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Tests A/B en PLV : méthodologie et exemples

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Tests A/B en PLV : méthodologie et exemples

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Presentation Transcript


  1. La PLV, ce n’est pas seulement un présentoir ou une arche en carton près d’une tête de gondole. C’est un levier de conversion in situ, mesurable, perfectible, parfois décisif dans un rayon sous pression. Quand le trafic est donné par le magasin, chaque détail de la PLV pèse sur le panier et la part de linéaire mental de la marque. Les tests A/B apportent une méthode simple pour améliorer ce levier avec des preuves, pas des opinions. Encore faut‑il les concevoir correctement, les exécuter dans la réalité des surfaces de vente, et les lire avec bon sens. Pourquoi la PLV se prête bien au test A/B La PLV se joue à quelques mètres du moment d’achat. Elle agit par signaux visuels, micro‑promesses et ancrages de prix. Dans ce contexte, de petites variations peuvent produire des effets disproportionnés. Un bandeau prix mal contrasté peut faire perdre 10 à 15 % de conversions. Une pastille “nouveauté” peut, à l’inverse, faire grimper l’essai sur un lancement. La proximité avec l’acte d’achat crée une boucle courte entre stimulus et réponse, idéale pour tester des hypothèses simples. Comparer deux variantes dans un environnement magasin ne va pourtant pas de soi. Le trafic fluctue selon l’heure, le jour, la météo. Les équipes magasin ont leurs impératifs, et la PLV affronte la concurrence des promotions voisines. Un test A/B doit donc neutraliser ces bruits ou, au minimum, les répartir équitablement entre les variantes. Définir l’objectif avant la créa Le biais le plus courant consiste à partir de la créa et à greffer un test par dessus. L’ordre gagnant va dans l’autre sens. On part d’un objectif clair et mesurable, puis on conçoit des variantes qui ne diffèrent que sur l’élément testé. Quelques objectifs fréquents en PLV, avec métriques associées: Augmenter le taux de prise en main: comptage discret de prises par heure ou capteur simple sur le fronton de test, et corrélation avec le taux de vente. Améliorer la conversion sur un rayon froid: ventes unitaires par jour par magasin, à comparer à une base historique sur 2 à 4 semaines. Faire connaître une offre prix: uplift du volume sur l’UGS ciblée, et part promo vs base line. Orienter le shopper vers une nouveauté: mix de vente et vitesse d’écoulement de la nouveauté, rapportée au facing et à la disponibilité. La clé, c’est l’indicateur primaire. S’il y en a deux, on hiérarchise. Le reste passe en secondaires. Sinon, vous gagnerez sur l’un et perdrez sur l’autre, et personne ne saura trancher. Comment isoler une seule variable On a souvent envie de tout changer à la fois: le format, la couleur, le slogan, le stop‑rayon et la pastille prix. Mauvaise idée. On ne saura pas ce qui a produit l’effet. Un bon test A/B en PLV tient une seule variable à la fois: la formulation de la promesse, l’angle du bénéfice, la hiérarchie visuelle, le contraste, l’ancrage de prix, ou la preuve sociale. Exemple concret. Une marque de soins capillaires veut promouvoir un shampoing réparateur. Elle hésite entre “Cheveux 3x plus forts” et “Répare dès le 1er lavage”. On garde la même photo, le même fond, le même format de fronton, la même typographie. On ne modifie que le bloc promesse. On place la variante A et la variante B dans des conditions identiques. On mesure. Quand plusieurs hypothèses valent la peine, on les enchaîne dans le temps ou on utilise des tests multivariés simples, mais seulement si le trafic le permet. La PLV n’a pas toujours la volumétrie d’un site e‑commerce. Mieux vaut une série de tests bien menés qu’un multivarié sous‑puissant. Choisir la bonne unité d’aléa: magasin, zone, ou période Sur le terrain, l’aléa se fait rarement au niveau du shopper. On lui propose ce qui est là. Le hasard se construit donc à un autre niveau. Magasin, lorsque vous avez un parc suffisant et des points relativement homogènes en taille, clientèle et exécution. On attribue aléatoirement des magasins à A et B, puis on fixe la durée. C’est robuste, mais il faut souvent 20 à 30 magasins par bras pour absorber les différences locales.

  2. Zone au sein d’un même magasin, quand la surface et la fréquentation le permettent. Deux allées comparables ou deux emplacements à proximité mais séparés, chacun avec sa variante. Attention aux fuites d’attention et aux influences croisées. La staff formation doit être neutre. Période, avec un switch mid‑test. Par exemple A les semaines 1 et 3, B les semaines 2 et 4, en veillant à équilibrer jours forts et faibles, et à limiter les biais saisonniers. Cela marche bien si la catégorie a une demande stable et si la PLV ne s’use pas visuellement au fil des semaines. En pratique, on combine souvent magasin et période: moitié des magasins en A puis B, l’autre moitié en B puis A. Ce croisement neutralise une partie des effets calendaires et des variables magasin. Mesurer sans paralyser le terrain Les meilleurs plans tombent s’ils gênent les équipes de rayon. La mesure doit s’insérer dans la routine. La base, ce sont les ventes par UGS et par jour, sorties des systèmes de caisse. Avec 2 à 4 semaines de données avant test, on construit une base de référence pour chaque magasin. Pendant le test, on suit au jour le jour le volume et la disponibilité. Une rupture à 30 % du test ruine l’interprétation. Mieux vaut reporter que faire semblant. Pour capter le haut de funnel, certains installent des capteurs de passage ou des modules de comptage sur la PLV. C’est utile, mais pas indispensable. Une observation discrète sur quelques créneaux, carnet en main, produit souvent assez d’insights. L’essentiel, c’est la cohérence: même heures, mêmes jours, même posture d’observation. Deux vigilances techniques: d’abord la propreté des UGS. Si une variante met plus en avant un format 250 ml et l’autre un 500 ml, on fausse la lecture. Ensuite la promotion environnante. On note ce qui se passe dans le rayon: ODR concurrente, fin de catalogue, tête de gondole voisine. Durée et taille d’échantillon: rester réaliste On me demande souvent combien de temps tester. La réponse dépend du volume. À 5 unités par jour et par magasin, il faut plus de temps qu’à 50 pour détecter un uplift de 10 %. La règle empirique: viser au moins 300 à 500 ventes par bras pour stabiliser une différence de 10 à 15 points, tout en couvrant un cycle hebdomadaire complet. En alimentaire, une à deux semaines suffisent parfois. En Bricolage ou Beauté, on cherche plutôt trois à quatre semaines, ou on augmente le nombre de magasins. La complexité ne doit pas dépasser ce que la volumétrie peut soutenir. Si vous pensez avoir 200 ventes au total, arrêtez‑vous à un seul test, avec deux variantes sobres. Un test plus court mais net vaut mieux qu’une usine à gaz sous‑alimentée. Contrôler les biais fréquents Trois biais ruinent la plupart des tests en PLV.

  3. Le biais d’exécution. Une variante mieux montée, mieux placée, plus propre, gagnera même si la créa est moins bonne. La parade, c’est la standardisation: même plan de montage, brief clair, photos de contrôle, visite de terrain si possible. Et un protocole simple pour remplacer une PLV abîmée. Le biais de stock. On ne compare pas deux promesses si l’une a été en rupture un jour sur la semaine. Un seuil d’exclusion s’impose. Quand la rupture dépasse 5 à 10 % du temps de test, on retire le magasin de l’analyse ou on prolonge la période. Le biais calendaire. Un week‑end de paie, une météo extrême, un match important peuvent déplacer l’attention. D’où l’intérêt d’un design croisé A/B et B/A selon les semaines, ou d’un nombre suffisant de magasins répartis sur zones. Ce qu’on teste le plus souvent, et pourquoi Dans la vraie vie, trois familles d’éléments produisent les plus gros écarts d’efficacité. La promesse et la hiérarchie du message. Le shopper lit vite. Un slogan qui dit un bénéfice concret surpasse souvent une formule de marque abstraite. “Tient 48 h sans retouche” bat “Technologie longue tenue” dans la beauté. “Prêt en 2 minutes” bat “Délicieux et pratique” en snacking. Mettre la promesse en haut, dans un bloc clair, augmente la capture d’attention. Le contraste et la lisibilité. Un fond clair, une police sans empattement, un ratio texte fond supérieur à 4,5:1, un prix à deux décimales lisible à 1,5 m, ce sont des détails qui payent. Les tests montrent régulièrement des écarts de 5 à 20 % rien que par l’optimisation du contraste et du cadrage. Les preuves et signaux de réassurance. Notes avis, médaillons “produit de l’année”, logos de certification, “best‑seller”, “nouveauté”. Ces signaux déclenchent l’essai lorsque le prix freine. Leur efficacité dépend du degré de confiance de la catégorie. Dans l’hygiène, “dermatologiquement testé” n’apporte plus autant qu’avant. Dans le café en grains, “torréfié en France” peut déplacer la préférence. Exemples concrets issus du terrain Un lancement de boisson fonctionnelle en GMS. Deux variantes de fronton sur une arche palette. A: “Hydratation + électrolytes”. B: “Récupération après sport”. 24 magasins, design croisé sur quatre semaines. Résultat: +18 % de vente pour B les jours de forte fréquentation sportive locale, mais pas d’effet les autres jours. La marque a ciblé B sur les magasins proches de salles de sport et renforcé l’usage A ailleurs. La leçon: un message contexte dépendant peut gagner, mais pas partout. Un assortiment d’outillage en GSB. Stop‑rayon prix avec “-15 % immédiat” contre “-15 % jusqu’à dimanche”. 32 magasins en split fixe sur deux semaines. B, avec l’échéance, a généré +11 % de volume et un panier moyen plus élevé. L’urgence, même légère, a créé le passage à l’acte. Attention toutefois, le merchandising adjoint a dû suivre pour éviter le sentiment de promo permanente. Un rayon soins visage en drugstores. Deux visuels: gros plan visage parfait versus plan texture produit. Même promesse: “Hydrate 24 h”. 18 magasins sur trois semaines. Le plan texture a gagné de 9 % chez les shoppers 35+, mais perdu chez les 18‑34. La marque a segmenté ses PLV par zone urbaine jeune vs périurbaine familiale. Preuve qu’un test unique peut révéler un effet d’âge qui devient un levier d’allocation. Construire un protocole simple et robuste La tentation de la sophistication est grande. On se protège mieux en écrivant un protocole court et clair, facile à expliquer aux équipes magasin. Voici un canevas opérationnel que j’utilise souvent: Hypothèse unique, critère primaire, durée, magasins impliqués. Plan d’allocation A/B par magasin et par période, visualisé sur un calendrier. Kit PLV numéroté, identique sauf l’élément testé, avec guide de montage illustré. Fiche de contrôle en magasin: date de pose, photo, ruptures observées, promo concurrente notable. Règles d’exclusion: rupture supérieure à X %, PLV absente plus de Y heures, déplacement non autorisé. Un pilote sur 4 à 6 magasins permet de détecter les écueils logistiques avant le déploiement complet. Par expérience, la moitié des problèmes se révèlent au premier montage: matière qui gondole, adhésif trop faible, reflets lumineux qui nuisent à la lecture. Mieux vaut corriger en amont.

  4. Analyser sans se raconter d’histoires À l’analyse, on commence simple. Une comparaison des ventes moyennes par magasin et par jour entre A et B, après filtrage des magasins non conformes. On vérifie la distribution: si quelques magasins sur‑performent de manière extrême, on teste la robustesse sans eux. Une différence relative stable d’au moins 8 à 10 % sur plusieurs jours et plusieurs magasins devient intéressante, surtout si elle se répète lors d’une réplique courte. Les statistiques avancées ont leur place, mais leur vertu est surtout de rappeler l’incertitude. Un intervalle de confiance large indique que la taille d’échantillon est limite. On peut alors prolonger d’une semaine ou refaire un test plus ciblé. L’écueil à éviter: peaufiner des chiffres au centième pour masquer un test trop petit. Deux regards complémentaires aident à conclure. D’abord, la qualité d’exécution: les photos d’implantation montrent‑elles des différences visibles non prévues? Ensuite, la cohérence avec les retours terrain: les chefs de rayon confirment‑ils que les shoppers ont réagi au message? Lorsque les chiffres et les observations convergent, la décision est plus solide. Du test au déploiement: penser industrialisation Gagner un test, c’est bien. Maintenir la performance à l’échelle, c’est autre chose. Le déploiement doit intégrer les contraintes de production et de recyclage. Une variante plus performante qui coûte 30 % de plus à produire peut valoir le coup si elle augmente de 15 % les ventes sur une catégorie à forte marge, mais pas si elle s’applique à un produit d’appel. On documente donc la créa gagnante avec ses spécifications précises: couleurs pantone, grammage, finition, placement des éléments, taille minimale du corps de texte. On intègre une check‑list de montage simplifiée, avec une photo de ce à quoi “bien monté” ressemble. Et on prévoit un plan de fin de vie: reprise, tri, réutilisation éventuelle de pièces, car le coût d’image d’une PLV abîmée ou qui traîne dépasse vite l’économie réalisée. Présentoir pour bouteille de vin DIY / Wine bottle display Présentoir pour bouteille de vin DIY / Wine bottle display Quand les tests A/B ne suffisent pas Le test A/B répond à des questions chirurgicales. Il ne résout pas tout. Deux cas demandent d’autres approches. Le premier, c’est l’innovation de format. Quand on change de paradigme, par exemple passer d’un fronton rigide à un dispositif digital avec capteur de présence, il faut un test plus exploratoire, parfois quasi ethnographique, pour comprendre les usages, les irritants, les effets de nouveauté qui s’éteignent. Le second, c’est le merchandising global. Si le planogramme est incohérent, si le facing est insuffisant, si la catégorie souffre d’un manque de lisibilité, une PLV optimisée ne rattrapera pas tout. On couple alors le test A/B avec une revue de catégorie et, si possible, un test de macro‑implantation sur quelques magasins pilotes. Budget, coût au point de vente, et ROI réaliste

  5. La question du retour sur investissement revient vite. La bonne unité de calcul est souvent le surplus de marge généré par la meilleure variante sur la durée de vie de la PLV, rapporté au surcoût de conception, de production et de pose. Il faut intégrer l’attrition: une partie des PLV finissent abîmées, déplacées, ou retirées pour des raisons locales. Compter 10 à 20 % de perte n’a rien d’excessif. Un exemple de calcul simple. Une variante B coûte 0,60 € de plus par magasin et génère +12 % de volume sur une UGS à marge unitaire de 1,20 €, avec un volume de base de 40 unités par semaine. Sur quatre semaines, la marge supplémentaire est de 0,12 × 40 × 4 = 19,2 € par magasin. Si la PLV équipe 300 magasins, le gain brut est de 5 760 €. Le surcoût de production est de 0,60 × 300 = 180 €. Même en ajoutant des coûts de déploiement, le ratio est très favorable. Ce type de calcul pragmatique facilite des décisions rapides. Anecdotes et effets contre‑intuitifs Il m’est arrivé de voir une pastille “prix rond” perdre face à un prix non arrondi. L’hypothèse a posteriori: le prix “4,95” paraissait travaillé et signalait un bon plan. À l’inverse, dans une autre catégorie, l’arrondi a rassuré et augmenté le panier. Comme toujours, la catégorie et le shopper priment. Autre cas, un bandeau “Made in France” a gagné fortement en périphérie rurale, mais a fait jeu égal en plein centre‑ville où la clientèle, plus internationale, réagissait davantage à un bénéfice usage. D’où l’intérêt de segmenter non pas uniquement par enseigne, mais par type de zone et profil de clientèle. Enfin, un dispositif lumineux discret placé au mauvais niveau a détourné l’attention des prix, réduit la lecture de la promo, et fait baisser les ventes malgré des retours qualitatifs positifs. L’eye‑tracking improvisé avec une simple observation a montré que le regard restait bloqué sur la lumière. L’ajout d’un variateur et la baisse d’intensité ont rétabli la performance. Bonnes pratiques de créa spécifiques à la PLV testée La lecture se fait debout, à 1 à 2 mètres, en quelques secondes, avec des sources lumineuses pas toujours flatteuses. Adapter la créa Regardez plus d'informations aux conditions réelles augmente la pertinence des tests. Règles que je vois gagner souvent: un message principal en sept mots maximum, un sous‑bénéfice si nécessaire, mais en police nettement plus petite, une hiérarchie visuelle stricte, peu d’éléments annexes, un seul appel à l’action si vous en mettez un. Le prix, quand il existe, doit vivre dans un bloc dédié, avec une couleur porteuse stable dans la catégorie. Les contrastes l’emportent sur les subtilités de design. La photo doit fonctionner à petite taille. Les textures très détaillées passent mal à distance. Un fond net, un sujet bien détouré, un focus produit, gagnent en rayon. Il vaut mieux une belle ombre portée franche qu’un dégradé délicat qui disparaît à 2 mètres. Intégrer les équipes magasin dans la boucle Les meilleurs tests ont un allié: le personnel en rayon. Ils voient ce qui se passe. Ils savent si la PLV gêne une opération voisine, si elle se décroche quand on tire une palette, si la colle tirera la peinture du mur. Les inclure en amont évite des déboires. Et leur demander un feedback après test enrichit la lecture. presentoire Une fiche de remontée très simple, trois questions ouvertes, suffit: ce qui a bien marché, ce qui a gêné, ce que les clients ont dit ou fait. Informer, c’est aussi respecter. Quand les équipes comprennent la logique du test et l’objectif, elles protègent mieux le dispositif, signalent les ruptures plus vite, et contribuent à la fiabilité de la mesure. Passer d’une culture d’idée à une culture d’épreuve La PLV vit souvent dans un cycle créatif rapide, avec des arbitrages esthétiques ou politiques. Le test A/B réintroduit une forme d’épreuve qui ne nie pas la création, mais la cadre. Il faut accepter que des éléments jugés “moins premium” performent parfois mieux. La discipline utile consiste à garder un champ d’expression pour la marque tout en validant, par la preuve, les éléments critiques de la conversion. Avec le temps, une bibliothèque d’insights se constitue. On apprend que dans telle catégorie, une promesse chiffre + bénéfice usage fait gagner 10 points, que telle couleur est saturée par la concurrence, que telle accroche marche mieux en fin de mois. Cette mémoire évite de réinventer la roue et permet de tester des points plus fins.

  6. Une marche à suivre raccourcie pour lancer votre prochain test Ciblez une UGS ou une sous‑catégorie à volume suffisant et définissez un indicateur primaire unique. Écrivez une hypothèse claire et concevez deux variantes qui ne diffèrent que sur un élément. Allouez aléatoirement magasins et périodes, avec un design croisé simple, et préparez un kit de montage standardisé. Suivez les ventes, la disponibilité et l’exécution avec des contrôles photo, et appliquez des règles d’exclusion. Analysez sobrement, répliquez si le doute subsiste, puis documentez et industrialisez la variante gagnante. Ce que gagne une enseigne ou une marque qui teste régulièrement Au delà des uplifts ponctuels, la discipline du test A/B en PLV forge une réflexe d’observation et de mesure. Elle réduit la dépendance aux tendances graphiques éphémères, améliore la collaboration avec les magasins, et construit des standards qui survivront aux changements d’équipe. Surtout, elle réconcilie la création avec l’efficacité commerciale sur le point de vente. Chaque essai ne produira pas un +20 %. Certains gagneront à peine, d’autres échoueront. Mais la somme des gains incrémentaux, repérés, triés, capitalisés, finit par déplacer la performance d’un rayon. Dans la pression quotidienne des magasins, c’est un avantage qui compte. Et tout commence par une hypothèse simple, une exécution propre, et une mesure honnête.

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