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Protection for children on the move Advocacy meeting, Tdh, Lausanne, 23 november 2010

Projet régional d’étude sur les mobilités des enfants et des jeunes en Afrique de l’ouest SE COORDONNER POUR MIEUX PROTEGER LES ENFANTS CONCERNES PAR LA MOBILITE. Protection for children on the move Advocacy meeting, Tdh, Lausanne, 23 november 2010. Olivier Feneyrol

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Protection for children on the move Advocacy meeting, Tdh, Lausanne, 23 november 2010

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  1. Projet régional d’étude sur les mobilités des enfants et des jeunes en Afrique de l’ouestSE COORDONNER POUR MIEUX PROTEGER LES ENFANTS CONCERNES PAR LA MOBILITE Protection for children on the move Advocacy meeting, Tdh, Lausanne, 23 november 2010 Olivier Feneyrol Fondation Terre des hommes Projet Mobilités (Afrique de l’ouest)

  2. Enfants mobiles et projet régional inter-agences en Afrique de l’ouest Quand ? • Naissance en 2008 du projet régional d’étude sur les mobilités des enfants et des jeunes en Afrique de l’ouest • Phase opérationnelle et de plaidoyer à partir de 2011 Qui ? • 8 acteurs régionaux (3 agences UN, 4 ONG, MAEJT) • 4 comités nationaux de pilotage regroupant 60 partenaires dans 4 pays pilotes (Etat, agences internationales, ONG, AEJT) Quoi ? • Recherche et capitalisation des expériences de terrain • Elaboration de positions et de stratégies communes • Recommandations conjointes

  3. Pourquoi ? • Nécessité de prendre du recul par rapport à une approche essentiellement construite autour de la notion de traite et tendant à assimiler mobilité et travail/exploitation des enfants • Le déplacement de l’enfant n’est pas envisagé comme une action potentiellement volontaire de la part de l’enfant ou comme une action légitime pour sa famille/communauté. • Toute mobilité est jugée néfaste pour l’enfant et contraire au modèle idéal de protection/développement : elle est incriminée/empêchée/criminalisée. • Seuls les risques et pratiques illicites polarisent l’attention, pas les opportunités et les actions de protection/éducation

  4. La distinction entre traite et migration/placement devient floue. Comment intervenir de manière appropriée au cas par cas ? (bonne identification des problèmes/besoins et bonne analyse du contexte d’intervention ; réponse adéquate, réaliste, pérenne et conforme à l’intérêt supérieur de l’enfant) • La mobilisation communautaire axée contre toute forme de mobilité apparait biaisée, peu efficiente (efficacité/ressources) et parfois contreproductive (défaut de participation, ruse, contournement, double discours, clandestinité) • Les interventions de protection (interceptions, retraits, rapatriement, réintégration) peuvent être contraire à la volonté des enfants/communauté, bafouer certains droits et ne pas être basées sur l’intérêt supérieur des enfants

  5. Des centaines de milliers d’enfants sont malgré tout en mouvement et ne bénéficient pas d’une protection adéquate (manque d’efficience des stratégies et risque dediscrimination) • L’absence d’une approche globale et systémique (non thématique) affaiblit les chances de coordination et de synergies (entre projets d’intervention, secteurs d’intervention, acteurs institutionnels/communautaires ou formels/informels, niveaux transnational, national et local) • Renforcement faible et insuffisamment coordonné des services/pratiques de protection sur le terrain ; nombreux défis fondamentaux restant à relever (existence/continuité des environnements protecteurs)

  6. Caractéristiques de la mobilité • Un phénomène : • global et massif, de très grande ampleur (évaluation = + de 50 % de mobiles avant 18 ans, mais difficile à quantifier car largement informel/clandestin) • 90 % = interne/national + pays limitrophes + sous-région + Afrique centrale (Bénin-Togo/Gabon) • multiforme (7 formes dominantes, multiples formes « locales » : djoko, navetanat, setté, vidomegon, vilamegbo, filles du Sourou…)

  7. Formes de mobilité des enfants

  8. Formes de mobilité des enfants

  9. Caractéristiques de la mobilité (2) • Tout comme partout dans le monde : • multidimensionnel (social, économique, culturel) • structurel (variables conjoncturelles) • historique et en constante évolution (traditionnel/moderne, multi-générationnel/émergent) • mouvant/aléatoire/en construction

  10. Tous les âges de l’enfance sont concernés (augmentation après 12 ans, ampleur maximum entre 14-18 ans) • Dimension genre/finalité de la mobilité(filles : mariages, petites bonnes, aides familiales, filles domestiques, serveuses, vendeuses ambulantes, commerce sexuel, …) • Des raisons nombreuses, liées à plusieurs logiques : • Logiques de socialisation :modèles éducatifs, rites sociaux, mécanismes d’intégration et de reproduction sociale, imitation… • Stratégies de mieux-être social et de régulation économique(enfant, famille, communauté) • Stratégies de survie(enfant, famille, communauté) • Stratégies de fuite/évasion(enfant)

  11. Grands défis en termes de protection des droits de l’enfant • La mobilité peut générer ou favoriser des atteintes aux droits des enfants : • Problèmes/moyens utilisés(illicites, dangereux) • Problèmes/situations de travail ou d’intégration (pas dans le cadre légal, manquement/violation) • La tâche des pouvoirs publics et des organismes privés de protection est compliquée par la mobilité (détection, interventions, services, prise en charge, suivi)

  12. MAIS…. • Mobilité = mode de fonctionnement « normal » de nombreuses populations (réseaux, groupes, individus) • Dans la plupart des cas, un choix accepté, assumé, valorisé et parfois même activement porté par les enfants (obéissance, projet) • Les mobilités sont liée à des croyances , normes,attitudes et pratiques qui sont ancrées dans les sociétés locales et ne correspondent pas toujours aux normes modernes • Confrontation de modèles sociaux et éducatifs : = le modèle dominantpromu par les Etats et la communauté internationaleest basé surle maintien de l’enfant auprès de ses parents-tuteurs, à l’école et dans une communauté locale stable.

  13. Et… • Qui dit mobilité des enfants dit à la fois : • « risques »/ vulnérabilité • « opportunités »/ développement personnel • parfois même« solutions » / protection • Les situations vécues par les enfants mobiles ne sont pas forcément pires que celles qu’ils ont quittées(point de vue des enfants/familles ; point de vue des travailleurs sociaux)

  14. Réduire la vulnérabilité des enfants • La mobilité n’accroit pas systématiquement la vulnérabilité de l’enfant. • C’est cependant le cas dans certaines conditions : • enfant trop jeune, fragile et insuffisamment autonome • pas suffisamment informé, préparé, encadré, associé ou déterminé (toute mobilité nécessite un minimum d’organisation) • isolé, perdu de vue, livré à lui-même, hors de contrôle • accès aux services insuffisant (publics et privés) • environnement social indifférent, négligent ou maltraitant • mobilité clandestine et dangereuse pour échapper aux dispositifs de contrôle/interception • mobilité ayant de fortes chances de déboucher sur une situation d’exploitation, de traite ou de maltraitance grave.

  15. Prévenir les risques encourus par l’enfant et renforcer les capacités de protection/autoprotection de l’enfant sont les deux principales actions de réduction de sa vulnérabilité. • La vulnérabilité de l’enfant peut s’avérer plus grande dans son environnement familial et/ou communautaire que dans un milieu éloigné (violences et abus en famille, exploitation, discrimination liées au genre ou au statut familial, pratiques culturelles néfastes, …). • Dans ce cas, la réduction de la vulnérabilité peut passer par la mobilité (solution) et non par le maintien de l’enfant dans son environnement actuel (placement dans la famille élargie, en famille d’accueil, auprès d’un patron, en institution traditionnelle ou moderne,...).

  16. Soutenir le développement personnel • La mobilité peut offrir des opportunités imaginaires ou réelles. Il n’est pas facile pour l’enfant de faire la part des choses, ni de saisir les opportunités réelles qui se présentent via la mobilité. • Les enfants possèdent un potentiel qui ne peut pas toujours se développer dans les conditions propres au foyer ou à la communauté d’origine (absence de ressources éducatives, socioéconomiques, culturelles + limites ou obstacles propres à l’environnement ; absence de solutions pour créer des opportunités réelles et adéquates dans le milieu d’origine) • Des opportunités peuvent exister ailleurs et être accessibles par la mobilité (satisfaire des besoins élémentaires/logement-alimentation-hygiène-sécurité ; école, formation, apprentissage, ; activités génératrices de revenus, intégration sociale et économique ; émancipation, autonomisation et responsabilisation, etc.)

  17. Selon l’âge des enfants et leur détermination, il peut être préférable de les aider à saisir leur chance et à accéder à certaines opportunités via la mobilité. • En pratique, les enfants doivent pouvoir être orientés et accompagnés ainsi que leurs entourages (familles, patrons, tuteurs, employeurs, enseignants, formateurs, …) afin que les opportunités envisagées se concrétisent (durant la mobilité et au retour, le cas échéant) et que soient réduits les risques encourus afin d’accéder à ces opportunités. • Des arbitrages doivent être réalisés et assumés entre les différents intérêts de l’enfant, de sorte d’agir dans son intérêt supérieur (prise en compte des réalités d’intervention).

  18. Prévention/protection en chaîne Prévention Promotion des DDE Réduction des risques Appui au développement personnel Prévention Prévention Prévention Au moment et après le retour de mobilité OU durant l’intégration dans un nouvel environnement Avant le départ Au moment du départ Lors du déplacement Durant la période d’occupation, d’immobilisation et d’intégration Protection Détection, référencement, appuis ou prise en charge, accompagnement et suivi Protection Protection Protection

  19. L’approche « mobilités » en 6 positions (au 31/07/2010) • Tous les enfants concernés par la mobilité ont le droit à une protection garantissant leur intérêt supérieur. • La traite doit être combattue mais les enfants concernés par la mobilité ne sont pas tous victimes de traite. • La mobilité des enfants nécessite des dispositifs de protection garantissant la réduction de leur vulnérabilité et leur développement personnel aux niveaux local, national et régional (transnational)

  20. Les mécanismes communautaires de protection et d’accompagnement de l’enfant font partie intégrante des dispositifs de protection. • La protection des enfants concernés par la mobilité nécessite la conciliation des normes sociales locales, des lois nationales et des standards internationaux. • La participation effective des enfants et de leurs organisations est un élément essentiel à inclure dans les dispositifs de protection.

  21. Approche globale et systémique • Filtres de la problématique « mobilité » Child mobility Child migration / child work / education opportunities Child labour/exploitation/violence Worst forms of labour/violence Child trafficking Children soldiers

  22. Accompagnement à des fins de protection Premier principe : Coopérer avec les populations cibles • Considérer et traiter les populations cibles (enfants, familles et communautés) comme des acteurs capables de choix et de coopération en faveur des enfants (prévention/protection) • Ne pas réduire a priori les acteurs de la mobilité au statut de victimes passives (enfants) ou d’individus coupables de délits (adultes). Agir pour qu’ils deviennent ensemble des acteurs de la solution. • S’appuyer sur les ressources existantes et rechercher avec les acteurs concernés des solutions coordonnées et durables au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant.

  23. Second principe : Accompagner les acteurs de la mobilité à des fins de protection • Développer la posture/démarche d’accompagnement direct ou indirect (via les adultes responsables) face aux défis du mieux-être, de l’accès aux droits et du développement personnel des enfants. • Intégrer la mobilité comme dimension complexe de ces 3 défis • Aider les enfants/familles à analyser les situations-problèmes, à rechercher les meilleures solutions, à prendre les bonnes décisions, à utiliser les services disponibles et à anticiper/contrôler les risques et opportunités relatifs à la mobilité.

  24. Troisième principe : S’adapter à la mobilité • Engager l’accompagnement des enfants ou de leur entourage dès la zone de départ (préparation à la mobilité ou prévention des mobilités précoces et dangereuses). • Prolonger l’accompagnement à toutes les étapes du parcours de mobilité (y compris le retour). • Se doter des moyens de détecter, joindre et accompagner un enfant mobile en tous lieux et à tout moment de son parcours. • Etablir des passerelles entre la démarche d’accompagnement et des modes d’intervention directifs (prise en charge) ou répressifs.

  25. Créer et soutenir le fonctionnement des dispositifs d’accompagnement protecteur • Organiser des coopérations et établir des synergies entre différents acteurs dans tous les espaces traversés par des flux de mobilité (approche flux ou corridors : couverture et mise en relation des zones de départ, transit et destination). • Investir ces acteurs de rôles spécifiques mais complémentaires au sein d’un modèle commun d’intervention (voir schéma général)

  26. Articuler des mécanismes institutionnels ou semi-institutionnels avec des mécanismes endogènes (être capable d’accéder aux enfants et de les aider dans des espaces formels ou informels, en s’appuyant sur les ressources existantes) • Accompagner les acteurs chargés d’accompagner les enfants et renforcer leurs compétences et leurs capacités de protection et de coopération (pratiques, services) • Intégrer ces dispositifs territoriaux (transnational, national et local) dans le cadre des systèmes nationaux de protection de l’enfance

  27. Modèle d’action général • Contrôler l’engagement des enfants dans la mobilité + le déroulement de leur parcours sur la base d’un accompagnement protecteur direct ou indirect (du départ au retour, ou à la sortie vers un autre environnement) : identification et suivi dessituations et trajectoires de vie des enfants, des logiques et motivations des acteurs impliqués, des niveaux de risque et d’opportunités, des formes et itinéraires de la mobilité, … • Offrir des alternatives crédibles à la mobilité et prévenir les mobilités précoces et dangereuses • Sécuriser les parcours des enfants mobiles et combattre la traite, les abus, la maltraitance et les formes d’exploitation

  28. Optimiser les chances des enfants mobiles de bénéficier des solutions et des opportunités liées à la mobilité • Secourir et protéger durablement les enfants victimes de cas graves AVANT la mobilité, DURANT la mobilité ou A LA SORTIE/AU RETOUR de la mobilité • Renforcer les environnements protecteurs des enfants (dimensions économiques, sociales, culturelles ; renforcement des acteurs/capacités et des synergies) • Etablir une continuité entre les environnements protecteurs dans le cadre des systèmes nationaux et internationaux de protection de l’enfance

  29. Aide individualisée à l’enfant (accompagnement et protection) Avant et au moment du départ dans la mobilité (dans la famille et dans la communauté où vit l’enfant) Lors du déplacement (transport, transfert, transit, fixations provisoires sur des lieux intermédiaires) Sur le lieu de d’arrivée, lors de la période d’insertion de l’enfant dans un nouveau milieu de vie, d’éducation, de travail (ou dans la rue) Au moment et après la sortie de la mobilité, de retour dans son milieu d’origine ou dans tout autre milieu d’intégration Renforcement de l’environnement protecteur des enfants Légende: Aide à l’acquisition d’un mieux-être, à la prise des décisions et à leur mise en œuvre Empowerment et renforcement des capacités de protection (services, pratiques, acteurs) Détection – Référencement – Prise en charge des enfants ayant besoin de mesures spéciales ou urgentes de protection Développement économique local et changement culturel (normes, pratiques, attitudes, comportements, perceptions)

  30. Principaux défis à relever • Concilier les stratégies de lutte contre la traite et la protection des enfants mobiles non victimes de traite (dispositifs d’accompagnement protecteur, là où les enfants vivent) • Infléchir les approches normatives et juridiques (top down) en valorisant les expériences de terrain et la prise en compte des réalités liées aux contextes d’intervention (pragmatisme)

  31. Conduire des changements socioculturels sans instrumentaliser ni confronter les populations concernées, afin d’augmenter leur participation et de construire l’avenir avec elles. • Raccorder plus étroitement la protection de l’enfance avec les politiques et programmes de lutte contre la pauvreté et dedéveloppement économique (acteurs publics et privés)

  32. Convaincre à l’échelle internationale, régionale et locale une majorité d’acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux de s’inscrire dans cette approche globale, systémique et pragmatique plutôt que de développer de manière disjointe des approches partielles, thématiques et normatives (plaidoyer). • Développer des outils tirés de l’expérience afin de concrétiser cette approche en termes de gestion des systèmes de protection, de programmation des interventions, de construction et gestion des dispositifs territoriaux et de coopérations entre acteurs institutionnels et communautaires (développement technique et opérationnel).

  33. Merci pour votre attention

  34. Annexes • Concept de mobilité • La mobilité comme action • Enfants concernés par la mobilité • Pratiques endogènes de protection

  35. Le concept de mobilité des enfants • Mobilité : • capacité à se déplacer ou à être déplacé dans l’espace • capacité à changer d’état, position, disposition, opinion, rôle, fonction, identité, etc. • 3 dimensions de la mobilité des enfants : • Mobilité physique, spatiale et géographique • Mobilité sociale et économique • Mobilité personnelle, situationnelle et identitaire • Un concept neutre, explicatif plutôt que normatif. • Un instrument théorique pour nommer les réalités et agir sur elles.

  36. La mobilité comme action • Les enfants sont parfois agis par d’autres acteurs(parents, tuteurs ou tiers) ou par des facteurs extérieurs. • A partir d’un certain âge, ils sont aussi acteurs de leur propre mobilité(même si au départ la décision leur est imposée) ou acteur de la mobilité d’autres enfants. • Mobilité-déplacement (mouvement forcé, inconscient, choisi, réapproprié) • Mobilité-changement (changements subis, recherchés, construits, utilisés ; asservissement/autonomisation ; insécurité/responsabilité)

  37. Enfants concernés par la mobilité • 3 grands groupes cibles • Des centaines de milliers d’enfants circulent à travers ces groupes cibles) : • les enfants en situation de pré-mobilité • les enfants en cours de mobilité • les enfants de retour ou en fin de mobilité

  38. Les enfants en situation de pré-mobilité (zones d’origine) : • candidats potentiels ou déclarés au départ • enfants pouvant être déplacés = poussés à partir ou attirés/recrutés • Les enfants en cours de mobilité (zones de départ, de transit, de destination) : • Enfants engagés dans un déplacement à tous les stades de leur parcours (aller, prolongement, retour…) • Enfants provisoirement ou durablement immobilisés (intégré ?) dans un lieu/milieu dans le cadre de leur parcours

  39. Les enfants en situation de retour ou de fin de mobilité (zones de destination, de transit et d’origine) • enfants souhaitant ou s’apprêtant à rentrer chez eux • Enfants de retour dans leur foyer familial d’origine et dans leur communauté locale • Enfants engagés dans un processus de stabilisation hors du cadre de la mobilité ET hors de leur milieu d’origine • 4ème groupe cible : les enfants affectés par la mobilité de leurs parents/tuteurs/fratrie (left behind)

  40. Les pratiques endogènes de protection • Pratiques d’entraide et de protection qui émanent directement des populations concernées par la mobilité et qui se fondent sur des valeurs, perceptions, normes et croyances appartenant en propre aux auteurs de ces pratiques(par distinction avec les pratiques/mécanismes importés dans le local par des intervenants). • Les pratiques endogènes ne sont pas figées et peuvent se transformer/émerger sous des formes nouvelles. Lorsque les acteurs sont anciens, le fondement des PEP est traditionnel. Des acteurs émergents peuvent « inventer » des pratiques endogènes en faisant du nouveau à partir de l’ancien. • Quelques exemples : • Les logeurs et les grandes sœurs (Burkina Faso) • Les groupements de chasseurs (Guinée) • Les groupes d’âge du Djoko (Bénin)

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