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7. Le mouvement du commerce équitable : le point sur son évolution

7. Le mouvement du commerce équitable : le point sur son évolution. Impacts et enjeux pour une participation équitable des PED au commerce international. 7.1. Evolution du mouvement du commerce équitable. Analyse. 7.1.1. Evolution Trois caractéristiques :

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7. Le mouvement du commerce équitable : le point sur son évolution

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Presentation Transcript


  1. 7. Le mouvement du commerce équitable : le point sur son évolution Impacts et enjeux pour une participation équitable des PED au commerce international

  2. 7.1. Evolution du mouvement du commerce équitable. Analyse. 7.1.1. Evolution Trois caractéristiques : - La « professionnalisation » de la filière intégrée - Les revers du « succès » de la filière certifiée - Les problèmes posés par les nouveaux produits.  Exemple du coton.

  3. a. La « professionnalisation » de la filière intégrée • Après avoir lancé en 2004 la marque FTO qui identifie les organisations du Commerce Equitable enregistrées dans le monde,IFAT est engagée sur la certification des produits non alimentaires

  4. Evolution de la filière. Exemple, Artisans du Monde: - Au début (1975) : achats directs par « connaissance » • 1984 : création de Solidar’Monde : le lien avec les producteurs devient moins direct • Puis, diversification des approvisionnements : vente de produits MH, constitution de gammes de produits • Aujourd’hui : il « faut vendre des produits qui se vendent bien » pour...dégager une marge suffisante.  L’efficacité commerciale est une condition de survie

  5. b. Les revers du « succès » de la filière certifiée • La croissance des ventes, la multiplication des points de vente et l’augmentation du nombre de concessionnaires du logo, tout cela a un coût perte de maîtrise de la filière. • Concentration des achats sur les groupements de producteurs les plus structurés. Rapport de force entre importateurs et organisations de producteurs report des contraintes sur les OP

  6. Manque d’indépendance des audits privés en vue de la certification  des critères très précis, mais finalement des conditions d’application peu contraignantes  effets d’annonce vis-à-vis des consommateurs.

  7. c. Problème des nouveaux produits : exemple du coton, 1er produit non alimentaire de MH • Le projet En 2004, association de Max Havelaar France et de Geocoton / Dagris, dans 4 pays de l’Afrique de l’ouest : le coton « équitable » est le premier projet non alimentaire de MH/FLO .

  8. Problèmes : • la transformation du coton (création de valeur ajoutée) se fait toujours hors du continent africain. - quel impact véritable sur les « petits producteurs » ? - le coton constitue l’une des productions les plus polluantes de la planète au regard des intrants utilisés  message brouillé : équitable / bio ? - filière textile complexe  au-delà du coton, quelle certification des étapes suivantes ?

  9. 7.1.2. Analyse • Le prix payé au producteur ? • Rappel : « prix juste » = - efficace : prise en compte de l’ensemble des coûts de production (y compris environnementaux, du crédit, du financement d’équipements collectifs..) - équitable : transfert de marges vers les producteurs + redistribution vers les producteurs les plus défavorisés.

  10.  Les objectifs d’efficacité et d’équité se combinent pour justifier un prix au-dessus du cours mondial, composé : • d’un prix minimum garanti par produit (additionnant le coût marchand, le coût des externalités environnementales, le coût d’opportunité de la main-d’oeuvre et le coût du risque), • et d’une prime de développement (redistributive). • Les pratiques ?

  11. b. Volumes et débouchés ? • Seulement une partie de la production, pourtant « certifiée » d’une OP, peut partir dans la filière équitable. Dans la filière café : - 20% de la production serait achetée aux conditions « équitable » ; - 40% des OP inscrites au registre n’auraient jamais reçu de commandes dans les conditions du commerce équitable.

  12. Des producteurs acceptent : - de vendre une partie de leur récolte hors prix garanti et donc hors filière « équitable » - de vendre plus dans le cadre de la filière, mais sans préfinancement....

  13. c. Structuration, organisation et responsabilisation des producteurs ? De nombreuses étudesmontrent des effets pervers (par exemple en ce qui concerne les produits agricoles alimentaires) liés à: - la propriété foncière, au détriment des règles traditionnelles d’usage de la terre - la propriété de matériel agricole et les perspectives de mécanisation pour une augmentation des rendements  avantages aux « grands » producteurs

  14. d. Amélioration des conditions sociales et de la place de femmes ? Malgré les engagements et tout en tenant compte des exemples réussis, on remarque : • En ciblant de moins en moins les producteurs les plus défavorisés (même pour la filière intégrée), le commerce équitable tend à renforcer les inégalités socio-économiques au niveau local

  15.  problème du choix des organisations de producteurs (plutôt « grosses » coopératives «efficaces » • problème des rapports de force au sein des coopératives  les producteurs les plus défavorisés ne sont tout simplement pas membres des organisations de producteurs bénéficiaires du commerce équitable.

  16. L’objectif d’amélioration de la condition des femmes obtient lui aussi des résultats limités. Peu d’intérêt est porté à cet aspect, considérant que ce sont des facteurs difficiles et lents à faire évoluer dans le cadre des dynamiques sociales locales.

  17. e. Amélioration de la protection de l’environnement naturel ? Problèmes liés : - à l’intensification de certaines cultures pour répondre à la demande  mécanisation, utilisation de pesticides, insecticides , …au détriment des méthodes plus traditionnelles - à la pauvreté : faute d’encadrement les producteurs les plus défavorisés utilisent les produits les plus dangereux.

  18. 7.2. Impacts et enjeux 7.2.1. Impacts • Le CE n’a pas transformé les règles du CI, mais s’y insère • Risque de maintien d’une certaine spécialisation sans « remontée de filière » • Récupération par les FMN / alliances douteuses • Qui sont vraiment les « petits producteurs » ? • risque d’instrumentalisation du CE

  19. Opportunités, menaces, défis • Opportunités : la notoriété du commerce équitable La force de cette innovation socio-économique réside dans sa capacité à combiner positivement des éléments du social, de l’économique, du technique, du politique et du culturel, pour faire avancer le changement des pratiques dans le commerce international Sud-Nord.

  20. Menaces  : • la pléthore de nouveaux acteurs économiques - la multiplication des référentiels • l’éloignement des stratégies des filières : pour la filière certifiée nécessité d’un changement d’échelle  alliances avec la grande distribution et avec les multinationales agroalimentaires pour la filière intégrée ces alliances sont souvent dénoncées car trop peu exigeantes  perte de sens

  21. Alors que les pratiques se sont rapprochées /critères formalisés. • Défis Les défis du commerce équitable sont en relation avec ses finalités en tant que démarche d’innovation socio-économique, portée par la société civile pour changer les pratiques du commerce international Sud-Nord

  22. 7.2.2. Enjeux ? Comment envisager une participation équitable des PED au commerce international ? • Remise en cause ou non du fonctionnement actuel du commerce international Deux interprétations : (1) Celle de certaines organisations du commerce équitable (FLO) ou d’organisations internationales, comme le Centre du commerce international (CCI).

  23. (2) Celle d’autres organisations, telle Oxfam, qui remettent en cause les valeurs et les règles de fonctionnement du commerce international. Voir par exemple l’organisation des « campagnes » pour, par exemple, «obtenir des règles commerciales plus justes »

  24. b. Le renforcement des capacités des PED et surtout des « petits producteurs » • Dans beaucoup de pays, les mauvaises infrastructures constituent un obstacle à la participation aux marchés mondiaux : - manque d’informations sur les marchés (prix..), peu ou pas d’accès au crédit, à la terre.. - mauvaise qualité des routes, absence ou inefficacité des installations portuaires, distances par rapport aux marchés  coûts de transport élevés.

  25. Comment intégrer les changements technologiques profonds de l’économie mondiale en étant peu ou pas éduqué, en mauvaise santé,.. • Dans une grande partie du monde en développement, la bureaucratie, la corruption, des institutions faibles et désorganisés constituent des obstacles aux investissements de bonne qualité. • Quelle maîtrise de la chaîne de valeur ajoutée ?

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