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INTRODUCTION
E N D
1. REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DES RESSOURCES EN EAU
SEMINAIRE SUR LE SECTEUR DE L’EAU EN ALGERIE
(Avec la collaboration de la Banque Mondiale)
DESSALEMENT DE L’EAU DE MER :
une alternative
DOCTEUR B. BENGUEDDACH
JANVIER 2003
2. INTRODUCTION :
Devant l’augmentation rapide des besoins en eau due à l’accroissement démographique, l’amélioration du niveau de vie des citoyens et les nécessités de développement, il est nécessaire de réaliser sans cesse de nouveaux aménagements hydrauliques permettant de mobiliser plus d'eau et satisfaire les besoins nouveaux.
3. La sécheresse qui a sévit depuis plus de deux décennies dans le pays et aggravée durant
ces trois dernières années, a considérablement affecté le niveau des réserves d’eau qui a atteint un seuil critique ne permettant même plus la satisfaction des besoins minimaux.
4. La mobilisation des eaux souterraines au Nord
du pays a atteint son seuil maximal, d’où une surexploitation des nappes superficielles et la détérioration de la qualité de l’eau. Cette situation pénalisera de ce fait tous les secteurs (population, industrie et agriculture).
5. MOBILISATION DES RESSOURCES EN EAU: La mobilisation des ressources en eau depuis l’indépendance a été axée au premier lieu sur les ressources souterraines. L’accroissement rapide, de la demande en eau dans les secteurs de l’irrigation, de l’industrie ainsi que les besoins incompressibles de la population ont amené les pouvoirs publics à mobiliser de plus en plus les ressources superficielles.
6. REALISATIONS : C’est ainsi que le secteur a dû réaliser des investissements extrêmement lourds pour la satisfaction des besoins en eau potable et industrielle des grandes agglomérations d’Alger, d’Oran, de Constantine et d’Annaba. A titre indicatif, nous citerons :
7. Le système de production Isser – Keddara pour l’AEP du Grand Alger ;
Les transferts Tafna – Oran et Gargar – Oran pour l’agglomération oranaise ;
L’adduction Mexa – Annaba pour l’AEP/I du couloir Tarf – El Kala – Annaba ;
Le transfert des eaux du barrage Hammam Grouz et de la nappe Hamma Bouziane vers Constantine.
8. PROJETS L’accroissement incessant de la demande en eau a conduit également le secteur à prévoir les projets de transfert des eaux:
> Taksebt – Tizi Ouzou – Boumerdes – Alger;
> Béni Haroun – Constantine;
> Prise Chéliff – Mostaganem – Arzew – Oran.
Ces trois derniers projets devraient assurer une mobilisation et un transfert à partir des eaux de surface d’un volume annuel avoisinant les 800 millions de M3.
9. PERSPECTIVES Les aléas pluviométriques enregistrés notamment lors de ces dernières décennies ont malheureusement réduit l’impact attendu de ces investissements.
D’où la nécessité d’imaginer dès aujourd’hui et pour le futur, des solutions complémentaires et parfois même de remplacement.
10. AVANTAGES DU DESSALEMENT D’EAU DE MER EN ALGERIE :
L’Algérie dispose d’un littoral de 1200 KM ;
L’utilisation de l’eau de mer qui est une ressource pratiquement non polluante et inépuisable;
La population ainsi que l’industrie à grande consommation d’eau se trouvent à proximité de la mer;
Le domaine de dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres a connu ces dernières années une avancée technologique remarquable grâce au développement de différents procédés ;
La disponibilité de la ressource énergétique ou la combinaison de sa production.
11. Le dessalement d'eau de mer dans le monde: 97 % de l’eau dans le monde est salée. Alors que, seule 0.07 % de la consommation d’eau provient du dessalement.
Toutefois, bien que le développement du dessalement d’eau de mer reste incontestablement tributaire des coûts d’investissements et d’exploitation de ces stations et donc, du prix de revient du mètre cube d’eau produit.
Les techniques de dessalement ont commencé à se développer à partir des années cinquante avec des productions modestes. Depuis, les installations sont de plus en plus nombreuses à travers le monde et surtout de plus en plus rentables, au moins de façon relative quand il y a pénurie sur de longues durées.
12. Evolution de la capacité mondiale :
13.
A la fin de 2000, la capacité mondiale installée de 26 millions de m3/j, est localisée pour plus de 50 % dans les pays du Golfe.
Par contre la production réelle n’est que de 65 % de cette capacité.
14. Production totale par pays
15. Tendance du marché mondiale : Il convient de préciser que les techniques de dessalement les plus utilisées sont celles des procédés de séparation par distillation (Multi Stage flash MSF, multiples effets ME) et de séparation à membranes (osmose inverse RO).
Il y a lieu de noter, que le marché mondiale est dominé par le procédé MSF relativement aux autres procédés.
Toutefois, il est à souligner que le procédé de séparation à membrane d’osmose inverse RO, connaît un essor considérable grâce à l’utilisation du modèle à fibre creuse et est un sujet qui attire de plus en plus l’attention de beaucoup de chercheurs et spécialistes ces dernières années .
16. EVOLUTION DES PROCEDES DE DESSALEMENT( % )
On remarque dans ce tableau que le procédé qui a bien évolué est l’osmose inverse et celui qui a régressé est la distillation.
17. Le procédé R.O. a marqué sa présence par les avantages qu’il présente: Plus compétitif par rapport à beaucoup de systèmes à grande capacité.
Le contrôle du niveau de pré traitement permet de sauver les performances de membranes et augmenter leur durée de vie, et par conséquent réduire le coût de l’eau produite.
Ne nécessite qu’une faible consommation d’énergie grâce à l’utilisation de l’énergie résiduaire.
18. COMPOSITION DU COUT DU METRE CUBE D’EAU DESSALEE
19. Les coûts du mètre cube d’eau dessalée par le procédé RO, en Espagne, en Grèce et à Malte, reviennent entre 0,80 et 1,1 $ US selon la capacité de l’unité de production et le procédé.
23. IMPLANTATION DES UNITES DE DESSALEMENT
24. IMPLANTATION DES UNITES DE DESSALEMENT (SUITE)
25. IMPLANTATION DES UNITES DE DESSALEMENT (SUITE)
