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AGIR POUR LA MIXITE

AGIR POUR LA MIXITE. Le système éducatif français est marqué par un double paradoxe: Les filles réussissent mieux à l’école dans tous les secteurs

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  1. AGIR POUR LA MIXITE IUFM de Creteil JLA

  2. Le système éducatif français est marqué par un double paradoxe: • Les filles réussissent mieux à l’école dans tous les secteurs • Les diplômes, les qualifications, les parcours de réussite des filles sont moins « rentables » que pour les garçons concernant les orientations et les carrières IUFM de Creteil JLA

  3. 1)Les filles réussissent mieux à l’école que les garçons 2) Quelques améliorations dans le domaine de l’emploi 3) Mais, à diplôme égal, les salaires des femmes restent plus bas4) Le « plafond de verre » existe toujours5) Les violences faites aux filles IUFM de Creteil JLA

  4. LES FILLES REUSSISSENT MIEUX A L’ECOLE QUE LES GARCONS Les filles réussissent mieux à tous les niveaux dans le système scolaire. Si près de 15% des garçons ont des difficultés à lire ; elles ne sont qu’un peu plus de 7% de filles dans ce cas. Il y a près de 8 filles sur 10 au niveau du baccalauréat ; alors qu’il n’y a que 6 garçons sur 10. Plus d’une fille sur deux dans sa génération obtient un diplôme du supérieur ; il n’y a qu’un garçon sur trois. Les filles sont également beaucoup moins présentes dans les situations de décrochage scolaire . IUFM de Creteil JLA

  5. En 2009, plus d’un garçon sur 5 sort du système éducatif sans diplôme qualifiant. Il y a moins d’une fille sur 10 dans ce cas « La proportion des filles sans diplôme ne cesse de régresser depuis 1999 » (Note INSEE, 23 février 2010) IUFM de Creteil JLA

  6. « Ce qui est préoccupant dans le cas de la France est que le différentiel de performance filles-garçons se soit creusé ( +11 points ) depuis 2000 un peu plus fortement que la moyenne de ses partenaires……La représentation par genre des niveaux les plus faibles dans les enquêtes PISA est particulièrement éloquente. Elle montre la concentration de la difficulté scolaire sur les garçons. En France, 26% des garçons ( plus d’un garçon sur quatre !) et 14% des filles ( moins d’un fille sur sept) n’atteignaient pas, en 2009, le niveau de compétence 2 en lecture, considéré comme un minimum à atteindre pour réussir son parcours personnel….. » Les inégalités à l’école.Rapport du Conseil économique social et environnemental. Septembre 2011, pages 47 à 49 IUFM de Creteil JLA

  7. « Les disparités dans les trajectoires et les acquis scolaires se creusent également entre filles et garçons, mais désormais au détriment de ces derniers , surtout lorsqu’ils sont issus de milieux défavorisés. En effet, dès l’écol eprimaire les filles obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les garçons….L’écart entre les deux sexes s’est même creusé depuis 2000. En outre, les garçons fournissent les plus grosses cohortes des victimes du décrochage scolaire…. » Rapport de la Concertation « Refondons l’Ecole de la République », page 12…. Octobre 2012 IUFM de Creteil JLA

  8. Les résultats de l’enquête internationale PISA ont confirmé ces chiffres en mettant en avant La triple fracture sociale, ethnique et sexuée IUFM de Creteil JLA

  9. Une étude de 2010 publié dans le numéro des Cahiers Pédagogiques de février 2011 le montre IUFM de Creteil JLA

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  11. De façon plus générale, quel que soit le niveau d’enseignement, les filles sont plus jeunes que les garçons et redoublent moins souvent. Les différences précoces de résultats scolaires entre filles et garçons expliquent en grande partie leurs parcours différents car on connaît l’influence très forte du retard scolaire sur les scolarités futures des élèves. En effet, les filles entrent en CP avec des niveaux de compétences plus élevés que les garçons. Par la suite, elles réussissent également mieux à tous les examens du premier cycle ( 82% de réussite au Brevet contre 79% pour les garçons, du second cycle (84,4% de réussite au baccalauréat contre 79,9% pour les garçons), mais également à tous les examens de l’enseignement supérieur  IUFM de Creteil JLA

  12. Les garçons sont plus souvent que les filles dans les dispositifs réservés aux élèves à besoins scolaires particuliers ou à ceux en « rupture » scolaire. Garçons Filles Classes de SEGPA 70% 30% Dispositif « soutien » collège 63% 37% Dispositifs Relais 86%14% IUFM de Creteil JLA

  13. Quels moments de rupture garçons/filles EN PRIMAIRE • L’entrée dans la tâche scolaire • Les élèves en difficultés lourdes de lecture sont 7 garçons pour 3 filles. • Il y a un vrai enjeu concernant la réussite des garçons tout au long du cursus, car on sait combien les difficultés de lecture pèsent sur la suite de la scolarité. • Ce n’est pas d’allergie à la lecture qu’il faut évoquer, mais de difficultés d’entrer pour le jeune garçon dans le « métier d’élève », dans la tâche scolaire. IUFM de Creteil JLA

  14. Or, compte tenu des stéréotypes fonctionnant encore dans les familles et dans la société, les filles qui effectuent très tôt de nombreuses petites tâches à la maison à l’inverse des jeunes garçons, savent mieux maîtriser les différentes composantes des tâches scolaires, composantes du métier d’élève : • L’énoncé, l’ordre donné • L’accomplissement • La Validation • La Correction • La Finition. • On sait combien la non-maîtrise de ses composantes est pénalisante pour certains garçons qui vont refuser les corrections, et ne pas tenir compte de ce que signifie la finition en « bâclant » souvent leur travail scolaire. IUFM de Creteil JLA

  15. « Il s’est avéré qu’en fin d’année toutes les filles avaient intégré les cinq étapes alors que seulement 30% des garçons allaient jusqu’à la troisième étape….J’ai réalisé un sondage auprès de garçons en échec ou largement en-dessous de leurs capacités de deux classes de seconde…. Ils ont tous déclaré s’arrêter à la deuxième étape. Ce sont précisément ceux qui ne rédigent pas leurs exercices, qui se scandalisent de ne pas avoir tous les points bien que leur résultat soit juste, et qui ne notent pas la correction des exercices en classe si on ne les oblige pas, persuadés que cela ne sert à rien…. Cette expérience m’a conduite à mener une enquête à propos des cinq moments de la tâche scolaire auprès de sept classes de lycée…..Les filles sont trois fois plus nombreuses que les garçons à effectuer les cinq moments de la tâche scolaire. 78% des garçons ne vérifient pas et (ou) ne corrigent pas…. » Céline GUERIN « Une innovation menacée ? La mixité scolaire » Mémoire présenté en vue du diplôme des Hautes Etudes de Pratiques Sociales sous la direction de Mr Guy AVANZINI, professeur émérite de l’Université Lyon 2 (Université de Haute Alsace. SERFA), pages 102-103 IUFM de Creteil JLA

  16. Tous les garçons ne sont pas concernés par ces difficultés en lecture, mais que plus de 4 garçons sur 10 ne soient pas considérés comme des lecteurs efficaces doit inquiéter toute la société, y compris par rapport à ce que cela peut signifier en terme de pédagogies spécifiques en direction des garçons concernés. IUFM de Creteil JLA

  17. La liaison école collège L’absence de tout rite de « sortie de l’enfance » vers l’âge de 10/12 ans pèse sur les jeunes notamment sur les garçons qui ne savent pas s’ils sont enfants ou jeunes. La jeune fille « réglée sait qu’elle est sortie de l’enfance. IUFM de Creteil JLA

  18. Gestionnaire de la cour de l’école ; subissant la cour du collège. • L’élève, notamment le garçon, était le « patron » de la cour et des divers espaces de l’école primaire qu’il maîtrisait bien. Il va se retrouver au collège dans un espace dont il ne possède pas toutes les clés, ce qui peut générer une certaine angoisse. • Le grand du primaire, le petit du collège • En CM2, le ou la jeune était le « grand » ou la « grande » de l’école. Il se retrouve en 6e, le petit dernier avec des élèves qu’il juge « beaucoup plus âgés » et « peu accueillants ». Un sondage réalisé à propos de la journée de lutte contre l’échec scolaire montre en 2010 que plus de 80% des jeunes jugent qu’ils sont bien accueillis par les enseignants et l’administration et seulement 50% jugent l’accueil des autres élèves du collège « satisfaisants ». La crise d’identité générée par ce changement de perspective peut être d’autant plus grave qu’elle se situe au tout début de l’entrée dans l’adolescence. IUFM de Creteil JLA

  19. Au college LES DIFFERENCES DE MATURITE • Dans l’école française, le moment décisif concernant l’orientation des élèves se situe entre la classe de quatrième et la classe de troisième. Il touche donc les jeunes à l’âge de 14/15 ans. • Or, à cet âge où se joue une grande partie de ce qui va faire la réussite ou non du parcours scolaire des jeunes, où l’institution leur demande de construire un projet personnel , tous les spécialistes de la psychologie de l’adolescence le disent, c’est le moment du plus grand écart de maturité entre les jeunes garçons et les jeunes filles. IUFM de Creteil JLA

  20. Pèsent sur les garçons la disparition de tous rituels d’intégration sociaux à un moment donné de leur vie et le flou régnant entre 16 et 25 ans autour de l’entrée dans l’âge adulte. • Cette société d’adolescence où l’on est préado, et post-ado, où se développe pour les trentenaires la notion « d’adulescence  », ni tout à fait ado, ni tout à fait adulte, elle heurte, on le comprend bien, beaucoup plus la construction de l’identité masculine que celle de l’identité féminine où la rupture enfant/adulte est marquée par des transformations corporelles et le fait d’être devenue en capacité d’être mère. IUFM de Creteil JLA

  21. A l’adolescence, un entre-deux entre enfance et âge adulte qui commence de plus en plus tôt et finit de plus en plus tard, où la crise de l’intériorité se traduit par une image toujours insatisfaite de l’image de soi dans le miroir des autres. Est-ce que les jeunes garçons vont voir autour d’eux, des hommes plus âgés, des semblables en situation d’adulte-référent ? IUFM de Creteil JLA

  22. Une enquête sur les sanctions au collège menée par Sylvie AYRAL « La fabrique des garçons » a montré « que pour les garçons la sanction est un véritable rite de passage qui permet à l’heure de la construction de l’identité sexuée, d’affirmer avec force sa virilité, d’afficher les stéréotypes de la masculinité, de montrer que l’on ose défier l’autorité » IUFM de Creteil JLA

  23. Dans les faits, l’univers scolaire apparaît comme un lieu de confrontations intersexes et d’activation de stéréotypes de genre ( représentation de soi en tant qu’homme ou en temps que femme) plutôt que de coéducation des sexes.Garçons et filles partagent la classe en deux espaces distincts, ne mangent pas ensemble, ne fréquentent pas les mêmes endroits dans la cour, même si cela n’empêche ni les amitiés, ni les flirts, ni les amours qui se déroulent sur un fond de « guerre des sexes »………..En définissant les infractions et en punissant les garçons, l’institution scolaire stigmatise ces derniers et les consacre collectivement dans leur « virilité ». Elle renforce l’inégalité entre sexes dans laquelle s’inscrit en creux l’invisibilité des filles. » Sylvie AYRAL « Sanctions et genre au collège »Socio-logos, Revue de l’Association française de Sociologie, 5/2010. http://socio-logos.revues.org/2486 IUFM de Creteil JLA

  24. LES QUESTIONS D’IDENTIFICATION ET D’ORIENTATION • Les filles ont donc durant leur cursus scolaire et leur adolescence, présentes devant elles, des semblables, femmes référentes, auxquelles elles peuvent sans peine s’identifier, ce qui pour une bonne part explique également qu’elles souhaitent, leurs études réussies, rejoindre ces métiers qu’elles jugent valorisants. IUFM de Creteil JLA

  25. On peut en effet, penser que les filles se dirigent plus spontanément à la fin de leurs études vers des métiers qu’elles rencontrent pendant leur scolarité, avec lesquelles elles peuvent s’identifier, dont elles ont pu faire d’une certaine manière des modèles des personnes qui les exercent. Les jeunes filles construisent donc souvent un cursus scolaire adapté au métier choisi ce qui leur permet de réussir, mais il ne faut pas mettre de côté le fait que cette identification peut éventuellement freiner leurs ambitions. IUFM de Creteil JLA

  26. On peut dire aujourd’hui que quasiment la totalité des professions féminisées sont des métiers visibles présents dans le quotidien et dans l’environnement des lieux d’habitation, alors que la majorité des métiers masculins sont souvent des métiers invisibles situés loin des territoires d’habitations. IUFM de Creteil JLA

  27. L’ORIENTATION : UN DEFI « Le point faible des mesures actuelles résident dans le fait qu’elles se concentrent essentiellement sur les filles. Ainsi, alors que l’intérêt des filles pour la technologie suscite beaucoup d’attention, on s’intéresse moins aux garçons et à leur éventuel accès aux professions liées à l’enseignement, au Droit, à la culture, à la santé, (…) Les initiatives d’orientation sensibles à la dimension de genre ont tendance à cibler plus souvent les filles que les garçons.(…) ( Rapport européen ( partie sur la France) « Différences entre les genres en matière de réussite scolaire : Etude sur les mesures prises et la situation actuelle en Europe » , Juin 2010) IUFM de Creteil JLA

  28. Les différences d’orientation FILLES/GARCONS • Les différences d’orientation 3e/2de entre filles et garçons « sont dues aux meilleurs résultats des filles » • Moins de 20% des filles vont en apprentissage et en professionnel contre plus de 40% des garçons • En apprentissage, elles deviennent majoritaires pour l’apprentissage niveau licence/master MAIS LES DIFFERENCES SE CREUSENT APRES LA SECONDE SANS RELATION AVEC LES RESULTATS SCOLAIRES IUFM de Creteil JLA

  29. DES CHOIX DIFFERENCIES • Quand ils se jugent très bons en français, seul 1 garçon sur 10 va en L. Quand elles se jugent très bonnes en français, 3 filles sur 10 vont en L • Quand ils se jugent très bons en mathématiques,8 garçons sur 10 va en S. Quand elles se jugent très bonnes en mathématiques, 6 filles sur 10 seulement vont en S • Les choix d’options dans une même série divergent: Il y a PARITE globalement sur la série S concernant les inscrits et il y a plus de filles que de garçons obtenant un bac S, MAIS en SPECIALITES plus de 60% de filles en STL, SVT, 50% en Physique Chimie, 45% en Mathématiques, 14% en STI IUFM de Creteil JLA

  30. ATTENTION POUR LA MIXITE A LA REFORME ACTUELLE DU LYCEE OU LE POIDS DES OPTIONS CHOISIES SERA PLUS IMPORTANT QUE CELUI DES SERIES IUFM de Creteil JLA

  31. DANS LE SUPERIEUR • Les femmes sont majoritaires dans les filières du supérieur jusqu’au niveau MASTER. Plus de 50% d’entre elles sont diplômées du supérieur. Il y a PARITE entre les filières littéraires et scientifiques du supérieur, MAIS DIFFERENCIATION: • 54% des femmes diplômées en lettres • 35% des femmes diplômées de « sciences dures » et ingénieures • 66% diplômées en médecine, écoles vétérinaires et sciences du vivant IUFM de Creteil JLA

  32. EN 2012, le pourcentage de filles est plus important dans les écoles vétérinaires, à l’école de la magistrature, dans les centres hospitaliers universitaires, que dans les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres IUFM de Creteil JLA

  33. Les professions médecins ,chirurgiens en France • Moins de 35 ans: 56% de femmes, 44% de garçons • Plus de 50 ans: 29% de femmes, 71% d’hommes. IUFM de Creteil JLA

  34. La meilleure réussite scolaire des filles a entraîné depuis 2007 une amélioration de l’emploi féminin • Pour les sortis de formation initiale depuis 1 à 4 ans , En février 2010, le chômage des femmes sorti des études depuis 6 ans est de 14%, celui des hommes de 16%. Il y a 15 ans, l’écart était de 9% en faveur des hommes. • « Les femmes commencent à tirer profit de leur réussite scolaire » (note INSEE 2010) IUFM de Creteil JLA

  35. Compte tenu des emplois choisis ou occupés par les femmes ( plus d’emplois tertiaires , moins d’emplois industriels) la crise touche davantage les hommes que les femmes. IUFM de Creteil JLA

  36. En 2011, si 51 400 emplois salariés ont disparu pour les femmes, le nombre atteint plus de 204 700 pour les hommes IUFM de Creteil JLA

  37. Cette situation est encore accentuée dans les zones urbaines sensibles où le taux de chômage des hommes trois ans après la sortie d’études est de 41,7% et celui des filles de 29%, conséquence de l’échec scolaire précoce masculin IUFM de Creteil JLA

  38. TOUJOURS DES EMPLOIS FEMININS PRECARISES • L’emploi féminin est cependant souvent plus précaire, à temps partiel que les hommes • De plus, certaines filles scolarisées en France qui à près de 90% sont diplômées ne se dirigent plus aujourd’hui vers certains métiers « traditionnellement féminins » non qualifiés. • Ce ne sont pas les Hommes qui les ont remplacé. • On assiste dans certains métiers ( assistantes maternelles, aides soignantes, …) au développement d’emplois précaires féminins proposées à des femmes nouvellement arrivées en France et jamais scolarisées dans notre pays. • Il y a aujourd’hui des fractures nouvelles dans l’emploi féminin. IUFM de Creteil JLA

  39. MALGRE LEUR REUSSITE SCOLAIRE LE SALAIRE DES FEMMES RESTE INFERIEUR A CELUI DES HOMMES IUFM de Creteil JLA

  40. L’écart de salaire horaire femme-homme est très différent en 2010 selon l’âge des femmes Moins de 35 ans : écart de 7,8% Entre 35 et 50 ans: écart de 16,4% Plus de 50 ans: écart de 26% IUFM de Creteil JLA

  41. De plus, à diplôme égal les choix de carrière des femmes sont différents des hommes. Les femmes choisissent plus les carrières des fonctions publiques moins payées et les hommes les carrières libérales. Ainsi, la première année d’exercice de la médecine dans le secteur libéral , le salaire médian est de 2920 euros, pour les fonctions publiques, il est de 2205 euros. IUFM de Creteil JLA

  42. Le choix des fonctions publiques ( les femmes sont à 64% des fonctionnaires ) et non des carrières dans le secteur « libéral », notamment pour les femmes diplômées des secteurs juridiques, médicales, architecture, vient des graves discriminations rencontrées dans le secteur privé concernant la grossesse des femmes dénoncées fin 2009 dans le rapport de la HALDE IUFM de Creteil JLA

  43. En 2012, 40,4% des cadres et professions intellectuelles supérieures sont des femmes. Il y a 20 ans, elles n’étaient que 25%. IUFM de Creteil JLA

  44. LE PLAFOND DE VERRE EXISTE TOUJOURS ….. • Dans l’Education nationale, les femmes: • sont majoritaires comme enseignantes • sont juste à parité comme chefs d’établissement, • MAIS • Sont minoritaires dans les corps des: • Inspecteurs d’académie, (39%) • Recteurs, (29%) • Inspecteurs généraux, • Directeurs administration centrale IUFM de Creteil JLA

  45. Il y a 83% de femmes à l’école nationale de la magistrature, pourtant l’Etat a nommé en 2010 29 hommes sur 30 postes comme présidents de Chambres. Il en est de même pour la majorité des postes nommés dans les secteurs où aujourd’hui les femmes sont l’écrasante majorité des diplômés: Médecine, vétérinaire, pharmacie, avocats, architectes, conservateurs, directeurs de musée. IUFM de Creteil JLA

  46. LES VIOLENCES FAITES AUX FILLES La violence « machiste » On peut observer les phénomènes suivants : Les garçons en difficulté scolaire face à des filles en réussite scolaire qui apparaissent plus en connivence avec des personnels massivement féminins, ont tendance à vouloir montrer à ces dernières qu’ils sont quand même les plus forts en les bousculant, en les agressant physiquement, voire sexuellement. IUFM de Creteil JLA

  47. Ces comportements ne se limitent pas aux banlieues et aux jeunes influencés par l’Islam radical. Certains clubs de supporters de football appartiennent à cette catégorie de bandes masculines véhiculant une idéologie profondément misogyne et rabaissant la femme alors qu’ils sont composés de jeunes « gaulois » issus quelquefois de familles aisées….. IUFM de Creteil JLA

  48. Cette violence masculine que toutes les enquêtes montrent en accroissement dans les établissements scolaires notamment les dernières années du collège, est aussi alimenté par le rejet par les garçons du modèle « féminin ». Cette violence se manifestent aussi aux dépens des jeunes garçons qui apparaîtraient se comporter « comme des filles », qui sont violemment rejetés assez souvent avec des injures à caractère homophobe. IUFM de Creteil JLA

  49. Les quelques chiffres publiés à ce jour donnent une idée de la dégradation du climat entre les jeunes des deux sexes : sur 110 000 appels reçus par la ligne Jeunes Ecoute Violence d’Ile-de-France en 2000, environ 4000 avaient trait à des agressions de garçons sur des filles survenues en milieu scolaire. Durant l’année 2005-2006, les violences physiques à caractère sexuel ont représenté 1,3% des actes de violence recensés par le logiciel Signa de l’Education nationale( 1052 actes signalés) IUFM de Creteil JLA

  50. Sans compter les mains aux fesses ou les insultes proférés au passage d’une mini-jupe ou d’une « top » jugée trop provocante. Avec en toile de fond, le poids des représentations et des mentalités qui enferme certains jeunes de tous les milieux sociaux dans la caricature « machiste » : d’un côté l’homme à la virilité exacerbée ; de l’autre la femme mère ou putain….Comme le disait en 2003, un responsable de l’Education nationale : « Il n’est pas rare que les filles fassent l’objet d’insultes sexistes dans les couloirs des établissements. Il faut que les enseignants réagissent davantage contre ces incivilités et ces rapports de force » IUFM de Creteil JLA

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