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Electroencéphalographie

Docteur Mahmoud BOUDARENE Psychiatre Docteur en Sciences Biomédicales. Electroencéphalographie. d r.mboudarene@gmail.com www.docteurboudarene.unblog.fr. Acquisition - EEG Normal. EEG = technique électrophysiologique qui permet d’enregistrer sur le scalp

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Electroencéphalographie

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  1. Docteur Mahmoud BOUDARENE Psychiatre Docteur en Sciences Biomédicales Electroencéphalographie dr.mboudarene@gmail.com www.docteurboudarene.unblog.fr Acquisition - EEG Normal

  2. EEG = technique électrophysiologique qui permet d’enregistrer sur le scalp les activités électriques cérébrales. DDP recueillie d’origine essentiellement corticale Signaux électriques (DDP) modifiés par les enveloppes méningées Osseuses et cutanées 1 – tenir compte de la résistance de la couche cornée : dégraisser la peau pour une bonne conduction (abraser le couche cornée-pâte adéquate) 2 – Solution salée ou gel conducteur

  3. Pour interpréter un EEG Il faut connaître 1 - la réalisation technique 2 - la définition des grapho-éléments 3 - les principaux signes d’EEG normaux en fonction de l’âge 4 - les réponses physiologiques en fonction des différentes stimulations 5 - les grapho-éléments anormaux 6 - l’histoire du malade L’interprétation d’un EEG ne peut se faire en dehors de l’histoire clinique

  4. Le matériel 1 – Les électrodes *de potentiel stable et impolarisable - inattaquable par le courant électrique - résistance assez faible * électrodes tampons (argent chloruré avec tampon) * électrodes cupules (argent chloruré ) * électrodes aiguilles Aucun capteur n’est idéal

  5. Le matériel 2 – L’appareil EEG Boite têtière reliée par les cordons des électrodes Panneau d’électrodes relié au circuit des montages pré-établis Amplificateurs Action sur le signal enregistré * Gain = taux d’amplification du signal (DDP) * Filtre = hautes et basses fréquence * centrage (étalonnage) = réglage de la ligne de base * Bloc galvanomètre (actionne les plumes) * entrainement du papier (moteur à vitesse constante) * EEG alimenté par un courant continu Aujourd’hui EEG numérisé

  6. Le sujet • Au repos, détendu, les yeux fermés • Pratiquer ouverture et fermeture des yeux • Une ou deux épreuves d’HPN d’une durée de trois minutes chacune • Pratiquer une stimulation lumineuse intermittente (SLI) • - Durée de l’EEG au moins 20 minutes Chez l’enfant (avant trois ans) : indispensable d’obtenir un sommeil, si possible spontané Chez le nouveau né : obtenir un cycle de sommeil complet

  7. Montage 1 - Nombre d’électrodes variable * selon l’âge du patient 8 électrodes chez le prématuré jusqu’à 30 chez l’adulte * selon l’état clinique 8 à 10 électrodes chez le patient en réanimation 2 - Enregistrement bipolaire ou référentiel 3 - Montages utilisés variables selon les laboratoires * longitudinal : exploration du cerveau d’avant en arrière * transversal : exploration de droite à gauche et d’avant en arrière * triangulaire, etc. toutes les combinaisons peuvent être réalisées

  8. Système international 10-20 de Jaspers

  9. REMARQUE IMPORTANTE Il est indispensable, lorsqu’on interprète un EEG, de se référer au montage utilisé et de comparer entre eux les différents montages, pour préciser éventuellement une asymétrie ou localiser un foyer de grapho-éléments anormaux.

  10. Les activités EEG

  11. Les activités EEG a - activité delta b - thêta c - alpha d - activité bêta e- réaction d’arrêt visuel

  12. Les activités EEG 18 Hz 10Hz 5-6Hz 2Hz

  13. Les activités EEG alpha thêta Monomorphe Régulier Irrégulier ou mixte polymorphe delta mu

  14. Le tracé normal Le tracé normal dépend de l’âge du sujet on ne peut pas interpréter de la même façon le tracé d’un prématuré d’un enfant de huit ans, d’un adulte jeune ou encore d’un adulte âgé

  15. Chez le prématuré Électroencéphalographiste entrainé +++ • - Maturation identique in utéro ou ex utéro – tenir compte de l’âge gestationnel • Exple: même tracé pour le prématuré de 28 semaines âgé de 8 semaines et le prématuré de 36 semaines • Correction à faire jusqu’à 6mois d’âge légal • La détermination de l’âge gestationnel peut être faite à 15 jours près sur l’EEG

  16. Tracé du nouveau né à terme Beaucoup mieux connu mais reste d’interprétation délicate Importance d’obtenir un sommeil prolongé Pronostic sur l’organisation du sommeil A partir d’un mois et jusqu’à l’âge adulte l’EEG va se modifier Plusieurs étapes de maturation

  17. Etapes de maturation 1 - Entre 6 et 8 semaines : apparition de spindles au cours du sommeil lent 2 - A trois mois : rythme de base occipital et réaction d’arrêt visuel 3 - A six mois : pointes vertex au cours du sommeil lent 4 - Entre 8 mois et 3 ans : hypersynchronie d’endormissement entre la veille et le sommeil lent 5 - A trois ans : rythme de base 7 à 8 Hz 6 - Chez l’adulte : rythme alpha présent dans les régions occipitales et réaction d’arrêt visuel

  18. L’EEG de veille chez l’adulte normal 1 – rythme alpha occipital de 8 à 13Hz 2 – amplitude 50 à 100µV 3 – symétrique 4 – s’efface à l’ouverture des yeux (réaction d’arrêt visuel) 5 – rythme béta de prédominance antérieure, de faible amplitude et accentué par l’ouverture des yeux Remarque L’absence de rythme alpha peut être lié à l’anxiété, il réapparait lors de l’HPN

  19. EEG Adulte normal Mu Réaction d’arrêt visuel – noter les artéfacts oculaires

  20. Activitésphysiologiques Rythme thêta en arceau postérieur Noter les artéfacts oculaires à l’ouverture des yeux

  21. Ondes Pi occipitales

  22. Activités physiologiques paroxystiques inhabituelles a - pointe en opposition de phase temporale droite b - pointe onde fantôme (4c/s) à l’endormissement c - réaction photo-myoclonique frontale polaire (SLI) d - décharge rythmique temporo-occipitale droites (sujet non épileptique)

  23. Les stimulations 1 – hyperpnée 2 – La stimulation lumineuse intermittente

  24. L’hyperpnée Faire respirer de façon lente et ample Durée trois minutes au minimum Deux fois durant l’enregistrement Surtout chez l’enfant dès qu’il est en âge de la réaliser Chez l’adulte si son état de conscience le permet

  25. 1 - EEG modifié par l’HPN chez l’enfant jusque 10 ans Ralentissement du tracé de fond et apparition d’activités lentes delta, 3 à 4 Hz généralisées, diffuses ou à prédominance antérieure ou postérieure Des anomalies plus spécifiques telles que les absences Petit mal peuvent être déclenchées par l’HPN. Crise clinique (absence) possible, parfois plusieurs durant l’épreuve 2 - Chez l’adulte, une modification du tracé à l’HPN peut être pathologique Si elle existe, elle n’a aucune spécificité

  26. Petit mal absence survenant à l’hyperpnée Pointes ondes généralisées à 3c/s – durée 16 sec

  27. La stimulation lumineuse intermittente (SLI) Intérêt dans l’épilepsie photosensible 5% environ des épilepsies Crises photo induites SLI = une des techniques d’activation les plus utilisées pour induire des anomalies EEG (stroboscope mais aussi écran de télé ou patterns géométriques)

  28. 1 - Protocole variable d’un laboratoire à un autre mais intensité et durée des flashs toujours Constantes avec une fréquence allant de 1 à 60 hertz 2 - Fréquences de stimulation de 2- 6- 8- 10- 13- 15- 18- 20- 23- 25- 30- 40- 50 et 60 hertz Pendant 4 sec Yeux fermés et yeux ouverts 10 sec séparent deux trains de stimulations

  29. - Dès qu’une décharge épileptique apparaît (P, PP, PO, PPO) pour le seuil inférieur, la stimulation est interrompue. - Ne pas essayer d’obtenir une crise clinique - Décharge électrique généralement obtenue à 15 Hz environ Les fréquences supérieures ne sont pas testées si le protocole se fait dans un ordre croissant. Le même procédé est appliqué pour les fréquences supérieures. La stimulation débutant par les fréquences élevées et se faisant dans un ordre décroissant.

  30. Réponse photo paroxystique (SLI) Crise myoclonique déclenchée par la SLI

  31. Pointes et poly pointes ondes à la SLI Epilepsie myoclonique chez un adolescent – myoclonies déclenchées par la SLI

  32. Ondes lambda disparaissant à la SLI

  33. Une réponse photo paroxystique ne dépassant pas la durée de la stimulation est sans valeur pathologique Plus de 90% des sujets présentant une post-décharge dépassant la durée de la stimulation ou encore présentant des manifestations cliniques = valeur pathologique Epilepsie photosensible pure Toutes les crises sont induites par la SLI (télé, reflets du soleil, néons, escaliers mécaniques…) Crises observées : tonico cloniques (84%), absences (6%), myoclonies (1,5%) et partielles (2,5%).

  34. Photosensibilité = marqueur génétique de l’épilepsie ? - Réaction à la SLI diminue progressivement à partir de 20 ans - Disparaissent complètement avec le vieillissement. - Photosensibilité rare après 50 ans

  35. SLI = méthode simple et fiable Divers protocoles peuvent être utilisés en pratique quotidienne pour dépister et quantifier la photosensibilité sans risque et sans recours à du matériel sophistiqué

  36. EEG et Psychiatrie Intérêt de l’EEG dans les troubles psychiatriques en relation avec l’organicité. Troubles du comportement aigus ou subaigus 1 - Agitation aigüe avec troubles de la conscience (allure confusionnelle) * épilepsie psychomotrice (primaire ou secondaire - tumeur) * état de mal psychomoteur *encéphalites (herpétique?) 2 - Troubles de la conscience subaigus avec ou sans troubles du comportement *encéphalopathies métaboliques (hépatique/rénale) *certaines démences (Creutzfeld Jacob) * tumeurs du cerveau (imagerie cérébrale) Peu ou pas d’intérêt en psychopathologie pure

  37. Conclusion EEG = examen facile à réaliser Reproductible Compte rendu immédiat Résultats dynamiques qui complètent les données cliniques et Radiologiques Son interprétation doit être rigoureuse Tenir compte des données cliniques et para-cliniques

  38. Il importe absolument de 1 - de connaitre la technique utilisée et de savoir reconnaitre les artéfacts 2 - de connaitre la variabilité individuelle à tout âge 3 - de savoir que des anomalies peuvent être rencontrées chez des sujets indemnes de toute atteinte du SNC 4 - de savoir qu’un tracé normal n’exclut jamais totalement un diagnostic * dans le cas de certaines tumeurs cérébrales muettes (fosse cérébrale) * dans l’épilepsie 5 - de ne jamais traiter un tracé notamment en épileptologie. traiter la crise et non faire disparaitre les anomalies EEG Source Plouin: revue du praticien

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