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ECOLE SUPERIEUR DES SCIENCES ECONOMIQUES ET COMMERCIALES (E.S.S.EC)

RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix -Travail -Patrie ****** MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ******. REPUBLIC OF CAMEROON Peace-Work- Fatherland ******* MINISTRY OF HIGHER EDUCATION ******. Risque de Taux et Risque de Crédit.

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Presentation Transcript


  1. RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN Paix -Travail -Patrie ****** MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ****** REPUBLIC OF CAMEROON Peace-Work- Fatherland ******* MINISTRY OF HIGHER EDUCATION ****** Risque de Taux et Risque de Crédit ECOLE SUPERIEUR DES SCIENCES ECONOMIQUES ET COMMERCIALES (E.S.S.EC) UNIVERSITE DE DOUALA ************ FILIERE : MASTERS IN BUSINESS ADMINISTRATION (M.B.A.) NIVEAU : II Option : Comptabilité et Finance Analyse ET GESTION Financière

  2. Sommaire INTRODUCTION I. LE RISQUE DE CREDIT: A- DEFINITION B- L'EVALUATION DU RISQUE C- L’ATTRIBUTION DE CREDIT D- LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT II. LE RISQUE DE TAUX: A- DEFINITION B- EVALUATION C- MESURE DU RISQUE DE TAUX D – GESTION DU RISQUE DE TAUX 2 10/08/2014

  3. INTRODUCTION Le risque correspond à l'occurrence d'un fait imprévisible, ou à tout le moins certain, susceptible d'affecter les membres, le patrimoine, l'activité de l'entreprise et de modifier son patrimoine et ses résultats. De cette définition nous pouvons retirer deux éléments essentiels qui caractérisent le risque dans le milieu bancaire : • Le caractère aléatoire et imprévisible (qui est à l'origine du risque). • L'enjeu lié aux résultats et pertes futurs de la banque (conséquence finale). On peut cependant énumérer 04 types de risques : • le risque de défaut ou risque de crédit : • le risque de liquidité • le risque de taux • le risque de change Néanmoins, les banques ont tendance à adopter la classification proposée par le nouvel accord de Bâle (ou Bale II), qui distingue trois grandes catégories, à savoir : • Le risque de crédit • Le risque de marché • Le risque opérationnel Notre étude portera sur le risque de taux et le risque de crédit

  4. I. LE RISQUE DE CREDIT: A- DEFINITION Préoccupation pour les seuls banquiers à l’origine, il concerne aujourd’hui toutes les entreprises. car les créances qu’elles accordent à leurs clients sont en fait des prêts à court terme. Elles sont alors obligées d’intégrer le RISQUE DE CRÉDIT dans leur gestion afin les minimiser. Le risque de crédit est le risque que l’emprunteur ne rembourse pas sa dette à l’échéance fixée Le risque de crédit peut prendre plusieurs appellations : on parle de risque de contrepartie dans les transactions de prêt sur le marché interbancaire et financier, et de risque de faillite ou de crédit proprement dit, pour les transactions sur le marché de crédit.

  5. I. LE RISQUE DE CREDIT: On distingue trois types de risque de crédit le risque de défaut, le risque de dégradation du spread et le risque lié à l'incertitude du recouvrement, une fois le défaut survenu. 5 10/08/2014

  6. I. LE RISQUE DE CREDIT: 1.1 Le risque de défaut Cette forme de risque est associée à l'occurrence d'un défaut, caractérisée par l'incapacité de la contrepartie à assurer le payement de ses échéances. Le Comité de Bâle dans son second document consultatif, considère un débiteur est en défaut lorsque l'un ou plusieurs des événements suivants est constaté : L'emprunteur ne remboursera vraisemblablement pas en totalité ses dettes (principal, intérêts et commissions) ; La constatation d'une perte portant sur l'une de ses facilités : comptabilisation d'une perte, restructuration de détresse impliquant une réduction ou un rééchelonnement du principal, des intérêts ou des commissions ; L'emprunteur est en défaut de paiement depuis quatre-vingt dix (90) jours sur l'un de ses crédits ; L'emprunteur est en faillite juridique. 6 10/08/2014

  7. I. LE RISQUE DE CREDIT: 1.2 Le risque de dégradation du Spread: Le spread de crédit est la prime de risque qui lui est associée. Sa valeur est déterminée en fonction du volume de risque encouru (plus le risque est élevé, plus le spread l'est). Le risque de dégradation du spread est le risque de voir se dégrader la qualité de la contrepartie (dégradation de sa note) et donc l'accroissement de sa probabilité de défaut. Cela conduit à une hausse de sa prime de risque, d'où la baisse de la marge sur intérêts. Ce risque peut être mesuré d'une façon séparée pour chaque contrepartie ou globalement sur tout le portefeuille de crédit. 7 10/08/2014

  8. I. LE RISQUE DE CREDIT: 1.3 Le risque de recouvrement Le taux de recouvrement permet de déterminer le pourcentage de la créance qui sera récupéré en entreprenant des procédures judiciaires, suite à la faillite de la contrepartie. Le recouvrement portera sur le principal et les intérêts après déduction du montant des garanties préalablement recueillies. Le taux de recouvrement constitue une source d'incertitude pour la banque dans la mesure où il est déterminé à travers l'analyse de plusieurs facteurs : La durée des procédures judiciaires qui varient d'un pays à un autre ; La valeur réelle des garanties ; Le rang de la banque dans la liste des créanciers. 8 10/08/2014

  9. B- L'EVALUATION DU RISQUE Evaluer le risque de crédit revient en premier lieu à se poser la question de la solvabilité de l'entreprise considérée. Cette solvabilité dépend à la fois des éléments purement internes à l'entreprise, mais aussi d'éléments contextuels comme sa localisation géographique, la situation économique globale et les perspectives d'évolution sectorielle. 9 10/08/2014

  10. B- L'EVALUATION DU RISQUE Evaluer le risque de crédit revient en premier lieu à se poser la question de la solvabilité de l'entreprise considérée. Cette solvabilité dépend à la fois des éléments purement internes à l'entreprise, mais aussi d'éléments contextuels comme sa localisation géographique, la situation économique globale et les perspectives d'évolution sectorielle. 10 10/08/2014

  11. B- L'EVALUATION DU RISQUE 1- Les données exogènes Implantation géographique - Considérations sur les perspectives sectorielles - La situation macroéconomique 2- Les données endogènes Chiffre d'affaire annuel Niveau d'endettement actuel (à court et long terme) Résultat d'exploitation Flux de trésorerie (Cash-flow) généré Disponibilités (c’est-à-dire la trésorerie de l'entreprise) Résultat financier 11 10/08/2014

  12. C- L’ATTRIBUTION DE CREDIT Parler d’attribution du crédit revient à s’intéresser à la mesure du RISQUE DE CRÉDIT dont sa maîtrise devrait dicter la décision d’attribution. Les agences de rating ou les banques utilisent : les systèmes « experts » qui sont des méthodes essentiellement qualitatives, contrairement aux « scoring » qui reposent sur les méthodes quantitatives. L’une et l’autre méthode utilisent des informations comptables et financières ou des informations qualitatives. 12 10/08/2014

  13. D- LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT 1- Pour les banques : Le risque de crédit (ou risque de non remboursement) est le principal risque contenu dans le bilan d'une banque universelle. D'où l'importance de sa gestion et de son suivi. Pour ce faire, les banques disposent de plusieurs outils et produits financiers pour diversifier et gérer ce risque. Il existe deux grandes familles de techniques de réduction du risque : les techniques " classiques " et les techniques " récentes ". 13 10/08/2014

  14. C- LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT 2- Au sein des entreprises A la question comment se prémunir contre le risque de crédit (ou encore risque de non-paiement), plusieurs techniques de couverture existent : -le crédit documentaire -la lettre de crédit stand-by -l’assurance-crédit -l’affacturage -le forfaiting 14 10/08/2014

  15. C- LA GESTION DU RISQUE DE CREDITILLUSTRATION PRATIQUE (PROCESS CREDIT CHEZ LIBYA OIL CAMEROON) 15 10/08/2014

  16. II. LE RISQUE DE TAUX: A- DEFINITION Le risque de taux a déjà été défini comme celui qui, sous l’effet d’une variation adverse des taux d’intérêts, détériore la situation patrimoniale de la banque et pèse sur son équilibre d’exploitation. A près avoir donné quelques définitions, on examinera la mesure puis la gestion du risque de taux. Le risque de taux d’un actif financier (respectivement passif financier) est la variation du prix ou de la valorisation de cet actif (respectivement passif) résultant d’une variation des taux d’intérêts. Une banque dont les prêts à long terme à taux fixe sont financés en partie par des ressources à court terme (ou des ressources à taux variable) risque de voir le taux de ses ressources atteindre ou dépasser le taux de ses prêts en cas de hausse des taux du marché monétaire. L’inverse, quoique plus rarement présent dans la pratique, est tout autant risqué, si les ressources sont à taux fixes et les emplois à taux variable, une baisse de ces taux nuit à la rentabilité. Elle peut éventuellement couvrir ce risque par des dérivés financiers, notamment des swaps de taux d’intérêts. 16 10/08/2014

  17. II. LE RISQUE DE TAUX: B- EVALUATION Le risque de taux trouve son origine dans la détention d’actifs et passifs à taux fixe qui de plus diffèrent en matière d’échéances et de conditions de rémunération. Il peut également découler de la détention d’actif et passif à taux variable lorsque ceux-ci, soit présentent une certaine viscosité d’adaptation aux nouvelles conditions du marché, soit ont des indexations différentes. Dans les développements qui suivent le risque de taux est considéré sous l’angle de la détention d’actif et passif à taux fixe. Il est alors nécessaire de déterminer la position d’une banque vis-à-vis du risque de taux, position appelé position de taux. Une banque est en position courte lorsqu’elle détient moins d’actifs à taux fixe que passifs à taux fixe. Cette situation est : Favorable en cas de hausse des taux d’intérêts Défavorable en cas de baisse des taux d’intérêts Une banque est en position longe lorsqu’elle détient plus d’actifs à taux fixe que de passif à taux fixe. Cette situation est : Favorable en cas de baisse des taux d’intérêts Défavorable en cas de hausse des taux d’intérêts 17 10/08/2014

  18. II. LE RISQUE DE TAUX: C- MESURE DU RISQUE DE TAUX La mesure du risque de taux présente des similitudes avec celle du risque d’illiquidité. L’établissement d’un profil d’échéances permet de calculer ensuite un indice de risque de taux Les mesures du risque de taux utilisées sur les marchés financier sont calculés sur des montants nominaux. I s’agit généralement de la PVBP abréviation de l’anglais price variation per basic point (0.01% de taux actuariel) La mesure utilisée par les gestionnaires de fonds et les particuliers est la sensibilité qui est une élasticité c'est-à-dire calculée en pourcentage de la valeur actualisée totale de l’actif. Il sera pour cela question de : Evaluer le profil d’échéances Calculer un indice de risque de taux 18 10/08/2014

  19. II. LE RISQUE DE TAUX: D – GESTION DU RISQUE DE TAUX Les banques qui sont contreparties des opérations initiées par les entreprises ou par d'autres banques sont particulièrement exposées puisqu'elles sont à la fois prêteuses et emprunteuses sur différentes périodes et différentes devises et différents taux. a- La couverture du risque de taux Face à ce risque, plusieurs techniques de couverture du risque existent. Mais leur efficacité dépend de l’évaluation préalable du risque. Les instruments de couverture usuels : a-1. Les swaps a-2. La trésorerie a-3. Le terme contre terme et les FRA's a-4. Les futures a-5. Les options 19 10/08/2014

  20. Conclusion Il semble que l’on manque encore de recul pour apprécier si l’essor des dérivés de crédit a modifié le comportement des banques en matière de crédit. Une crainte souvent évoquée est que la possibilité de transférer le risque de crédit se traduise notamment par un relâchement des activités de screening et de monitoring des banques. 20 10/08/2014

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