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EAST ( EAU, AGRICULTURE ET SANTE EN MILIEU TROPICAL )

EAST ( EAU, AGRICULTURE ET SANTE EN MILIEU TROPICAL ). Membre par son Président à : -- L’Académie de l’eau -- L’Agence de Bassin Seine Normandie -- La Coalition Eau des ONG françaises. OBJECTIFS DE L’ASSOCIATION _______________________________________________________________.

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EAST ( EAU, AGRICULTURE ET SANTE EN MILIEU TROPICAL )

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Presentation Transcript


  1. EAST ( EAU, AGRICULTURE ET SANTE EN MILIEU TROPICAL ) Membre par son Président à : -- L’Académie de l’eau -- L’Agence de Bassin Seine Normandie -- La Coalition Eau des ONG françaises

  2. OBJECTIFS DE L’ASSOCIATION_______________________________________________________________ • L’objectif majeur de EAST (Eau, Agriculture et Santé en milieu Tropical) est d’aider les collectivités rurales ou péri - urbaines, d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique du Sud, à faire régresser les grandes endémies : diarrhées  infectieuses, poliomyélite, paludisme, trachome, goitre endémique, malnutrition, SIDA… • En Contribuant à l’amélioration des conditions de vie, de bien être et à la santé des habitants des zones rurales et des quartiers urbains et péri - urbains des pays du Tiers Monde. • Par la prévention sanitaire.

  3. Statégies de EAST Origine et description

  4. 1860La disparition progressive des épidémies en Europe Le mouvement hygiéniste précurseur de la Révolution sanitaire du 19 ème siècle Une stratégie fondamentale provoquant le déclin constant de la morbidité et de la mortalité au XX ème siècle et jusqu’à nos jours

  5. Les pionniers du Mouvement Hygiéniste PIERRE - CHARLES – ALEXANDRE LOUIS _________________________________________________ Le père de l’approche mathématique de la médecine clinique et de la santé publique. Inventeur de la méthode numérique, qui a permis de vérifier le lien entre hygiène et santé et qui permet de déterminer entre plusieurs approches, laquelle est la meilleure, la plus économique ou la plus acceptable

  6. Les pionniers du Mouvement Hygiéniste JOHN SNOW _____________________________ L’un des fondateurs de l’épidémiologie Apporte, pour la première fois, la preuve expérimentale qu’une maladie contagieuse – le choléra – peut se transmettre par contact indirect, par le biais d’une contamination de l’eau. Par déduction, usant de méthodes empiriques, il aboutit à la régression de l’épidémie de choléra de Londres en 1854

  7. Les pionniers du mouvement hygièniste EDWIN CHADWICK ____________________________________________ Réfute le concept «  Pauvreté → Maladie → Saleté » L’élimine, après enquêtes, pour devenir « Saleté → Maladie → Pauvreté » La saleté provoque la maladie et la maladie empêche les hommes de travailler les aspirant dans une spirale descendante jusqu’à la pauvreté. Edwin Chadwick prône, alors, d’aider les pauvres, mais surtout de consacrer l’essentiel des financements publics à la propreté de l’eau, l’évacuation des eaux usées, la collecte des déchets, la salubrité de l’air. En fait, ce qui constitue, aujourd’hui, une forte part de la santé publique

  8. Les pionniers du Mouvement Hygiéniste LEMUEL SHATTUCK ___________________________________________________________ Le père de la Santé publique aux Etats-Unis Edite le rapport de base présentant lois et règlements qu’il faut adopter pour la mise en place et le fonctionnement des services de santé et d’hygiène, et apparaissent, notamment, *la création de secteurs de contrôle de la qualité de l’eau et du traitement des déchets *la conception et l’organisation des programmes d’éducation sanitaire grand public Le rapport Shattuck sera adopté, progressivement, par tous les états des USA, qui sont fiers – à juste titre – de leur réussite en matière d’hygiène et santé publique

  9. L’importance fondamentale du Mouvement Hygiéniste _____________________________________________ Dans un laps de temps relativement limité, il a provoqué le déclin des taux de morbidité et mortalité, résultant des maladies infectieuses aigues ou chroniques. Il est à l’origine, ainsi, d’un accroissement spectaculaire de l’espérance de vie à la naissance Et ceci avant trois découvertes fondamentales : la contagion par des agents pathogènes,la vaccination et l’antibiothérapie

  10. . En fait, l’intelligence du Mouvement Hygiénisteest d’avoir sû prôner sans cesse l’EDUCATION DE LA POPULATION Tout en remplaçant la stupidité par le bon sens ◈

  11. ___ Ainsi, nous avons tous, depuis plus de 100 ans, une impression de sécurité et de protection permanente, qui s’est, peu à peu, créée sous la pression des codes, des lois et des décrets du mouvement hygiéniste. En ont résulté nos habitudes et pratiques d’hygiène, tellement ancrées dans notre vie quotidienne, qu’elles donnent l’impression d’avoir toujours existées. ______

  12. Le défi majeur actuel Une révolution sanitaire impérative en Afrique et en d’autres régions du monde en développement Sachant que l’éveil sanitaire d’une population prend du temps et que chaque minute perdue voit disparaître 7 personnes de la planète, victimes de maladies liées à la pollution de l’eau, à l’insalubrité de l’environnement et à l’absence d’hygiène communautaire.

  13. Eau potable, hygiène, assainissement, éducation sanitaire Conception d’un programme de développement hydro et socio sanitaire en milieu rural et urbain tropical Dr. Loic Monjour. EAST

  14. Contenu des différentes phases d’un projet_______________________________________

  15. 1. Audit sur la situation hydro et socio - sanitaire existante au niveau du site d’intervention. En début de projet → Recensement des habitations, des familles, des écoles et des dispensaires, puis du nombre, de la qualité et de l’entretien des points d’eau, des toilettes, des puisards, des sites d’évacuation des ordures etc… En fin de projet → Un second audit, du même type, en tous points similaire, permet, au cours de l’évaluation, de juger et chiffrer les bénéfices découlant du projet

  16. 2. Conception des différentes enquêtes nécessaires à la bonne exécution et évaluation du projet. • Le responsable : un socio anthropologue • Les outils : trois questionnaires adaptés pour les enquêtes et l’analyse, le premier des connaissances, le second des comportements et le troisième des pratiques sanitaires courantes de la population • Intérêt de cette consultation grand public : --- Les questionnaires apportent des renseignements essentiels pour aboutir à une bonne gestion et exécution du projet. a/ Ils permettent d’apprécier, à nouveau, la légitimité des demandes et des réels besoins de la population b/ Ils apportent des connaissances sur ses habitudes culturelles et traditionnelles en matière de protection de l’eau, d’assainissement,d’hygiène c/ Ils font émerger des informations sur l'organisation sociale locale et scolaire, sur les personnes influentes et les éventuelles tensions entre communautés d/ Ils peuvent préciser le contenu des messages convenant à une bonne éducation sanitaire et les meilleures modalités d'application. Enfin, les résultats des enquêtes sont des points de repère, qui serviront, par le biais d’indicateurs objectivement vérifiables, à l'évaluation en fin de projet.

  17. 3.Création d’espaces de concertation et de négociation et d’un Comité de coordination du projet Après les réunions de consensus et de négociation préliminaires est créé un Comité de coordination ( CC ) du projet Composition Représentants de la collectivité locale, du service de l'hydraulique, de la santé et de l’enseignement, des associations locales, des Comités de Quartiers ( CDQ ) et de l’ONG partenaire du projet. Fonctions et rôles ---Le CC décide de l’organisation et du fonctionnement des programmes d'hydraulique, d'assainissement et d’hygiène, puis de la répartition et de la gestion des charges entre les différents partenaires et intervenants. --- Le CC se réunit, tous les mois, pour discuter des méthodes de travail, de leur gestion, les remettre en cause, si nécessaire, et proposer, alors, de nouvelles procédures d’organisation et d’exécution des actions. --- Le CC est responsable du suivi et des évaluations internes du projet.

  18. 4.Collecte et sélection des décrets et documents officiels gouvernementaux, attachés à l’hygiène publique Le règlement d’hygiène gouvernemental. L’un des principaux documents officiels, attaché à l’hygiène publique, est le « Code d’hygiène gouvernemental ». Il comporte plus de 150 articles traitant de l’hygiène sur les voies et places publiques, des habitations, des denrées alimentaires, de l’eau, du milieu naturel, des installations commerciales Création du règlement d’hygiène municipal En fonction de la situation existante dans la zone d’intervention et des objectifs du projet, sélectionner ses articles et ses instructions impliquant une amélioration déterminante de la situation socio- sanitaire locale. Les rassembler dans un recueil, à rédiger par les services de santé et la collectivité locale, dénommé : « Code d’hygiène municipal »  Le contenu et les instructions de ce règlement sont portés à la connaissance des communautés au cours des sessions de sensibilisation socio - sanitaire dans les quartiers

  19. 5. Renforcement des compétences en matière d'hydraulique, d’hygiène et de prévention sanitaire des divers services, agents, opérateurs et acteurs locaux, partenaires ou participants au projet. • Le renforcement des compétences des agents de l'hydraulique urbaine, de professionnels de santé publique, de l’éducation, est réalisé au cours de formations de 15 jours. • Elles sont menées, d’une part, par des techniciens supérieurs de l'hydraulique et, d’autre part, par des spécialistes de l'hygiène et de la santé communautaire. • Elles portent, respectivement, sur les méthodologies et les contenus des programmes d'hydraulique et sur les grands chapitres de la prévention sanitaire, traitant des instructions, de l'application, du rôle des codes d'hygiène en milieu urbain • Les professionnels de santé publique et de l’éducation, assurent secondairement, au cours d'un enseignement théorique et pratique, la formation sanitaire des infirmiers des dispensaires, des agents de santé, des instituteurs et des animateurs locaux. Au sein de chaque quartier, ils sont constitués en “ brigades de salubrité”, qui participent à l’éducation sanitaire des communautés, au suivi et au contrôle de la protection de l'eau, de l’hygiène communautaire et scolaire, selon les schémas programmés par le Comité de coordination.

  20. 6. Sensibilisation sanitaire de la population, fondée sur l’application des prescriptions du règlement d’hygiène municipal. Objectif de la sensibilisation sanitaire → amener les communautés à adopter de bonnes habitudes et pratiques, d'hygiène individuelle et collective, dans leur vie quotidienne. Responsables de l’organisation de la sensibilisation sanitaire : le Comité de coordination Les exécutants :infirmiers des dispensaires, agents de santé, instituteurs et animateurs locaux dénommés "messagers sanitaires grand public" Les bénéficiaires : la population des quartiers et les élèves des écoles Les thèmes : inscrits dans le Code d’hygiène municipal : l’hygiène sur les voies et places publiques, des habitations, des denrées alimentaires, de l’eau, du milieu naturel, des installations commerciales… Nombre optimal de campagnes de sensibilisation : 4 pendant un an dans les quartiers et les écoles

  21. 7. Application du règlement d'hygiène dans les quartiers et les écoles retenus dans le projet Prise de la décision d’application Le Comité de coordination en accord avec la collectivité locale et le Bureau municipal d’hygiène Contrôle et vérification du respect du règlement La “brigade de salubrité” locale Après les sessions d’éducation sanitaire conduites, pendant un an, dans les quartiers et les écoles.

  22. 8. Accompagnement de la politique de sensibilisation sanitaire par la construction/ promotion d’ouvrages hydrauliques, d’assainissement et d’entreprises de salubrité publique locales Sans cette démarche, il est illusoire de vouloir mobiliser la population sur les thèmes de l’eau potable, de l’assainissement, de l’hygiène publique et de la protection de l’environnement. ►Mise en place des ouvrages hydrauliques, des équipements locaux d’assainissement et des entreprises de salubrité publique • Approvisionnement en eau potable • Prise d’eau à domicile ou bornes fontaines avec choix d’un mode de gestion le plus adapté dans les quartiers. Analyse périodique de la qualité de l’eau de consommation. • Assainissement • Construction de toilettes publiques à fosses septiques et promotion de cabinets d’aisance familiaux, avec postes de lavage des mains • Puisards domestiques et canaux d’évacuation des eaux grises et des eaux usées : installation selon les normes sanitaires • Ramassage des ordures ménagères : par des équipes de collecteurs, chargés de l'élimination des déchets domestiques, en collaboration avec la population et les collectivités locales.

  23. 9. Organisation du programme de soins et d’éducation sanitaire en milieu scolaire Objectif de l’action : mettre en place un programme de santé primaire, comportant des soins élémentaires et des actes de secourisme, au bénéfice des élèves Acteurs du programme : dans chaque école, un instituteur auxiliaire de santé occupant la fonction d'Agent de Santé Scolaire ( ASS ). Leur formation : par un personnel médical. Leur dotation : un livret de pratique de soins primaires, des registres de soins et d’inventaire de médicaments, une trousse de pharmacie et un livret d’éducation sanitaire. Le Service de Santé assure le contrôle de la qualité et de la pérennité de leurs actions.

  24. 10.Suivi, évaluation et capitalisation des résultats, à différents temps de l’évolution et à la fin du projet. ► Responsables du suivi, de l’évaluation interne et de la capitalisation des résultats du projet : Les membres désignés du Comité de coordination et le Coordinateur du programme. ► Temps forts de l’évaluation : Reprise des enquêtes début de projet démontrant l’amélioration définitive des connaissances, des pratiques et des comportements sanitaires des communautés en matière d’hygiène et de santé publique, dont dépend la pérennité du programme ► Responsables de l’évaluation externe : Un spécialiste de santé publique Le bilan achevé, des réunions de concertation, voire des séminaires, rassemblent partenaires locaux, intervenants extérieurs et invités de différentes collectivités locales. Ellespermettent de diffuser des informations sur l’exécution, la gestion et les résultats du projet. Avec en perspective, dans les quartiers ou les municipalités limitrophes, la démultiplication des actions, qui ont le plus d’impact sur la santé publique

  25. ELEMENTS OBLIGATOIRES POUR LA REUSSITE D’UN PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT HYDRO ET SOCIO – SANITAIRE EN MILIEU RURAL OU URBAIN TROPICAL • Abandon des projets fragmentaires au profit de projets globaux intégrant les différentes phases de formation et d’activités énumérées précédemment. • Avant tout programme de développement des quartiers, recenser les comportements et pratiques culturelles et traditionnelles des communautés. • Elaborer et imposer un règlement municipal d’hygiène après, au moins, un an d’information et de sensibilisation sanitaire de la population. • Sans respect de ces conditions, les projets de construction d’équipements sanitaires ( points d’eau, latrines, collecte des déchets..) n’ont qu’un faible impact sur la santé des communautés

  26. APPLICATION AU VIETNAM PROGRAMMES HYDRO ET SOCIO SANITAIRE DE YEN MAC, PHU LOC, LANG PHONG ET GIA PHU PROVINCE DE NINH BINH ACTION SIGEIF, SEDIF ET AESN

  27. 1 EVALUATION DES HABITUDES, COMPORTEMENTS ET PRATIQUES DE LA POPULATION EN MATIÈRE D’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE,D’HYGIÈNE ET D’ASSAINISSEMENT, AVANT ET APRÈS L’ÉDUCATION SANITAIRE( EXEMPLES DE QUESTIONNAIRE D’ENTRETIEN )

  28. 4/ Quelles précautions prenez vous pour éviter de souiller votre point d’eau et votre eau de boisson. Pourquoi ? • --- Au niveau de la ressource •  Eliminer l’eau stagnante alentour de l’ouvrage d’alimentation en eau de boisson •  Eviter toute activité polluante à proximité du point d’eau :  douches  lavage des ustensiles de cuisine  lavage du linge •  défécation  réunions de quartiers… •  Balayer et laver, quotidiennement, l’aire cimentée de protection de l’ouvrage •  Se déchausser et  se rincer les pieds avant d’y accéder •  Se laver les mains  avec de l’eau propre  avec de l’eau propre et du savon avant le puisage ou le recueil de l’eau •  Accrocher le seau ou la puisette à l’accroche - puisette et enrouler la corde sur son support, dès la fin du puisage de l’eau d’un puits. •  Nettoyer, une fois par semaine, toutes les pièces apparentes de la pompe d’un forage ou d’une borne fontaine. •  Evacuer, chaque semaine, les matières solides : boues, sable, déchets végétaux du canal d’évacuation des eaux usées •  Ecarter le bétail aux abords et dans l’aire d’approvisionnement en eau

  29. Raisons déterminantes invoquées pour maintenir en état de propreté le point d’eau •  habitude ancestrale •  application du règlement imposé par le Comité de point d’eau •  souci partagé, entre toutes les femmes, de l’esthétisme et de l’hygiène du site d’approvisionnement •  lieu de rencontre privilégié de la communauté des femmes •  préservation de la qualité de l’ouvrage  en raison de son prix de revient élevé •  protection, contre les souillures, de l’eau •  autres ( précisez ) •  ne sait pas • ¥

  30. HYGIENE DES MAINS • 7/ Quelles sont vos habitudes et pratiques de lavage des mains ? • Habitudes •  au cours de la toilette matinale •  avant la préparation des repas •  avant de manger son repas •  à la fin du repas •  avant le puisage ou le recueil de l’eau au puits, au forage ou à la borne fontaine •  avant le puisage de l’eau, avec la calebasse ou le gobelet, dans le récipient de stockage •  après la défécation •  après un contact avec du bétail •  après avoir serré la main sale d’une personne •  après avoir touché de l’argent • Pratiques •  lavage des mains en commun dans l’eau d’une même bassine ou d’une même cuvette •  lavage des mains individuel à l’aide d’une bouilloire remplie d’eau •  lavage des mains  avec de l’eau  avec de l’eau et du savon

  31. Raisons de ces habitudes et pratiques de lavage des mains ? • habitudes ancestrales •  habitudes et pratiques de lavage des mains communes à tous les habitants du village •  préservation de la bonne qualité de l’eau et des aliments en éliminant les microbes •  manque d’informations en matière d’hygiène individuelle et collective •  autres ( précisez ) •  ne sait pas

  32. 2 • CREATION DU COMITE DE COORDINATION DU PROJET PLURIACTEURS

  33. Collecte et sélection des décrets et documents officiels gouvernementaux, attachés à l’hygiène publique 3 • Le règlement d’hygiène gouvernemental sur l’environnement. --Article 36. L'enfouissement des cadavres d'animaux, de dépouilles de toutes natures et d'ordures ménagères à l'intérieur des concessions est interdit. Tout propriétaire d’un animal mort est tenu, dans les 24 heures, de le détruire par un procédé chimique ou par incinération ou de le faire enfouir dans une fosse non inondable situé à 200 mètres, au moins, des dernières habitations et 100 mètres, au moins, d’un point d’eau et que le cadavre soit recouvert d’une couche de terre ayant, au moins, 50 centimètres d’épaisseur. --Article 29. Dans les concessions, les ordures ménagères doivent être conservées dans des poubelles conformément à la réglementation en vigueur. Tout dépôt d'ordures à l'intérieur des habitations, non conforme à la réglementation, est interdit. --Article 87. En zone rurale, il peut être procédé à l’enfouissement ou l’incinération des ordures dans un endroit aménagé à cet effet, situé à plus de 200 mètres des dernières habitations et à plus de 100 mètres d’un point d’eau. Ce lieu ne doit pas être à l’origine de la pollution de la nappe souterraine. Il peut être procédé au creusement d’une fosse éloignée de 200 mètres, au moins, des dernières habitations, qui sera placée en contre haut d’un talus et drainé à sa partie inférieure de façon à éviter qu’elle ne soit remplie par les eaux de pluie. Si les ordures sont enfouies dans une fosse, cette dernière; une fois remplie, sera recouverte d’au moins 30 centimètres de terre battue. --Article 16. Il est formellement interdit d'uriner ou de déféquer sur les voies et places publiques --Article 35. Tout mélange des excréta aux ordures ménagères est interdit.

  34. Collecte et sélection des décrets et documents officiels gouvernementaux attachés à l’hygiène publiqueLe règlement d’hygiène gouvernemental sur la qualité de l’eau. • Article 76. Toute personne, désignée par le Ministre chargé de la Santé publique, ou son représentant, a libre accès à toute installation ou propriété destinée à la production, au stockage ou à la vente d'eau en vue de faire des prélèvements ou constatation en rapport avec l'application de la présente ordonnance • Article 69. Tout puits dont l'usage sera reconnu dangereux, par suite de causes extérieures ou permanentes, auxquelles il ne peut être remédié par des travaux de désinfection, devra être fermé par une dalle fixe en béton • Article 70. Les réservoirs destinés à recueillir l'eau de boisson doivent être étanches, protégés de pollutions, régulièrement nettoyés et désinfectés. Les parois intérieures des réservoirs doivent être en matériaux inertes vis-à-vis de l'eau. • Article 42. Les récipients destinés à recevoir l’eau de boisson doivent être hygièniquement entretenus • Article 102. - Les hôpitaux et autres formations sanitaires publiques ou privées doivent détruire leurs déchets anatomiques ou infectieux par voie chimique, par voie d'incinération ou par enfouissement après désinfection pour ne pas polluer l’eau de consommation humaine

  35. 4 • FORMATION DES PERSONNELS • INDISPENSABLES A L’ACTION5 ( Innovation : les AFHY)

  36. 5Sensibilisation sanitaire de la population, adultes et enfant, fondée sur l’application des prescriptions du règlement d’hygiène

  37. Construction d’ouvrages hydrauliques,d’assainissement et d’entreprises de salubrité publique locales

  38. Commune de Yen Mac • Station de traitement et d'alimentation en eau de Yen Mac

  39. Commune de Phu Loc

  40. MATERIELS D’UNE STATION

  41. RESEAU D’EAU ET ELECTRICITE

  42. INAUGURATION DE LA STATION DE PHU LOC

  43. COMMUNE DE LANG PHONG

  44. COMMUNE DE GIA PHU

  45. Données générales ( Janvier 2009) • Situation locale : • Nombre d’habitants dans les communes : de 6000 à 12 000 habitants • Nombre de connexions au réseau de 50 à 88 % des ménages • Prix de l’eau : 3000 dongs le m3, soit 0,15 euros • Distribution d’eau : selon, toute la journée ou 4 à 5 heures par jour • Volume d’eau consommée par foyer : 5.7 M 3, soit 30 litres/personne et par jour • Groupe d’exploitation d’une station : trois (3) personnes rémunérées, chacune, 23 euros/ mois • Taux de perte d’eau sur le réseau : 40 à 50% • Difficultés essentielles rencontrées • Commune de Yen Mac : manque de puissance du réseau électrique; distribution d’eau irrégulière; la population, ainsi, ne voit pas un intérêt majeur à se connecter au réseau. En fait, majoration des abonnements des ménages de 3% en 6 mois. Besoins : un transformateur ( coût : 18 500 € ); résolution des problèmes de fuites au niveau des réseaux; formation en gestion rigoureuse de la station d’approvisionnement en eau; amélioration de la qualité du contrôle de l’eau distribuée à la population communale.

  46. Données générales ( Janvier 2009) Commune Phu Loc : extension de la distribution d’eau à un village voisin Besoins : revision du système électrique; résolution desproblèmes de fuites au niveau des réseaux; formation en gestionrigoureuse de la station d’approvisionnement en eau; amélioration de laqualité du contrôle de l’eau distribuée à la population communale. Commune Lang Phong : fonctionnement satisfaisant Besoins : résolution des problèmes de fuites; formation en gestion rigoureuse de la stationd’approvisionnement en eau; amélioration de la qualité du contrôle de l’eaudistribuée à lapopulation communale

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