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PALEONTOLOGIE. IntroductionPalaios = ancienontos = ?trelogos = ?tudePal?ontologie : mot cr?? en 1825X?nophane (-6e s av J.C.) reconna?t des coquilles marines et imagine un ancien recouvrement par la merAgricola (1546) : cr?e le mot ??fossile??. Fossiles. FossilesD?finitionTaphonomie (Efremov
E N D
1. PALEONTOLOGIE
Pr A. RANDRIANASOLO
Année 2003-2004
2. PALEONTOLOGIE Introduction
Palaios = ancien
ontos = être
logos = étude
Paléontologie : mot créé en 1825
Xénophane (-6e s av J.C.) reconnaît des coquilles marines et imagine un ancien recouvrement par la mer
Agricola (1546) : crée le mot « fossile »
3. Fossiles Fossiles
Définition
Taphonomie (Efremov 1940) : ensemble des études sur les processus de fossilisation
Modalités de la mort - transport - Enfouissement
Transformation physico-chimique post mortem
Extension de la notion aux produits de l’activité d’un organisme vivant (Palichnologie) Fossilis (lat.) = extrait de la terre
déf° : Restes ou traces d ’organismes enfouis et préservés dans les sédiments après leur mort.
Lamarck 1801 : « Je donne le nom de fossilss qux dépouilles des corps vivants altérés par leur séjour dans la terre ou sous les eaux, mais dont la forme ou l ’organisation sont encore reconnaissables
Taphonomie (grec taphos = sépulture, enfouissement ; nomos = lois)Fossilis (lat.) = extrait de la terre
déf° : Restes ou traces d ’organismes enfouis et préservés dans les sédiments après leur mort.
Lamarck 1801 : « Je donne le nom de fossilss qux dépouilles des corps vivants altérés par leur séjour dans la terre ou sous les eaux, mais dont la forme ou l ’organisation sont encore reconnaissables
Taphonomie (grec taphos = sépulture, enfouissement ; nomos = lois)
4. Fossilisation Fossilisation des parties molles (M.O.)
Congélation
Momification
Inclusion
Traces et empreintes
Minéralisation et pseudomorphose Congélation : Mammouths (Elephas primigenius) dans les glaces de Sibérie
Momification : Mammouths et Rhinocéros laineux dans l ’ozocérite (paraffine naturelles) en Galicie.
Inclusion dans l ’ambre (résine fossile produite par Pinus succinnifer) Oligocène de la Baltique
Inculsion dans du silex (protoplasme de Protistes réagissant encore aux colorations cytologiques)
Minéralisation (phosphatisation ou pyritisation) : peau d ’Iguanodon dans Jurassique de l ’île de Wight ; phosphatisation de tissus de Calmars dans l ’argile jurassique d’Oxford (GB) ; pyritisation de partie molle de céphalopodes dévoniens dans des schistes carburés du Hunsrück (D)
N-B : ces exemples sont extraits de « Principes de paléontologie, Claude Babin, U Sciences, Armand Colin, pages 13-14 »
Congélation : Mammouths (Elephas primigenius) dans les glaces de Sibérie
Momification : Mammouths et Rhinocéros laineux dans l ’ozocérite (paraffine naturelles) en Galicie.
Inclusion dans l ’ambre (résine fossile produite par Pinus succinnifer) Oligocène de la Baltique
Inculsion dans du silex (protoplasme de Protistes réagissant encore aux colorations cytologiques)
Minéralisation (phosphatisation ou pyritisation) : peau d ’Iguanodon dans Jurassique de l ’île de Wight ; phosphatisation de tissus de Calmars dans l ’argile jurassique d’Oxford (GB) ; pyritisation de partie molle de céphalopodes dévoniens dans des schistes carburés du Hunsrück (D)
N-B : ces exemples sont extraits de « Principes de paléontologie, Claude Babin, U Sciences, Armand Colin, pages 13-14 »
5. Empreintes de feuilles
6. Trace de pas deDinosaures
7. Fossilisation (2) Fossilisation de la partie dure
Conservation morphologique telle quelle : Coquille, test, ossement, dent, frustules, exine pollinique...
Moules internes
Moules externes
Cristallisation secondaire Figure récapitulatif des principaux modes de fossilisation dans « Principes de paléontologie, Claude Babin, U Sciences, Armand Colin, page 30, fig. 2-15 »Figure récapitulatif des principaux modes de fossilisation dans « Principes de paléontologie, Claude Babin, U Sciences, Armand Colin, page 30, fig. 2-15 »
8. Fossilisation (3) Traces d’activités :
Terriers, pistes, coprolithes, œufs...
Autres :
Fossiles chimiques :
Richesse en 12C (rapport 12C/13C) = activité org.
Acides aminés ou autres CHON (ex.: activité chlorophyllienne au Précambrien)
9. Processus de fossilisation Conditions nécessaires à la fossilisation
Inhérentes au «fossile» : M.O. ; squelette...
Milieu anoxique favorable à :
un retard de la décomposition de la M.O.
la pyritisation
une phosphatisation précoce
Lysocline et C.C.D.
Dissolution et corrosion des squelettes CaCO3
10. Processus 2 Évolution post-mortem
Altération / érosion
Transport (déplacement par divers agents)
Sédimentation
Soustraction aux agents de destruction
Accumulation (facteur favorable)
11. Agents de destruction Agents physiques (courants, vagues, vent…)
Agents chimiques ( -----> dissolution)
Agents biologiques (mangeurs de cadavres, fermentation bactérienne…)
12. Transport Rôle destructeur
Dispersion
Démantèlement
Accumulation (favorable : lumachelles)
Changement de milieu
13. Sédimentation Remplissage sédimentaire
Moule interne
Coquille plus résistante
Critère de polarité
Granulométrie des sédiments
Sédiments grossiers = mauvaise conservation
Sédiments fins = bonne conservation
Bonnes empreintes
moindre oxydation
14. Évolution post-sédimentaire Epigénie ou pseudomorphose
Calcite stable ; aragonite moins stable f(t)
Silice (Végétaux, autres coquilles, Echino...)
Pyrite FeS2, (ex.: Ammonites dans marnes…)
Dissolution - recristallisation
Action biotique
défavorable : microperforation (dissolution)
favorable (remplissage secondaire)
Déformation (pression...) : dubiofossile
15. Etude analytique de la taphonomie Géométrie de la fossilisation
abondance des fossiles dans un gisement
quantification
Orientation des fossiles
position allochtone ou autochtone
Granulométrie des restes
Position par rapport aux figures de sédimentations
16. Etude analytique Géométrie (suite)
Les déformations
détériorations
destructions partielles
17. Etude synthétique de la taphonomie Mécanisme de fossilisation et de formation de gisements
18. Chimie de la fossilisation
19. Microfossiles Microbiotes : fossilisation plus facile car plus nombreux
M.O.: fossilisées si conditions anoxiques (Kérogène)
Squelette minéral : pas d’usure car frottement e
SiO2 plus résistant que Ca CO3
Aragonite plus fragile que Calcite
Présence de Mg (moins favorable)
Biocenose, thanatocenose, Symmigie
20. Microfossile (2) Les microbiotes et lithogenèse
Stromatolites : activités d’algues encroûtantes
Foraminifères, coccolithes etc.... sont nombreux dans les roches carbonatées comme bioclastes
Les Bactéries jouent également un rôle important dans la diagenèse.
21. Paléontologie Paléontologie et Taxinomie
Paléontologie et Évolution
Paléontologie et Paléoenvironnement
Paléontologie et Stratigraphie
22. Notion d’espèce en Paléontologie Définition de l’espèce biologique*
Apports du facteur temps
Variabilité de l’espèce dans l’espace et au cours du temps
Polymorphisme et polytypisme
23. Notation de l ’espèce en Paléontologie Nomenclature linéenne (binôminale avec genre et espèce)
désignation complète avec 3 termes
Genre : porte une majuscule
Espèce : en minuscule
Auteur* (celui qui, le premier, a décrit et figuré l ’espèce de façon correcte)
24. Les caractères et leur variabilité Caractères quantitatifs
Grandeurs discontinues (nb de côtes, présence-absence)
Grandeurs continues (L, l, h, angles...)
Caractères qualitatifs
Morphologie (contour du test, ornementation...)
Variabilité individuelle, écologique, accidentelle, dimorphisme sexuel...
Analyse factorielle et biométrie.
25. Les Théories de l ’évolution Lamarckisme (1809) : basé sur l ’adaptation
Darwinisme (1859) : basé sur la sélection naturelle
Théorie synthétique de l ’évolution (1940-1950) Simpson, Mayr, Dobzhansky : utilisation des données de la génétique en intégrant la mutation (faute de copie). Transformations canalisées par les structures préexistantes.
26. Lamarckisme 1809 Les circonstances (milieu extérieur) et les habitudes (comportements) entraînent avec le temps (facteur important) des modifications morphologiques adaptatives et transmisesaux générations suivantes.
L ’adaptation est fondamentale
27. Darwinisme (1859) Mécanique évolutive basée sur le rôle de la sélection naturelle
cependant Darwin écrit encore que « l ’usage ou le non usage des parties a une influence plus considérable encore »
28. Théorie synthétique Basée sur un certain nombre de principes
Utilitarisme : tri au sein de la variabilité héréditaire spontanée ce qui est favorable à l ’organisme
Adaptationnisme : ce tri adapte en permanence l ’organisme à son environnement
déterminisme sélectif : changement évolutif contrôlé par la sélection naturelle, l ’adaptation est le moteur de l ’évolution
gradualisme : le changement évolutif se fait progressivement par répétition-addition de minimes modifications.
29. Spéciation et paléontologie Nécessité d’isolement (spatial ou temporel)
Influence de l’espace > temps
Spéciation allopatrique
Ex.: boucle circumpolaire des Goëlands (Larus).
Spéciation péripatrique
Ex.: modèle du fondateur (Carson 1982)
Influence du temps
Spéciation sympatrique :
évolution sur place. Ex.: polyploïdie fréquente chez les végétaux, observée chez Poissons et Amphibiens
30. Modalités Anagenèse (Huxley 1958)
Pérennité de la vie : la somme des anagenèses exprimerait la continuité fondamentale de la vie (A. de Ricqlès)
Cladogenèse
Elle est source de nouveauté significative : l ’extraordinaire diversité du monde vivant viendrait de la somme des cladogenèses.
31. Modèles paléontologiques de l ’évolution Rythmes
Gradualisme phylétique
Gradualisme ponctué (Simpson)
Équilibres ponctués (Eldredge et Gould 1972)
Ontogenèse
Récapitulation de caractères ancestraux?
Création de la phylogenèse?
Hétérochronies et innovations
32. Gradualisme ponctué Transformations rapides
phases rapides de spéciation
suivies de faible dérive morphologique
33. Equilibres ponctués Modifications morphologiques affectant des populations isolées de petite taille
Spéciation rapide sur un petit territoire
Une fois l ’espèce créée : peu de changements morphologiques = période d ’équilibre morphologique (= stase)
34. La coevolution Un organisme appartient à un écosystème, d ’où interactions spécifiques sont soumises au changement évolutif.
Coévolution = adaptation évolutive entre 2 ou + espèces en fonction de leur influences réciproques (symbiose, proie-prédateur, parasitisme
35. Ex.: de coévolution Introduction du virus de la myxomatose en Australie pour limiter la prolifération des lapins introduits en 1859.
Elimination de 99,8% des lapins la 1ère année
90% la 2e année
moins de 30% sept ans plus tard.
La sélection a favorisé les lapins plus aptes à résister (génotype)
La sélection a favorisé les souches de virus les moins virulentes
Maintenant la relation hôte-parasite est stabilisée
36. Modèle de la Reine Rouge* Leigh Van Valen, 1973 : mécanisme explicatif de la course à la complexité. Après analyses de la courbe de survie de plus de 24.000 taxons (familles et genres de groupes taxinomiques divers), les courbes sont linéaires une fois représentées à l ’échelle semi-logarithmique.
37. Signification Dans un milieu naturel, tout perfectionnement évolutif d ’une espèce lui permettra, au moins temporairement, de prélever une part accrue des ressources du milieu et d ’accroître ses effectifs. D ’où diminution des ressources des espèces concurrentes qui va conduire à leur extinction.*
38. Spéciation (rôle de l ’ontogenèse) Paedomorphose
Néoténie: Ralentissement du taux de développement
Progenèse : Acquis° précoce de la maturité sexuelle
Postdéveloppement : apparition tardive de cert. k*
Péramorphose
Accélération
hypermorphose
Prédéplacement
Innovations précoces : « Protérogenèse
Innovations tardives : « Palingenèse Néoténie :Taille normale ; morphologie jeune à maturité sexuelle
Progenèse : Acquisition précoce de la maturité sexuelle
Postdéveloppement : apparition tardive de certains caractères qui resteront jeunes au stade adulte
Accélération : Taux de développement rapide donnant un adulte de taille normale mais à morphologie sénile
Hypermorphose : adulte grande taille, carctère sénile
Prédéplacement : apparition avancée d’un caractère qui chez un adulte présentera un de ses caractères hyperadulte
Néoténie :Taille normale ; morphologie jeune à maturité sexuelle
Progenèse : Acquisition précoce de la maturité sexuelle
Postdéveloppement : apparition tardive de certains caractères qui resteront jeunes au stade adulte
Accélération : Taux de développement rapide donnant un adulte de taille normale mais à morphologie sénile
Hypermorphose : adulte grande taille, carctère sénile
Prédéplacement : apparition avancée d’un caractère qui chez un adulte présentera un de ses caractères hyperadulte
39. Exemple d ’évolution Evolution des Equidés depuis l ’Eocène (60Ma) à l ’Actuel
40. EQUIDES
41. Equidés Augmentation de la taille
évolution de l ’encéphale
42. Equidés Evolution également de la dentition :
Mangeurs de branchages au début (molaire basse à nbx tubercules (brachyodonte)
Mangeurs d ’herbes à partir de Merychyppus (molaires hautes à croissance continue et à table d ’usure)
L ’environnement a changé entre temps (steppe à graminées)
43. Equidés Evolution du pied
Réduction du nombre de doigts
4 antérieurs + 3 post. chez Eohippus
Monodactylie à partir de Pliohippus
44. Évolution de l ’Homme Stature de l ’homme et du singe
Le bassin très développé et très allongé chez le singe l ’empêche de se redresser
Il est plus large et plus court chez l ’Homme
La colonne vertébrale est plus recourbée (amortissement des chocs résultant de la bipédie)
45. Le trou occipital Chez l ’Homme, le trou occipital est dans un plan horizontal car la moelle se détache perpendiculairement au cerveau et que la tête est posée en équilibre au sommet de la colonne vertébrale.
46. Développement du cerveau Cette « migration » du trou occipital vers l ’avant (le bas) au cours de l ’hominisation va permettre le développement du volume cranien et du cerveau, le raccourcissement de la face
47. L ’évolution du crâne Le moulage endocrâniens montre les circumvolutions cérébrales.
On peut voir ainsi la présence ou l ’absence de
l ’aire de Broca qui contrôle physiquement la parole (les muscles des lèvres, des mâchoires, de la langue, du voile du palais et des cordes vocales).
l ’aire de Wernicke, reliée à l ’aire de Broca qui est impliquée dans la perception du langage
48. La bipédie La démarche de l ’Homme présente 3 phases dynamiques.
La structure du pied l ’y aide
Le gros orteil est // aux autres doigts (et non opposable) optimisant la propulsion
Le pied des Pongidés est plus musclé mais plat
Le genou peut être verrouillé dans sa position en extension. Le Chimpanzé en est incapable d ’où nécessité d ’un soutien musculaire important
49. Libération des mains L’acquisition de la bipédie a comme conséquence la libération de la main
50. Utilisation en Stratigraphie Fossile stratigraphique
Large répartition géographique
Grande vitesse d’évolution
Fréquence importante
Identification facile (reconnaissance)
51. Utilisation en Paléoécologie Fossile de faciès
Extension géographique limitée
Polymorphisme éventuel en fonction des conditions du milieu
Faible vitesse d’évolution
Les Paramètres du milieu
52. Les paramètres Profondeur
Température
Salinité
Organismes euryhalins (adaptation facile)
O. sténohalyns (exigence étroite)
Oxygénation
Agitation des eaux
53. Les reconstitutions Complémentarité des renseignements
paléontologiques
sédimentologiques…
géochimiques
54. Exemple des Foraminifères Classification
Les critères utilisés
Foraminifères benthiques
Foraminifères planctoniques
Leur utilisation
en stratigraphie
en paléoécologie
en paléogéographie...
55. Les Foraminifères :Systématique Embranchement : Protista Haeckel 1862
S-E : Sarcodina = unicellulaire à pseudopodes
Cl. : Reticularea (Lankester 1885) pseudopodes à double courant protoplasmique [par opposition aux Rhizopodea dont la form° des pseudopodes est due à des variations de pression au sein du protoplasme (Amibe)
Ordre : Foraminiferida = à coquille fossilisable
56. Critères de classification simplifiée Une systématique idéale devrait se baser
sur la phylogénie du groupe et
sur l ’ontogenèse des espèces (2 caractères à portée de la paléontologie pour un certain nombre de groupes mais pas pour tous) mais également
sur des renseignements biologiques tirés des animaux vivants
57. Remarques En fait, vu l ’importance prise par les foraminifères dans le domaine de la géologie pétrolière, la systématique est largement analytique et basée presque exclusivement sur le test. Les données sur le vivant manquaient.
Les critères sont classés par ordre d ’importance
58. Les critères (niv. Sous-ordre et super-famille) Composition chimique du test
Agencement des cristaux
Ce sont des productions protoplasmiques et devraient se rapprocher le plus des critères biologiques.
Mode de vie planctonique (critère écologique)
59. Les sous-ordres Allogromiina (pseudochitineux)
Textulariina (arénacé ou agglutiné)
Fusulinina (Calcite microgranulaire)
Miliolina [porcelané (calcite imperforé)]
Rotaliina (calcite radiaire, perforé benthique)
Globigerinina (idem planctonique)
Robertinina (aragonitique)
60. Critères familiaux Plan de développement (mode d ’enroulement)
uniserié, bisérié…, multisérié
enroulé (le long d ’un axe, autour d ’un axe, trochospiral, planspiral…)
Acquisition des septa (form° de logettes)
Caractères de l ’ouverture (position, forme, présence d ’accessoire)
Ces trois critères peuvent se retrouver dans des lignées différentes
61. Critères génériques/spécifiques Caractères du test
Surface du test (rugosités…)
Carènes
Sutures
Ornementation
Morphologie (allongement, aplatissement des loges, dessins des lignes de sutures...)
62. Exemple de certains foraminifères planctoniques crétacés Heterohelicacea
Planomalinacea
Rotaliporacea
Rotaliporidae, Hedbergellidae, Helvetoglobotruncanidae, Rugoglobigerinidae,Schackoinidae
Globotruncanacea
Globotruncanidae, Marginotruncanidae
63. Importance en stratigraphie Evolution au cours des temps géologiques
Fusulinina : apparition à la limite Silurien/Dévonien, extinction Trias
Fusulinidae (extinction à la limite I/II)
Porcelanés : apparition au Carb., expansion au Jur./Crét. - Actuel.
Rotaliina : appar° fin Permien, gd dév. Jur.
Planctoniques : appar° au Jurassique inf.
64. Biostratigraphie(Exemple du Crétacé) Voir Tableau :
T.R.Z. : zone d’extension totale
Ex.1: Rotalipora cushmani TRZ (Cénomanien moy.)
Ex.2 : Globotruncanita calcarata TRZ (Camp. Sup)
Z.I. : zone d’extension intervallaire
Limite inf. (apparition ou disparition)
Limite sup. (apparition ou disparition)
Cas particulier : Zones phylétiques
65. Paléoécologie Bathymétrie (ex.: Foram. plancto. actuel)
faible profondeur : la plupart des espèces épineuses, tous les Globigerinoides, majorité des Globigerina
50-100m : G. bulloides, H. pelagica, O. universa, Glla aequilateralis, G. calida . (Formes à épines)
non épineuses : Pulleniatina obliquiloculata, Neogloboquadrina dutertrei, Candeina nitida, Globigerinita glutinata
Profond : Globorotalia, Neogloboquadrina pachyderma, Sphaeroidinella dehiscens.
66. Paléoécologie (2)Planctoniques Latitude : La distribution des foraminifères plancto. varie f(latitude). La différence se situe au niveau de :
la diversité [max. diversité dans les régions tropicales (sup. à 25 espèces)].
Espèces représentées. Gs ruber, Glla aequilateralis…
fréquence des taxa
morphologie [enroulement dextre/senestre (froid), épaisseur coquille, ouverture, carène]
67. Paléoécologie (3)Benthiques La distribution des tests de foram. benthiques depuis la plate-forme continentale jusqu ’à la plaine abyssale fournit des renseignements intéressants sur le paléoenvironnement.
Info. sur la paléobathymétrie, sur les variations eustatiques, sur la présence ou non d ’un herbier, l ’hydrodynamisme, la température, la salinité...
68. Exemples zone tempérée Zone intertidale : Discorbis + Cibicides (=épiphytes) + Elphidium et Ammonia beccarii
Infralittoral (40m) : Elphidium et Ammonia beccarii + Quinqueloculina + Poroeponides… (+ Amphistegina, Peneroplis Archaias)
Circalittoral sup. (120m) : Agglutinés simples (Textularia, Trochammina, Reophax), Miliolidae (Quinqueloculina, Triloculina, Spiroloculina), Buliminella, Buccella
69. Ex. Foram. benthiques (suite) Circalittoral inf. (200m) : La diversité augmente encore
Rotaliina >> Porcelanés
Lagenidae, Bulimina, Uvigerina (sériés)
Disparition de Ammonia
Cassidulina (Commun), Nonionella, Pullenia
Agglutinés à structure interne complexe
70. Foram. Benthiques (suite 2) Bathyal (talus continental) :
Bolivina + Uvigerina + Casssidulina = communs
Gyroidina, Bulimina, Pullenia. Nodosaria diversifié
Porcelané : Pyrgo>>autres
Bathyal inf. (1000-3000m) : Oridorsalis, Gyroidina, Melonis, Globocassidulina, Pyrgo, Eggerella
Abyssal : si au-delà de CCD, présence uniquement d’agglutinés.
71. Grands Foraminifères Environnement para récifal
Fusulina au Permien
Orbitolina au Crétacé inf.
Orbitoides (au Crétacé-Tertiaire)
Nummulites (Abondants au Paléogène)
Alveolinidae (Crétacé-Cénozoïque-Actuel)