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Lilymage. présente. BROUAGE. France. Brouage est une commune française située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Elle a été rattachée au village voisin, Hiers.

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Presentation Transcript


  1. Lilymage présente

  2. BROUAGE France

  3. Brouage est une commune française située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes. Elle a été rattachée au village voisin, Hiers. Fondée vers 1555 par Jacques de Pons, « Jacopolis sur Brouage » a pour vocation à devenir une place de commerce. Coffre-fort de la richesse engendrée par le négoce du sel, point stratégique de la défense des riches côtes saintongeaises, Brouage devient un enjeu stratégique tel que protestants et catholiques se la disputent jusqu’à son incorporation au domaine royal par Henri III. Carré de 400 mètres de côté, Brouage est fortifiée à partir de 1569. En 1627, on lui assigne comme gouverneur le Cardinal de Richelieu. Il confie à Pierre d’Argencourt le soin de remodeler les fortifications de la ville. Elle prend alors l’aspect qu’on lui connaît aujourd’hui avec la construction des remparts, des forges, des magasins, de la Halle aux Vivres, des poudrières et des casernes. Elle compte 4000 habitants. A la mort de Richelieu, la ville perd de son lustre et Vauban diminue l’importance des fortifications. La Révolution l’utilise comme geôle, puis peu à peu la ville s’endort, perdue au cœur du marais littoral. Grand site national depuis 1989, Brouage connaît un vaste programme de restauration et animation. En hommage à Samuel de Champlain, fondateur de Québec, le Canada y apporte son soutien.

  4. L’entrée dans Brouage en venant de Marennes La Porte d’Hiers était semblable à la Porte Royale. Elle fut détruite pour tracer l’axe d’une route départementale rejoignant Rochefort.

  5. Cette plaque apposée, en 1979, à la fois à Brouage et à l’ Ile de Sainte-Croix, au Canada, « commémore le 375è anniversaire du premier établissement européen en Acadie, fondé à l’Ile de Sainte-Croix, en Juin 1604 par deux Saintongeais, Pierre Du Gua de Monts, gouverneur de la colonie, et Samuel de Champlain, cartographe du roi. Malgré des rudes épreuves, cet établissement prouva aux colons européens qu’ils pouvaient survivre dans cette partie de l’Amérique du nord et tirer leur subsistance de la terre et de la mer. »

  6. Quatre poternes perçaient autrefois le rempart et permettaient l’accès aux ouvrages avancés. Ici, un pont de bois reliait à la citadelle le bastion détaché dont on devine la trace par delà le canal.

  7. Vue des remparts

  8. En 1638, un visiteur, le sieur Godefroy, écrivait que le pourtour des remparts est « muni de plus d’une centaine de pièces de fonte verte tant plus grosses que petites ». Importante dans toutes les places fortes, l’artillerie connaît à Brouage un essor formidable. Les navires marchands y achètent les canons  nécessaires à leur défense contre les pirates. A Brouage, furent coulés les canons décorés des armes du Roi ou d’une ancre au nom du Cardinal de Richelieu, destinés à l’armement des navires.

  9. Le bastion de la Brèche

  10. Ci-contre la porte conduisant au port de la Brèche, bien dissimulée dans les remparts de la citadelle. Au gauche, la descente au port.

  11. Le Port de la Brèche Ce port souterrain, avec quai de chargement, permettait aux barques de circuler sur les canaux tant pour ravitailler les ouvrages avancés que pour permettre le chargement des navires ancrés en amont de Brouage, vers le fond du havre, sous la protection des bastions de la forteresse. Poudre, hommes, nourriture transitaient par ce souterrain à l’abri des remparts.

  12. Le canal, de nos jours, ne peut plus accueillir que des barques à faible tirant d’eau.

  13. La poudrière de la Brèche 40 000 livres de poudre, soit 20 tonnes, étaient entreposées ici dans de petits tonneaux posés sur des cadres de bois. Cette poudrière, avec celle du bastion de Saint-Luc, permettait la distribution de la poudre à la garnison de Brouage jusqu’aux ouvrages avancés, par le port souterrain tout proche.

  14. L’intérieur de la poudrière arbore une superbe voûte en forme de coque de bateau renversé. C’est grâce à l’action pour la sauvegarde du patrimoine franco-canadien et à la fondation créée par David MacDonald Stewart (1920-1984) que cette poudrière a été achetée et restaurée. Cette association par acte de donation du 13 Avril 1993 en a délégué la propriété au Syndicat Mixte pour la Restauration et l’Animation du Site de Brouage.

  15. La Forge prison est identique à la Forge Royale hormis l’absence d’ouverture sur la rue. La cheminée centrale a disparu depuis longtemps. Affectée à l’usage de prison depuis la fin du XVIIe siècle, de nombreux graffitis retracent cet épisode. Noms de prisonniers, profession de foi ou éloge de la patience, les murs de la forge ont gardé, à travers le temps, la trace de la souffrance de ces hommes.

  16. La Forge Royale

  17. Cheminée de la Forge Royale. Indispensables à la production du fer de fonte nécessaire aux besoins d’une grande citadelle, deux forges furent construites par Pierre d’Argencourt, dans les flancs du bastion royal. Les deux cheminées permettaient la confection des moules et la fonte de l’alliage pour la manufacture des petites pièces métalliques. Les canons fabriqués à Brouage sortaient plutôt de la forge de son arsenal aujourd’hui disparu. Ces deux forges accueillent, aujourd’hui, des expositions artisanales.

  18. La Porte Royale vue du côté intérieur de la citadelle. Cette porte possédait, à l’origine, trois portails munis de herses qui en fermaient les deux extrémités. Après avoir franchi ces obstacles et subi de minutieux contrôles, le visiteur pénétrait dans une autre enceinte flanquée d’un corps de garde qui contrôlait l’accès au port par un pont-levis. Sur le fronton de la porte donnant sur l’extérieur fut gravé un blason royal. Ainsi, les visiteurs étrangers savaient qu’ils arrivaient dans une ville appartenant au Roi de France. Sous cette entrée, on peut voir des graffitis réalisés par des gardes qui s’ennuyaient lors de leurs longues heures de faction.

  19. Le bastion Royal et la Porte Royale

  20. Les graffitis des gardes.

  21. Dix-neuf échauguettes règnent aujourd’hui sur le rempart de Brouage. Restaurées vers 1930, elles diffèrent légèrement de celles que fit bâtir Pierre d’Argencourt. Celles-ci dont le corps était en briques avec les angles en pierre avaient une dimension plus importante (2m de diamètre) pour permettre le guet des hommes et le tir des mousquets. La croix placée au sommet signifiait que cette ville appartenait au Roi de France.

  22. Les latrines vues de l’extérieur Façade en légère saillie, fenêtre à meneaux surmontée d’un fronton, deux portes latérales à escalier tournant permettaient d’accéder à une salle voûtée. Le sol aujourd’hui effondré laisse apparaître le système d’évacuation des eaux usées et, sur les murs on peut remarquer des graffitis laissés par les occupants de ces lieux.

  23. Les Latrines

  24. L’allée du Mail mène au bastion de la mer. Sur la gauche, était construite la maison du Gouverneur et sur la droite, les écuries des chevaux. Ces dernières ont été restaurées pour abriter des boutiques d’artisanat.

  25. Derrière ce mur en ruines existait la maison du gouverneur. Devenue domaine royal, la citadelle de Brouage se devait de posséder une demeure digne d’un gouverneur d’une si riche place. Elle était somptueuse. Louis XIII y séjourna en 1628, la nièce de Mazarin, Marie Mancini y vécut de septembre à décembre 1659 et Louis XIV y passa une nuit en juin 1660.

  26. L’escalier Marie Mancini. C’est par cet escalier de pierre que Marie Mancini montait pour entrevoir la mer dans le lointain et pleurait tristement sur son cruel destin qui ne voulait pas que, par amour, un roi se marie. Marie Mancini, amoureuse de Louis XIV, ne pouvait l’épouser pour des raisons d’état. Aussi, elle vint chez son oncle, à Brouage, pour cacher son chagrin. On dit que le roi, revenant d’Espagne voulut passer une nuit dans la chambre où avait dormi la femme qu’il aimait. Le soir, il grimpa sur les remparts pour pleurer son amour perdu. La pente aux marches peu hautes servait à monter les canons en cas d’attaques.

  27. Ilot de la Halle Cet îlot était, avant 1816, date de la transformation de la halle aux vivres en poudrière, entièrement bâti. On y trouvait la tonnellerie, la halle aux vivres, l’arsenal mais aussi plus d’une vingtaine de demeures et trois rues qui furent rasées pour éviter les dangers dûs à un nouvel usage de la halle. Ces précautions furent complétées par la construction d’un mur d’enceinte en 1853.

  28. La Tonnellerie Magasin aux armes et aux vivres, ce bâtiment fut modifié lors de la construction du rempart actuel et devint alors magasin aux fournitures. Il doit sa dénomination à son affectation à l’artillerie. Destiné à la fabrication des tonneaux, c’était le dernier maillon de la chaine du travail de la poudre. Cette occupation était devenue la seule raison d’être de Brouage au cours des XVIIIe et XIXe siècles.

  29. La Halle aux vivres Pour nourrir la garnison en place même en cas de siège, permettre l’approvisionnement des recrues en attente d’embarquement et pourvoir aux besoins des armées royales, la citadelle de Brouage dut se doter d’un bâtiment à la hauteur de ses objectifs. Elle a été entièrement reconstruite à l’identique en 1990 et accueille une exposition sur Brouage.

  30. Ci-dessous le « Soleil Royal » construit en 1669. Le « Don de Dieu » C’est en 1604 que Pierre Du Gua de Monts et Samuel de Champlain embarquèrent sur le « Don de Dieu ». Sur le site de l’île Sainte-Croix, ils fondèrent la première colonie française au Nouveau Monde. En 1608, c’est sur ce même navire que Samuel de Champlain reconnaitra le site où il fondera Québec.

  31. Tous ces objets étaient fabriqués dans l’arsenal de Brouage.

  32. Vantail d’origine de la partie haute de la porte blindée de l’ancienne poudrière St-Luc. On y aperçoit des traces de peinture rouge artillerie.

  33. Cette maquette donne une idée précise de ce qu’était Brouage aux XVIIe et XVIIIe siècles. On peut y voir la citadelle (en rouge) ainsi que tous les marais salants aux alentours et les canaux partant de la mer pour accéder aux différents ports de Brouage.

  34. Porte du port d’Hiers. Une porte en plein cintre s’ouvrant sur un couloir en pente douce conduit à l’ancien port souterrain. De son quai aujourd’hui disparu, partaient les barques chargées d’hommes et de matériel vers la demi-lune dite de Richelieu.

  35. Le souterrain du port d’Hiers.

  36. La poudrière de ST-Luc 60 000 livres de poudre étaient stockées dans la poudrière défendue par un mur d’enceinte et une porte blindée. Très important pour Brouage, le commerce de la poudre y est encore florissant au XVIIIe siècle. C’était le centre de stockage et d’approvisionnement pour l’armée Royale.

  37. Le corps de garde de la poudrière ST-Luc Face à la poudrière est situé un corps de garde. Brouage en comptait neuf répartis le long des remparts.

  38. La glacière Réservoir artificiel, l’ensemble de l’édifice semi-enterré était protégé des variations climatiques par l’épaisseur du bastion Richelieu et l’ombre d’un bouquet d’arbres. Sa situation s’explique par la nécessité d’orienter son ouverture au nord et de se situer dans le bastion le mieux protégé des vents et des pluies et au plus près de l’hôpital, grand consommateur de glace pour la préparation des remèdes.

  39. L’Hôpital Fondé par Richelieu en 1627, l’hôpital devient vite trop petit. Un siècle plus tard, un mémoire rédigé, décrit sommairement ce bâtiment : cuisine, blanchisserie, remise à bois, 3 salles de 66 lits (198 malades), boulangerie, buanderie, latrines, puits couvert, 2 cours et une citerne. Pour diriger cet établissement, un chirurgien était choisi parmi les praticiens locaux.

  40. Citadelle militaire, Brouage fut bâtie avec ordre et méthode. Les demeures privées obéirent aux mêmes règles : 25 pieds de façade, un étage, une porte d’entrée de plein cintre, un puits. Elles étaient parfois flanquées d’une ouverture en arche pour abriter l’échoppe. La plupart étaient occupées par de riches commerçants.

  41. Sur son fronton d’inspiration classique, les blasons de Timoléon d’Epinay St Luc et de son lieutenant Pierre de Comminges entourent les armes royales. L’église de Brouage n’a guère changé depuis son édification, excepté les vitraux, dons de riches marchands brouageais et le cimetière aujourd’hui disparus. La colonne devant la façade est un hommage à Champlain.

  42. Les vitraux actuels proviennent des dons canadiens. Vitrail offert par le Québec.

  43. Vitrail offert par la ville de Québec pour le 375e anniversaire de sa fondation. Vitrail offert par l’Ontario.

  44. La maison familiale de Samuel de Champlain a été transformée en un musée moderne. On peut y visionner plusieurs videos sur son parcours de vie ainsi que sur Brouage aux XVIIe et XVIIIe siècles.

  45. Les marais salants autour de la citadelle

  46. Informations prises sur place. Conception, réalisation, photos : L. Cavallari Musique : birds of winter de G. Zamfir Date : Juillet 2011. lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés sur le site de : www.imagileonation.com

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