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LA TRAITE ATLANTIQUE : L’ECONOMIE DE PLANTATION :

LA TRAITE ATLANTIQUE : L’ECONOMIE DE PLANTATION :. ¥ Quelle est la vie des esclaves dans les plantations ? ¥ Quels sont les enjeux et les conséquences de la traite négrière et de l’esclavage?. L’esclavage : un décor principal : la plantation sucrière (planche de l’Encyclopédie, 1751-1772) :.

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LA TRAITE ATLANTIQUE : L’ECONOMIE DE PLANTATION :

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Presentation Transcript


  1. LA TRAITE ATLANTIQUE : L’ECONOMIE DE PLANTATION :

  2. ¥ Quelle est la vie des esclaves dans les plantations ? ¥ Quels sont les enjeux et les conséquences de la traite négrière et de l’esclavage?

  3. L’esclavage : un décor principal : la plantation sucrière (planche de l’Encyclopédie, 1751-1772) : La maison du maître. Les plantations de canne à sucre. Cultures vivrières. Eglise? Logements des esclaves (« cases à nègres ». Prairies et pâturages. Bâtiments d’exploitation (moulin, sucrerie, etc.)

  4. 2/Quelle est la fonction économique de la plantation ? Production de richesses et exploitations de produits à destination de l’Europe (café, cacao, coton, tabac, sucre, etc.). 3/ Quels sont les rôles des esclaves dans les plantations ? Entretenir les plantations et récolter les produits agricoles (café, cacao, coton, tabac, sucre, etc.). Servir les « maîtres » blancs (personnel de maison).

  5. Le travail dans une plantation d’Amérique : William Clark, Esclaves coupant la canne à sucre, Ile d’Antigua aux Antilles, 1823, British Library, Londres.

  6. Le travail dans une plantation d’Amérique : la cueillette du coton:

  7. Un témoignage sur la vie dans les plantations : Voici comment on les traite. Au point du jour, trois coups de fouet sont le signal qui les appelle à l’ouvrage. Chacun se rend avec sa pioche dans les plantations, où ils travaillent, presque nus, à l’ardeur du soleil. On leur donne pour nourriture du maïs broyé, […], pour habit, un morceau de toile. A la moindre négligence, on les attache […] ; le commandeur, armé d’un fouet de poste, leur donne sur le derrière nu, cinquante, cent, et jusqu’à deux cents coups […]. Quand on attrape les noirs fugitifs, on leur coupe une oreille et on les fouette. A la seconde désertion, ils sont fouettés, on leur coupe un jarret¹, on les met à la chaîne. A la troisième fois, ils sont pendus […]. De temps en temps, on en baptise. On leur dit qu’ils sont devenus frères des blancs et qu’ils iront en paradis […]. Au Port-Louis de l’Ile-de-France², ce 25 avril 1769. PS : Je ne sais pas si le café et le sucre sont nécessaires au bonheur de l’Europe, mais je sais bien que ces deux végétaux ont fait le malheur de deux parties du monde. On a dépeuplé l’Amérique afin d’avoir une terre pour les planter ; on dépeuple l’Afrique afin d’avoir une nation pour les cultiver. D’après Bernardin de Saint-Pierre, Voyage à l’Ile de France, lettre 12, 1769. ¹Jarret : jambe. ²Ile-de-France : aujourd’hui, l’île Maurice. 1/ Quelles sont les caractéristiques de travail qui rendent la vie des esclaves difficile dans les plantations d’Amérique ? Dures journées de travail (de l’aube au coucher du soleil). Alimentation frugale. Châtiments corporels et surveillance constante (fouet, mutilations, etc.).

  8. 2/ Comment les esclaves réagissent-ils à ces conditions de vie ? Tentatives de fuite : marronnages. 3/ A quoi s’exposent les esclaves rebelles ? Châtiments corporels progressifs: fouet, mutilations, exécution, etc. 4/ Comment Bernardin de Saint-Pierre juge-t-il l’esclavage ? Justifiez. Réquisitoire (critiques, condamnation) de l’esclavage. Enumération des sanctions, jeux des oppositions (bonheur, malheur), ironie, cynisme, etc.

  9. Déclaration de marronnage

  10. Déclarations de marronnage : Le principal journal de la colonie de Saint-Domingue (Haïti), les Affiches américaines, publié entre 1766 et 1790, a publié des milliers « d’avis de fuite » dans lesquels les maîtres décrivent leurs esclaves fugitifs. Une Négresse, Créole, nommée Marie-jeanne, âgée d’environ 40 ans, ayant avec elle son enfant, âgé de 4 à 5 ans, est marron depuis le premier de ce mois. Ceux qui la reconnaîtront sont priés de la faire arrêter et d’en donner avis à M. de Metivier, rue Espagnole, à qui elle appartient. Un Mulâtre âgé de 20 à 21 ans, taille d’environ 4 pieds 10 pouces, un peu maigre, étampé sur le sein droit BODENAVE et au-dessous GONAIVE, lui manquant deux dents à la bouche, est parti marron du Bourg des Gonaïves, et a enlevé un cheval gris : on présume qu’il s’est retiré dans le quartier du Cap. Ledit Mulâtre appartenait à l’Habitation Walsh ; il parle français et anglais. Ceux qui le reconnaîtront, sont priés de le faire arrêter et d’en donner avis à M. David, Directeur de la Poste, aux Gonaïves. Une Négresse nommée Catherine, sans étampe, d’un beau noir, ayant une marque sur la tempe droite, marronne depuis deux mois. Ceux qui en auront connaissance, sont priés d’en donner avis à la nommée Lacotte, [habitante] au Mont-Rouïs, à qui elle appartient, ou au sieur Bellamy, au Port-au-Prince : il y aura récompense. Extraits du journal Affiches américaines, publiés entre 1772 et 1780

  11. Le Code noir de mars 1685 (extraits) Édit du Roi Louis XIV sur les esclaves des îles de l’Amérique Louis, par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre, À tous, présents et à venir, salut. Art. 12. Les enfants, qui naîtront des mariages entre les esclaves, seront esclaves, et appartiendront aux maîtres des femmes esclaves, et non à ceux de leurs maris, si le mari et la femme ont des maîtres différents. Art. 22. - Seront tenus les maîtres de faire fournir, par chacune semaine, à leurs esclaves âgés de dix ans et au-dessus, pour leur nourriture, deux pots et demi, mesure de Paris, de farine de manioc, ou trois cassaves pesant chacune 2 livres et demie au moins, ou choses équivalentes, avec 2 livres de bœuf salé, ou 3 livres de poisson, ou autres choses à proportion : et aux enfants, depuis qu'ils sont sevrés jusqu'à l'âge de dix ans, la moitié des vivres ci-dessus. Art. 25. Seront tenus les maîtres de fournir, à chaque esclave, par chacun an, deux habits de toile, ou quatre aunes de toile, au gré desdits maîtres. Art. 38. L'esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois, à compter du jour que son maître l'aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées, et sera marqué d'une fleur de lys sur une épaule ; s'il récidive, un autre mois, à compter pareillement du jour de la dénonciation, il aura le jarret coupé, et il sera marqué d'une fleur de lys, sur l'autre épaule ; et la troisième fois, il sera puni de mort.

  12. I/ Des esclaves exploités dans des plantations (…) : Exploités dans des plantations dirigées par des colons européens, soumis à une stricte discipline et à de dures conditions de vie, les esclaves récoltent la canne à sucre, le tabac, le coton, le café, le cacao, etc. Le statut des esclaves est régi, en France, par le Code noir. Une nouvelle culture naît dans les plantations en résistance à la vie de servitude.

  13. II/ (…) permettant un enrichissement de l’Europe occidentale (…) : Les produits coloniaux alimentent les ports européens de la façade atlantique et enrichissent l’Europe. On parle de commerce triangulaire.

  14. III/ (…) donnant lieu à des contestations : Existence de courants de contestations et de résistance des esclaves : nouvelles formes d’expression (langue, danses, chants, arts, etc.), esclaves marrons, révoltes d’esclaves, etc. Existence de dénonciations de l’esclavage par des Européens : Voltaire (Candide et le nègre de Surinam, etc.). Abolition de l’esclavage dans les colonies françaises en 1848 sous l’impulsion de Victor Schoelcher.

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