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De l’autonomie au changement

De l’autonomie au changement. Qu’est-ce que l’autonomie ? Les bases de l’analyse transactionnelle, Les étapes de l’autonomisation, Qu’est-ce que le changement ? Pourquoi est-il si difficile de changer ? Changer. (Ce module est inspiré des travaux de Vincent LENHARDT, d’INSEP CONSULTING).

benjamin
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De l’autonomie au changement

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Presentation Transcript


  1. De l’autonomie au changement • Qu’est-ce que l’autonomie ? • Les bases de l’analyse transactionnelle, • Les étapes de l’autonomisation, • Qu’est-ce que le changement ? • Pourquoi est-il si difficile de changer ? • Changer. (Ce module est inspiré des travaux de Vincent LENHARDT, d’INSEP CONSULTING).

  2. 1. Qu’est-ce que l’autonomie ? « Faculté d’agir par soi-même, en se donnant sa propre loi. C’est une liberté intérieure, une capacité à choisir de son propre chef. »

  3. 1. Qu’est-ce que l’autonomie ? Quelques repères préliminaires : • L’autonomie est un processus de croissance jamais achevé, • Ce processus comporte des étapes successives,

  4. 1. Qu’est-ce que l’autonomie ? Chaque étape : • Est une transformation, une « mort », une « résurrection », • Présente des aspects + et -, • Suppose des besoins et des contraintes spécifiques,

  5. 1. Qu’est-ce que l’autonomie ? • L’autonomie n’est pas une réalité en soi, elle se vit dans une relation, • Elle est toujours vécue dans l’ambigüité et le paradoxe, • Elle n’est pas un état acquis une fois pour toutes mais un processus et un cheminement.

  6. 2. Les bases de l’analyse transactionnelle Un des buts de l’analyse transactionnelle est de favoriser le développement de l’autonomie. Pour Eric BERNE, chacun de nous connaît 3 états qu’il appelle : PARENT ADULTE ENFANT

  7. 2. Les bases de l’analyse transactionnelle Le système PARENT a enregistré des messages, apprentissages, valeurs, normes, idéaux, d’abord des figures parentales mais de tout l’environnement. « On doit, il faut que, toujours, jamais » sont des mots du Parent intérieur.

  8. 2. Les bases de l’analyse transactionnelle Le PARENT peut être : Positif, avec 2 polarités masculin/féminin Normatif (Masculin) Donnant (Féminin) Négatif, Persécuteur (Masculin) Sauveur (Féminin)

  9. 2. Les bases de l’analyse transactionnelle L’ENFANT est le siège des pulsions naturelles, de la spontanéité, des affects, de la créativité, du plaisir. « Chouette, c’est super, c’est nul, quel c.. » sont des mots de l’enfant.

  10. 3. Les bases de l’analyse transactionnelle L’ENFANT peut être : Positif : Libre Adapté Négatif : Soumis Rebelle

  11. 3. Les bases de l’analyse transactionnelle L’ADULTE nous permet de faire des choix en prenant en compte la réalité objective. « Cette solution est 2 fois plus chère que l’autre mais elle correspond mieux aux critères prédéfinis» est un choix de l’Adulte.

  12. 3. Les bases de l’analyse transactionnelle L’ADULTE est neutre. C’est une instance de choix, de prise en compte du réel. Parmi tous les choix possibles, celui de rompre la relation, de se séparer est le plus difficile et aussi le plus caractéristique de l’adulte.

  13. 3. Les bases de l’analyse transactionnelle Mais il peut être « contaminé » par le Parent ou par l’Enfant. On prend alors pour le réel ce qui est une peur (Parent) ou un désir (Enfant)

  14. 3. Les bases de l’analyse transactionnelle Ce phénomène est en place dans tous les conflits et sous-tend toutes les relations de pouvoir. Ce sont la peur et l’envie qui sont aux commandes.

  15. 3. Les bases de l’analyse transactionnelle Nos états internes positifs ou négatifs orientent notre vision du monde : c’est ce qu’Eric BERNE nomme « les positions de vie ».

  16. 3. Les bases de l’analyse transactionnelle JE + TU – Je me survalorise et je dévalorise l’autre. « C’est ta faute » « Je suis le meilleur » Sentiments : mépris, pitié. JE + TU + Je m’accepte et j’accepte l’autre. « Quel est le problème ? Cherchons la meilleure solution ». Emotions spontanées. Confiance. JE – TU – Je me dévalorise et je dévalorise l’autre.« Il n’y a rien à faire, écrasons-nous ». Sentiments : dépression ou désespoir. JE – TU + Je me dévalorise et je survalorise l’autre.« C’est de ma faute ». « Il est mieux que moi ». Sentiments : admiration et honte.

  17. 3. Les étapes de l’autonomisation Il existe 4 étapes de l’autonomisation 0 La dépendance 1 La contre-dépendance 2 L’indépendance 3 L’interdépendance 4 L’accès au sens

  18. 3. Les étapes de l’autonomisation 0 La dépendance. La symbiose (fusion). Les 2 personnes fonctionnent comme si elles ne faisaient qu’une. L’un est le Parent et l’Adulte de l’Enfant de l’autre et inversement. L’adulte n’a pas encore pris sa place. P P A A E E

  19. 3. Les étapes de l’autonomisation 0 La dépendance A cette étape, la personne (Enfant) est soumise à l’autorité (Parent) de l’autre personne. Elle s’identifie à la relation, se définit par une appartenance. Mots clés : « On » « Nous ». Position de vie : - + Jeux : victime soumise, enfant modèle.

  20. 3. Les étapes de l’autonomisation 0 La dépendance C’est l’attitude que l’on choisit souvent lors d’un recrutement, d’un premier contact, celle qui permet de séduire l’autre. C’est la « Lune de miel ».

  21. 3. Les étapes de l’autonomisation 1 la contre-dépendance P P P La symbiose existe toujours mais la personne se démarque peu à peu des modèles intériorisés. A A A E E E

  22. 3. Les étapes de l’autonomisation 1 la contre-dépendance La personne s’oppose pour se connaître. C’est l’étape du « non ». Elle est ambivalente car encore dépendante et pas encore séparée. Position de vie : - - Jeux : ras-le-bol, victime, rebelle ou persécuteur, sans toi.

  23. 3. Les étapes de l’autonomisation 1 la contre-dépendance En entreprise, c’est la personne le plus souvent négative, qui parfois se rebelle, parfois est autonome, manifeste pourtant de la peur et refuse les responsabilités tout en les recherchant. La personne ne se connaît pas encore suffisamment pour s’affirmer.

  24. 3. Les étapes de l’autonomisation 2 L’indépendance La personne se constitue un Parent et un Adulte propres. elle entre dans une relation nouvelle avec des personnes différentes de celles du stade précédent. P P P A A A E E E

  25. 3. Les étapes de l’autonomisation 2 L’indépendance En entreprise, la personne se prend en charge,elle fonctionne en indépendance, en centre de profit par exemple. Elle se sent compétente. La seule contrainte qu’elle reconnaît est celle du client. En négatif, elle peut être centrée sur elle, individualiste, Elle a du mal à travailler en équipe, ne s’intéresse pas aux besoins des autres. Position de vie : + - Jeux : individualiste.

  26. 3. Les étapes de l’autonomisation 3. L’interdépendance Les 3 états du Moi existent dans la personne complète. Elle peut vivre la symbiose sans s’y identifier, se soumettre à une autorité, prendre en charge quelqu’un d’autre. Elle peut aussi se débrouiller seule. Elle a le choix de rompre une relation qui ne lui convient pas. P P P A A A E E E

  27. 3. Les étapes de l’autonomisation 3. L’interdépendance C’est un changement de nature dans la relation et dans le rapport de la personne à elle-même. Mots clés : « Oui… si » de quelqu’un de responsable qui peut dire « non » et mettre des limites. Positions de vie : + + Terme générique : La coopération. L’échange. L’individuation.

  28. 3. Les étapes de l’autonomisation Cette étape est l’occasion de ruptures de vie tant professionnelles que personnelles. On recherche des relations d’échange, à donner/recevoir dans toute l’acception du terme, ce qui conduit à se séparer des relations fusionnelles.

  29. 3. Les étapes de l’autonomisation L’autonomie ne dépend pas de l’âge. Nous pouvons être fusionnel(le) avec certaines personnes ou dans certaines situations, indépendant(e) avec d’autres, interdépendant(e) avec une troisième car c’est la relation qui est au cœur du système. De fait, nous sommes ambivalents, contraints à gérer perpétuellement nos paradoxes.

  30. 4. Qu’est-ce que le changement ? Vrais ou faux changements ? « Changer, c’est quitter un état pour entrer dans un autre ». « Changer de vêtement » « Changer de voiture » « Changer de maison » « Changer de métier » « Changer de femme »

  31. 4. Qu’est-ce que le changement ? Le processus de deuil est au cœur du changement. « Changer, c’est perdre aujourd’hui quelque chose que l’on connaît pour aller vers un autre chose supposé meilleur que l’on ne connaît pas encore ». « Aucune chenille n’a envie de devenir un papillon ».

  32. 4. Qu’est-ce que le changement ? Les étapes du processus de deuil (Selon Elisabeth Kübler-Ross) : • Le déni, • La colère, • Le marchandage, • La tristesse, • L’acceptation.

  33. 4. Qu’est-ce que le changement ? Ces étapes sont impératives, on ne peut les éviter, ni les raisonner. Il faut les vivre et les accompagner.

  34. 4. Qu’est-ce que le changement ? Le 4è degré de l’autonomie : l’accès au sens.

  35. 4. Qu’est-ce que le changement ? La colonne de sens ou la spirale du changement

  36. Les 9 niveaux de sens : Niveau 9 : l’identité de la personne. Niveau 8 : Le pouvoir et la façon de s’en servir. Niveau 7 : Le méta-sens, la vocation, les valeurs. Niveau 6 : L’environnement. La politique. La culture. Niveau 5 : L’institution. La vision de l’entreprise. Les objectifs clairs. Niveau 4 : La fonction. Les guerres de territoires. Les luttes de pouvoir. Niveau 3 : Niveau social ou opérationnel. Niveau 2 : Psychologique, conscient, les émotions, les croyances, les deuils. Niveau 1 : Psychologique inconscient. Lieu des peurs inavouées et refoulées.

  37. 4. Qu’est-ce que le changement ? Besoins de sens 6 5 4 3 2 1 Besoins d’auto-expression Besoins de reconnaissance Besoins d’appartenance Besoins de sécurité Besoins vitaux

  38. 4. Qu’est-ce que le changement ? Le paradoxe de l’entreprise : Nous voulons changer dans la continuité. Mais… Le progrès n’est pas le changement.

  39. 4. Le paradoxe de l’entreprise Nous voulons du personnel (et des collègues) autonome(s)… mais aussi qui • Obéisse(nt) sans toujours accepter, • Respectent(nt) notre vision et nos priorités, • Se conforme(nt) à la culture de l’entreprise et à son organisation, • Refoule(nt) leurs besoins fondamentaux, Etc…

  40. 5. Pourquoi est-il difficile de changer ? Le modèle de l’entreprise Taylorienne est construit sur le modèle relationnel de la dépendance. (Le contrat de travail est un contrat de subordination). Nous n’avons pas encore de modèles de la société de l’autonomie.

  41. 5. Pourquoi est-il difficile de changer ? Dans ce contexte, que voulons-nous ?

  42. 6. Changer Pour changer, il faut : • Le souhaiter vraiment, • Que les collaborateurs le souhaitent, • Etre en mesure de le faire, • Donner du sens au changement.

  43. 6. Changer Pour accéder à davantage d’autonomie et de créativité (innovation), il faut : • De la compétence individuelle, • De la compétence d’équipe, • Des relations basées sur la confiance, le respect, la libre parole, l’écoute réciproque.

  44. 6. Changer Et aussi : • Reconnaître les 9 niveaux de sens, • Accepter l’ambivalence, le paradoxe et la frustration.

  45. 6. Changer En un mot, développer l’adulte et laisser s’exprimer l’enfant libre, • En nous, • Chez nos collaborateurs • Et dans la culture de l’entreprise.

  46. De l’autonomie au changement Merci de votre écoute

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