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C. Yardin

Téléphone mobile et santé. ?. C. Yardin. Limoges, le 29/03/12. Longueur d’onde. 1 pm. 1 nm. 1 µm. 1 mm. 1 m. 1 Km. Radio fréquences. Basses fréquences. Rayons g. Rayons X. UV. Visible. IR. 10 20. 10 17. 10 15. 10 14. 10 13. 10 12. 10 8. 10 4 Hz. Fréquence (Hertz).

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  1. Téléphone mobile et santé ? C. Yardin Limoges, le 29/03/12

  2. Longueur d’onde 1 pm 1 nm 1 µm 1 mm 1 m 1 Km Radio fréquences Basses fréquences Rayons g Rayons X UV Visible IR 1020 1017 1015 1014 1013 1012 108 104 Hz Fréquence (Hertz) Micro-ondes ou hyperfréquences Energie (électron-volt) Spectre des Ondes Electromagnétiques (OEM) CY, Limoges, le 29/03/12

  3. EHF Extra Hight Frequency SHF Super Hight Frequency UHF Ultra Hight Frequency VHF Very Hight Frequency HF Hight Frequency MF Medium Frequency LF Low Frequency Micro-ondes Téléphonie mobile : 400 MHz à 2000 MHz Radiofréquences et micro-ondes (MO) CY, Limoges, le 29/03/12

  4. Interaction des OEM avec les tissus Energie réfléchie Tissu => Effet ? Energie absorbée • Effet thermique / Effet non thermique : • Effet thermique: augmentation de la température • - Effet non thermique ou athermique : absence d’augmentation de • température ou température tissulaire maintenue à sa normale par • processus de thermorégulation CY, Limoges, le 29/03/12

  5. Interaction des OEM avec les tissus Unité de grandeur utilisée pour quantifier l’interaction: DAS« Débit d’Absorption Spécifique » ou SAR « Specific Absorption Rate » : = quantité de puissance absorbée par unité de masse de tissu Unité de mesure: W/kg NB: le terme « dosimétrie» est fréquemment employé pour désigner la mesure de l’exposition au moyen du DAS. CY, Limoges, le 29/03/12

  6. Les limites d’exposition Établissement de normes internationales: Qui les fixe et comment ? Qui? • ICNIRP ou Commission Internationale de Protection contre les Rayonnements Non Ionisants • - L'Organisation Mondiale de la Santé, dans le domaine de la protection des • personnes vis à vis des ondes électromagnétiques se réfère à l'ICNIRP. • - Les limites d'exposition adoptées par la Communauté Européenne ont pour base une recommandation de l'ICNIRP émise en 1998. • L'IEEE, « Institute of Electrical and Electronics Engineers » • Organisation technique et professionnelle dont l'une des activités est de développer des standards en informatique et pour l'industrie électronique. • Base réglementaire dans quelques pays, notamment aux Etats-Unis. CY, Limoges, le 29/03/12

  7. Quelques exemples de valeurs limites d’exposition au niveau international : Adoption par environ 30 pays des recommandations de l’ICNIRP, intégralement ou avec des modifications mineures: Afrique du sud, Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Brésil, Chili, Colombie, Croatie, Equateur, Espagne, Estonie, Finlande, Hongrie, Inde, Irlande, Italie, Japon, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Paraguay, Perou, Philippines, Portugal, République tchèque, Singapour, Suisse, Vénézuela… Recommandations fournies par l’IEEE appliquées aux Etats-Unis, au Canada et quelques autres pays: Bolivie, Panama, Pologne, Russie…. CY, Limoges, le 29/03/12

  8. Les limites d’exposition Comment ? • Se fondent sur des résultats d’études menées dans le monde entier et • publiées dans des revues avec comité de lecture • Définition des valeurs des «restrictions de base» • Effet néfaste trouvé chez l'animal au plus faible niveau d'exposition • (= altération du comportement chez les macaques et les rongeurs sous exposition à une quantité suffisante d'énergie RF): DAS  4 W/kg (effet thermique)  • Réduction d'un facteur 10 en milieu professionnel • DAS limite d'exposition corps entierà 0,4 W/kg par mesure de sécurité et pour tenir compte des incertitudes liées à l'extrapolation d'un modèle animal à l'homme. • Facteur d'abattement supplémentaire de 5 pour la population générale • DAS limite d'exposition corps entier pour le public = 0,08 W/kg. • Au total, coefficient de sécurité de 50 CY, Limoges, le 29/03/12

  9. Les limites d’exposition • Certaines zones restreintes de l'organisme peuvent absorber localement • une puissance supérieure • valeur limite de DAS pour une exposition fortement localisée • NB: valeurs de DAS local évaluées pour une masse de 10 g de tissu • => DAS local inférieur à: • 2 W/kg pour la tête et le tronc, dans lesquels se trouvent des organes • fonctionnels vitaux (cerveau, coeur, poumon, intestins, etc...), • 4 W/kg pour les tissus plus périphériques que sont les membres. Application de ces valeurs de DAS directement auxtéléphones mobiles CY, Limoges, le 29/03/12

  10. Exemples de valeurs de DAS de téléphones mobiles Méthodes de mesure pour l'évaluation du DAS (source ANFR) NB: Le DAS qui figure dans les notices des téléphones mobiles commercialisés en France est une valeur de DAS de type « pire cas ». La norme (EN 62209-1)de test du DAS des téléphones mobiles propose une méthode conduisant à une évaluation du DAS maximal, et non pas une mesure du DAS « réel » tel qu’il pourrait être observé dans une situation de communication réelle. CY, Limoges, le 29/03/12

  11. Exemples de valeurs de DAS (en W/kg) d’émetteurs Wi-Fi [Supélec – Wi-Fi, 2006], ANFR CY, Limoges, le 29/03/12

  12. Les limites d’exposition : différences Restrictions de base ≠ Niveaux de référence • Les restrictions de base: • = limites qui garantissent l’absence d’effets sanitaires connus, lorsqu’une personne est • exposée à un champ électromagnétique. • Bien au-dessous des seuils pour lesquels des effets nocifs sont connus. • Définies par leDAS (débit d’absorption spécifique) • => difficiles à quantifier dans la population générale • Les niveaux de référence: • = valeurs environnementales de quantités aisément mesurables sous certaines • conditions, à savoir le champ électrique, le champ magnétique, et la densité de • puissance • le respect des niveaux de référence garantit celui des restrictions de base Calculés à partir des restrictions de base, par des procédures très conservatives. CY, Limoges, le 29/03/12

  13. Les limites d’exposition Les niveaux de référence (pour les antennes relais = stations de base) Exemple En cas d’exposition à une antenne-relais en un lieu où le champ électrique = 4,1 V/m, DAS au niveau du cerveau de l’ordre de 0,2 mW/kg(= 0,0002 W/kg). NB:97% des mesures effectuées par l’Agence Nationale des Fréquences sont inférieures à cette valeur. CY, Limoges, le 29/03/12

  14. Les limites d’exposition Stations de base Pourquoi la valeur de 0,6 V/m est proposée comme valeur limite d’exposition en termes de niveaux de champ électrique ? • Proposée initialement en 1998 par G. Oberfeld du Département santé • de la ville de Salzbourg (Autriche). • Résultats d’une étude sur l’homme: • Effects of pulsed high-frequency electromagnetic fields on human sleep . • Röschke et Mann.Neuropsychobiology. 1996;33(1):41-7 • Effets sur l’électroencéphalogramme pendant le sommeil d’un champ électromagnétique • (type GSM-900) pour une densité depuissance appliquée de 0,5 W/m²: diminution du • temps d’endormissement et du temps de sommeil paradoxal. • Facteur de sécurité de 500 • densité de puissance de 1 mW/m² • niveau de champ électrique de 0,6 V/m CY, Limoges, le 29/03/12

  15. Mêmes auteurs : 2 nouveaux articles Niveaux d’exposition  à ceux de la première étude Résultats non confirmés  pas d’effet jusqu’à 50 W/m² au lieu de 0,5 W/m² • Human sleep under the influence of pulsed radiofrequency electromagnetic fields: • A polysomnographic study using standardized conditions. • Wagner P, Röschke J, Mann K, Hiller W, Frank C. • Bioelectromagnetics. 1998;19(3):199-202. • Human sleep EEG under the influence of pulsed radio frequency electromagnetic fields. • Results from polysomnographies using submaximal high power flux densities. • Wagner P, Röschke J, Mann K, Fell J, Hiller W, Frank C, Grözinger M. • Neuropsychobiology. 2000;42(4):207-12 + une revue de la littérature Sleep under exposure to high-frequency electromagnetic fields. Mann K, Röschke J. Sleep Med Rev. 2004 Apr;8(2):95-107. Review. CY, Limoges, le 29/03/12

  16. Conséquences d’une diminution de la norme pour les antennes • Réduction techniquement possible du niveau d’exposition des antennes-relais • Multiplier leur nombre • Réduction de leur zone de couverture • Mais • lors du passage d’une zone de couverture à une autre, augmentation à chaque • fois de la puissance d’émission du téléphone portable jusqu’à 1000 fois • exposition au portable 100 à 100.000 fois plus élevée que celle due aux antennes. • Risque d’augmenter l’exposition des utilisateurs d’ un portable, soit 85 % des Français. Le rapport Afsset précise (page 406) : « Le groupe de travail recommande de peser avec soin les conséquences d’une telle réduction, notamment : 1) en termes de multiplication du nombre des antennes 2) et en termes d’augmentation possible de l’exposition de la tête aux radiofréquences émises par les téléphones mobiles » CY, Limoges, le 29/03/12

  17. Collaboration entre - l’équipe du Dr Levêque (X-Lim, Ondes et Santé) - notre équipe de recherche (CHU, Faculté de Médecine) CY, Limoges, le 29/03/12

  18. power meter amplifier computer generator incubator Exposed cell cultures (EX) Coaxial optical fiber probe computer Wire patch cells RF-field exposure system Sham-exposed cell cultures (SE) CY, Limoges, le 29/03/12

  19. 15 cm 15 cm 2.9 cm 50 mm Petri dish 35 mm Petri dish 8 sample holders (35 mm dish inside 50 mm one) wire-patch cell absorbing luxtron probe coaxial probe wire-patch cell CY, Limoges, le 29/03/12

  20. Lignée neuroblastique humaine SH-SY5Y Amniocytes humains Neurones corticaux primaires de rat CY, Limoges, le 29/03/12

  21. R4 R4 R4 R4 • PERSPECTIVES • Différents paramètres cellulaires et moléculaires seront étudiés: • Évaluation de l’apoptose neuronale induite par les micro-ondes (neurones) • - détection des cellules en apoptose: DAPI, TUNEL, cytométrie de flux (CMF) • - expression de certaines protéines intervenant dans le processus apoptotique: Bcl2, p53, caspases, c-JUN, c-FOS,… • Sensibilisation à l’apoptose neuronale induite par des substances pro-apoptotiques: • - première phase: exposition aux micro-ondes, • - deuxième phase: expositions aux substances pro-apoptotiques, • - évaluation de l’apoptose par les techniques citées précédemment (DAPI,…). • Prolifération et cycle cellulaire (cellules gliales): • - incorporation de BrdU, • - viabilité et cycle cellulaire par CMF. • Études cytogénétiques et cassures de l’ADN (cellules gliales): • - caryotype . • PERSPECTIVES • Différents paramètres cellulaires et moléculaires seront étudiés: • Évaluation de l’apoptose neuronale induite par les micro-ondes (neurones) • - détection des cellules en apoptose: DAPI, TUNEL, cytométrie de flux (CMF) • - expression de certaines protéines intervenant dans le processus apoptotique: Bcl2, p53, caspases, c-JUN, c-FOS,… • Sensibilisation à l’apoptose neuronale induite par des substances pro-apoptotiques: • - première phase: exposition aux micro-ondes, • - deuxième phase: expositions aux substances pro-apoptotiques, • - évaluation de l’apoptose par les techniques citées précédemment (DAPI,…). • Prolifération et cycle cellulaire (cellules gliales): • - incorporation de BrdU, • - viabilité et cycle cellulaire par CMF. • Études cytogénétiques et cassures de l’ADN (cellules gliales): • - caryotype . • exposition à 900 MHz, CW, 5 W/kg, pendant 24h, • arrêt des cultures 24h après exposition, • fixation des cellules. • exposition à 900 MHz, CW, 5 W/kg, pendant 24h, • arrêt des cultures 24h après exposition, • fixation des cellules. exposées exposées contrôles contrôles Cellules SH-SY5Y marquées au DAPI Cellules SH-SY5Y marquées au DAPI Pseudo-exposées 37°C 0 heure post-exposition Coloration DAPI Exposées 39°C Cytométrie de flux CY, Limoges, le 29/03/12

  22. FISH (Hybridation Fluorescente In Situ) Caryotype CY, Limoges, le 29/03/12

  23. SAR 1 W/kg EX SE EX SE EX SE BLM p53 Phospho-p53 (ser15) Phospho-p53 (ser37) β actine Western blot Immunohistochimie CY, Limoges, le 29/03/12

  24. Etude de l’apoptose Travail de thèse de V. Joubert Cellules neuronales: lignée cellulaire SH-SY5Y neurones primaires Ondes - CW (Continuous Waves) DAS de 2 W/kg - GSM 900MHz (Global System for Mobile phone) DAS de 0,25 W/kg Exposition: 24 h => pas d’induction de l’apoptose (sauf en CW sur neurones primaires, mais augmentation de température) CY, Limoges, le 29/03/12

  25. Microwave exposure of neuronal cells in vitro: Study of apoptosis. V. JOUBERT, P. LEVEQUE, A. RAMETTI, A. COLLIN, S. BOURTHOUMIEU, C. YARDIN No apoptosis is induced in rat cortical neurons exposed to GSM phone fields. V. JOUBERT, P. LEVEQUE, M. CUEILLE, S. BOURTHOUMIEU, C. YARDIN Apoptosis is induced by radiofrequency fields through the caspase-independent mitochondrial pathway in cortical neurons. V. JOUBERT, S. BOURTHOUMIEU, P. LEVEQUE, C. YARDIN CY, Limoges, le 29/03/12

  26. Etude de la génotoxicité Travail de thèse de S. Bourthoumieu 1 – Etude du caryotype Cellules amniotiques Ondes GSM-900 MHz DAS: 0,25 W/kg Exposition: 24 h • Pas d’augmentation du taux d’anomalies chromosomiques Nombre Structure • Pas d’augmentation du nombre de cassures chromosomiques CY, Limoges, le 29/03/12

  27. Etude de la génotoxicité Travail de thèse de S. Bourthoumieu 2 – Etude en FISH (Hybridation Fluorescente In Situ) Cellules amniotiques Ondes GSM-900 MHz DAS: 0,25; 1; 2 et 4 W/kg Exposition: 24 h Recherche d’aneuploïdie des chromosomes 11 et 17 Cf publications Mashevich et al., 2003 Mazor et al., 2008 => Pas d’effet aneuploïdogène CY, Limoges, le 29/03/12

  28. Etude de la génotoxicité SAR 1 W/kg EX SE EX SE EX SE BLM Travail de thèse de S. Bourthoumieu p53 3 – Etude de la protéine p53 Phospho-p53 (ser15) Cellules amniotiques Phospho-p53 (ser37) Ondes GSM-900 MHz DAS: 0,25; 1; 2 et 4 W/kg β actine Exposition: 24 h Lésions de l’ADN => augmentation de l’expression activation de la protéine p53 • Pas d’augmentation - de l’expression de la protéine p53 - de son activation CY, Limoges, le 29/03/12

  29. Cytogenetic studies in human cells exposed in vitro to GSM-900 MHz radiofrequency using R-banded karyotyping. S. BOURTHOUMIEU, V. JOUBERT, B. MARIN, A. COLLIN, P. LEVEQUE, F. TERRO, C. YARDIN Aneuploidy studies in human cells exposed in vitro to GSM-900 MHz radiofrequency radiation using FISH. S. BOURTHOUMIEU, F. TERRO, P. LEVEQUE, A. COLLIN, V. JOUBERT, C. YARDIN No change in p53 expression and phosphorylation at serine 15 and 37 is induced after GSM-900 RF exposure of human amniotic cells. S. BOURTHOUMIEU, A. MAGNAUDEIX, F. TERRO, P. LEVEQUE, A. COLLIN, C. YARDIN Accepté pour publication dans CY, Limoges, le 29/03/12

  30. Etude de l’autophagie Travail de F. Terro Neurones primaires Autophagie = voie de dégradation des protéines dans les lysosomes Augmentation en cas de stress cellulaire Ondes GSM-900 MHz DAS: 0,25 W/kg 24 h d’exposition A noter une augmentation de T° de 0,5°C • petites variations en relation avec l’augmentation de température CY, Limoges, le 29/03/12

  31. GSM-900 MHz at low dose temperature-dependently downregulates <alpha>-synuclein in cultured cerebral cells independently of chaperone-mediated-autophagy F. TERRO, A. MAGNAUDEIX, L. MARTIN, M. CROCHETET, S. BOURTHOUMIEU, C. WILSON, C. YARDIN, P. LEVEQUE Toxicology, 2012: 292:136-144. CY, Limoges, le 29/03/12

  32. Synthèse des études biologiquesBandes de fréquence supérieures à 400 MHz • Analyse systématique de la littérature •  articles publiés du 1er Janvier 2005 au 1er Avril 2009 • Total de 287 articles, dont: • 226 articles de recherche en Anglais: • - 182 études réalisées « in vitro » ou sur l’animal • - 44 études réalisées chez l’homme • 61 « autres »: • - revues (=> point sur des articles de recherche antérieurs) • - articles non anglophones CY, Limoges, le 29/03/12

  33. Synthèse des études biologiquesBandes de fréquence supérieures à 400 MHz • Etudes « positives » études montrant un effet •  • Etudes « négatives » études ne montrant pas d’effet • Mais ……très nombreuses lacunes méthodologiques car études nécessitant • une double compétence: • dans le domaine de la physique (paramétrage des conditions d’exposition) • dans le domaine de la biologie • => Etude de la méthodologie utilisée pour chaque article: • Analyse de la partie physique • Analyse de la partie biologique CY, Limoges, le 29/03/12

  34. 1 - Analyse de la partie physique • Principaux critères de validité retenus: • - la qualité du système d’exposition utilisé • - la dosimétrie ou caractérisation de l’exposition • => Calcul du DAS par 2 méthodes complémentaires: • Simulation physique • Mesure de température et/ou de champ électrique in situ => Plusieurs cas de figure observés: Dosimétrie validée: répond aux critères pré-établis Dosimétrie incomplète: 1 seul paramètre étudié Dosimétrie non décrite:DAS donné mais méthode d’obtention absente Néant: absence de dosimétrie NB: Exception pour l’exposition des humains souvent au moyen d’un téléphone portable => Exposition « réelle »au dessous des normes en vigueur CY, Limoges, le 29/03/12

  35. 2- Analyse de la partie biologique • Critères de qualité généraux: • pertinence du modèle • validité des techniques (fiabilité, sensibilité..) • puissance de l’étude: nombre de cas (taille de l’échantillon) • nombre de répétition au sein de l’étude • les tests en aveugle voire double aveugle • les tests statistiques utilisés • Critères spécifiques • expositions factices ou « sham »=> effet dû non au système d’exposition • mais au champ magnétique • témoins négatifs ou « contrôles cages » • témoins positifs: la technique utilisée permet de détecter l’effet recherché • Exemple: recherche d’effets sur ADN: utilisation d’un agent mutagène • connu et résultats obtenus avec la technique utilisée CY, Limoges, le 29/03/12

  36. 2- Analyse de la partie biologique Autres paramètres pouvant faire varier les résultats Animaux « contraints » dans le système d’exposition => stress de contention Nécessité d’une « habituation» des animaux au système • En cas d’absence d’habituation • différences entre les rats exposés et les « contrôles cages » Mais • mêmes effets observés chez les exposés et les sham • (qui subissent les mêmes manipulations). CY, Limoges, le 29/03/12

  37. 2- Analyse de la partie biologique Autres paramètres à considérer • Même si la méthodologie employée semble être correcte, deux notions • sont importantes également à considérer dans l’analyse bibliographique • des travaux concernant les effets des RF: • la réplication des résultats d’une étude • Beaucoup de cas de non-reproductibilité !!!......... • la convergence de résultats de plusieurs études. • Effets observés disparates et non concordants => Remise en cause de la significativité des résultats considérés non isolément mais dans leur ensemble. CY, Limoges, le 29/03/12

  38. Résultats de l’analyse de la littérature (1) • Sur 182 études réalisées in vitro (cellules) et in vivo (animal): • 82 : présence d’effets • - 45avec dosimétrie non validée • - 37 avec dosimétrie validée • 9 avec méthodologie satisfaisante, soit 11% • 100 : pas d’effet • - 13avec dosimétrie non validée • - 87avec dosimétrie validée • 69avec méthodologie satisfaisante, soit 69% • Au total environ 7 fois plus d’études ne montrant pas d’effet réalisées avec une méthodologie correcte par rapport aux études montrant des effets CY, Limoges, le 29/03/12

  39. Résultats de l’analyse de la littérature (2) • Sur 44 études réalisées sur l’humain: • 20 : présence d’effets • - 2 protocoles rigoureux au niveau biologique, soit 10% • 24 : pas d’effet • - 17 avec méthodologie rigoureuse, soit 71% • Autotal, environ 7 fois plus d’études correctes méthodologiquement ne montrant pas d’effet CY, Limoges, le 29/03/12

  40. Conclusions rapport AFSSET (1) • A ce jour, il ressort de cette analyse que, en conditions non thermiques, les • radiofréquences supérieures à 400 MHz : • ne modifient pas les grandes fonctions cellulaires telles que • i) l’expression génique ; • ii) la production de radicaux libres oxygénés (ROS) ; et • iii) l’apoptose notamment des cellules d’origine cérébrale (provenant • de gliome ou de neuroblastome humains) les plus exposées en cas • d’utilisation d’un téléphone mobile ; • ne sont pas un facteur de stress pour les cellules en comparaison des • facteurs de stress avérés. Les seuls effets de stress observés sont des • effets thermiques associés à des niveaux d’exposition élevés ; • ne provoquent pas d’effet génotoxique ou co-génotoxique reproductibles • à court ou à long terme et ne sont pas mutagènes dans les tests de • mutagénicité classiques ; CY, Limoges, le 29/03/12

  41. Conclusions rapport AFSSET (2) • ne provoquent pas d’augmentation d’incidence ou l’aggravation de cancers • dans les conditions expérimentales testées. Les résultats convergent donc • vers une absence d’effet cancérogène ou co-cancérogène des radiofréquences • pour des expositions pouvant excéder 4 W/kg ; • n’ont pas d’effet délétère sur le système nerveux, que ce soit en termes de • cognition et de bien-être, en termes d’intégrité de la barrière hémato-encéphalique • ou en termes de fonctionnement cérébral général ; • n’ont pas d’effet susceptible d’affecter le fonctionnement du système • immunitaire ; • n’ont pas d’impact sur la reproduction et le développement d’après les études • les plus récentes et les mieux paramétrées. Cependant, les résultats ne sont pas • homogènes, et plusieurs études devraient être répliquées dans des conditions • d’expérimentation fiables, avec notamment des données dosimétriques ; • n’ont pas d’effet délétère sur le système cochléo-vestibulaire après une • exposition aiguë. CY, Limoges, le 29/03/12

  42. Conclusions rapport AFSSET (3) • Et d’après les résultats d’un nombre limité d’études, les radiofréquences • supérieures à 400 MHz : • ne paraissent pas perturber le système cardio-vasculaire, en particulier la • régulation de la pression artérielle et du rythme cardiaque ; • n’auraient pas d’effet délétère sur le système oculaire ; • - ne modifieraient pas le taux de mélatoninechez l’homme. CY, Limoges, le 29/03/12

  43. Conclusion généraleSynthèse des études biologiquesBandes de fréquence supérieures à 400 MHz A partir des études méthodologiquement correctes: Conclusions du rapport de l’Afsset « Au vu de l’analyse détaillée et critique des travaux effectuée par le groupe de travail, et compte tenu par ailleurs de l’état antérieur des connaissances, aucune preuve convaincante d’un effet biologique particulier des radiofréquences n’est apportée pour des niveaux d’exposition non thermiques, dans les conditions expérimentales testées.» Octobre 2009 page 396 CY, Limoges, le 29/03/12

  44. Echelle de classification du CIRC CIRC: Centre International de recherche sur le Cancer Créée par l’OMS NB: Concerne uniquement le risque de cancer. Groupe 1 « cancérogène pour l’homme » 107 agents Preuves suffisantes (sufficient evidence), risque avéré. Amiante, tabac, benzène, boissons alcoolisées, virus de l’hépatite C… Groupe 2 -Groupe 2A « cancérogène probable pour l’homme » 59 agents Vapeurs d’échappement de diesel, trichloréthylène… http://monographs.iarc.fr/ENG/Classification/index.php CY, Limoges, le 29/03/12

  45. - Groupe 2B « cancérogène possible pour l’homme » 267 agents Eléments de preuves limités (limited evidence), soit dans les études expérimentales, soit chez l’homme ; Ou bien ceux pour lesquels il n’y pas de preuve de cancérogénicité chez l’homme, ni chez l’animal (inadequate evidence) mais des éléments de preuve jugés suffisants d’un point de vue mécanistique. Des biais, des facteurs de confusion ou le fait que les résultats soient obtenus par hasard ne sont pas exclus et ne permettent pas de tirer une conclusion. Plomb, chloroforme, café, colorants pour les cheveux… Groupe 3 « non classifiable comme cancérogène pour l’homme » 508 agents  éthylène, polystyrène… Groupe 4 « probablement non cancérogène pour l’homme » 1 agent Des preuves expérimentales ou des preuves chez l’homme indiquent une absence de caractère cancérogène (no evidence suggesting carcinogenicity).  caprolactame (= composé chimique qui sert de monomère dans la fabrication du nylon). CY, Limoges, le 29/03/12

  46. Merci pour votre attention CY, Limoges, le 29/03/12

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