Collaboration archivistique : clé de voûte de la sauvegarde la mémoire africaine

1. La collaboration La collaboration archivistique : clé de archivistique : clé de voûte de la sauvegarde voûte de la sauvegarde de la mémoire africaine de la mémoire africaine Antonin Benoît Diouf Expert Conseil International des Archives (ICA)

2. • Importance du patrimoine documentaire africain ; inestimable, témoin de son histoire, de ses cultures et de ses sociétés • Fragilité du patrimoine (dégradation, dispersion, manque de ressources). Introduction Importance du patrimoine documentaire africain ; inestimable, témoin de son histoire, de ses cultures et de ses sociétés Fragilité du patrimoine (dégradation, dispersion, manque de ressources). Nécessité de la collaboration (institutionnelle et interpersonnelle) pour préserver et valoriser la mémoire collective. • Nécessité de la collaboration (institutionnelle et interpersonnelle) pour préserver et valoriser la mémoire collective.

3. Patrimoine en danger Dégradation des supports, conflits, pillages, manque de moyens. Dispersion des sources Archives coloniales en Europe, collections privées, documents oraux non enregistrés. Enjeu identitaire Importance pour la construction des identités nationales et la transmission du savoir. Enjeu de développement Utilité des archives pour la recherche, l’éducation, la justice et la bonne gouvernance. Enjeux de la sauvegarde de la mémoire documentaire africaine

4. (axes de collaboration) Bénéfices • Mutualisation des ressources • Compétences, financements, équipements. • Échange d'expertises • Formation continue sur les normes internationales et les méthodes de travail, réflexions “Inter Pares “ • Harmonisation de cadres de pratiques • Adoption de normes de métadonnées et de description archivistique . • Constitution de réseaux • Partage d’informations et accès facilité aux sources. • Projets communs • Inventaire, expositions virtuelles, publications, portails fédératifs. de la collaboration archivistique

5. Compétences : • Formation continue des archivistes pour améliorer leurs compétences selon les standards internationaux. • Partage de connaissances et d'expertises entre institutions. • Renforcement des capacités par des ateliers, séminaires, et programmes de formation. Financements : • Accès à des financements partagés pour des projets de grande envergure. • Collaboration avec des organismes internationaux pour obtenir des subventions. • Mise en commun des ressources financières pour des projets de numérisation et de conservation (a l’echelle nationale ?). Équipements : • Partage des équipements spécialisés (scanners, logiciels de gestion archivistique, etc.). • Acquisition collective de technologies de pointe pour la préservation et la numérisation des archives. • Accès mutualisé à des infrastructures de stockage sécurisées et adaptées. des ressources

6. Échange • formation : • continue : programme de renforcement de capacités périodiques sur les tendances évolutives de l’archivistique. Mise à jour des compétences (standards internationaux, nouvelles méthodes de travail) avec partenariats (MoW…) • Initiale : réflexion collaborative sur les curricula de formation en archivistique et harmoniser les contenus à ce propos. Cadre uniforme de formation initiale en archivistique en licence et master • interaction : communautés de pratiques comme cadre formel d’échanges entre pairs archivistes sur des thématiques. Peut être modéré ou non. Objectif est d’avoir, au bout d’une série de discussions, un produit de connaissances tacites partagées et formalisées. d'expertises

7. Fichiers d'autorité communs (même convention de saisie d'une métadonnée). • pour l’élément « producteur » (personnes, familles, collectivités). Exemple pour archives administration publique (uniformisation de description pour les ministères) • les specificites nationales en termes d’appellation sont a prendre en compte • le principe de provenance peut compliquer l’uniformisation de la saisie de ce type particulier de producteur. => penser à une convention de provenance quel que soit le contexte de production nationale • prévoir un champ de renvoi vers l’appellation du producteur au moment de la production de l’archive plus l’année de cette création • pour l’indexation « sujets » : Création et adoption de thésaurus spécifiques aux archives pour normaliser les termes de recherche et les descripteurs. Cela pouvant même aller vers une modélisation classificatoire à l'image de la bibliothéconomie et documentation qui utilisent des langages contrôlés • ➔ un logiciel comme AtoM permet de générer cette uniformité à la volée. Adoption de normes internationales a adapter aux besoins spécifiques. • utilisation de normes de métadonnées comme MARC, Dublin Core, EAD (Encoded Archival Description) pour garantir une description cohérente et interopérable des fonds archivistiques africains. • modèles conceptuels pour les archives, comme le modèle Records in Contexts (RiC) développé par l'ICA.

8. Constitution Accès facilité aux sources • Archive ouverte sur la production académique archivistique (,thèses, mémoires, articles...), littérature grise, documentation audiovisuelle (conférences, webinaires,) collecte a assurer et coordonner par des points focaux institutionnels/nationaux • Système commun d'information archivistiquesous forme de portail collectif regroupant plusieurs services ou institutions d'archives avec une plus grande dérivation vers les archives audiovisuelles qui sont essentielles dans des contextes d'analphabétisme en langues et diacritiques latines (notre réalité d’heritage colonial). • Instruments de recherche en ligne fédérés • Initiatives d'accès libre aux ressources numériques. • projets d'accès ouvert pour les archives, permettant un accès plus large aux documents historiques de réseaux

9. • Inventaire du patrimoine • Expositions virtuelles collectives transnationales (dans une perspective de valorisation) • Publications (revue interafricaine d’archivistique) • Catalogue unifie de formations diplômantes en archivistique avec harmonisation les contenus à ce propos. Va favoriser la mobilité horizontale entre enseignants de divers pays… • Promotion de la culture archivistique a tous les niveaux (éducation formelle, grand public). • Kits archivistiques • Serious Games (gamification ou ludification). Approche systémique de la collaboration d’un point de vue technologique • positionner les archives comme ressources éducatives Projets communs

10. Prototypes d’outils pratiques • https://atom.fideasdoc.com/index.php /?sf_culture=fr (portail commun) • https://dspace.fideasdoc.com/home (Archive ouverte pour litterature grise archivistique) • https://sites.google.com/view/fideasdo c/formation/ead?authuser=0 (Description archivistique encodée et equivalence d’encodage avec le MARC21) • https://sites.google.com/view/fideasdo c/formation/ricontext (Modele conceptual RiC = Archives en context)

11. • Encouragement des institutions, chercheurs, et bailleurs de fonds à soutenir les projets de collaboration. • Collaboration archivistique est essentielle pour sauvegarder et rendre accessible la mémoire documentaire africaine. • Collaboration Afrique-reste du monde (Partenariats traditionnels) • Collaboration intra-africaine surtout • Collaboration intra-documentaire • Collaboration extra-documentaire (secteur public, secteur privé, Tics..) • transformation numérique du secteur archivistique : fondamental et incontournable

12. https://antoninbenoitdiouf.com antoninbenoit@gmail.com