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Naissance de l’art vidéo et numérique

Naissance de l’art vidéo et numérique I’art vidéo des années soixante-dix explore un domaine plus large qui, dans le contexte de l’art contemporain, apparaît comme une réaction à l’art minimal ou à l’art conceptuel.

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Naissance de l’art vidéo et numérique

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Presentation Transcript


  1. Naissance de l’art vidéo et numérique • I’art vidéo des années soixante-dix explore un domaine plus large qui, dans le contexte de l’art contemporain, apparaît comme une réaction à l’art minimal ou à l’art conceptuel. • Beaucoup des représentants de cette génération d’artistes se sont mis à critiquer le côté froid et abstrait, le manque d’engagement social et humain de l’art de leur époque –la fin des années soixante– face à un monde en ébullition, marqué par les révoltes étudiantes, la guerre du Vietnam et les problèmes de racisme.

  2. Les pionniers de l’art vidéo et numériqueNam June Paik

  3. Les années 1960 • En 1963, la galerie Parnass de Wuppertal (Allemagne) présente treize téléviseurs "préparés"(Music/Electronic Te/evision); sur chacun, le trajet des électrons est perturbé à l'intérieur du tube cathodique, transformant les images figuratives des programmes en formes abstraites. Nam June Paik a souligné l'analogie de ses variations visuelles avec celles, sonores, obtenues par Cage sur ses instruments préparés. • En 1965, Nam June Paik achète sa première caméra vidéo portable. C'est dans cette décennie que Paik, installé aux États-Unis, réalise avec la violoncelliste Charlotte Moorman de nombreuses performances. Ainsi ses vidéo-sculptures, L'Opéra Sextronique (1967) ou encore T.V. Bra for Living Sculpture for Living Sculpture (1969), où deux moniteurs T.V. qui diffusent les images des premiers hommes sur la lune, servent de soutien-gorge à la violoncelliste, les images changeant le rythme…

  4. Nam June Paik, 1932 Séoul (Corée) Deux rencontres vont être décisives pour son travail: en 1958, avec John Cage, compositeur –pour qui tout peut devenir matériau artistique–et, en 1961, avec George Maciunas, initiateur de Fluxus, à l'esprit duquel Paik adhère dès lors. Il participe au premier festival Fluxus à Wiesbaden en Allemagne en 1962. Nam June Paik, T.V. Cello with Charlotte Moorman 1971

  5. FluxusQu'est-ce que ¨ Fluxus ¨, noeud de la genèse des principaux courants d'avant garde et des principaux happenings qui eurent en Europe et aux États-Unis dans le courant des années 60 ?État d'esprit, façon d'être, ensemble d'idées incroyablement variées, " Fluxus " a été engagé à différents niveaux dans l'invention, le développement et la théorie, de bon nombre d'aspects de l'art contemporain tels que l'art postal, les arts de la communication, et l'utilisation des media, particulièrement de la vidéo, la performance et le happening, I'art conceptuel, la poésie concrète, les coopératives d'artistes, les espaces alternatifs, la musique nouvelle, les spots publicitaires, les musées intermittents ou ambulants, etc. C'est un courant de pensée, qui a plus ou moins spontanément pris naissance sous la coordination de Georges Maciunas, et ses manifestations variées - performances, festivals, publications, expositions, concerts et happenings-ont plutôt été des activités superficielles qu'une stratégie professionnelle.Les artistes " Fluxus " vivent partout dans le monde et officiellement, rien ne les relie entre eux si ce n'est une certaine façon de concevoir l'art à partir des influences qu'ils ont subies. Ce qu'ont en commun les artistes " Fluxus ", c'est une attitude commune envers l'art, une volonté d'innover.Ainsi que le dit si bien NamJune Paik: " Fluxus n'est pas un mouvement; c'est un état d'esprit avec lequel on vit, avec lequel on mourra... « Rendre l’art accessible à tous en le rapprochant de la vie. Ben Vautier Erik Dietman, La Coiffeuse, sculpture installation, 1963

  6. Nam June Paik, Vidéo Flag, 1985-1996

  7. Depuis 1985 Paik se consacre à la réalisation d'immenses robots, totems cybernétiques constitués de moniteurs empilés à travers lesquels se perpétue l'esprit Fluxus…Ci-contre Olympe de Gouge

  8. "Electronic Superhighway" by Nam June Paik in the contemporary art gallery of the Smithsonian American Art Museum in Washington.

  9. Bruce Nauman • Après la peinture à partir des années 70 Bruce Nauman réalise des installations vidéo qui interrogent la relation du corps à l’espace, comme dans Going around the Corner Piece, 1970, où, sur le principe des circuits fermés dits de surveillance, quatre caméras filment le visiteur dans un couloir longeant une construction rectangulaire. Aux quatre angles du parcours, quatre moniteurs lui restituent son image en léger différé, déstabilisant ses points de repères. Bruce Nauman, oing around the Corner Piece, 1970 instalação vídeo em circuito fechado: 4 câmaras vídeo vigilância p/b, 4 monitores V-CRT p/b, 1 cubo branco.

  10. Dans le prolongement de ce travail, Bruce Nauman conçoit des dispositifs vidéo avec pour but de pérenniser, en les isolant, des activités quotidiennes. Son œuvre, dit-il lui-même, consiste à « structurer ces activités de sorte qu’elles soient de l’art, ou qu’elles aient la cohésion nécessaire pour devenir accessibles aux gens». Comme dans la période de l’Antiforme, il sauve des détails de l’insignifiance et de la disparition. Il réalise notamment en 2001 une série de vidéo, Office Edit, où une caméra surveille son bureau, la nuit, pendant qu’il dort. Bruce Nauman MAPPING THE STUDIO II with color shift, flip, flop, & flip/flop

  11. Déjà très joueur, l'artiste américain y filmait de nuit, en night-shot, avec de simple webcams au pixel épais, son atelier vide. Façon de guetter et de repenser la notion d'événement esthétique, incarné alors par le passage furtif de quelques souris se faufilant derrière son bureau ou parmi ses outils. En quête d'inspiration, explorant son inconscient (l'atelier pendant le sommeil de l'artiste, l'arrière-monde saisi par la technologie) Nauman jouait déjà avec la mise en spectacle, et la pseudo immédiateté de l'art et de l'image filmée (de l'atelier au consommateur directement).

  12. En 1990, il revient à son propre corps et filme en gros plan sa tête tournant comme un gyrophare tandis qu'il dit des déclarations violentes sous formes d'onomatopées. Et comme explication de tout cela, il dit:"Fondamentalement mon oeuvre est issue de la colère que provoque en moi la condition humaine«  . il inaugure une réflexion plastique et théorique de son propre corps qu'il découpe en morceaux, tête en bas ou coupée membres disloqués. Bruce Nauman se sentait également proche des préoccupations de certains cinéastes expérimentaux, et notamment d'Andy Warhol dont les films se caractérisaient par une structure anti-narrative basée sur le temps réel et l'absence de montage

  13. Andy WARHOLSleep Les films de Warhol ont bouleversé en profondeur un certain type de savoir et de comportement face au cinéma. Mais les éléments novateurs et radicaux des films de Warhol (plans fixes de longue durée, “ temps réel ”, crudité des représentations sexuelles…) ne peuvent être pleinement compris que si on les appréhende en les rapportant à l’attitude globale qui génère l’ensemble de l’activité de l’artiste : sa peinture comme ses films.

  14. Empire est un film d'Andy Warhol. L'idée était de filmer l'Empire State Building en plan fixe depuis le coucher du soleil jusqu'à son lever. Le film a été tourné durant la nuit du 25 au 26 juillet 1964 de 20h06 à 2h42 depuis les bureaux de la Rockefeller Foundation au 41ème étage du Time-Life Building. Tourné en 24 images / seconde, il a été ralenti par Warhol pour être projeté en 16 images / seconde.

  15. Andy Warhol, Not rolling a joint En 1963, Warhol ouvre la Factory, à la fois atelier, studio d'enregistrement et lieu de tournage, destiné à accueillir ses expériences cinématographiques. Il y réalise des films sans sujet ni scénario, laissant beaucoup de place à l'improvisation A la manière de ses toiles, ces séquences ne sont en réalité qu'une seule, répétée plusieurs centaines de fois. Par exemple, dans cette séquence du nom de Sleep ou l'on voit le même homme dormir durant 20 minutes et cet extrait est répété 18 fois pour former un film de 6 heures.

  16. Dan Graham - Present Continuous Past(s) - 1974 - Musée National d'art Moderne Paris "Present, Continuous, Past(s)" est une oeuvre qui propose au sujet observant d’être aussi le sujet observé :Le miroir réfléchit le temps présent. La caméra video enregistre ce qui est immédiatement en face d'elle et l'image réfléchie par le miroir qui lui fait face. L'enregistrement apparaît huit secondes plus tard sur l'écran du moniteur. Ainsi l'oeuvre met en évidence le dispositif de la représentation en y intégrant les spectateurs qui deviennent des personnages du spectacle auquel ils assistent en même temps que d'autres peuvent les observer.

  17. En partant d’un phénomène physique naturel: le mirage comme effet d’optique particulier aux pays chauds, renversant les objets éloignés comme s’ils se reflétaient dans une nappe d’eau, Bill Viola travaille dans la matière même de chaque image, de chaque instant de vision, cette hypothèse scientifique, et fait de ce " mensonge objectif ", une vérité subjective. La chaleur intense du désert manipule, plie et déploie les rayons du soleil à un point tel que l’on peut voir apparaître des choses et des êtres qui n’existent pas, des images fantômes. Dans ce paysage d’illusions et d’éblouissements, l’énigme surgit dans l’épaisseur, dans l’opacité de la représentation. Bill Viola Chott-el-Djerid A travers les vibrations de l’air chaud on découvre des camions ondulants, des silhouettes comme des spectres frémissants, une ville, un monde en fuite. Des arbres, des dunes de sable surgissent du sol, des crêtes de montagne, des maisons isolées s’esquissent et s’évanouissent dans cette atmosphère liquide.

  18. Bill Viola Reflecting Pool. 7’ - 1977-1979 Un homme sort de la forêt et s’installe debout au bord d’une piscine. De face, on peut voir son reflet dans l’eau. Il saute alors et son corps se fige, suspendu en l’air. Le reflet a disparu. Dans la piscine s’organise une vie de mouvements divers. Le corps de l’homme se dissout, se désagrège dans les feuillages, pendant que son reflet debout, la trace mnésique de sa présence, apparaît dans l’eau. Il surgit des profondeurs de la piscine et s’évanouit dans la forêt. • Ainsi l’image est fragmentée en trois niveaux de temps distincts, et reconstruite de telle sorte qu’elle renvoie à la représentation d’un espace unique, ses lignes de division se calquant sur la composition d’origine. Bill Viola sculpte du temps dans la matière vidéo.

  19. Bill ViolaStill from The Crossing, 1996Video/sound installation Le travail de Bill Viola, marqué par les cultures orientales est une réflexion sur la représentation du sublime et le rôle spirituel de l'art. Pour Bill Viola, l'art, par la contemplation, mène à la découverte de soi-même.

  20. Bill Viola, "Stations," 1994, five-channel video/sound installation

  21. Gary Hill "INASMUCH AS IT IS ALWAYS ALREADY TAKING PLACE". 1990 Gary Hill est un des artistes actuels majeurs de l’art vidéo. Sculpteur de formation, Hill commence à travailler le son et la vidéo au début des années 70. Ses œuvres, où le corps est très présent, explorent le rapport entre le son, l’image vidéo ou numérique, et le langage, écrit ou parlé, et mettent le spectateur au cœur de leur dispositif, lui faisant ainsi ressentir une expérience physique et mentale intense. L’artiste explore les rapports entre corps, image et langage.

  22. La plupart des vidéos d'art réalisées par Gary Hill montrent des personnages semblant si véridiques qu'on a souvent le sentiment qu'ils sont présents avec le spectateur dans la même pièce. Gary Hill raconte de petits instants, des rencontres entre les gens pendant lesquelles les uns oublient pratiquement que les autres sont purement virtuels.Viewer, 1996, born 1951 Santa Monica, Lives and Works in Seatle USA

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