1 / 17

l’enseignement du judo en milieu scolaire

l’enseignement du judo en milieu scolaire. Recherche d’un partenariat de qualité Professeurs des écoles / Professeurs de judo. 1. La construction d’un partenariat F.F.J.D.A. / M.E.N.

ernie
Download Presentation

l’enseignement du judo en milieu scolaire

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. l’enseignement du judo en milieu scolaire Recherche d’un partenariat de qualité Professeurs des écoles / Professeurs de judo Jean-Pierre DEFRANCE - CPC EPS IEN Barentin

  2. 1. La construction d’un partenariat F.F.J.D.A. / M.E.N. • Ce partenariat constitue la première étape indispensable pour apprendre à mieux se connaître. Démontrer tous les intérêts liés à ce partenariat, en révéler les objectifs communs et travailler de concert pour l’éducation de ces jeunes enfantsformeront la suite logique de cette première étape. • Il s’agit cependant de bien spécifier les rôles de chacun dans cette entreprise, en s’appuyant sur les compétences propres des différents acteurs de ce projet, si nous voulons produire en synergie un réel travail d’équipe.

  3. 1.1 Les intérêts liés au partenariat Chaque partie “contractante” doit bien évidemment trouver un intérêt à ce partenariat. Il y a avant toutes considérations, l’intérêt de l’enfant,bien sûr. La couverture territoriale des clubs est très dense - le slogan fédéral “Il y a un club près de chez toi” s’en fait d’ailleurs l’écho - Les écoles manquent d’installations sportives et faciliter l’accès à ces installations ne peut que trouver un bon accueil auprès de celles-ci. Les clubs en ouvrant leurs portes aux scolaires se font connaître et répondent à un besoin.

  4. L’apport de la FFJDA Le Dojo (salle spécialisée) offrira bien plus qu’un espace sécurisé pour la pratique. Entrer dans un Dojo c’est découvrir un cadre nouveau avec ses us et coutumes. Le professeur de judo en gardien vigilant des traditions saura faire apprécier les notions de respect et d’ordre attachés à ces lieux. En tant qu’expert il peut mettre à la disposition du professeur des écoles une batterie de situations d’apprentissages issues du savoir-faire fédéral auprès de cette tranche d’âge. Il pourra utilement entrer dans le taux d’encadrement renforcé nécessité par cette activité (Cf. B.O H.S n° 7 du 23 septembre 1999). Sa présence rassurante pour le professeur des écoles devient dès lors un gage d’efficacité et de sécurité. Dans l’intérêt bien compris des enfants, ce duo fonctionnera également dans une perspective de co-formation. Enfin, pour toutes les raisons évoquées, les enfants intéressés ayant bénéficié d’une initiation de qualité au judo trouveront naturellement le moyen de poursuivre dans le cadre du club.  Le judogi(littéralement: vêtement pour pratiquer le judo) est un élément constitutif et incontournable de la pratique du judo. Il autorise une richesse de préhensions à la base d’informations essentielles pour construire l’attaque, la défense ou même la sécurité du couple agissant. Sa couleur blanche, sa sobriété et sa résistance en font une tenue identique pour tous, symbole de l’égalité devant l’effort et le travail à mener pour progresser.

  5. Le cadre réglementaireExtraits du Bulletin Officiel de l'Education Nationale  HS N°7 du 23 septembre 1999 • II.2.2.2. Activités nécessitant un encadrement renforcé • Certaines activités physiques et sportives, quel que soit le type de sortie, nécessitent un encadrement renforcé. C'est le cas des activités physiques et sportives faisant appel aux techniques des sports de montagne, du ski, de l'escalade ou de l'alpinisme, les activités aquatiques et subaquatiques, les activités nautiques avec embarcation, le tir à l'arc, le VTT, le cyclisme sur route, les sports équestres, les sports de combat, le hockey sur glace, la spéléologie (Classe I et II). Ce taux est précisé dans le Tableau 3 page suivante. Taux minimum d'encadrement renforcé pour certaines activités d'enseignement d'éducation physique et sportive pratiquées pendant les sorties régulières, occasionnelles avec ou sans nuitée : • École élémentaire • Jusqu'à 24 élèves, le maître de la classe plus un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant. Au-delà de 24 élèves, un intervenant, qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant supplémentaire pour 12 élèves. • * L'agrément d'un intervenant bénévole est lié à la participation à un stage spécifique ou à des journées d'information organisées par la commission départementale pour l'éducation physique et sportive dans le premier degré.

  6. 1.2 Les objectifs communs L’enseignement du judo à l’école s’inscrit tout naturellement dans le cadre des horaires d’EPS. • L’enseignement de l’ E.P.S. au cycle 3 vise: · le développement des capacités et ressources nécessaires aux conduites motrices, · l’accès au patrimoine culturel que représentent les diverses Activités Physiques Sportives et Artistiques. (A.P.S.A.), pratiques sociales de référence, · l’acquisition des compétences et connaissances utiles pour mieux connaître son corps, le respecter et le garder en forme.  A l’heure où les incivilités et la violence banalisent notre quotidien, le judo peut sans nul doute apporter une contribution importante pour les combattre. C’est une valeur ajoutée à laquelle l’Education Nationale n’est pas insensible. “L’éducation civique n’est pas, en priorité, l’acquisition d’un savoir mais l’apprentissage pratique d’un comportement.” 1 1 Ministère de l’Education Nationale, Nouveaux programmes, Educ. civique p. 177. Ed. CNDP / XO,2002 Sur le second point, c’est parce que la F.F.J.D.A. se situe, par sa masse de licenciés, au troisième rang des fédérations sportives nationales que le judo en tant que pratique physique et sportive apporte la preuve qu’il s’inscrit bien dans notre culture comme une pratique sociale de référence.

  7. 2. Co-formation des enseignants F.F.J.D.A. / M.E.N. • La mise en place de cette co-formation devra viser l’acquisition de connaissances par la mise en œuvre de contenus d’enseignements, organisés en unités autonomes d’apprentissage. Ces unités d’apprentissage devront permettre d’acquérir les compétences terminales du cycle pédagogique concerné, en l’occurrence le cycle des approfondissements (Cycle 3), tout en développant des habiletés significatives propres au judo. Pour cela, elles seront organisées de façon à permettre des stratégies pédagogiques prenant en compte la logique de l’activité, l’utilisation des concepts, enfin les processus d’apprentissage qui sont ceux de l’enfant de l’école primaire et plus particulièrement ceux relevant du cycle 3.(Cf. Méthodes d’apprentissage à privilégier au Cycle 3)

  8. 2.1 Modalités de mise en oeuvre Conformément à ce qui est stipulé dans la convention, L’Education Nationale met en place 2 animations pédagogiques : • Au niveau du département : • elle est du ressort de l' I.A. qui sur les conseils de ses C.P.D. (Conseillers pédagogiques départementaux ) décide de lui accorder un volume horaire entrant dans le cadre de la formation continue des CPC. • Au niveau de la circonscription: • elle est du ressort de l' I.E.N. qui sur les conseils de son C.P.C. (Conseiller pédagogique de circonscription) décide de lui accorder un volume horaire compris entre trois et dix-huit heures dévolu aux animations pédagogiques. Un professeur de judo co-animera avec le CPC cette animation. Les animations pédagogiques de circonscription en provoquant la rencontre d’intervenants extérieurs potentiels et d’équipes d’écoles permettront l’écriture du projet pédagogique, étape préalable à toute demande d’agrément. • Le comité de judo de la Seine-Maritime • met en place un stage de formation à l’attention des professeurs de judo qui souhaitent intégrer ce dispositif.

  9. La demande d’agrément • NDS du 7juin 2009 : Participation d’intervenants extérieurs aux activités d’enseignement de l’Education Physique et Sportive • Procédures administratives d’agrément des intervenants extérieurs en EPS • Projet pédagogique impliquant la participation d’intervenants extérieurs en EPS

  10. Formulaires de demande d’agrément

  11. 2.2 Structuration du projet - • Pourquoi? • Atteindre les compétences disciplinaires et générales du cycle concerné. • Favoriser l’accès à une pratique culturelle Quoi? Didactique : respect de la logique de l’activité au regard de l’EPS Pédagogie: Contenus et méthodes adaptés au cycle 3 Où? Le Dojo À défaut l’école, le gymnase Judo à l’école • Qui? • Les élèves • Les professeurs des écoles • Les professeurs de judo • Mais aussi… • Les collectivités territoriales • Les organes décentralisés FFJDA (CD; Ligue…) • Le M.E.N. (I.A; I.E.N.) • Comment? • En respectant: • Le cadre institutionnel (Convention) • En utilisant: • Des outils d’aide mis à disposition (administratifs et pédagogiques) • Sans édulcorer la pratique: • Valeurs spécifiques (Rituels, équipements: tatami, judogi • Quand ? • Mise en place d’une programmation: • De classe • De cycle • D’école • Combien? • De temps (nombre de séances, durée, fréquence) • Ça coûte (équipement, interventions,…)

  12. 3. Contenus d’enseignement

  13. 3.1 Ce qu’il y a à apprendre

  14. 3.2 Les contenus à aborder dans le module d’apprentissages

  15. Méthode d’apprentissage à privilégier au cycle 3 • Sélectionner les manières de faire pertinentes, • Produire l’effet attendu et lui seul, • Faire ce qui est nécessaire en éliminant le secondaire (réduction de la dépense énergétique…) • Définir des projets d’action adaptés aux capacités motrices du moment, • S’engager contractuellement pour mettre en œuvre des règles d’action (Individuellement ou en groupe). • <<Retour

  16. 4. Une dynamique de co-intervention LE PROFESSEUR DES ÉCOLES LE PROFESSEUR DE JUDO Il connaît ses élèves mieux que personne Responsable pédagogique, il est le garant de la mise en œuvre des programmes scolaires. Il possède une bonne connaissance de l’enfant, Il s’appuie sur un savoir faire fédéral. (La FFJDA développe une réflexion permanente sur la pédagogie à adapter à chacun de ses publics)

  17. La co-intervention, …concrètement cela se traduit par UN PROFESSEUR DES ECOLES QUI… UN PROFESSEUR DE JUDO QUI … Apporte une contribution décisive à la constitution des groupes. Connaissant les «attendus », apporte une aide concrète à l’aménagement de la situation (Ex : vérification de l’installation du kumi kata fondamental, rappel des consignes, respect des règles de sécurité…) Vérifie que tous participent et au besoin, stimule l’enfant ou le groupe en s’en rapprochant. Est attentif aux réactions et aux comportements dans le groupe (inhibition, conflit…). Lors des regroupements, aide les enfants à formuler correctement la règle d’action à retenir. Encourage et guide toute recherche documentaire pouvant compléter utilement les apprentissages menés lors des séances au dojo. Peut tirer profit de ce module pour consigner par écrit dans un cahier d’EPS les connaissances développées.(Aspects culturels, règles d’action, règles de sécurité…). Propose et aménage une situation problème (La tenue de rôles différents dans la gestion de la tâche est à privilégier). Est attentif aux réponses observées et assure la «relance» (Réaménagement de la tâche par un nouvel aménagement matériel ou de nouvelles consignes visant à complexifier ou simplifier la tâche selon les besoins). Repère les réponses pertinentes et organise des regroupements durant lesquels il proposera aux enfants de s’observer sur des points précis. Démontre ou fait démontrer des réponses pertinentes aidant ainsi l’enfant à se construire des règles d’action. Fait découvrir les rituels de la culture judo en en précisant au besoin le contexte historique. Peut, s’il en a la possibilité, fournir (prêt ou don) des documents (revues, vidéos, posters, diplômes …).

More Related