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"Secours en milieu sportif"

"Secours en milieu sportif". Didier Reiss. Objectifs du cours : - Savoir reconnaître une crampe musculaire et agir en conséquence Plan du cours :. - Mécanismes de la contraction musculaire Les différentes lésions musculaires possibles

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"Secours en milieu sportif"

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Presentation Transcript


  1. "Secours en milieu sportif" Didier Reiss

  2. Objectifs du cours :- Savoir reconnaître une crampe musculaire et agir en conséquencePlan du cours : • - Mécanismes de la contraction musculaire • Les différentes lésions musculaires possibles • - Les crampes musculaires, applications pratiques par muscle • - Autres pathologies

  3. Introduction Les lésions musculaires: - 30% des accidents déclarés dans le cadre des activités physiques et sportives. - 90% des lésions musculaires sont localisées au niveau des membres inférieurs. - Peu d’études sur la récupération de la fonction musculaire chez des sportifs de haut niveau plusieurs mois après une lésion initiale…

  4. La contraction musculaire

  5. La contraction musculaire Chez l ’adulte, environ 2000 myofibrilles s ’associent pour constituer une fibre musculaire. Il s ’agit d ’une cellule multinuclée, de forme allongée et cylindrique. Chaque fibre est gainée par du tissu conjonctif fin : endomysium. Les fibres sont groupées en faisceaux entourés de tissu conjonctif relativement lâche : périmysium. Le muscle est constitué par la réunion de ces faisceaux par un tissu conjonctif plus dense : épimysium. Les réseaux de tissu conjonctif s ’unissent à chaque extrémité du muscle et forment le tissu conjonctif dense des tendons.

  6. La contraction musculaire

  7. La contraction musculaire Retenons seulement qu’il faut du calcium et du magnésium pour que le muscle se contracte…et se relâche…

  8. LES LESIONS MUSCULAIRES • D'un point de vue clinique, nous pouvons classer les lésions musculaires en 7 catégories, de la plus bénigne à la plus grave. Les trois premières catégories regroupent des problèmes principalement fonctionnels (troubles de la contraction), la 4ème a trait aux pathologies provoquées par un choc direct alors que les 5ème, 6ème et 7ème catégories rassemblent les déchirures de la structure musculaire.(Tendinite, entorse, pubalgie et périostite à part…) • Courbature – Crampe – Contracture • Contusion • Élongation – Déchirure/Claquage - Rupture/Désinsertion

  9. LES LESIONS MUSCULAIRES Les courbatures : Ce sont des douleurs musculaires, augmentées à la contraction volontaire du muscle ou à la simple pression. Apparaissant en général 24 à 48 après l’activité sportive, elles peuvent être suffisamment douloureuses pour ankyloser le sportif plusieurs jours. Causes : Effort intense ou inhabituel Traitement : « Repos » et boire de l’eau (3 jours)

  10. LES LESIONS MUSCULAIRES

  11. LES LESIONS MUSCULAIRES « Courbe des courbatures » Muscle Jour 0 1 2 3 4 5 6 7 Raide et douloureux au toucher 0 STADE «INITIAL» +3- 4 h STADE «AUTOGENIQUE» +4- 6 h +2- 4 j STADE «PHAGOCYTAIRE» +4- 6 j STADE de «REGENERESCENCE» +10- 14 j

  12. LES LESIONS MUSCULAIRES Les crampes : Contraction douloureuse, involontaire et passagère d'un, ou de plusieurs muscles. Elle peut survenir au repos ou à l'effort. Les causes : Perte de sodium (non compensée par la boisson), perte de potassium (hypokaliémie), insuffisance veineuse, mouvements répétitifs… Traitement : Étirer et boire de l’eau riche en minéraux…

  13. LES LESIONS MUSCULAIRES Les contractures : La contracture provient de la contraction exagérée d'une partie du muscle. La douleur est d'abord ressentie à l'issue de l'exercice, pendant les phases de repos. Si l'effort est poursuivi, le muscle "se raidit" de plus en plus ; la douleur devient sensible au cours de l'exercice puis très incommodante à la fin de celui-ci.Le sportif perçoit distinctement une zone gênante. Un point "dur" se révèle à la palpation. Les causes : La contracture peut provenir d'une contraction réflexe visant à protéger le muscle et la ou les articulations en jeu suite à un étirement important. L'origine peut être également une fatigue importante du muscle entraînant des désordres de certaines molécules au niveau cellulaire (calcium, potassium, magnésium). Cette pathologie peut enfin être favorisée par une lésion musculaire récente (élongation, déchirure, contusion…) qui fait que la fibre musculaire n'est pas totalement fonctionnelle. Traitements : Repos, chaleur…

  14. LES LESIONS MUSCULAIRES Les contusions : Traumatologie due à un choc direct sur le muscle. (Chute sur une barrière….). Suite au traumatisme, le muscle peut être plus ou moins lésé, les fibres musculaires plus ou moins abîmées (écrasement, déchirure). Un léger saignement interne (hématome intramusculaire) ou un gonflement sous cutané peuvent se produire.En cas de coup sévère, les fibres musculaires peuvent avoir subit un déchirement important équivalent à une déchirure, voire à une rupture musculaire. L'important est de traiter l'hématome afin d'éviter que celui-ci empêche la cicatrisation du muscle et/ou se calcifie, ce qui dans les deux cas fragilise la fibre musculaire. Traitements : Il ne faut en aucun cas étirer le muscle, ni le masser, ni lui appliquer de la chaleur.Pour les cas bénins, le traitement passe par l'application de glace et par le respect d'un repos relatif de deux ou trois jours. Pour les cas graves, il s'agit également de glacer, de prendre du repos complet et d'aller consulter chez un médecin.

  15. LES LESIONS MUSCULAIRES Les élongations : L'élongation consiste en de micro-déchirures musculaires dues à un dépassement de l'élasticité des fibres sans grande atteinte des tissus. Elle est repérable par la sensation de piqûre qui l'accompagne. A l'inverse de la courbature, cette douleur liée à une élongation intervient pendant l'exercice. Elle disparaît généralement pendant le repos pour réapparaître au cours des exercices suivants. Les causes :Elles proviennent d'un étirement inhabituel… Traitements : Un repos complet de plusieurs jours est impératif et doit être accompagné de soins médicaux.

  16. LES LESIONS MUSCULAIRES Les déchirures : La déchirure est une rupture d'un grand nombre de fibres musculaires. Souvent assimilée à un coup de poignard, la douleur soudaine et violente impose l'arrêt immédiat de l'exercice. La rupture est accompagnée d'une hémorragie locale. La palpation révèle une douleur très vive et précise. Les causes : Le muscle est allé au delà de ses capacités… Traitements : La récupération d'une déchirure passe par un repos important - souvent supérieur à 30 jours - et des soins médicaux appropriés.Une déchirure mal soignée peut engendrer d'autres blessures plus marquées comme une rupture du muscle. L'hématome apparu lors de cette pathologie peut entraîner une mauvaise cicatrisation et/ou une calcification rendant la fibre musculaire plus fragile.

  17. LES LESIONS MUSCULAIRES La rupture : C'est l'accident le plus grave. Il consiste en une déchirure transversale du muscle et provoque une impotence fonctionnelle immédiate et totale. Cliniquement on est proche de la déchirure avec en plus l'existence d'une tuméfaction (gonflement) au niveau de la rupture, le muscle étant rétracté. L'instauration d'un œdème et d'un hématome est rapide. Les causes : Un muscle déjà blessé, un mauvais échauffement, des gestes mal adaptés… Traitements : Le traitement passe par une application de froid sur la zone douloureuse, par un repos complet de un à deux mois et par des soins médicaux divers (antalgiques, anti-inflammatoires, kinésithérapie…).

  18. LES TRAITEMENTS RECENTS • Le Sérum Autologue Conditionné • (Wright-Carpenter et al, 2004) • 1) Prélevement de sérum de sportifs atteints de lésions musculaires. • 2) Conditionnement ayant pour objet l’augmentation les concentrations de facteurs de croissances (HGF, FGFb, TGF-B). • 3) Réinjection du sérum à une fréquence d’une fois tous les 2 Jours jusqu’à la reprise complète de l’entraînement.

  19. LES CRAMPES : COMMENT LES ÉTIRER?

  20. LES CRAMPES Il faut faire le mouvement inverse du muscle, c’est-à-dire l’étirer. Il faut éviter de toucher ou de masser un muscle en état de crampe. L’étirement doit être doux et maintenu jusqu’à ce que la douleur disparaisse.

  21. LES ISCHIO-JAMBIERS COURTE PORTION LE DEMI-TENDINEUX BICEPS CRURAL LE DEMI-MEMBRANEUX LONGUE PORTION

  22. LES ISCHIO-JAMBIERS Ces muscles sont tous les «trois» poly-articulaires, franchissant la hanche et le genou. Actions : • L’extension de la hanche • La flexion du genou • Rotation interne et externe • Rétroversion du bassin Protection : un manque de souplesse des ischios peut être responsable de flexions en région lombaire, et donc, indirectement, de souffrances discales à ce niveau.

  23. LES ISCHIO-JAMBIERS

  24. LE QUADRICEPS

  25. LE QUADRICEPS

  26. LE QUADRICEPS

  27. LE QUADRICEPS

  28. LE QUADRICEPS

  29. LE QUADRICEPS • Ce muscle est en quatre faisceaux (chefs) qui se terminent sur un tendon commun. Il est bi-articulaire • Actions : • Flexion de la hanche • Extension du genou • Rotation interne (V.int) et externe (V.ext) • Antéversion du bassin

  30. LE QUADRICEPS

  31. LES ADDUCTEURS

  32. LES ADDUCTEURS • Ils sont 5 sur la partie interne de la cuisse. Seul le droit interne est bi-articulaire. Ils partent du pubis jusqu’au fémur (patte d’oie du tibia pour le DI). • Actions : • - Adduction • - Flexion du genou • Rotation interne (DI) et externe • Antéversion du bassin (si fémur fixe) • Protection : lors d’étirements trop vifs, le droit interne subit souvent des déchirures.

  33. LES ADDUCTEURS

  34. LE JAMBIER ANTERIEUR

  35. LE JAMBIER ANTERIEUR Il est le muscle le plus « fort » à exécuter la flexion dorsale. Actions : - Flexion dorsale - « Supination » (traction par le bord interne du pied) Éversion Inversion

  36. LE JAMBIER ANTÉRIEUR

  37. LE TRICEPS SURAL LE SOLEAIRE LES JUMEAUX

  38. LE TRICEPS SURAL • Il est le muscle le plus fort de la jambe. Trois chefs se terminent en un tendon commun : le tendon d’Achille (célèbre car fragile ?) • Actions : • Flexion plantaire • Flexion du genou

  39. LE TRICEPS SURAL

  40. LE TRICEPS BRACHIAL LONG TRICEPS LES VASTES (EXTERNE ET INTERNE)

  41. LE TRICEPS BRACHIAL • Composé de trois chefs, il est bi-articulaire par le long triceps • Actions : • Extension du coude • Rétropulsion (LT) • Adduction (LT)

  42. LE TRICEPS BRACHIAL

  43. LE BICEPS BRACHIAL LONG BICEPS COURT BICEPS

  44. LE BICEPS BRACHIAL • Dans sa partie haute, ce muscle a deux origines : le long et le court biceps. • Actions : • Flexion du coude • Supination du coude • Antépulsion • Abduction

  45. LE BICEPS BRACHIAL

  46. AUTRES PATHOLOGIES Le point de côté : Les points claviculaires (droits ou gauches) Les points à l'estomac Les points sous les côtes (droits ou gauches)

  47. AUTRES PATHOLOGIES Le point de côté : Les points de côté claviculaires L'explication serait d'origine circulatoire : le foie (à droite) ou la rate (à gauche), gorgés de sang, perturberaient la mécanique respiratoire du diaphragme. La douleur se projetterait alors en arrière de la clavicule. D'autres sources évoquent une souffrance du muscle diaphragmatique, trop sollicité par les efforts respiratoires durant l'exercice.

  48. AUTRES PATHOLOGIES Le point de côté : Le point à l'estomac Il se situe sous le sternum, sur la ligne médiane du corps, au-dessus du nombril. Il apparaît lorsque l'estomac n'a pas terminé sa digestion. Respectez la règle des trois heures entre la fin du dernier repas et la course. Comme pour les douleurs d'origine intestinale, cette douleur à l'estomac est liée à un manque de sang, détourné au profit des muscles lors de l'effort physique. Les erreurs alimentaires sont aussi des facteurs favorisants (mauvaise hydratation, aliments mal digérés, etc.).

  49. AUTRES PATHOLOGIES Le point de côté : Les points sous les côtes La douleur peut être expliquée par une surcharge sanguine au niveau du foie (à droite) ou de la rate (à gauche). Mais ici, elle ne se projette pas vers les clavicules. Les douleurs peuvent être d'origine intestinale, par dilatation de gaz au niveau du gros intestin. Elles sont ressenties à droite ou à gauche, au niveau des coudes que fait le gros intestin dans l'abdomen. Cette dilatation douloureuse est liée à une paralysie du tube digestif, par manque de sang (ischémie) lors de l'effort. D'autres facteurs, liés à l'alimentation, peuvent également entrer en compte.

  50. AUTRES PATHOLOGIES QUE FAUT-IL FAIRE, COMMENT LES EVITER ? En cas de points claviculaires Comprimez votre foie avec la main et inclinez-vous à droite en soufflant. Faites la même chose, pour la rate, du côté gauche. Le "point de côté" doit alors disparaître. En l'absence d'amélioration, consultez votre médecin pour avis. En cas de points sous les côtes Dans le cas des points de côtés par surcharge sanguine (foie ou rate) : arrêtez de courir ou ralentissez l'allure, faites quelques expirations profondes et la gêne devrait disparaître. Si elle persiste au repos, consultez un médecin en urgence, afin d'éliminer un possible infarctus du myocarde débutant. En cas de douleurs d'origine intestinale Pour les éviter, buvez beaucoup, par petites gorgées et régulièrement. En cas de douleur intense persistant malgré l'arrêt de la course, avec un ventre dur, consultez un médecin. Il recherchera une maladie abdominale aiguë urgente, comme une péritonite ou une appendicite.

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