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Les systèmes alimentaires en élevage caprin

Les systèmes alimentaires en élevage caprin. Stage alimentation des caprins – Toulouse , octobre 2008 . Des systèmes alimentaires très divers…. Source: BTE GTE 2006, 431 élevages. Des systèmes alimentaires très divers…. Plus ou moins autonomes 60 % des éleveurs achètent du fourrage,

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Les systèmes alimentaires en élevage caprin

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Presentation Transcript


  1. Les systèmes alimentaires en élevage caprin Stage alimentation des caprins – Toulouse , octobre 2008

  2. Des systèmes alimentaires très divers… Source: BTE GTE 2006, 431 élevages

  3. Des systèmes alimentaires très divers…. • Plus ou moins autonomes • 60 % des éleveurs achètent du fourrage, 337 kg par chèvre par an en moyenne • 55 % des éleveurs achètent des déshydratés, 173 kg par chèvre par an en moyenne • 35 % des éleveurs autoconsomment leurs céréales et parfois leurs protéagineux. Parmi ceux ci, l’autoconsommation représente en 39 % des concentrés.

  4. Des systèmes alimentaires très divers…. • Plus ou moins économes

  5. Sud Est, parcours, pâturage et achat de foin

  6. Sud Ouest, fourrages stockés (ensilages, foin…)

  7. Centre Ouest, fourrages stockés (ensilage maïs, foin…)

  8. Éléments techniques selon les systèmes alimentaires

  9. Éléments économiques selon les systèmes alimentaires

  10. Éléments techniques selon les systèmes alimentaires

  11. Éléments économiques selon les systèmes alimentaires

  12. Éléments techniques selon les systèmes alimentaires

  13. Éléments économiques selon les systèmes alimentaires

  14. Impacts pour 5 rations types

  15. Impact sur élevagesBTE GTE 2006 132 élevages laitiers Sud Ouest 747 litres par chèvre 392 kg de concentrés par chèvre par an 164 kg de déshydratés par chèvre par an + 68 € aux 1 000 litres en moyenne Quart inférieur + 41 €/1 000 litres Quart inférieur + 99/ 1 000 litres

  16. Impact sur élevagesBTE GTE 2006

  17. Marge brute selon les systèmes alimentaires

  18. Et le temps de travail? Source: Réseaux d’élevage Poitou-Charentes, Vendée et Maine et Loire

  19. Et le sanitaire ? Source: Réseaux d’élevage Poitou-Charentes, Vendée et Maine et Loire

  20. Et le sanitaire ? Source: Réseaux d’élevage Poitou-Charentes, Vendée et Maine et Loire

  21. Atouts Forte production fourragère à l’hectare Grandes quantités stockées en peu de temps Aliment très riche en énergie et bien consommé par les chèvres Distribution mécanisable Valeur alimentaire régulière Favorable aux taux … Contraintes Climat et sol, viser au moins 8 tMS/ha Conservation, 28 à 32 % MS Coût de production et de récolte Matériel spécifique, présence CUMA Matériel de reprise et distribution, bâtiment adapté Effectif minimum: 150 chèvres ou autre troupeau. … Ensilage de maïs

  22. Ensilage de maïs, le rationnement ·Distribuer au minimum 500 à 600 g d'un bon foin de graminées avant l’ensilage, ·Distribuer au maximum 1,2 kg de MS par jour /si possible en 2 repas, il faut veiller au taux de 22-25 % d’amidon à ne pas dépasser ·Un front d'attaque net au silo qui permet d'avancer assez rapidement (20 cm / jour en été, 10 cm / jour en hiver froid), ·Les parties moisies et pourries sont à trier avant la reprise, ·Désiler pour une journée au plus ·La présence de cornadis en chèvrerie permet d'éviter les surconsommations individuelles et du même coup les risques d'acidose ·Les refus doivent être éliminés tous les jours. Si la conservation est bonne, ils ne dépassent pas 5%. ·Le concentré énergétique est distribué loin des repas d’ensilage (2 à 3 heures) ·Les pulpes de betteraves sont préférées aux céréales au-delà de 1 kg de MS d’ensilage de maïs distribué

  23. Atouts Permet de récolter les premières coupes rapidement Permet une repousse plus précoce pour faire du foin en 2ème coupe Possibilité de stocker des quantités importantes en peu de temps … Contraintes Qualité hétérogène, risque de mauvaise conservation Coût de récolte Matériel spécifique, présence CUMA Matériel de reprise et distribution, bâtiment adapté … Ensilage d’herbe

  24. Ensilage d’herbe, récolte et rationnement • Plus un ensilage est humide, moins il est appètent, plus, il faut compléter en bon foin, • Les refus ne dépassent pas 10% si la conservation est bonne, • L’analyse des valeurs alimentaires (UFL et PDI ) est indispensable Préfanage conseillé Les conservateurs (si matière sèche inférieure à 30%) Il existe 4 types de conservateurs : • oLes acides dont le plus courant et le moins coûteux est l’acide formique (dose d’emploi : 3.5 litres par tonne pour les graminées et 5 litres par tonne pour les légumineuses) • oLes activateurs de fermentation lactique (acide formique additionné de ferments lactiques vivants ou d’enzymes ou de produits sucrés type mélasse….) • oLes bactériostatiques qui cherchent à bloquer les fermentations nuisibles • oLes antimoisissures, surtout utilisés en surface. Attention, l‘utilisation d’un conservateur ne corrige pas les défauts d’un ensilage mal fait.

  25. Atouts Autorise des récoltes précoces Permet de bonnes deuxièmes coupes Souplesse d’organisation du chantier de récolte Technique idéale pour les excédents d’herbe et les petites surfaces Aliment ayant une bonne valeur nutritive et appétent Moins de pertes qu’en ensilage ou en foin… Contraintes Attention aux problèmes sanitaires si mauvaise conservation Nécessité parfois de protéger les BRE des perforations accidentelles Coût du fourrage plus élevé qu’en foin ou ensilage Récupération et recyclage des bâches Distribution parfois difficile Enrubannage

  26. Enrubannage, récolte et rationnement • Le stade optimum est le début épiaison, • Viser une teneur en matière sèche entre 50 et 60% (48 heures par beau temps pour une première coupe), • Enrubanner moins de 24 heures après le pressage, • 4 couches de film en graminées, 6 en luzerne, • Une botte entamée doit être consommée en 3 jours, • Pas plus de 1 à 1.2 kg MS par chèvre par jour en pleine lactation, • Prévoir une analyse de fourrages

  27. Atouts Bonne valeur alimentaire Très favorable à la production laitière Bonne tête d’assolement Peu d’apports d’azote Multitude de récoltes possibles Permet l’amélioration de l’autonomie alimentaire en protéines Système alimentaire économe… Contraintes Des sols adaptés (rendement et pérennité) Récolte première coupe Hétérogénéité dans la valeur des foins Un foin fragile qui demande de la « technicité » Foin Légumineuses

  28. Foin de luzerne , récolte Le stade de fauche optimale au premier cycle est le stade début bourgeonnement Aux cycles suivants, respecter de 30 à 45 jours de repousse, Laisser fleurir la luzerne au moins une fois dans l’année, Viser une hauteur de coupe à 7 cm   Brasser le foin le moins possible et ne pas le travailler en pleine chaleur mais plutôt la nuit avant la rosée ou de bonne heure le matin, Privilégier l’utilisation de faucheuse à rouleaux pour limiter les pertes de feuilles et de retourneurs d'andains pour que le foin soit manipulé le moins possible.

  29. Atouts Étalement des exploitations sur la campagne avec possibilité de rattrapage partiel d’un cycle à l’autre… Contraintes Récolte première coupe Hétérogénéité dans la valeur des foins Valeurs énergétiques et azotés plutôt faibles Foin graminées

  30. Les conservateurs de foin A base de propionate d’ammonium, ce sont des stabilisateurs à action anti- moisissures. Efficaces uniquement s’ils sont incorporés de façon homogène. Utilisables sur une plage étroite de matière sèche ; au delà inefficacité du produit ou dose importante et trop coûteuse. Le séchage

  31. Atouts Intéressant quand pas possibilité de pâturage Fourrage appétent Économie de concentrés Diminue les quantités de fourrages à stocker Tonnage gagné en début et en fin de saison par rapport au foin… Contraintes Nécessite des terres portantes et des parcelles assez proches de l’exploitation Astreinte quotidienne Posséder du matériel adapté Éviter des « trous » dans le calendrier fourrager Affouragement en vert

  32. Atouts Fourrage le moins cher Économie de concentrés Diminue les quantités de fourrages à stocker Moins de travail, récolte, distribution, curage Image positive … Contraintes Un parcellaire adapté Gestion du parasitisme Du temps à prévoir pour la pose et l’entretien des clôtures Gestion des aléas … Pâturage

  33. Atouts Moins de travail Plus de surfaces en cultures Moins dépendant du climat … Contraintes Réponse laitière obligatoire Rentabilité liée aux cours Trésorerie Peu de charges de structure … Déshydratés et foin, paille

  34. En synthèse

  35. Choix d’un système fourrager Objectifs de l’éleveur -revenu -travail -goûts -avenir de l’exploitation Milieu physique -sols -climats • Demande de la filière • -AOC • composition du lait • … Choix d’un système fourrager Contraintes de l’exploitation -relief -parcellaire -présence d’autres animaux -… Environnement socio économique -PAC, découplage des aides -marché et prix -coût des intrants -…

  36. Mon système fourrager est il cohérent ? • Est il autonome? • Est il « régulier » en quantité, en qualité? • Combien me coûte t il? • Combien de temps me demande t il? • Quelles performances (lait et taux) permet il? • Réfléchir la cohérence au delà de l’atelier, au niveau de l’exploitation

  37. Changer son système alimentaire ? • Plus de revenu • En faire plus • Optimiser le système en place • Mettre en place un système plus économe • … • Moins de travail • En faire moins et mieux (!) • Mécaniser • Mettre en place un système alimentaire moins gourmand en main d’œuvre • …

  38. Le budget partie, un outil simple et efficace pour se poser les bonnes questions

  39. Vers plus d’autonomie alimentaire • Plus de fourrages de qualité et moins de déshydratés • 8 à 10 chèvres par ha SFP • Utiliser ses céréales pour améliorer son autonomie en énergie • Optimiser les quantités de concentrés utilisés • Améliorer son autonomie en azote • En utilisant davantage d’herbe • En cultivant des protéagineux pour remplacer du correcteur

  40. En synthèse • Plus d’écart intra système qu’entre systèmes • Le meilleur système alimentaire • Le mieux adapté à son environnement • Le mieux maîtrisé par l’éleveur • Optimiser l’existant avant de changer • Si changement, bien évaluer les incidences • Garder la maîtrise de son système (au sens large)

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