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POUR UNE PLUS GRANDE EFFICACITE DE LA DEPENSE PUBLIQUE CHAPITRE 3 : SECTEUR EDUCATION

ATELIER DE VULGARISATION DU RAPPORT 29656-BEN DE LA BANQUE MONDIALE ------------------------------------------------------------------. POUR UNE PLUS GRANDE EFFICACITE DE LA DEPENSE PUBLIQUE CHAPITRE 3 : SECTEUR EDUCATION (pages 24 à 63). OBJECTIFS.

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POUR UNE PLUS GRANDE EFFICACITE DE LA DEPENSE PUBLIQUE CHAPITRE 3 : SECTEUR EDUCATION

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  1. ATELIER DE VULGARISATION DU RAPPORT 29656-BEN DE LA BANQUE MONDIALE------------------------------------------------------------------ POUR UNE PLUS GRANDE EFFICACITE DE LA DEPENSE PUBLIQUE CHAPITRE 3 : SECTEUR EDUCATION (pages 24 à 63)

  2. OBJECTIFS • Analyser l’évolution des résultats d’éducation au cours de ces dernières années; • Analyser les tendances et la structure des dépenses publiques, les besoins de financement à moyen terme ainsi que la gestion des dépenses publiques dans le secteur de l’éducation.

  3. EVOLUTION DES TAUX DE SCOLARISATION Croissance soutenue des taux d’inscription au cours de ces dernières années: • 7% par an entre 1997/98 – 2002/03 dans le primaire; • 10% par an, voire plus, dans les autres cycles; • Important rôle du système éducatif privé payant dans cette croissance

  4. EVOLUTION DU TAUX BRUT DE SCOLARISATION • Le TBS au primaire est passé de 80% en 1997/98 à 97% en 2002/03; • Environ 50% des enfants âgés de 12 ans parviennent en classe de 6ème; • Au secondaire, il est en moyenne de 25% pour les deux cycles; • L’enseignement supérieur a enregistré une hausse plus exceptionnelle : augmentation de la couverture de 48% entre 1997/98 et 2002/03.

  5. EVOLUTION DE QUELQUES INDICATEURS LES DISPARITES OBSERVEES: • Le TBS des filles est de 84%, comparé à 110% pour les garçons; • Le TBS des filles ainsi que le taux d’achèvement pour les deux sexes sont dans l’ensemble faibles dans les régions de l’Atacora-Donga, Borgou-Alibori.

  6. EVOLUTION DE QUELQUES INDICATEURS LES DISPARITES OBSERVEES: • Au primaire, le taux d’accès parmi les ménages pauvres est inférieur à 60% contre plus de 100% pour les ménages aisés. • Seuls 16 % des élèves âgés de 12 ans, issus des ménages les plus pauvres, achèvent un cycle d’enseignement primaire de 6 ans, comparé à presque 90 % des riches. • Au premier cycle secondaire le TBS est de 8% pour les ménages les plus démunis contre 71% pour les ménages les plus aisés. • Théoriquement, aucun enfant issu du segment le plus pauvre n’atteint le niveau universitaire.

  7. QUALITE DE L’EDUCATION • Qualité très médiocre des enseignements et des résultats d’apprentissage dans le cycle primaire malgré la mise en œuvre des NPE généralisés depuis 1999 dans les établissements scolaires publics et privés du pays. • Disparités régionales très marquées: en 2002 par exemple, seuls 29% des élèves de l’Atacora-Donga et 36% de ceux du Borgou-Alibori ont réussi leur examen contre 62% des élèves du Mono-Couffo et du Zou-Collines.

  8. QUALITE DE L’EDUCATION • Faibles taux de survie et fort taux de redoublement dans l’enseignement secondaire. • Taux de redoublement également élève au niveau universitaire: 30% en moyenne;

  9. TENDANCES GENERALES DES DEPENSES PUBLIQUES D’EDUCATION • Part de l’éducation dans le total des dépenses publiques: 19-20 % de 1997 à 2002 et 22 % en 2003. • Part des dépenses de fonctionnement: 80% en moyenne des dépenses totales d’éducation. • Part des dépenses d’équipement: 20 % en moyenne. • Part de l’enseignement primaire dans les dépenses totales d’éducation: n’a pas augmenté malgré que ce secteur ait été élevé au rang de priorité dans les déclarations de politiques.

  10. TENDANCES GENERALES DES DEPENSES PUBLIQUES D’EDUCATION • Parts de l’enseignement technique et professionnel / Enseignement supérieur ont considérablement progressé après la création des deux nouveaux ministères. • Pas de progression des dépenses publiques de fonctionnement par élève du primaire. Contribution des ménages au financement de l’enseignement primaire (malgré la suppression des frais de scolarité) pour les salaires des maîtres communautaires, et la construction des salles de classe. • Réduction de l’écart entre les dépenses publiques par élève du primaire et celles des autres niveaux d’enseignement. Raison: forte dépendance à l’égard des financements privés aux niveaux post-primaires, y compris dans les établissements publics.

  11. COMPOSITION DES DEPENSES AU PRIMAIRE ET AU SECONDAIRE • Progression des dépenses d’investissement dans le primaire contrairement au secondaire. Cependant le ratio élèves-enseignant dans les établissements publics est a la hausse dans le primaire (54 a 65) et accuse une tendance à la baisse dans l’enseignement secondaire (41 a 28). • Dépenses de fonctionnement très élevées; • Part des dépenses liées au personnel est élevée dans les deux ordres d’enseignement. • Augmentation des charges hors personnel dans les dépenses de fonctionnement a partir de 2000.

  12. QUATRE PROBLEMES DONT SOUFFRE LA GESTION DES ENSEIGNEMENTS • Statut hétérogène des maîtres; • Mauvais déploiement des enseignants dans les différents départements et les écoles; • Effectifs pléthoriques d’élèves dans les premières classes du primaire; • Inéquité dans les transferts aux APE.

  13. DEPENSES PUBLIQUES DANS L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL • Dépenses plus que multipliées par cinq pour atteindre près de 7 milliards de FCFA entre 1998 et 2003; • Dépenses en personnel = un peu moins de 50% des dépenses de fonctionnement; • Bourses d’études = 10 % des dépenses et seuls 13 % des étudiants en bénéficient. Envisager l’utilisation des fonds publics pour financer les établissements privées compte tenu de leur importance ici.

  14. DEPENSES PUBLIQUES DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR • Niveau élevé de l’investissement privé dans l’enseignement supérieur public comparativement au primaire et au secondaire; • Faible niveau des bourses nationales mais grand nombre de bénéficiaires: environ 44% des étudiants inscrits dans des institutions publiques en bénéficient. Ce qui aggrave la part des dépenses de fonctionnement dans cette rubrique.

  15. LE SECTEUR PRIVE • Meilleures conditions d’apprentissage et un plus grand soutien financier des parents; • Ratios élèves/enseignant faibles dans les établissements primaires prives comparativement a ceux du public. Inversion de la tendance dans l’enseignement secondaire au profit des établissement du public • Solution a la gestion des effectifs croissants

  16. PREVISIONS A MOYEN TERME DES BESOINS FINANCIERS • Amélioration significative des allocations à l’enseignement primaire afin d’atteindre l’objectif de l’éducation pour tous jusqu’au CM2; • Besoins en ressources pour le secondaire est fonction de l’estimation de la transition entre le primaire et le secondaire; • Mécanisme principal de réduction des dépenses publiques par l’accroissement de la participation des ménages dans le partage des coûts dans l’enseignement supérieur.

  17. GESTION DES DEPENSES PUBLIQUES DANS LE SECTEUR DE L’EDUCATION • Dépenses pour le primaire et le secondaire était estimé a l’aide de ratios dans budgets-programme jusqu’en 2003 (décision d’affectation au niveau départemental). Depuis lors, précision sur la part allouée a l’enseignement primaire; • Retards dans l’envoi des fonds dans les départements; • Effectivité des versements aux associations de parents d’élèves; • Moins de transparence et de justification des dépenses au niveau des fonds versés aux universités et aux institutions de l’enseignement supérieur. • Mécanismes de contrôle extérieur faibles; insuffisance de la participation de la communauté.

  18. GESTION DES DEPENSES PUBLIQUES DANS LE SECTEUR DE L’EDUCATION Elaboration des budgets-programmes dans les Ministères de l’Education depuis 2000 Mais mouvement vers un système de gestion globale de dépenses publiques basé sur les résultats limité.

  19. PROBLEMES INHERENTS AUX BUDGETS-PROGRAMMES • Ne sont pas globaux et ne comprendre pas la totalité des ressources disponibles au niveau du Ministère. • Pas de prise en compte de la contribution des ménages; • Ne reflètent ni l’analyse des problèmes clés, ni les solutions et encore moins les fondements pour l’accroissement des allocations. • Indicateurs de performance sont pléthoriques et non opérationnels. • Absence de cadre institutionnel adéquat • Complexité de la budgétisation basée sur les résultats dans l’enseignement supérieur a cause de l’autonomie des etablissement.

  20. RECOMMANDATIONS • Réévaluer la stratégie pédagogique pour les CI et CP; • Réévaluer la formule des versements de fonds concernant les besoins des APE; • Mieux cibler les besoins en dépenses publiques destinées au secondaire; • Développer du partenariat plublic-privé; • Examiner les subventions publiques et les contributions privées ainsi que les politiques de bourses dans les universités; • Augmenter les allocations dans le primaire. • Améliorer la programmation financière et le taux d’exécution des dépenses d’investissement.

  21. COMMENTAIRE

  22. TAUX DE SCOLARISATION ET QUALITE DE L’EDUCATION • Système éducatif contrôlé dans une large mesure par l’Etat jusqu’à la fin des années 80. • Après conférence national, développement rapide du système éducatif privé payant dans supérieur / technique et professionnelle et, dans une moindre mesure dans l’enseignement secondaire. • Horizon temporel non uniforme dans tout le rapport, a cause de l’indisponibilité des données. Pas de recommandations sur l’amélioration des bases de données. ll y a aujourd’hui l’initiative BENINFO qui fait son chemin. • Plusieurs facteurs expliquent la croissance des taux d’inscription: environnements économique et social, les ONG, etc. Donc pas seulement les mesures incitatives du gouvernement.

  23. TAUX DE SCOLARISATION ET QUALITE DE L’EDUCATION • Amélioration de la rétention par adoption du système de sous - cycles mais a condition qu’un mécanisme d’accompagnement de l’élève, de formation des maîtres et d’un système amélioré des mouvements du personnel en situation de classe, soient mis en place. • Non - maîtrise des flux dans le secteur éducatif privé: compromet les chances d’une amélioration des performance dans tout le système éducatif. • Éducation poste-primaire au Bénin pas seulement privilège des enfants riches. Richesse intervient dans orientation vers le public ou le privé.

  24. QUALITE DE L’EDUCATION Grande polémique sur la pertinence des Nouveaux Programmes d’Etudes. Mais les questions essentielles devraient tourner autour : • du contenu des unités d’apprentissage, • de la formation des enseignant ; • de l’efficacité du suivi de l’Etat • en somme une évaluation profonde du système.

  25. QUALITE DE L’EDUCATION • Passage automatique ne dépend pas seulement la seule appréciation du maître. Ne touche pas toutes les classes. Pas encore été évaluée jusqu'à ce jour pour qu’on sache la conduite a tenir dans le futur.

  26. QUALITE DE L’EDUCATION • Résultats des examens du CEP: On ne peut tirer une conclusion aussi dramatique sur la performance de la majorité des élèves en partant seulement de la démarche pédagogique mise en œuvre dans les classes et la qualification des enseignants. C’est le processus d’évaluation des apprenants qu’il faut évaluer afin de voir si les admis n’ont pas les compétences attendues d’eux. • Taux de redoublement est en moyenne de 30% a l’université. Mais l’étude gagnerait beaucoup en faisant une distinction d’une part, entre les facultés classiques a effectif pléthorique et les écoles et instituts professionnalises a effectif réduit, et d’autre part entre les différents cycles.

  27. QUALITE DE L’EDUCATION Autres Déterminants de la faible performance des élèves: • Les grèves répétées qui ne permettent pas d’achever convenablement les programmes d’enseignement • Le statut de l’enseignant

  28. TENDANCE GENERALE DES DEPENSES PUBLIQUES D’EDUCATION Il faudra a terme renforcer la capacité opérationnelles des agents chargés de la programmation et de la mise en œuvre des projets afin d’améliorer le taux d’exécution des dépenses

  29. GESTION DES ENSEIGNANTS • En ce qui concerne les enseignants contractuels et communautaires, un projet de document de politique de recrutement et de politique salariale vient d’être valide au MEPS. La nécessite de ce document de politique de recrutement s’est imposée compte tenu de l’exigence de meilleure gestion des ressources humaines pour un système éducatif de qualité. • L’Etat peut réduire les dépenses liées aux heures de vacation dans l’enseignement supérieur en procédant au recrutement massif d’enseignants permanents.

  30. GESTION DES DEPENSES PUBLIQUES DANS LE SECTEUR DE L’EDUCATION La décentralisation actuellement en cours offre peut-être le cadre idéal de résolution de ces problèmes a travers une meilleure implication des population a la gestion de ces écoles. Au MEPS, une étude vient d’être validée a cet effet.

  31. RECOMMANDATIONS • La réévaluation de la stratégie pédagogique pourrait être plus large et dépasser les limites du CI et du CP. Elle devrait concerner entre autres: - la formation dispensée aux maîtres, - les taux d’exécution des unités d’apprentissage, - le suivi des enseignants, etc. Une étude approfondie justifierait une modification éventuelle des méthodes d’enseignement ou l’utilisation de petits groupes dans l’enseignement avec des conséquences non seulement sur les besoins en personnel mais aussi sur les besoins en formation, en infrastructure et en matériels didactiques.

  32. RECOMMANDATIONS Le principe de subvention aux établissements privés est pertinent. La loi d’orientation retient ce principe. Dans les faits, il n’est pas encore appliqué. Sa non application tient au fait que des critères clairs d’attribution ne sont pas encore définis. Le contrôle du fonctionnement des établissements prives par l’Etat n’est pas encore systématique.

  33. THEMES DE DISCUSSION • Rôle du secteur prive dans la gestion des problèmes de l’éducation au Bénin • La gestion des enseignants contractuel et communautaires • Gestion des écoles publiques et privées dans le contexte de la décentralisation • Dépenses publiques et performance du système éducatif.

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