1 / 26

Petite introduction thématique à la théorie des graphes

Petite introduction thématique à la théorie des graphes. Dominique Barth, PRiSM-UVSQ. Plan. Introduction et concepts de base Coloration de graphes Planarité Comparaison de graphes Conclusion. Introduction et concepts de base. Graphes : relation (application de V*V dans {Vrai,Faux}).

Download Presentation

Petite introduction thématique à la théorie des graphes

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Petite introduction thématique à la théorie des graphes Dominique Barth, PRiSM-UVSQ

  2. Plan • Introduction et concepts de base • Coloration de graphes • Planarité • Comparaison de graphes • Conclusion

  3. Introduction et concepts de base

  4. Graphes : relation (application de V*V dans {Vrai,Faux}) Graphe de la relation, matrice d’adjacence, listes par extension • Degrés • Distances, diamètre • Chaine, chemin, cycle, circuits • Connexité, forte-connexité, k-connexité • pondération, étiquetage (vrai) graphe orienté Graphe orienté symétrique Graphe non-orienté

  5. Coloration de graphes

  6. G=(V,E), graphe non-orienté Coloration de G: application f de V dans un ensemble de couleurs Coloration propre : (u,v) une arête de E implique f(u) différent de f(v) Taille d’une coloration(propre) : cardinal de f(V) Nombre chromatique de G : taille minimum d’une coloration propre de G Une coloration du graphe de Petersen avec 3 couleurs. Problème historique des 4 couleurs

  7. Théorème : Un graphe est 2-coloriable ssi il ne contient pas de cycles de longueur impaire.

  8. 2 5 1 1 3 4 1 4 2 1 2 2 1 3 2 3 4 1 2 1 1

  9. 2 1 1 1 2 1 2 2 1 1 1

  10. Théorème : Décider si un graphe peut ou non être colorié avec au plus 3 couleurs est un problème NP-complet Difficulté d’un problème : plus petite complexité d’un algorithme le résolvant Taille d’un problème : nombre de sommets, de liens Complexité Nombre de données processeur x 1000 traitées / 24h Linéaire 1 million x1000 Polynomial (deg. 4) 4000 x 2 Exponentiel 150 +20 Factoriel 12 +2 } Classe P

  11. Classe P: problèmes « faciles », pouvant être résolus en temps polynomial fonction du nombre de sommets et d’arêtes. Classe NP: problèmes pour lesquels pour chaque instance, vérifier si une solution possible est une solution réalisable ou optimale est « facile » (d’où algorithme exponentiel). Contient la classe P. Problème NP-complet : problème X de NP tel que tout autre problème de NP peut de facon « facile » se ramener à un sous-problème de X (donc, problèmes les plus durs de NP). Hiérarchie de classes de problèmes Question : P=NP ? Si un des problèmes NP-complet est dans P, alors P=NP

  12. Savoir si un problème est NP-complet : • « Si un problème X est au moins aussi difficile qu’un problème connu • comme étant l’un des plus difficiles (NP-complet) alors X est aussi • un des problèmes les plus difficiles (NP-complet). » • Que faire si un problème est NP-complet : • Heuristiques polynomiales • Approximation, garanties de performances • Liens entre invariants et complexité

  13. Théorème : Décider si un graphe peut ou non être colorié avec au plus 3 couleurs est un problème NP-complet Problème : enchevêtrement de cycles 5 7 4 3 2 3 Invariant de complexité : largeur arborescente (calcul NP-complet)

  14. Planarité

  15. Graphe planaire : graphe que l’on peut dessiner sur un plan (une sphère) Sans que deux arêtes ne se croisent K3 K4 oui oui K5 non K3,3 non ?

  16. Graphe homéomorphe à Théorème (Kuratowski ) : Un graphe est planaire ssi il n’est homéomorphe ni à K5, ni à K3,3 Décider si un graphe est planaire est dans P.

  17. Carte planaire : dessin planaire d’un graphe planaire = caratérisation par un graphe + parcours des arêtes décrivant les faces

  18. Comparaisons de graphes

  19. Morphisme d’un graphe G=(V,E) dans un graphe H=(V’,E’) : Application f de V dans V’ tel que (u,v) dans E implique (f(u),f(v)) dans E’. f est un isomorphisme ssi f est une bijection (donc l’inverse de f est un (iso)morphisme)

  20. f est un automorphisme ssi f est un isomorphisme et G=H - groupe d’automorphismes d’un graphe, - classes d’équivalence de sommets, - symétries (involutions) - graphes sommet-transitifs

  21. f homéomorphisme ssi isomorphisme – injectivité (contraction de V dans V’) (puis notion de mineur) Graphe homéomorphe à

  22. Comparaison de sous-graphes : plus grand sous-graphes de G Et de H qui ont la propriété de morphisme visée. Plongement de graphes: f:V -> V’, injectif. Critère : minimiser dist(f(u),f(v)) pour tout (u,v) de E Transformation (édition, mineur) d’un graphe à un autre en minimisant Le nombre d’opérations élémentaires

  23. Conclusion

  24. Question : un graphe est-il « rond » ou « long »? • Existe-t-il un critère mesurable pour cette question? Est-il « facile » à calculer? • Si non, utilisation de critères croisés : • - Excentricité moyenne (calcul polynomial) • - Taille de séparateur (NP-complet, critère négatif) • - Heuristique de largeur de bande Petites introductions pour futurs MoDiMo : Théorie des jeux, combinatoire,…

  25. Excentricité 7 2 8 5 11 9 1 3 6 10 4 Largeur de bande Séparateur

More Related