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