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RHINOPHARYNGITES DE L’ENFANT ET DE L’ADULTE

RHINOPHARYNGITES DE L’ENFANT ET DE L’ADULTE. RHINOPHARYNGITES DE L’ENFANT. Affection fréquente , 6mois-7ans Pathologie d’adaptation, acquisition immunitaire Atteinte inflammatoire de la muqueuse du rhinopharynx à laquelle s’associe de façon variable une atteinte nasale.

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RHINOPHARYNGITES DE L’ENFANT ET DE L’ADULTE

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  1. RHINOPHARYNGITES DE L’ENFANT ET DE L’ADULTE

  2. RHINOPHARYNGITES DE L’ENFANT • Affection fréquente , 6mois-7ans • Pathologie d’adaptation, acquisition immunitaire • Atteinte inflammatoire de la muqueuse du rhinopharynx à laquelle s’associe de façon variable une atteinte nasale.

  3. Le rhinopharynx est tapissé d’une muqueuse de type respiratoire par endroits, elle contient des structures lymphoides dont la plus importante est l’amygdale pharyngée deLushka qui lorsqu’ elle s’hypertrophie définit les végétations adenoides , processus normal de maturation immunitaire . • L’invagination de l’épithélium au niveau des cryptes favorise la rétention d’antigènes inhalés , le contact de ces antigènes avec les cellules immunocompétentes du tissu lymphoide engendre une sensibilisation qui peut diffuser au reste de l’organisme et aboutir à un état immunitaire satisfaisant.

  4. A la naissance le nouveau né est protégé par les IgG maternelles jusqu'à l’âge de 3à 8mois , ce n’est que vers 12 à18 mois qu’il commence à synthétiser ses propres Ig ; donc il y a entre 6- 12,18mois un trou immunologique rendant l’enfant sujet aux infections.

  5. FACTEURS FAVORISANTS • Le tabagisme parental : les enfants vivants dans ce milieu sont plus sensibles aux infections des voies aériennes supérieures ; la fumée du tabac contient de la nicotine qui a une double action : elle paralyse les cils des cellules épithéliales de la muqueuse, et entraîne la libération de médiateurs de l’inflammation au niveau du tissu adénoidien. • La pollution de l’air : les substances irritantes contenues dans l’air pollué sont responsables d’un état inflammatoire chronique des voies aériennes supérieures. • Le reflux gastro-oesophagien : favorise les infections en entretenant une inflammation locale. • Le mode de garde en crèches : constituant de véritables foyers endémiques d’infections rhinopharyngées. • La carence martiale : contribue à déprimer la phagocytose et la fonction lymphocytaire, le fer se fixe sur la transferrine ou la lactoferrine réduisant ainsi la multiplication bactérienne. • L’hypertrophie des végétations adénoides : obstruant les voies aériennes supérieures et constituant un réservoir de germes.

  6. MICROBIOLOGIE • Les virus : sont le plus souvent responsables de rhinopharyngites, plus de 200 espèces virales sont incriminées : rhinovirus , coronavirus , adenovirus, virus influenzae , virus de la rougeole ,virus de la rubeole , ; les virus peuvent être mis en évidence sur des prélèvements locaux mais ceci n’est pas de pratique courante. • Les bactéries : staphylocoques dorés , streptocoque α et β hémolytique, pneumocoque, haemophilus influenzae.

  7. ETUDE CLINIQUE Type de description : rhinopharyngite aigue de l’enfant non compliquée • 5mois à 8ans • obstruction nasale bilatérale, respiration buccale bruyante, rhinorrhée claire ou mucopurulente, d’installaltion brutale , • température à 38.5 -39°c. • rhinoscopie antérieure: secrétions muqueuses ou mucopurulentes ; • l’otoscopie tympans discrètement congestifs , • cavité buccale : un jetage postérieur et une rougeur de la muqueuse pharyngée, • la rhinoscopie postérieure de même que la nasofibroscopie ne sont pas faits systématiquement dans ce cas , ils retrouveraient une inflammation de la muqueuse rhinopharyngée avec des secrétions . • Le caractére purulent de la rhinorrhée ainsi que la fièvre ne sont pas des signes ni des facteurs de risque de surinfection bactérienne . • Les examens complémentaires ne sont pas utiles au diagnostic de rhinopharyngite celui-ci étant clinique ;toutefois on peut demander certains examens à la recherche de facteurs favorisants si l’épisode aigu se répète ou passe à la chronicité .

  8. FORMES CLINIQUES • Rhinopharyngite allergique : l’allergie entraine une inflammation de la muqueuse la prédisposant aux infections ; absence de fièvre , d’adénopathies cervicales , de rhinorrhée mucopurulente, l’interrogatoire retrouve un terrain familial et personnel d’atopie(eczema, asthme bronchique, toux spasmodique), tests cutanés sont positifs et permettent d’identifier l’allergéne , le dosage d’IgE spécifiques est parfois demandé . • Rhinopharyngite chronique et récidivante : une inflammation du rhinopharynx persistant pendant plus de 5semaines d’affilée  définit la rhinopharyngite chronique; elle est dite récidivante lorsqu’il y a au moins 6 épisodes de rhinopharyngites répétées avec au moins un épisode compliqué ; devant ce tableau il faut rechercher un facteur favorisant.

  9. EVOLUTION –COMPLICATIONS L’évolution de l’épisode aigu est le plus souvent spontanément favorable , la fièvre disparaît au bout de 48h , les signes fonctionnels s’amendent en 4 à 6 jours . • Otologiques : Otite moyenne aigue. • Sinusiennes : Ethmoidite aigue :. Sinusite maxillaire aigue : • Laryngologiques : laryngite sous glottique • Digestives : diarrhées , vomissements , douleurs abdominales, elle traduit une atteinte infectieuse du tissu lymphoide intestinal. • Bronchopulmonaires : bronchopneumopathies.

  10. TRAITEMENT • Moyens locaux : gouttes nasales : sérum physiologique permet le drainage des sécrétions et une désinfection rhinopharyngée. • Traitement symptomatique par voie générale : antalgique , antipyrétique, antibiotique (βlactamines, macrolides en cas d’allergie) • Traitement du terrain : antihistaminiques , immunostimulants , traitement d’une carence martiale. • Adenoidectomie : indiquée lorsque les rhinopharyngites sont récidivantes ou passent à la chronicité . • Paracentése : indiquée dans les oma suppurée à tympan fermé . INDICATIONS : • Rhinopharyngite aigue non compliquée : traitement symptomatique(antipyretique , gouttes nasales) , • Rhinopharyngite aigue compliquée : antibiothérapie par voie générale en plus du traitement symptomatique. • Rhinopharyngite chronique et récidivante : traitement du terrain.

  11. RHINOPHARYNGITES AIGUES : • douleurs à type de brûlure sensation de cuisson en haut du voile, augmentées par la phonation et la déglutition , accompagnées de rhinorrhée antérieure et postérieure mucopururlente ou purulente, sensation de plénitude d’oreille, cette symptomatologie s’installe brutalement et évolue dans un contexte fébrile. • L’examen retrouve une inflammation du rhinopharynx pouvant s’étendre à la muqueuse de l’oropharynx . Le traitement est symptomatique , les antibiotiques sont indiqués en cas de complications. RHINOPHARYNGITE CHRONIQUE : • Elle se traduit par une sensation de corps étranger pharyngé , de plénitude retronasale , un jetage retrovelaire, les sécrétions sont visqueuses ,épaissies, difficiles à évacuer , la recherche d’un facteur favorisant s’impose : tabagisme, atopie, déviation de la cloison nasale, hypertrophie des cornets inférieurs , foyer infectieux sinusien. CRYPTOLYMPHOIDITE : • Il s’agit d’une inflammation puis l’infection d’un foyer localisé au niveau d’une crypte. Elle se traduit par des céphalées localisées au vertex rebelles aux antalgiques habituels accompagnées de fièvre à 39 -40°C ; la nasofibroscopie retrouve une crypte ou bride remplie de caseum. • Le traitement est basé sur l’antibiothérapie, complété d’un curetage du cavum

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