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Coordinateurs thématiques : Kabiru Kinyanjui Khadija Khoudari

Sous- thème 3: Acquisition des compétences scientifiques et techniques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation. Coordinateurs thématiques : Kabiru Kinyanjui Khadija Khoudari. Introduction.

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Coordinateurs thématiques : Kabiru Kinyanjui Khadija Khoudari

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Presentation Transcript


  1. Sous-thème 3:Acquisition des compétences scientifiques et techniques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation Coordinateursthématiques: KabiruKinyanjui Khadija Khoudari

  2. Introduction • Cette présentation présente les points saillants du développement des capacités scientifiques et technologiques pour le développement durable de l’Afrique. • Elle est éclairée par les contributions demandées par l’ADEA aux acteurs clés du secteur éducatif et complétée par la revue de la littérature : documents de politique et études issues de la recherche. • Plusieurs questions essentielles au processus d’acquisition et d’utilisation des connaissances scientifiques et techniques, à la recherche et aux innovations pour le développement durable de l’Afrique ont été identifiés et sont exposés dans cette présentation.

  3. Articulation des politiques et des programmes de science et de technologie en Afrique Principales découvertes : • Les connaissances et compétences scientifiques axées vers l’innovation sont largement reconnues comme catalyseur pour le développement socio-économique durable de l’Afrique. • Les politiques et les programmes de science et de technologie sont articulés aux niveaux continental, régional, national et institutionnel. • Au niveau continental, plusieurs documents de politique ont été formulés : par ex. le Plan d’action de Lagos (LPA ) (1980) and AU/NEPAD, le Plan d’action consolidé pour la science et la technologie en Afrique (CPA), novembre 2005. • Les objectifs des politiques de STI ciblent généralement les secteurs critiques de l’économie : agriculture, énergie, eau, exploitation minière, industrie etc., et sont souvent ancrés dans les visions nationales et les plans stratégiques et de développement.

  4. Articulation des politiques et des programmes de science et de technologie en Afrique: suite Principaux enseignements : • Alors que le Plan d’action consolidé (CPA), les politiques et les plans régionaux et nationaux ont articulé des priorités claires en faveur de l’engagement dans le STI, la mise en œuvre demeure le défi majeur, et les mécanismes de suivi, de contrôle et d’évaluation des politiques ne sont pas rationalisées. • Le financement en faveur de la R&D qui est en moyenne de 0,3% du PIB en Afrique est très faible au niveau mondial (engagements de l’augmenter à 1% du PIB) et la production africaine en matière de publications et de brevets est toujours faible par rapport aux autres régions. • Construire des institutions et des capacités nationales en vue de la mise en œuvre dans les pays africains est par conséquent essentiel à la réalisation des engagements pris à différents niveaux.

  5. Bases de l’apprentissage tout au long de la vie de la science et de la technologie en Afrique Principales découvertes : • Le savoir endogène africain est une base solide pour le développement scientifique et technique de l’Afrique, d’où le besoin critique de l’intégrer dans les curricula scolaires. • Un enseignement et un apprentissage de qualité des mathématiques et de la science aux différents stades de l’éducation est un impératif pour poser des bases solides au service de l’économie du savoir. Principaux enseignements : • L’enseignement supérieur porte une responsabilité importante dans l’utilisation des savoirs, compétences et recherches africains pour aborder les problèmes locaux de développement ; • La qualité de la formation des enseignants de l’éducation de base et de l’enseignement technique est fondamentale pour l’amélioration dans l’enseignement et l’apprentissage de la science et de la technologie en Afrique.

  6. Préparer les jeunes Africains aux projets scientifiques et techniques Principales découvertes : • La masse de la population africaine est intrinsèquement jeune: scolarisée et déscolarisée (en 2010, 78% de la population avait moins de 35 ans). • La majorité des jeunes sont à présent instruits, mieux informés et connectés grâce à l’utilisation des téléphones portables et d’Internet. • Des politiques cohérentes et holistiques en vue de doter les jeunes des connaissances et compétences scientifiques et techniques s’imposent de toute urgence, en s’appuyant sur les efforts d’organisations comme les Académies des sciences, ATPS, etc.

  7. Préparer les jeunes Africains aux projets scientifiques et techniques : suite Principaux enseignements : • Les jeunes sont une force positive lorsque des environnements et des espaces propices sont créés et mis à leur disposition pour canaliser leur énergie et leur talent. Là où cela a été mis en place, ils ont proposé des innovations qui sont précieuses pour le développement africain. • Ignorer le potentiel des jeunes revient à refuser à l’Afrique sa ressource la plus précieuse pour le développement durable et pourrait mener droit au désastre.

  8. Etablissements d’enseignement supérieur : recherche, innovations et liens Principales découvertes : • Au cours des deux dernières décennies, les établissements d’enseignement supérieur (EES) en Afrique ont connu une expansion rapide, mais malgré cela, la proportion de ceux qui accèdent à l’enseignement supérieur est toujours faible et ne représentait en 2007 que 6% de la cohorte éligible (UNESCO, 2011 EPT, RMS). • Les faibles inscriptions en sciences, dans les professions de nature scientifique, l’ingénierie et la technologie affecte la formation de professionnels de haut calibre, la R&D et le développement d’innovations. • La plupart des EESA rencontrent de graves difficultés pour offrir un enseignement pertinent et de qualité : la faiblesse des systèmes d’AQ des programmes de formation des diplômés sont un phénomène courant.

  9. Etablissements d’enseignement supérieur : recherche, innovations et liens: suite Principaux enseignements : • L’amélioration de la qualité, la pertinence et l’efficacité des EES en Afrique est vitale pour accroître la productivité de la R&D, l’innovation, la croissance économique et la compétitivité. • Il est utile de renforcer la collaboration régionale et nationale en matière d’AQ interne et externe, d’améliorer les centres d’excellence pour améliorer la qualité de la recherche et de la formation de troisième cycle et d’exploiter le potentiel et les avantages des liens université-industrie.

  10. Exclusion et inégalités dans l’accès à la science et à la technologie Principales découvertes : • Au niveau mondial, l’inscription des femmes dans les établissements d’enseignement supérieur ont augmenté à un taux plus rapide que celui des hommes (Banque mondiale, 2011). • Les inégalités entre les genres sont plus prononcées dans l’enseignement supérieur dans de nombreux pays africains, car seulement quelques pays ont atteint la parité entre les genres à ce niveau (NU RMS Rapport 2011). • Le taux d’inscription des femmes en science, ingénierie et mathématiques est particulièrement bas par rapport à celui en sciences sociales et en lettres (FAWE, 2011), ce qui conduit à une sous-représentation persistente des femmes dans les domaines liés à la science et à la technologie (UNESCO, 2010,2007, AAUW, 2010) • Les inégalités liées au statut socio-économique et à la marginalisation régionale émergent et deviennent plus marquéesTendance générale vers l’adoption de la méthodologie de formation par compétences (FPC) dans le curriculum.

  11. Exclusion et inégalités dans l’accès à la science et à la technologie : suite Principaux enseignements : • Les inégalités entre les genres aux niveaux moins élevés de l’éducation tendent à être reproduites et amplifiées dans les domaines scientifiques et techniques au niveau de l’enseignement supérieur et dans les carrières professionnelles. • La participation des femmes et des filles dans les domaines scientifiques et techniques doit être abordée de manière fondamentale au niveau de l’éducation de base et complétée par des mesures correctives au niveau de l’enseignement supérieur. • Des inégalités émergentes entre classes sociales dans l’accès à l’enseignement supérieur, et en particulièrement dans les disciplines scientifiques et techniques, ne sont pas pleinement estimées en raison du manque de données systématiques et de qualité.

  12. Renforcement de la coopération régionale et des engagements internationaux Principales découvertes : • La valeur de la coopération régionale et des engagements internationaux dans le développement de la science et de la technologie en Afrique, telle qu’elle articulée dans les documents de politique continentaux, régionaux, nationaux et institutionnels, est souvent fortement réaffirmée, mais les actions concrètes sont limitées. La création de l’Université pan-africaine est une initiative encourageante. • L’affectation de ressources pour renforcer les institutions de STI sont souvent faibles et imprévisibles. • La collaboration et les engagements internationaux continuent à être verticaux entre le personnel et les institutions où les scientifiques ont été formés : la portée de la coopération régionale et sud-sud reste limitée. La voie à suivre : • Afin de réaliser la vision collective articulée dans l’UA/NEPAD CPA, l’Afrique doit explorer de manière créative de nouvelles frontières et domaines spécialisés en vue d’une coopération approfondie : énergies renouvelables, changement climatique, maladies tropicales, science de l’espace, biotechnologies, nanotechnologies, etc.

  13. Les messages retenus Les messages retenus portent sur la façon dont l'Afrique peut utiliser ses ressources naturelles et humaines pour une transformation fondamentale de la situation socio-économique de sa population et du développement durable en Afrique : 1- Un enseignement et à un apprentissage de qualité en science et en technologie aux premières étapes de l'éducation de base est essentielle à une bonne acquisition et adoption des connaissances scientifiques et technologiques.

  14. Les messages retenussuite 2- Investir dans « la bulle démographique des jeunes » pour acquérir les compétences et les savoirs scientifiques et technologiques à travers une éducation de qualité à tous les niveaux. 3- Il est nécessaire que chaque pays Africain mette en place un système de transfert de technologies dans lequel l’université et la recherche scientifique jouent le rôle central. 4- Edifier des mécanismes en vue d’une gestion capable de hisser le niveau de l’enseignement supérieur à un niveau qui lui permette de participer activement dans la promotion de la R & D

  15. Les messages retenussuite 5- La création des passerelles entre les divers établissements formant les jeunes dans les domaines scientifiques et techniques est primordiale. 6- Renforcer le rôle des centres d’excellence dans : (i) la création des capacités nécessaires pour enseigner et entreprendre des recherches pertinentes et (ii) mettre les résultats obtenus à la disposition des acteurs socioéconomiques en vue d’accroître leurs potentialités de création de richesse et de valeur ajoutée. 7- Améliorer l'utilisation des TIC pour renforcer les capacités scientifiques et technologiques.

  16. Conclusion Les pays qui connaissent le plus de succès en matière d’innovation sont ceux qui ont su assurer la cohérence de leurs politiques et de leurs actions, ce sont aussi souvent ceux qui ont réussi à en garantir la continuité sur le long terme. Les exemples de la Corée, de la Finlande et du Japon sont frappants à cet égard : dans ces trois pays, le progrès technologique a été un impératif national depuis un demi-siècle et les politiques d’innovation un axe constant de l’action gouvernementale.

  17. Sessions parallèles du sous-thème 3 • Articulation, intégration et mise en œuvre des politiques de STI au niveau national. 2. Enseignement supérieur en Afrique : qualité, recherche & développement et innovations. 3. Jeunesse : les compétences scientifiques et économiques de haut niveau au service de la transformation économique et de la création d’emplois. 4. Edification et renforcement de la coopération régionale • 4. Edification et renforcement de la coopération régionale.

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