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Observer la santé au travail dans les entreprises : pourquoi et comment ?

Observer la santé au travail dans les entreprises : pourquoi et comment ?. Composition du groupe de travail. Dr Anne Delépine - INRS Mme France Rivière – ESCOM Dr Guillemette Latscha - Renault M. Jean-Marie Peretti – ESSEC M. Franck Roger – CSP M. Florian Sala – SKEMA

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Observer la santé au travail dans les entreprises : pourquoi et comment ?

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Presentation Transcript


  1. Observer la santé au travail dans les entreprises : pourquoi et comment ?

  2. Composition du groupe de travail • Dr Anne Delépine - INRS • Mme France Rivière – ESCOM • Dr Guillemette Latscha - Renault • M. Jean-Marie Peretti – ESSEC • M. Franck Roger – CSP • M. Florian Sala – SKEMA • M. Laurent Samson – LS conseil et formation • Dr Bernard Siano – La Poste (coordinateur) • Pr William Dab - Cnam

  3. AVERTISSEMENT Ce document a été validé par le RFFST. Il peut être librement et gratuitement utilisé dans un cadre pédagogique. Toute utilisation de ce matériel est soumise au respect de la propriété intellectuelle. Il est placé sous licence Creative commons.

  4. Comment utiliser cet outil ? Ce diaporama comporte : • Une définition de la notion d’observation de la santé • Une explicitation de ce à quoi cela peut servir • Quelques considérations opérationnelles sur la façon d’observer la santé dans les entreprises

  5. Objectifs de la présentation • Définir la notion d’observation de la santé • En comprendre l’intérêt pour les entreprises • Lister les sources de données utiles

  6. Constats de départ • Pour agir efficacement en santé et sécurité au travail, il faut des données sur la santé des employés • Il existe dans les systèmes d’information des gisements de données en routine insuffisamment utilisées pour analyser les problèmes de santé • Cette notion fait partie du référentiel de compétences du RFFST

  7. Référentiel de compétences RFFST. Axe 1 : repérer dans l’entreprise les enjeux humains, sociaux, économiques et juridiques de la SST Première compétence attendue des encadrants :

  8. Définitions • Santé : renvoie à la notion de bien-être. En pratique, s’apprécie par les notions de : maladies ; symptômes ; causes de mortalité ; santé perçue ; accidents ; facteurs de risque (personnels, environnementaux et professionnels) • Observer : rassembler, analyser et diffuser les informations relatives à la santé existantes dans les entreprises, les collectivités ou les branches d’activité

  9. Raisons d’être : pourquoi observer ? La santé est une préoccupation croissante des entreprises • La santé des organisations dépend de celles des employés • La mauvaise santé coûte cher et nuit à la performance de l’entreprise : un enjeu économique • Une attente de bien être au travail, un refus de la fatalité : un enjeu de relations sociales • La protection de la santé est affichée comme une valeur forte : un enjeu de responsabilité sociale • Le juge devient exigeant : un enjeu juridique • La population vieillit et travaille plus longtemps : un enjeu social et médical  Connaître l’état de santé des employés est utile dans ce contexte

  10. Raisons d’être : à quelles questions l’observation de la santé permet-elle de répondre ? Répondre à des questions de base • Que sait-on globalement de l’état de santé des employés ? • Les résultats des efforts consentis en SST sont-ils visibles ? • Où sont les marges de progrès ? • Quelles sont les priorités ?  On ne peut pas répondre à ces questions sans données sur la santé

  11. Raisons d’être : observer la santé, une condition de la prévention Des données : une condition pour que la santé soit intégrée dans la politique de l’entreprise • La démarche générale de management (gestion de projets sur objectifs) intègre la santé au travail • La santé doit être prise en compte par le management • La collaboration médecins du travail– managers doit être facilitée • Des données sont utiles pour que la santé soit intégrée aux projets = des indicateurs de suivis Constat empirique • Les risques mesurés, objectivés sont mieux prévenus : ex. accidents au travail • La mesure induit les comportements (Rapport Lachmann, Pénicaud, Larose) : le fait de mesurer conduit à l’action

  12. Raisons d’être : besoin d’analyses dans la population Il est utile de rendre visible les risques pour les prévenir L’analyse au cas par cas ne suffit pas • Des effets parfois différés, révélés tard • Les problèmes de santé sont multifactoriels : pour faire la part des différents facteurs de risque, des analyses au niveau populationnel sont nécessaires • Des risques transversaux non spécifiques : troubles musculosquelettiques, risques psycho-sociaux, qui doivent pouvoir être analysés dans tous les métiers

  13. Conséquences de l’absence de données Sans données sur la santé : • Poids dominant des opinions et des modes • Actions fondées sur des cas individuels • Difficultés d’adaptation aux évolutions de la demande sociale de santé au travail • Pas de support au débat interne • Pas d’anticipation

  14. Notion d’observation Rassembler, analyser et interpréter les données disponibles sur la santé des employés et les facteurs associés, notamment professionnels, pour les diffuser à ceux qui ont besoin de les connaître. • Il existe souvent des données pertinentes dans les entreprises, mais peu utilisées • Les valoriser et les partager • Ce n’est pas une étude, ce n’est pas une enquête, ce n’est pas de la recherche • C’est de l’appui managérial et une contribution au dialogue social

  15. Conditions favorables • Volonté de fonctionner sur une logique de résultats • Vision populationnelle (pas de contrôle individuel) • Collaboration des médecins du travail • Une vision chronologique (évolutions temporelles) • Une prise en compte des questions des acteurs concernés • Résultats rapides • L’observation n’est pas une contrainte de plus, mais un outil utile

  16. Un observatoire, pour qui ? • Les dirigeants : tableau général • Les managers : tableau de bord, pilotage des projets • Les médecins du travail : diagnostic de situation, recul sur les grands problèmes • Les hygiénistes, préventeurs : priorités d’exposition • Les communicants : donner du sens • Les représentants du personnel : vigilance  Pour une culture commune

  17. Les fonctions de l’observation • Suivi régulier de l’état de santé • Réponse aux alertes • Structuration des systèmes d’information • Traçabilité des évènements et des expositions • Identification des facteurs de risque : prévention • Suivi de l’application des décisions • Prospective / benchmark  Ne pas être aveugle

  18. Quelles données ? • Phénomènes de santé directement observables : maladies (TMS) ; mortalité (accès via Inserm, CepiDC) ; accidents du travail ; stress • Sources : médecins du travail (dans le respect du secret) ; questionnaires standardisés (en routine, par enquêtes exhaustives ou échantillons) • Phénomènes reflétant indirectement les problèmes de santé (fréquence et gravité) : absence au travail ; taux de renouvellement du personnel • Sources : système d’informations interne • Expositions professionnelles • Sources : document unique d’évaluation des risques ; mesurage des hygiénistes • Impacts économiques : rarement disponibles, sauf coûts directs des accidents et de l’absentéisme • Internet ouvre de nouvelles possibilités (auto-questionnaires anonymes) • Nombreux outils proposés par Institut de Veille Sanitaire (matrices emploi-exposition)

  19. Quelles populations observer ? • Avant tout, celles dont l’entreprise a la responsabilité directe • Les employés permanents à temps complet ou partiel • S’ils sont repérés dans le système d’information : intérimaires, stagiaires

  20. Organisation et méthodes • Nombreux schémas possibles d’une démarche d’observation combinant ressources internes et externes • Un processus de travail plutôt qu’une structure • Les données disponibles en routine à privilégier : absence au travail et accidents +++ • Les analyses de suivi temporel (tendances) sont plus intéressantes que les études ponctuelles transversales • Les comparaisons avec des données nationales ou d’autres entreprises sont délicates à interpréter

  21. Exemples • Le développement de la surveillance par l’InVS : http://www.invs.sante.fr/surveillance/maladies_caractere_professionnel/default.htm • Un exemple d’organisation : l’observatoire de la santé au travail de La Poste (Dr Bernard Siano) • Un exemple d’étude de mortalité : la surveillance de la mortalité des travailleurs du ciment dans les quatre compagnies françaises : DAB W, ROSSIGNOL M, LUCE D, BENICHOU J, MARCONI A, CLEMENT P, AUBIER M, ZMIROU-NAVIER D, ABENHAIM L. Cancer mortality study among French cement production workers. International Archives of Occupational and Environmental Health.. DOI: 10.1007/s00420-010-0530-6. 2011, 84 :167-73.

  22. Exemple :L’observatoire de la santé au travail de La Poste Dispositif de travail piloté par la direction prévention santé et sécurité au travail pour repérer et analyser les données utiles pour la prévention. Il comporte : • Comité de pilotage (représentants des métiers)  Maîtrise d’ouvrage, cahier des charges • Comité technique  Organisation du travail • Comité de médecins du travail • Conseil scientifique (conseil méthodologique)

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