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EAUX-VIVES

EAUX-VIVES. Diaporama de Laurent Poublan & Didier Rappin. Présentation d’une rivière. . Le débit de la rivière: Il peut se modifier très rapidement et par conséquent changer complètement la difficulté de la rivière.

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Presentation Transcript


  1. EAUX-VIVES Diaporama de Laurent Poublan & Didier Rappin

  2. Présentation d’une rivière . Le débit de la rivière: Il peut se modifier très rapidement et par conséquent changer complètement la difficulté de la rivière. . Son tracé: Une rivière très sinueuse affectera énormément l’anticipation des obstacles. . Son encombrement: Une rivière fortement encombrée ( rochers, arbres ) provoquera de nombreux mouvements d’eau qu’il faudra gérer et nécessitera une anticipation ainsi qu’une vitesse de changement de trajectoire plus importante. . Sa pente: Une dénivellation importante de la rivière provoquera: . Des accélérations du courant . Une succession de rupture de pente défavorisant la vision . L’anticipation des obstacles . Sa largeur: Un rétrécissement de rivière influencera la vitesse du courant.

  3. Débit: Section x Vitesse m3/sec m2 m/s Estimation du débit • Le débit d’une rivière correspond à la quantité d’eau qui passe en un temps donné à travers une section de la rivière. A ne pas confondre avec la vitesse du courant……. . La connaissance exacte du débit d’une rivière est possible à l’aide d’un limnigraphe. . Le débit correspondra au produit de la section et de la vitesse:

  4. Les indices pour évaluer un débit……… . Le lit de la rivière a envahi les berges . L’eau chargée d’alluvions est trouble et prend une couleur marron . La rivière transporte des feuilles, des branches et parfois des troncs d’arbres . Les contre-courants se transforment en « marmites de géants » et gardent prisonniers des objets flottants . Les rappels sont très importants ( en largeur )malgré la faible dénivellation des cascades . L’augmentation de la largeur du lit de la rivière que l’on pourra observer grâce à la pose de témoins (branches) plantés à la limite de l’eau . La modification de la couleur et de la vitesse de l’eau

  5. Comment se déplacer en eaux-vives…….. • Les techniques en eaux-vives permettent de ne pas avoir à « se battre » avec les courants, mais au contraire, de les utiliser afin d’avoir un déplacement efficace, économique et contrôlé

  6. La position de « flotting ». • Position très allongée sur le dos, les pieds vers l’aval et le plus possible à la surface de l’eau servant ainsi de pare-chocs, la tête vers l’amont et les mains immergées….. . Par des moulinets de bras d’arrière en avant, le nageur pourra ralentir sa vitesse et modifier son incidence par rapport au sens de l’écoulement. . Lors de la phase de nage, aucune longe, lacet ou autre sangle ne pendra au baudrier

  7. Consignes de sécurité en « flotting ». • Garder au maximum une position allongée et le plus longtemps possible. • Se repousser des obstacles à l’aide des pieds en fléchissant les jambes pour amortir les chocs et se replacer dans le principal. • Il est conseillé de garder les mains en surface afin d’éviter tout type de coincement.

  8. Connaissance et utilisation de l’incidence Incidence: angle formé entre l’axe longitudinal du nageur et le sens du courant. Principe : à nager en orientant l’axe du corps d’un côté ou de l’autre, pour utiliser la force et le glissement de l’eau sur le corps et favoriser un déplacement latéral.

  9. Les mouvements d’eau rencontrés en canyon et les « Recettes » pour en éviter les pièges  • Le point commun de toutes les techniques aquatiques étant l’utilisation de la force du courant, et non l’opposition au courant…….

  10. Le contre-courant • Tout obstacles ou dépression faisant opposition au courant crée un contre-courant. • C’est un mouvement d’eau en sens opposé au courant principal ou bien une zone calme, situés en aval de l’obstacle. • Un contre-courant sera d’autant plus marqué et puissant que l’obstacle ou la dépression sera importante et que la vitesse du courant sera élevée.

  11. Le contre-courant….. • Pour pouvoir « accrocher » un contre-courant, le nageur doit gérer deux paramètres : • la distance du nageur par rapport à l’obstacle responsable du contre-courant. • L’angle et la vitesse d’attaque du nageur par rapport à la zone de cisaillement. • La zone de cisaillement est la zone de friction entre le courant et le contre-courant. Lorsque le courant est puissant, cette zone peut former un bourrelet. • Une vitesse trop faible ou angle d’attaque trop perpendiculaire au courant son souvent des causes d ‘échecs. • La zone de cisaillement sera un obstacle lorsqu’on voudra sortir d’un contre-courant puissant. Il sera conseillé de prendre de l’élan dans le contre et d’en sortir le plus prés de l’obstacle possible en le rasant.

  12. La traversée ……. • Ne pas essayer de remonter le courant…dépense d’énergie inutile. • Nager perpendiculaire au courant si la traversée est courte et le courant violent. • Pour une largeur importante et courant pas trop violent, nager en tenant un angle d’orientation vers l’amont qui permet l’utilisation de la force et du glissement de l’eau sur le corps pour aider à la traversée. • Tenir compte de la dérive, de l’endroit ou l’on compte aborder l’autre rive, des obstacles prévisibles et des mouvements d’eau que l’on risque de rencontrer et que l’on peut utiliser.

  13. La traversée ( avec corde)… • Si l’on est obligé de la tirer en nageant, il ne faut pas s’encorder, il faut utiliser un système largable. Il est possible aussi que le nageur passe une grande boucle autour du buste, sous les bras, ou bien pour une traversée de faible longueur passer une petite boucle dans la main. • Veiller au parfait déroulement de la corde, placer la personne avec la corde en contre haut.

  14. La traversée des participants • Tyrolienne: 2à 3 mètres au dessus de l’eau. Attention à la flèche du système. Forte tension sur la corde guide, utiliser un corde de traction pour tirer l’individu. • Corde d’aide en main courante: corde tendue au dessus de l’eau….Il est conseiller de marcher de profil • Tyrolienne aquatique: La corde est installée au dessus de l’eau, très tendu, et se trouve orientée vers l’aval. On ne s’y longe pas dessus, mousqueton installé sur la corde avec la main dedans.

  15. Corde de traction seule • Cette méthode s’appelle également « tyrolienne pendulaire ». • Le cadre doit avaler très rapidement la corde en tirant à lui et vers l’aval. Avec la force de l’eau, la personne viendra penduler sur l’autre rive ( attention aux différents obstacles).

  16. Utilisationdeszones de « contre-courant »pour traverser un courant.

  17. Les rappels d’eau C’est un courant tourbillonnant perpétuel à la base d’une chute…..mouvement d’eau de l’aval vers l’amont. La chute crée un rouleau sub-aquatique invisible ramenant tout objet flottant à la base de la chute. L’eau étant brassée, mélangé avec de l’air, elle perd 50% de sa densité. Un examen scrupuleux permettra de détecter la présence ou non d’un rappel dangereux…. On devra observer: . La configuration du seuil .La largeur de la zone de rappel Remarque:Un rappel d’eau peut exister ou disparaître en fonction du débit.

  18. Attitude à adopter en présence d’un rappel: • Eviter en le contournant…. • Si le nageur se fait prendre dans la zone de rappel, inutile de se débattre en surface du fait de la faible densité de l’eau. Il faut se laisser couler, afin de trouver l’eau dure en profondeur et être entraîné en aval de la zone de rappel.

  19. Le nageur peut nager latéralement afin de rejoindre une des extrémités du « rouleau » et de sortir du rappel en se rapprochant du bord.

  20. En présence de passage obligatoires dans des rappels, il est impératif de placer, en aval, des "sécus" avec cordes.

  21. Les Drossages • Présentation du phénomène: Provoqué par la précipitation du courant contre un obstacle à l’extérieur de la courbe. On le rencontre sur des changement de direction (virage) et qu’une paroi forme l’extérieure de la courbe. Si la paroi immergée est: . Verticale : pas de danger, risque de chocs. . Surplombante: danger, risque de blocage

  22. Attitude à adopter en présence d’un drossage • Anticipation du tracé de la rivière: il faudra venir se placer très tôt vers l’intérieure du virage. • Si le nageur se laisse drosser: amorti du choc, déplacement le long de la paroi vers le courant tangeant. • Si le nageur reste plaqué par le drossage: Rester calme, il est conseillé de garder les bras le long du corps pour éviter tout risque de coincement….. Le nageur devra chercher à se placer dans le courant l’éjectant hors du drossage. • Par présence d’un drossage dangereux et non contournable, mise en place d’une « sécu », les lancers devront se faire vers l’amont.

  23. Les « Cravates »contre obstacle • Il s'agit d’un placage, mais contre un obstacle. • Les obstacles peuvent être des rochers, des troncs d’arbres, des branches….

  24. Attitude à adopter: • Anticipation: afin d’éviter l’obstacle • Si le nageur va rentrer en contact avec l’obstacle, il doit impérativement éviter de se trouver perpendiculaire à l’obstacle…… • En arrivant les pieds en avant, prendre appui sur le bloc, se repousser et glisser d’un coté ou de l’autre….

  25. Les Siphons • Mouvement d’eau très dangereux, voir mortel. • On les retrouvent dans des chaos, ou simplement un seul bloc barrant le cours d’eau. • Le danger est que le nageur se retrouve aspiré sous les obstacles avec le risque de rester coincé.

  26. Attitude à adopter en présence d’un siphon • Observation (lecture du cours d’eau) ….. Appréciation des dangers. • Lecture permanente et minutieuse. • Si la totalité de l’eau passe dans le siphon, que la surface en amont de l’obstacle est mouvante et qu’en aval il y a présence de champignons d’évacuation d’eau, le risque d’aspiration est important. Danger !! • Si le siphon est partiel, partie de l’eau en surface, il sera possible de le franchir en surface, en position de flotting « très allongée »….. Ne pas laisser traîner les pieds vers le fond. • En présence de dalles siphonnantes, difficilement repérable ( situées à mi-profondeur), représente un risque très important de coincement……. • A noter des passages de siphons  « inoffensifs » ( clue d’Aiglun, Canyon du Groin). • Si un « stop » en amont d’un siphon présente des difficultés, on placera une sécu efficace…

  27. Ateliers • Technique de secours: Sauveteur encordé système largable : Cette technique permet de secourir une victime d’un mouvement d’eau ( rappel, drossage, etc..) ou d’une veine d’eau. Les variantes: • Anneau de corde autour du buste, • Boucle de corde autour de la main • Système de ceinture largable

  28. Ateliers • Lovage de corde La corde de « sécu » est indispensable dans l’équipement des pratiquants en canyon a tendance aquatique ou bien pour des traversées de collecteurs. Elle sert à beaucoup de choses (secours, progression), de ce fait il sera impératif de s’entraîner à son lancé, à son utilisation et à son lovage rapide.

  29. Ateliers Prise de contre-courant« Stop » Traversée de collecteur « Bac » Reprise de nage Tyrolienne pendulaire • 1°) Techniques de progression et de réchappes:

  30. Ateliers Prise de contre-courant« Stop » Traversée de collecteur « Bac » Reprise de nage Tyrolienne pendulaire • 2 °) Techniques de progression et de réchappes:

  31. Ateliers • Cravate contre obstacle

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