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Astronomie Dans Le Voyage Du Jeune Anacharsis

Astronomie Dans Le Voyage Du Jeune Anacharsis. Par Thibaut TEZENAS. Chapitre 31 du Tome 1. Suite de la bibliothèque. L'astronomie et la géographie. Début de la seconde partie. Pourriez-vous me donner une idée générale de l’état actuel de votre astronomie ?.

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  1. Astronomie Dans Le Voyage Du Jeune Anacharsis Par Thibaut TEZENAS

  2. Chapitre 31 du Tome 1 Suite de la bibliothèque. L'astronomie et la géographie. Début de la seconde partie

  3. Pourriez-vous me donner une idée générale de l’état actuel de votre astronomie ?

  4. Euclide prit alors une sphère, et me rappela l’usage des différents cercles dont elle est composée : il me montra un planisphère céleste, et nous reconnûmes les principales étoiles distribuées dans les différentes constellations. Tous les astres, ajouta-t-il, tournent dans l’espace d’un jour, d’orient en occident, autour des pôles du monde. Outre ce mouvement, le soleil, la lune et les cinq planètes en ont un qui les porte d’occident en orient, dans certains intervalles de temps. Le soleil parcourt les 360 degrés de l’écliptique dans une année qui contient, suivant les calculs de Méton, 365 jours et 5 sur 19 parties d’un jour (4). Chaque lunaison dure 29 jours 12 heures 45 minutes etc. Les 12 lunaisons donnent en conséquence 354 jours, et un peu plus du tiers d’un jour. Dans notre année civile, la même que la lunaire, nous négligeons cette fraction ; nous supposons seulement 12 mois, les uns de 30 jours, les autres de 29, en tout 354. Nous concilions ensuite cette année civile avec la solaire, par 7 mois intercalaires, que dans l’espace de 19 ans, nous ajoutons aux années 3e 5e 8e 11e 13e 16e et 19e. Euclide prit alors une sphère, et me rappela l’usage des différents cercles dont elle est composée : il me montra un planisphère céleste, et nous reconnûmes les principales étoiles distribuées dans les différentes constellations. Tous les astres, ajouta-t-il, tournent dans l’espace d’un jour, d’orient en occident, autour des pôles du monde. Outre ce mouvement, le soleil, la lune et les cinq planètes en ont un qui les porte d’occident en orient, dans certains intervalles de temps. Le soleil parcourt les 360 degrés de l’écliptique dans une année qui contient, suivant les calculs de Méton, 365 jours et 5 sur 19 parties d’un jour (4). Chaque lunaison dure 29 jours 12 heures 45 minutes etc. Les 12 lunaisons donnent en conséquence 354 jours, et un peu plus du tiers d’un jour. Dans notre année civile, la même que la lunaire, nous négligeons cette fraction ; nous supposons seulement 12 mois, les uns de 30 jours, les autres de 29, en tout 354. Nous concilions ensuite cette année civile avec la solaire, par 7 mois intercalaires, que dans l’espace de 19 ans, nous ajoutons aux années 3e 5e 8e 11e 13e 16e et 19e.

  5. Vous ne parlez pas, dis-je alors, d’une espèce d’année, qui n’étant pour l’ordinaire composée que de 360 jours, est plus courte que celle du soleil, plus longue que celle de la lune. On la trouve chez les plus anciens peuples et dans vos meilleurs écrivains : comment fut-elle établie ? Pourquoi subsiste-t-elle encore parmi vous ? Elle fut réglée chez les Égyptiens, répondit Euclide, sur la révolution annuelle du soleil, qu’ils firent d’abord trop courte ; parmi nous, sur la durée de 12 lunaisons, que nous composâmes toutes également de 30 jours. Dans la suite, les Égyptiens ajoutèrent à leur année solaire 5 jours et 6 heures ; de notre côté, en retranchant 6 jours de notre année lunaire, nous la réduisîmes à 354, et quelquefois à 355 jours. Je répliquai : il fallait abandonner cette forme d’année, dès que vous en eûtes reconnu le vice. Nous ne l’employons jamais, dit-il, dans les affaires qui concernent l’administration de l’état, ou les intérêts des particuliers. En des occasions moins importantes, une ancienne habitude nous force quelquefois à préférer la brièveté à l’exactitude du calcul, et personne n’y est trompé.

  6. Je supprime les questions que je fis à Euclide sur le calendrier des Athéniens ; je vais seulement rapporter ce qu’il me dit sur les divisions du jour. Ce fut des Babyloniens, reprit-il, qui nous apprîmes à le partager en 12 parties, plus ou moins grandes, suivant la différence des saisons. Ces parties ou ces heures, car c’est le nom que l’on commence à leur donner, sont marquées, pour chaque mois, sur les cadrans, avec les longueurs de l’ombre, correspondantes à chacune d’elles. Vous savez en effet que pour tel mois, l’ombre du style prolongée jusqu’à tel nombre de pieds, donne avant ou après midi, tel moment de la journée (5) ; que lorsqu’il s’agit d’assigner un rendez-vous pour le matin ou pour le soir, nous nous contentons de renvoyer, par exemple, au 10e 12e pied de l’ombre, et que c’est enfin de là qu’est venue cette expression : quelle ombre est-il ? Vous savez aussi que nos esclaves vont de temps en temps consulter le cadran exposé aux yeux du public, et nous rapportent l’heure qu’il est. Quelque facile que soit cette voie, on cherche à nous en procurer une plus commode, et déjà l’on commence à fabriquer des cadrans portatifs.

  7. Quoique le cycle de Méton soit plus exact que ceux qui l’avaient précédé, on s’est apperçu de nos jours qu’il a besoin de correction. Déja Eudoxe nous a prouvé, d’après les astronomes égyptiens, que l’année solaire est de 365 jours un quart, et par conséquent plus courte que celle de Méton, d’une 76e partie de jour. On a remarqué que dans les jours des solstices, le soleil ne se lève pas précisément au même point de l’horizon ; on en a conclu qu’il avait une latitude, ainsi que la lune et les planètes, et que dans sa révolution annuelle, il s’écartait en deçà et au delà du plan de l’écliptique, incliné à l’équateur d’environ 24 degrés. Les planètes ont des vitesses qui leur sont propres, et des années inégales. Eudoxe, à son retour d’Égypte, nous donna de nouvelles lumières sur le temps de leurs révolutions. Celles de Mercure et de Vénus s’achèvent en même temps que celle du Soleil ; celle de Mars en 2 ans, celle de Jupiter en 12, celle de Saturne en 30. Les astres qui errent dans le zodiaque, ne se meuvent pas par eux-mêmes ; ils sont entraînés par les sphères supérieures, ou par celles auxquelles ils sont attachés.

  8. On n’admettait autrefois que huit de ces sphères, celle des étoiles fixes, celles du soleil, de la lune, et des cinq planètes. On les a multipliées, depuis qu’on a découvert dans les corps célestes, des mouvements dont on ne s’était pas aperçu. Je ne vous dirai point qu’on se croit obligé de faire rouler les astres errans dans autant de cercles, par la seule raison que cette figure est la plus parfaite de toutes : ce serait vous instruire des opinions des hommes, et non des lois de la nature. La lune emprunte son éclat du soleil ; elle nous cache la lumière de cet astre, quand elle est entre lui et nous ; elle perd la sienne, quand nous sommes entre elle et lui. Les éclipses de lune et de soleil n’épouvantent plus que le peuple, et nos astronomes les annoncent d’avance. On démontre en astronomie que certains astres sont plus grands que la terre ; mais je ne sais pas si le diamètre du soleil est neuf fois plus grand que celui de la lune, comme Eudoxe l’a prétendu. Je demandai à Euclide, pourquoi il ne rangeait pas les comètes au nombre des astres errants.

  9. Telle est en effet, me dit-il, l’opinion de plusieurs philosophes, entre autres d’Anaxagore, de Démocrite et de quelques disciples de Pythagore : mais elle fait plus d’honneur à leur esprit qu’à leur savoir. Les erreurs grossières dont elle est accompagnée, prouvent assez qu’elle n’est pas le fruit de l’observation. Anaxagore et Démocrite supposent que les comètes ne sont autre chose que deux planètes qui, en se rapprochant, paraissent ne faire qu’un corps ; et le dernier ajoute pour preuve, qu’en se séparant, elles continuent à briller dans le ciel, et présentent à nos yeux des astres inconnus jusqu’alors. À l’égard des pythagoriciens, ils semblent n’admettre qu’une comète qui paroît par intervalles, après avoir été pendant quelque temps absorbée dans les rayons du soleil. Mais que répondrez-vous, lui dis-je, aux Chaldéens et aux Égyptiens, qui sans contredit sont de très grands observateurs ? N’admettent-ils pas, de concert, le retour périodique des comètes ?

  10. Parmi les astronomes de Chaldée, me dit-il, les uns se vantent de connaître leur cours, les autres les regardent comme des tourbillons qui s’enflamment par la rapidité de leur mouvement. L’opinion des premiers ne peut être qu’une hypothèse, puisqu’elle laisse subsister celle des seconds. Si les astronomes d’Égypte ont eu la même idée, ils en ont fait un mystère à ceux de nos philosophes qui les ont consultés. Eudoxe n’en a jamais rien dit, ni dans ses conversations, ni dans ses ouvrages. Est-il à présumer que les prêtres égyptiens se savent réservé la connaissance exclusive du cours des comètes ? Je fis plusieurs autres questions à Euclide. Je trouvai presque toujours partage dans les opinions, et par conséquent incertitude dans les faits. Je l’interrogeai sur la voie lactée ; il me dit que suivant Anaxagore, c’était un amas d’étoiles dont la lumière était à demi obscurcie par l’ombre de la terre, comme si cette ombre pouvait parvenir jusqu’aux étoiles ; que suivant Démocrite, il existe dans cet endrait du ciel, une multitude d’astres très petits, très voisins, qui en confondant leurs faibles rayons forment une lueur blanchâtre.

  11. Après de longues courses dans le ciel, nous revînmes sur la terre. Je dis à Euclide : nous n’avons pas rapporté de grandes vérités d’un si long voyage ; nous serons sans doute plus heureux sans sortir de chez nous ; car le séjour qu’habitent les hommes doit leur être parfaitement connu. Euclide me demanda comment une aussi lourde masse que la terre pouvait se tenir en équilibre au milieu des airs ? Cette difficulté ne m’a jamais frappé, lui dis-je. Il en est peut-être de la terre comme des étoiles et des planètes. On a pris des précautions, reprit-il, pour les empêcher de tomber ; on les a fortement attachées à des sphères plus solides, aussi transparentes que le cristal ; les sphères tournent, et les corps célestes avec elles. Mais nous ne voyons autour de nous aucun point d’appui pour y suspendre la terre ; pourquoi donc ne s’enfonce-t-elle pas dans le sein du fluide qui l’environne ? C’est, disent les uns, que l’air ne l’entoure pas de tous côtés. La terre est comme une montagne dont les fondements ou les racines s’étendent à l’infini dans le sein de l’espace .

  12. Nous en occupons le sommet, et nous pouvons y dormir en sûreté. D’autres aplatissent sa partie inférieure, afin qu’elle puisse reposer sur un plus grand nombre de colonnes d’air, ou surnager au dessus de l’eau : mais d’abord il est presque démontré qu’elle est de forme sphérique. D’ailleurs, si l’on choisit l’air pour la porter, il est trop faible ; si c’est l’eau, on demande sur quoi elle s’appuie. Nos physiciens ont trouvé, dans ces derniers temps, une voie plus simple pour dissiper nos craintes. En vertu, disent-ils, d’une loi générale, tous les corps pesants tendent vers un point unique ; ce point est le centre de l’univers, le centre de la terre. Il faut donc que les parties de la terre, au lieu de s’éloigner de ce milieu, se pressent les unes contre les autres pour s’en rapprocher. De là il est aisé de concevoir que les hommes qui habitent autour de ce globe, et ceux en particulier qui sont nommés antipodes, peuvent s’y soutenir sans peine, quelque position qu’on leur donne. Et croyez-vous, lui dis-je, qu’il en existe en effet dont les pieds soient opposés aux nôtres ?

  13. Je l’ignore, répondit-il. Quoique plusieurs auteurs nous aient laissé des descriptions de la terre, il est certain que personne ne l’a parcourue, et que l’on ne connoît encore qu’une légère portion de sa surface. On doit rire de leur présomption, quand on les voit avancer sans la moindre preuve, que la terre est de toutes parts entourée de l’océan, et que l’Europe est aussi grande que l’Asie. Je demandai à Euclide quels étaient les pays connus des Grecs ? Il voulait me renvoyer aux historiens que j’avais lus ; mais je le pressai tellement, qu’il continua de cette manière : Pythagore et Thalès divisèrent d’abord le ciel en cinq zones ; deux glaciales, deux tempérées, et une qui se prolonge le long de l’équateur. Dans le siècle dernier, Parménide transporta la même division à la terre ; on l’a tracée sur la sphère que vous avez sous les yeux.

  14. Les hommes ne peuvent subsister que sur une petite partie de la surface du globe : l’excès du froid et de la chaleur ne leur a pas permis de s’établir dans les régions qui avoisinent les pôles et la ligne équinoxiale : ils ne se sont multipliés que dans les climats tempérés ; mais c’est à tort que dans plusieurs cartes géographiques on donne à la portion de terrain qu’ils occupent, une forme circulaire : la terre habitée s’étend beaucoup moins du midi au nord, que de l’est à l’ouest. Nous avons au nord du Pont-Euxin des nations scythiques : les unes cultivent la terre, les autres errent dans leurs vastes domaines : plus loin habitent différents peuples, et entre autres des anthropophages... qui ne sont pas scythes, repris-je aussitôt. Je le sais, me répondit-il, et nos historiens les en ont distingués. Au dessus de ce peuple barbare, nous supposons des déserts immenses. À l’est, les conquêtes de Darius nous ont fait connaître les nations qui s’étendent jusqu’à l’Indus. On prétend qu’au de là de ce fleuve est une région aussi grande que le reste de l’Asie.

  15. C’est l’Inde, dont une très petite partie est soumise aux rois de Perse, qui en retirent tous les ans un tribut considérable en paillettes d’or. Le reste est inconnu. Vers le nord-est, au dessus de la mer Caspienne, existent plusieurs peuples dont on nous a transmis les noms, en ajoutant que les uns dorment six mois de suite, que les autres n’ont qu’un oeil, que d’autres enfin ont des pieds de chèvre ; vous jugerez, par ces récits, de nos connaissances en géographie. Du côté de l’ouest, nous avons pénétré jusqu’aux colonnes d’Hercule, et nous avons une idée confuse des nations qui habitent les côtes de l’Ibérie (6) ; l’intérieur du pays nous est absolument inconnu. Au delà des colonnes, s’ouvre une mer qu’on nomme Atlantique, et qui, suivant les apparences, s’étend jusqu’aux parties orientales de l’Inde ; elle n’est fréquentée que par les vaisseaux de Tyr et de Carthage, qui n’osent pas même s’éloigner de la terre ; car après avoir franchi le détroit, les uns descendent vers le sud, et longent les côtes de l’Afrique ; les autres tournent vers le nord, et vont échanger leurs marchandises avec l’étain des îles Cassitérides (7), dont les Grecs ignorent la position.

  16. Plusieurs tentatives ont été faites pour étendre la géographie du côté du midi. On prétend que par les ordres de Nécos, qui régnait en Égypte, il y a environ 250 ans, des vaisseaux montés d’équipages phéniciens partirent du golphe d’Arabie, firent le tour de l’Afrique, et revinrent deux ans après en Égypte par le détroit de Cadir (8). On ajoute que d’autres navigateurs ont tourné cette partie du monde ; mais ces entreprises, en les supposant réelles, n’ont pas eu de suites : le commerce ne pouvait multiplier des voyages si longs et si dangereux, que sur des espérances difficiles à réaliser. On se contenta depuis de fréquenter les côtes, tant orientales qu’occidentales de l’Afrique : c’est sur ces dernières que les Carthaginois établirent un assez grand nombre de colonies. Quant à l’intérieur de ce vaste pays, nous avons ouï parler d’une route qui le traverse en entier depuis la ville de Thèbes en égypte, jusqu’aux colonnes d’Hercule.

  17. FIN On assure aussi qu’il existe plusieurs grandes nations dans cette partie de la terre, mais on n’en rapporte que les noms ; et vous pensez bien, d’après ce que je vous ai dit, qu’elles n’habitent pas la zone torride. Nos mathématiciens prétendent que la circonférence de la terre est de quatre cent mille stades (9): j’ignore si le calcul est juste ; mais je sais bien que nous connaissons à peine le quart de cette circonférence. Quitter

  18. MÉTON, grec, vers -430 Astronome à Athènes. Étudiant les phases de la Lune, il affirma qu'il y avait exactement 235 lunaisons en 19 ans (c’est son cycle). Cette pensée pythagoricienne -puisqu'en nombres entiers- lui valut grande audience et 19 fut le premier nombre d'orde l'histoire des mathématiques car le cycle de Méton, l'ennéadécaétéride, fut gravé en lettres d'or sur un temple athénien. Son cycle fut adopté en -433 et persista jusqu'en -331, année où l'astronome Callippe de Cyzique, un élève d'Eudoxe, le porta à 76 ans (quadruple) : la callippique. (Il a prouvé que toutes les données pouvaient être multiplier par quatre). Retour au texte

  19. Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325, mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes. On sait très peu de choses sur d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325 avant J.C, qui partit en Égypte pour y enseigner les mathématiques sous le règne de Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de ses disciples, il y mena de nombreux travaux de recherche. Il a probablement rencontré Archimède. Retour au texte

  20. L'écliptiqueest la courbe sur la sphère céleste représentant la trajectoire annuelle du soleil vue de la Terre. dans l'image suivante : L’écliptique est représenté en jaune La sphère céleste est une sphère imaginaire de rayon quelconque et dont le centre est occupé par la Terre. Cette façon de concevoir l’espace, héritée de l'antiquité, permet de représenter tous les astres tel qu'on les voit depuis la Terre. Ainsi, il est possible de positionner les astres dans le ciel en leur attribuant des coordonnées uniques. Retour au texte

  21. Les cinq dix-neuvièmes parties d'un jour font 8 heures 10 minutes 68 secondes, etc. Ainsi l'année solaire était, suivant Méton, de 365 jours 8 heures 18' 56" 50"' ; elle est, suivant les astronomes modernes, de 386 jours 8 heures 48' 43" ou 45"'. Différence de l'année de Méton à la nôtre, 30 minutes et environ 12 secondes. Grâce a ce comparatif, on peut voir la précision des astronomes de l’antiquité malgré le manque de moyen technologique. Retour au texte

  22. La lunaison est l'intervalle de temps séparant deux nouvelles Lunes et dont la durée est de 29 jours 12 heures 44 minutes et 2,9 secondes. Retour au texte

  23. par 7 mois intercalaires, que dans l’espace de 19 ans, nous ajoutons aux années 3e 5e 8e 11e 13e 16e et 19e : Comme leur année était imparfaite les grecs « rajoutaient » des mois dans l’années : 7 mois pour 19ans Retour au texte Sur les cadrans, avec les longueurs de l’ombre, correspondantes à chacune d’elles. Les grecs ont créés les premiers cadrans solaire… IMAGE DE CADRAN SOLAIRE Retour au texte

  24. Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325, mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes. On sait très peu de choses relatives à la vie d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325 avant J.C, qui partit en Égypte pour y enseigner les mathématiques sous le règne de Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de ses disciples, il y mena de nombreux travaux de recherche. Il a probablement rencontré Archimède. Retour au texte

  25. Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325, mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes. On sait très peu de choses relatives à la vie d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325 avant J.C, qui partit en Égypte pour y enseigner les mathématiques sous le règne de Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de ses disciples, il y mena de nombreux travaux de recherche. Il a probablement rencontré Archimède. Retour au texte

  26. Rappel : Les grecs ont créés les premiers cadrans solaire… et les premières tables Palladius Rutilius a mis à la fin de chaque mois une table où l'on voit la correspondance des divisions du jour aux différentes longueurs de l'ombre du gnomon(partie du cadran en relief. Voici la table de janvier : Heures.................. I et XI....................Pieds........................ 29. - ................. II et X ........................... 19. - ........... III. et IX ................... 16 - .......... IV. et VIII ................. 15. - ................... V. et VII. ............. 10. - ................... VI. ............................. 9. Retour au texte

  27. MÉTON, grec, vers -430 Astronome à Athènes. Étudiant les phases de la Lune, il affirma qu'il y avait exactement 235 lunaisons en 19 ans. Cette pensée pythagoricienne -puisqu'en nombres entiers- lui valut grande audience et 19 fut le premier nombre d'orde l'histoire des mathématiques car le cycle de Méton, l'ennéadécaétéride, fut gravé en lettres d'or sur un temple athénien. Son cycle fut adopté en -433 et persista jusqu'en -331, année où l'astronome Callippe de Cyzique, un élève d'Eudoxe, le porta à 76 ans (quadruple) : la callippique. (Il a prouvé que toutes les données pouvaient être multiplier par quatre). Retour au texte

  28. Eudoxe de Cnide (409 - 356 AV J.C.) Eudoxe de Cnide réussit à représenter le mouvement des planètes à l'aide d'un système très complexe mais basé exclusivement sur des trajectoires circulaires , et ce système , dit des sphères homocentriques , fut intégré immédiatement par Aristote dans sa physique universelle . Retour au texte

  29. Le plan de l’écliptique est le plan sur lequel tourne toutes les planètes. Il est visible sur cette photo prise lors d'une expédition sur la lune : c’est la ligne qui relient les trois petits point : ces trois point sont de droite à gauche Saturne, Mars et Mercure. Le plan de l’écliptique est a peu près orienté comme la droite verte. Retour au texte

  30. Eudoxe de Cnide (409 - 356 AV J.C.) Eudoxe de Cnide réussit à représenter le mouvement des planètes à l'aide d'un système très complexe mais basé exclusivement sur des trajectoires circulaires , et ce système , dit des sphères homocentriques , fut intégré immédiatement par Aristote dans sa physique universelle . Retour au texte

  31. Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325, mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes. On sait très peu de choses relatives à la vie d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325 avant J.C, qui partit en Égypte pour y enseigner les mathématiques sous le règne de Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de ses disciples, il y mena de nombreux travaux de recherche. Il a probablement rencontré Archimède. Retour au texte

  32. Anaxagore (500–428 av. J.-C.), dit de Clazomènes en , était un philosophe. On suppose qu'il a donné des cours à Athènes pendant près d'une trentaine d'années, pendant lesquelles Socrate l'aurait peut-être connu. Il fut le premier philosophe à s’établir à Athènes, où il eut Périclès et Euripide comme élèves (il éleva Périclès). • Il était surnommé l'esprit car il soutenait que l'esprit était la cause de l'univers. À l'inverse de nombre de penseurs grecs, il méprise la sphère politique et clame que seul le Cosmos importe. Selon lui, les astres qui s'y trouvent n'étaient non pas des Dieux comme le peuple le pensait alors, mais des masses incandescentes. Il introduisit le concept du nous (qui se lit « nousse ») et qui équivaut à l'intelligence organisatrice et directrice du monde. Ce dernier serait formé de substances diverses qui n'auraient ni naissance ni fin mais qui s'agenceraient seulement par combinaisons et séparations. • Ses voyages en Égypte lui permirent de perfectionner ses connaissances. • Il fut condamné à mort par ses ennemis qui le voyaient comme un athée par suite de sa théorie cosmique : là où le regard théologique voyait des dieux dans les astres, lui ne les considérait que comme des masses incandescentes. Il considérait entre autres que la lune (formée de terre) reflétait la lumière du soleil (qui est une pierre chaude). Il se retira alors à Lampsaque, une colonie de Milet en Asie mineure, où il mourut par la suite. • Il y a deux thèses principales à identifier : • L'idée du Nous, ou énergie ordonnant le monde, organisant la matière et l'être. On peut rapprocher cette force de la faculté d'intelligence. • Le fait qu'être et matière ne se produisent ni ne se créent, mais se transforment. Il y a donc un refus des concepts du « non-être » et de ses productions. Il sera à l'origine de la citation : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme", reprise plus tard par Lavoisier. • Selon le philosophe, toute la matière se trouve sous forme d’atomes, particules infiniment petites. L’intelligence éternelle qu’est le nous mit un ordre dans le chaos éternel. Tous les corps, qu’ils soient en or ou en fer, sont donc composés du même matériau, bref, sont de simples agrégats d’atomes. Retour au texte

  33. Démocrite (460 - 370 avant J.C.) Philosophe grec, qui a développé la théorie atomiste de l'Univers, dont la première formulation fut émise par son mentor, le philosophe Leucippe. Démocrite naquit à Abdère, en Thrace. Cicéron rapporta que, "poussé par le désir de s'instruire", il fit de nombreux voyages, et parvint à formuler une explication rationnelle de la nature qui fut reprise par Épicure et ses successeurs. Il passe pour avoir écrit cinquante-deux ouvrages, traitant de l'éthique, de la physique, des mathématiques, de la musique et des techniques. Il est difficile d'évaluer son œuvre, car seuls quelques fragments nous sont parvenus, cités le plus souvent par des auteurs qui ne partageaient pas sa philosophie. Faute de témoignages fiables sur la vie de Démocrite, la littérature antique fournit de nombreuses anecdotes qui traduisent, au moins en partie, la manière dont il était perçu en Grèce et à Rome. Certains affirmaient qu'il avait délaissé son patrimoine pour se consacrer à la pensée, d'autres, notamment Plutarque, racontaient qu'il s'était ôté la vue pour n'être plus distrait par les objets extérieurs, notamment par les femmes qu'il aurait, au dire de Tertullien, voulu aimer toutes. La plupart s'accordent à en faire un modèle de bonne humeur. Juvénal, dans ses Satires, en a fait l'épigramme: "Un rire perpétuel secouait Démocrite". Selon Simplicius, un commentateur d'Aristote, Démocrite admettait deux principes de formation de l'Univers. Le plein, qu'il nomma, à la suite de son maître Leucippe, atomos, c'est-à-dire "indivisible" ; le vide dans lequel se déplacent les particules de matière pure, minuscules, invisibles, indestructibles et infinies en nombre. La diversité de tout ce qui est découle de la multiplicité des formes qui peuvent naître de la combinaison des atomes. Démocrite concevait la création des mondes comme la conséquence naturelle de l'incessant tournoiement des atomes dans l'espace. Les atomes se déplacent au hasard dans le vide, se heurtent mutuellement, puis se rassemblent, formant des figures, qui se distinguent par leur taille, leur poids et leur rythme. Ces figures peuvent elles-mêmes entrer dans la composition d'objets plus complexes. Les différences qualitatives perçues par les sens entre les choses tout comme l'apparition, le déclin et la disparition de celles-ci ne résultent pas de qualités inhérentes aux atomes mais de leur disposition quantitative. Pour la première fois, un système du monde fut élaboré sans présupposer qu'un esprit eut l'intention de le fabriquer ou de le créer. La théorie atomiste préfigure la pensée moderne, non parce qu'elle utilise le terme "atome", mais parce qu'elle s'efforce de construire la complexité du réel à partir de principes réels. Cause et effet doivent être définis sur le même plan. Par cette détermination d'une causalité homogène, Démocrite et Leucippe ont jeté les fondements de la recherche objective et de l'esprit scientifique. Retour au texte

  34. Pythagore (en grec Πυθαγόρας / Pythagóras, annoncé par la « Pythie »), né vers 580 et mort vers 490 av. J.-C., était un mathématicien, philosophe et astronome de la Grèce antique. Avant de devenir célèbre pour son enseignement philosophique, Pythagore participa aux Jeux Olympiques à l'âge de 18 ans. Il remporta toutes les compétitions de pugilat (sport de l'antiquité comparable à la boxe). Pythagore voyagea en Égypte, où il fut disciple des prêtres, à Babylone. Il s'installa à Crotone, en Italie du sud, où il resta une vingtaine d'années. Son influence sur Crotone s'étendit de l'assemblée aux enfants en passant par les adolescents et les femmes qui venaient tous l'écouter. Mais son enseignement était soumis à une règle de silence. Il fonda son école à Crotone. Il semble que Pythagore ait également introduit de nombreux rituels importés d'Égypte, et qu'il acquit ainsi une grande renommée : les habitants de Crotone l'appelèrent Apollon Hyperboréen. Outre la fondation de l'école pythagoricienne, il serait à l'origine de la gamme musicale fondée sur le « cycle des quintes », et lui a donné son nom. Selon Isocrate (Busiris, 28–29), c'est lui qui introduisit la philosophie en Grèce, et qui inventa ce mot. Il aurait également introduit les mesures et les poids. Pythagore étudia les sciences mathématiques qu'il a appris des Égyptiens, des Chaldéens (astronomie) et des Phéniciens (nombres et calculs arithmétiques). Vers la fin de sa vie, Pythagore s'enfuit pour Métaponte à la suite d'un complot fomenté en son absence contre lui et tous les pythagoriciens dont certains furent brûlés vifs dans une maison par les hommes d'un noble de Crotone. Ce dernier voulait ainsi se venger du vieux Pythagore qui l'avait jugé inapte à suivre les enseignements de l'école. Ces persécutions conduisirent à la dispersion des membres de l'école pythagoricienne, et marquent le commencement du déclin de l'influence pythagoricienne en Italie, dont le dernier bastion fut Tarente. Pythagore serait mort à Métaponte, où il fut enterré, à l'âge de 90 ans. Son influence a été très grande : Démocrite admirait sa pensée. Les Compagnons identifiaient Pythagore comme l'une de leurs références, notamment en raison de la rigueur de l'enseignement, du caractère scientifique, mathématique, communautariste. Retour au texte

  35. Les Chaldéens habitaient au sud-ouest de Babylone. C'est un ancien peuple nomade du nord de l'Assyrie et de l'Arménie. Ce peuple a été exterminé , à 73%, par les autorités turques islamistes, pendant le génocide de 1915, avec le peuple Arménien, les forçant à se convertir à l'Islam. Voici une carte de la Chaldée: c’était a peu près la zone en verte. La Chaldée est le pays qu'arrosent l'Euphrate et le Tigre dans leur cours inférieur.( c’est a partir du moment ou les deux fleuves sont près). Retour au texte

  36. Eudoxe de Cnide (409 - 356 AV J.C.) Eudoxe de Cnide réussit à représenter le mouvement des planètes à l'aide d'un système très complexe mais basé exclusivement sur des trajectoires circulaires , et ce système , dit des sphères homocentriques , fut intégré immédiatement par Aristote dans sa physique universelle . Retour au texte

  37. Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325, mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes. On sait très peu de choses relatives à la vie d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325 avant J.C, qui partit en Égypte pour y enseigner les mathématiques sous le règne de Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de ses disciples, il y mena de nombreux travaux de recherche. Il a probablement rencontré Archimède. Retour au texte

  38. Anaxagore (500–428 av. J.-C.), dit de Clazomènes en , était un philosophe. On suppose qu'il a donné des cours à Athènes pendant près d'une trentaine d'années, pendant lesquelles Socrate l'aurait peut-être connu. Il fut le premier philosophe à s’établir à Athènes, où il eut Périclès et Euripide comme élèves (il éleva Périclès). • Il était surnommé l'esprit car il soutenait que l'esprit était la cause de l'univers. À l'inverse de nombre de penseurs grecs, il méprise la sphère politique et clame que seul le Cosmos importe. Selon lui, les astres qui s'y trouvent n'étaient non pas des Dieux comme le peuple le pensait alors, mais des masses incandescentes. Il introduisit le concept du nous (qui se lit « nousse ») et qui équivaut à l'intelligence organisatrice et directrice du monde. Ce dernier serait formé de substances diverses qui n'auraient ni naissance ni fin mais qui s'agenceraient seulement par combinaisons et séparations. • Ses voyages en Égypte lui permirent de perfectionner ses connaissances. • Il fut condamné à mort par ses ennemis qui le voyaient comme un athée par suite de sa théorie cosmique : là où le regard théologique voyait des dieux dans les astres, lui ne les considérait que comme des masses incandescentes. Il considérait entre autres que la lune (formée de terre) reflétait la lumière du soleil (qui est une pierre chaude). Il se retira alors à Lampsaque, une colonie de Milet en Asie mineure, où il mourut par la suite. • Il y a deux thèses principales à identifier : • L'idée du Nous, ou énergie ordonnant le monde, organisant la matière et l'être. On peut rapprocher cette force de la faculté d'intelligence. • Le fait qu'être et matière ne se produisent ni ne se créent, mais se transforment. Il y a donc un refus des concepts du « non-être » et de ses productions. Il sera à l'origine de la citation : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme", reprise plus tard par Lavoisier. • Selon le philosophe, toute la matière se trouve sous forme d’atomes, particules infiniment petites. L’intelligence éternelle qu’est le nous mit un ordre dans le chaos éternel. Tous les corps, qu’ils soient en or ou en fer, sont donc composés du même matériau, bref, sont de simples agrégats d’atomes. Retour au texte

  39. Démocrite (460 - 370 avant J.C.) Philosophe grec, qui a développé la théorie atomiste de l'Univers, dont la première formulation fut émise par son mentor, le philosophe Leucippe. Démocrite naquit à Abdère, en Thrace. Cicéron rapporta que, "poussé par le désir de s'instruire", il fit de nombreux voyages, et parvint à formuler une explication rationnelle de la nature qui fut reprise par Épicure et ses successeurs. Il passe pour avoir écrit cinquante-deux ouvrages, traitant de l'éthique, de la physique, des mathématiques, de la musique et des techniques. Il est difficile d'évaluer son œuvre, car seuls quelques fragments nous sont parvenus, cités le plus souvent par des auteurs qui ne partageaient pas sa philosophie. Faute de témoignages fiables sur la vie de Démocrite, la littérature antique fournit de nombreuses anecdotes qui traduisent, au moins en partie, la manière dont il était perçu en Grèce et à Rome. Certains affirmaient qu'il avait délaissé son patrimoine pour se consacrer à la pensée, d'autres, notamment Plutarque, racontaient qu'il s'était ôté la vue pour n'être plus distrait par les objets extérieurs, notamment par les femmes qu'il aurait, au dire de Tertullien, voulu aimer toutes. La plupart s'accordent à en faire un modèle de bonne humeur. Juvénal, dans ses Satires, en a fait l'épigramme: "Un rire perpétuel secouait Démocrite". Selon Simplicius, un commentateur d'Aristote, Démocrite admettait deux principes de formation de l'Univers. Le plein, qu'il nomma, à la suite de son maître Leucippe, atomos, c'est-à-dire "indivisible" ; le vide dans lequel se déplacent les particules de matière pure, minuscules, invisibles, indestructibles et infinies en nombre. La diversité de tout ce qui est découle de la multiplicité des formes qui peuvent naître de la combinaison des atomes. Démocrite concevait la création des mondes comme la conséquence naturelle de l'incessant tournoiement des atomes dans l'espace. Les atomes se déplacent au hasard dans le vide, se heurtent mutuellement, puis se rassemblent, formant des figures, qui se distinguent par leur taille, leur poids et leur rythme. Ces figures peuvent elles-mêmes entrer dans la composition d'objets plus complexes. Les différences qualitatives perçues par les sens entre les choses tout comme l'apparition, le déclin et la disparition de celles-ci ne résultent pas de qualités inhérentes aux atomes mais de leur disposition quantitative. Pour la première fois, un système du monde fut élaboré sans présupposer qu'un esprit eut l'intention de le fabriquer ou de le créer. La théorie atomiste préfigure la pensée moderne, non parce qu'elle utilise le terme "atome", mais parce qu'elle s'efforce de construire la complexité du réel à partir de principes réels. Cause et effet doivent être définis sur le même plan. Par cette détermination d'une causalité homogène, Démocrite et Leucippe ont jeté les fondements de la recherche objective et de l'esprit scientifique. Retour au texte

  40. Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325, mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes. On sait très peu de choses relatives à la vie d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325 avant J.C, qui partit en Égypte pour y enseigner les mathématiques sous le règne de Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de ses disciples, il y mena de nombreux travaux de recherche. Il a probablement rencontré Archimède. Retour au texte

  41. Euclide, en grec ancien Εὐκλείδης Eukleidês (né vers -325, mort vers -265 à Alexandrie) était un mathématicien de la Grèce antique, auteur des Éléments, qui sont considérés comme l'un des textes fondateurs des mathématiques modernes. On sait très peu de choses relatives à la vie d'Euclide, sinon que c'était un mathématicien grec qui naquit peut-être à Athènes vers 325 avant J.C, qui partit en Égypte pour y enseigner les mathématiques sous le règne de Ptolémée 1er et qui mourut vers 265 avant J.C. Il travailla au Musée d'Alexandrie et y fonda l'Ecole des mathématiques. Entouré de ses disciples, il y mena de nombreux travaux de recherche. Il a probablement rencontré Archimède. Retour au texte

  42. Pythagore (en grec Πυθαγόρας / Pythagóras, annoncé par la « Pythie »), né vers 580 et mort vers 490 av. J.-C., était un mathématicien, philosophe et astronome de la Grèce antique. Avant de devenir célèbre pour son enseignement philosophique, Pythagore participa aux Jeux Olympiques à l'âge de 18 ans. Il remporta toutes les compétitions de pugilat (sport de l'antiquité comparable à la boxe). Pythagore voyagea en Égypte, où il fut disciple des prêtres, à Babylone. Il s'installa à Crotone, en Italie du sud, où il resta une vingtaine d'années. Son influence sur Crotone s'étendit de l'assemblée aux enfants en passant par les adolescents et les femmes qui venaient tous l'écouter. Mais son enseignement était soumis à une règle de silence. Il fonda son école à Crotone. Il semble que Pythagore ait également introduit de nombreux rituels importés d'Égypte, et qu'il acquit ainsi une grande renommée : les habitants de Crotone l'appelèrent Apollon Hyperboréen. Outre la fondation de l'école pythagoricienne, il serait à l'origine de la gamme musicale fondée sur le « cycle des quintes », et lui a donné son nom. Selon Isocrate (Busiris, 28–29), c'est lui qui introduisit la philosophie en Grèce, et qui inventa ce mot. Il aurait également introduit les mesures et les poids. Pythagore étudia les sciences mathématiques qu'il a appris des Égyptiens, des Chaldéens (astronomie) et des Phéniciens (nombres et calculs arithmétiques). Vers la fin de sa vie, Pythagore s'enfuit pour Métaponte à la suite d'un complot fomenté en son absence contre lui et tous les pythagoriciens dont certains furent brûlés vifs dans une maison par les hommes d'un noble de Crotone. Ce dernier voulait ainsi se venger du vieux Pythagore qui l'avait jugé inapte à suivre les enseignements de l'école. Ces persécutions conduisirent à la dispersion des membres de l'école pythagoricienne, et marquent le commencement du déclin de l'influence pythagoricienne en Italie, dont le dernier bastion fut Tarente. Pythagore serait mort à Métaponte, où il fut enterré, à l'âge de 90 ans. Son influence a été très grande : Démocrite admirait sa pensée. Les Compagnons identifiaient Pythagore comme l'une de leurs références, notamment en raison de la rigueur de l'enseignement, du caractère scientifique, mathématique, communautariste. Retour au texte

  43. Thalès de Milet appelé communément Thalès (en grec ancien Θαλής / Thalês), était un philosophe né à Milet vers l'an 625et mort vers l'an 547 av. J.-C. Il fut l'un des Sept sages de la Grèce et le fondateur présumé de l'école milésienne. Il est souvent considéré comme le premier philosophe de l'Occident. Il commença pourtant sa vie comme simple commerçant puis s'orienta vers une carrière politique et économique. En ce qui concerne sa carrière politique, il paraît aussi avoir été un éminent conseiller politique. Ainsi marqua-t-il son opposition, quand Crésus envoya une ambassade proposer aux Milésiens de s'engager à ses côtés; étant donné ensuite la victoire de Cyrus, ce refus assura la survie de la Cité.  Thalès le scientifique ne doit donc pas occulter un autre Thalès, habile en affaires et prompt à dénigrer ses propres découvertes et sa fortune acquise. Il connut d'abord sa renommée comme conseiller militaire et comme ingénieur. Durant la guerre entre les Perses et les Lydiens, il aurait détourné le cours du fleuve Halys pour faire passer l'armée de Crésus. Il s'embarqua un jour vers Naucratis (Égypte actuelle), ville reconnue pour sa culture scientifique. Il y étudia les mathématiques, particulièrement la géométrie où il fit déjà quelques découvertes dont son théorème appris cette année par les élèves de troisième; Retour au texte

  44. Parménide d'Élée (en grec Παρμενίδης Parmenídês) est un philosophe grec. Parménide était le fils de Pyrès ou Pyrrhès. Il est issu d'une famille riche et puissante. Selon Diogène Laërce, il fut le premier à affirmer que la Terre est ronde (IX, 21). Il divisait les choses en deux éléments, le feu et la terre. sa manière de vivre était considérée comme pythagoricienne. Il se lia d'abord en effet avec les pythagoriciens quant aux influences philosophiques de Parménide, il semble possible d'affirmer qu’il suivit la vie pythagoricienne sans en adopter les idées.Il aurait fondé une école comparable aux écoles pythagoriciennes. Retour au texte

  45. Équinoxiale est un synonyme d’équateur Le pont-Euxin est le nom grec de la mer noire : ce nom signifie mer acceuillante Les nations scythiques sont les peuples de langue iranienne. Retour au texte

  46. Darius Ier († -486; en vieux-persan Dārayawuš, en grec ancien Δαρεῖος / Dareios), dit Darius le Grand, est un grand roi de l'Empire perse ; il appartient à la dynastie des Achéménides. Les conquêtes de Darius vont se porter vers l'ouest de l'empire; elles apparaissent comme un effort de consolidation et de sécurisation des frontières héritées de Cyrus et Cambyse, plutôt que comme une volonté d'expansion. Le premier territoire conquis, vers -519, est Samos, qui n'intègre cependant pas l'empire mais est confiée au tyran Syloson, obligé de Darius. C'est la première incursion des Perses dans la mer Égée. En -513, suite à une guerre civile à Cyrène, la plus grande partie de la Libye est soumise. Retour au texte

  47. Les colonnes d'Hercule est le nom que l'on donnait dans l'Antiquité romaine aux falaises qui bordent le détroit de Gibraltar de part et d'autre. Il s'agit de Gibraltar (Calpe en latin) au nord sur la côte européenne et du mont Abyle (Mons Abyla), aujourd'hui Djebel Musa du côté de Ceuta au sud sur la côte africaine. Les colonnes ont reçu leur nom d'un des douze travaux d'Héraclès, et plus particulièrement celui des pommes d'or du jardin des Hespérides. La dénomination de ces colonnes a été inventé par les grecs puis elle été reprise par les romains comme l’ensemble des dieux. Retour au texte

  48. L’Ibérie correspond a l’Espagne actuelle. Retour au texte Les îles Cassitérides correspondent aux îles britanniques. Retour au texte Cadir s’appelle aujourd’hui Cadix. Le détroit est le détroit de gibraltar. Retour au texte

  49. L’ancienne Tyr se situe dans la Phénicie méridionale à un peu plus de 70 km au sud de Beyrouth. L’histoire de Tyr est très longue et remonte loin dans l’histoire environ depuis 2700 av J.-C. Tyr est avant tout une puissance commercial: sa localisation lui permet de commercer a travers toutes le méditerranée. Retour au texte

  50. Carthage est fondée par des colons phéniciens de Tyr en 814 av. J.-C. D'après la légende, ce serait la reine Didon, sœur du roi de Tyr, Pygmalion, qui fonde la cité. La reine aurait demandé au souverain voisin, Syfax, un roi berbère, l'autorisation de fonder un royaume sur ses terres. Celui-ci lui offrit alors un terrain aussi grand qu'une peau de vache. La reine plus maligne fait couper une peau de vache en lanières très fines et trace les contours de Carthage. La ville devient une puissance dominante en Méditerranée occidentale au IVe siècle av. J.-C.. Ce sont les Carthaginois qui introduisent le glaive court en fer dans le bassin méditerranéen, car jusqu'alors, les guerriers s'affrontent à l'aide de lances et de frondes. Carthage conquit l'Espagne ainsi que la Sicile où elle se heurte aux Romains. Une série de trois conflits entre les deux puissances, les guerres puniques (les Romains nomment les Carthaginois Poeni), débutent au IIIe siècle av. J.-C. et se terminent avec la victoire de Rome et la destruction de Carthage en 146 av. J.-C. après un siège de quatre ans. Retour au texte

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