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Réforme 2013 des Retraites

Réforme 2013 des Retraites. Des arguments rabâchés. La durée de vie s’allonge, il faut travailler plus longtemps. C’est mathé-ma-ti-que ! Le système n’est pas à l’équilibre financier , et vu notre problème de coût du travail , il faut que vous acceptiez des sacrifices pour le sauver.

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Réforme 2013 des Retraites

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  1. Réforme 2013 des Retraites

  2. Des arguments rabâchés • La durée de vie s’allonge, il faut travailler plus longtemps. C’est mathé-ma-ti-que ! • Le système n’est pas à l’équilibre financier, et vu notre problème de coût du travail, il faut que vous acceptiez des sacrifices pour le sauver.

  3. Une nouvelle réforme régressive • Nouvelle augmentation de la durée de cotisation qui serait de 43 ans. • Augmentation des cotisations des actifs et des retraités. • Augmentation des cotisations « patronales » compensées par la baisse de la cotisation patronale « famille » (ça ne coûte pas 1€ aux patrons) reportée sur l’impôt. • Report au 1er octobre de la revalorisation des pensions. • Fiscalisation de la majoration de 10% pour 3 enfants et plus. • Tous les salariés sont concernés quel que soit leur régime.

  4. Des « avancées » ? Prise en compte de la pénibilité: beaucoup de bruit pour pas grand-chose • Reste en attente de précision (critères de pénibilité, montant de la pension…). • Uniquement pour le privé (dans le public il y a le « service actif » dont sont exclues les infirmières…). Les contractuels du public ne sont donc pas concernés. • 2 trimestres de gain maximum pour les salariés de plus de 50 ans. • Au mieux, permet de gagner 2 ans (alors que la durée de cotisation s’allonge d’autant…).

  5. Des « avancées » ? Améliorations pour les femmes, les carrières mixtes etc… ? • Prise en compte des congés maternité. • 150 heures de smic suffiront pour valider un trimestre (contre 200 actuellement). • Les périodes d’apprentissage et de formation professionnelle des chômeurs seront validées. • Un meilleur calcul pour les polypensionnés du privé mais rien pour les carrières mixtes public/privé. • Les effets de ces avancées restent très limités soit parce qu’ils touchent les petites pensions (et rajouter 1% à pas grand-chose ça n’a pas d’effet), soit parce qu’elles ne font que minimiser les impacts de la réforme : les femmes à qui il manque en moyenne 6 annuités vont regagner 3 trimestres grâce à la prise en compte des congés maternité mais en perdre 8 avec la réforme…

  6. Ce qui ne bouge pas • L’âge légal de départ qui ne revient pas à 60 ans. • La double punition des décotes (non seulement il vous manque des annuités donc votre pension n’est pas complète mais en plus on la baisse de 5% par annuité manquante). • Le calcul de la pension sur les 6 derniers mois pour les fonctionnaires et 25 « meilleures années » pour le privé. • Le minimum garanti de la fonction publique reste très faible et difficilement accessible. • Pas de rétablissement de la bonification d’un an par enfant pour les femmes. • Le fond de pension RAFP toujours obligatoire pour les fonctionnaires.

  7. Les conséquences • Elles sont largement différées(ceux qui partent aujourd’hui ne sont pas touchés, les autres constateront les dégâts dans 10 ou 20 ans). • Des retraites encore en baisse (7% au moins, sans compter les décotes supplémentaires). • L’idée que le système par répartition n’est pas capable d’assurer les retraites des jeunes d’aujourd’hui continue de faire son chemin pour promouvoir la capitalisation (chutttt, !!! c’est le but de l’opération…). • Ca ne va pas aider le chômage à diminuer…

  8. La stratégie du gouvernement • Très bonne utilisation des médias qui ont été pour la plupart complices (ne parlent des mobilisations que pour les minimiser, nous montrent que c’est pire ailleurs en Europe, mettent en avant les « avancées », …). • Quelques mesures qualifiées d’avancées mises en avant. • Se présenter à nous en défenseur des fonctionnaires et des régimes spéciaux. • Un calendrier bien maîtrisé (annonce du compte pénibilité juste avant la présentation du projet de loi, passage à l’assemblée début octobre, …).

  9. Ce qu’ils ne disent pas (1) • Malgré les réformes successives, il y a toujours un déficit. L’orientation des réformes n’est donc pas bonne… • 40% des richesses créées rémunèrent le capital (il y a peut-être matière à trouver là quelques financements en augmentant les salaires par exemple…). • A carrière comparable les salariés du public et du privé ont une retraite très proche, il n’y a donc pas de « privilège » pour les fonctionnaires. • Entre 1946 et la fin des années 80, l’espérance de vie a gagné 6 ans et l’âge de la retraite a avancé de 5 ans. Malgré un PIB qui était 20% du PIB actuel. Et certaines années il y avait des excédents. Comme quoi les mathématiques…

  10. Ce qu’ils ne disent pas (2) • Plus d’un tiers des salariés n’est plus au travail au moment du départ en retraite (chômage, invalidité, incapacité, maladie, …). • L’espérance de vie en bonne santé stagne pour les hommes (62,7 ans) et baisse pour les femmes (63,6 ans ; - 1 an depuis 2005). Rappelons que l’espérance de vie d’un ouvrier est de 6 ans inférieure à celle d’un cadre. • Il n’est écrit nulle part que l’espérance de vie va immanquablement continuer d’augmenter. La dégradation des conditions de travail, de l’environnement, des conditions de vie risquent même d’inverser la tendance. C’est déjà le cas pour certaines catégories de populations en Allemagne,  leur « grand modèle » (jusqu’à -2ans !).

  11. Les propositions CGT de financement • Egalité salariale Femmes/Hommes : 10 milliards/an dans les caisses de la sécu • Mise à contribution des revenus financiers des entreprises : 20 Milliards • Cotisation de tous les revenus (intéressement, participation, prime des fonctionnaires, …) : 10 milliards • Remboursement de la dette de l’Etat à la sécu : 3 milliards • Modulation du taux de cotisation en fonction du ratio valeur ajoutée/masse salariale : 10 milliards • Les besoins à l’horizon 2020 sont estimés par le Conseil d’Orientation des Retraites à 20 milliards d’euros • A titre de comparaison l’allongement de la durée de cotisation « rapporte » 2,7 milliards en 2030 et 5,6 milliards en 2040 • Le gouvernement qui ne trouve pas d’autres financements pour les retraites a trouvé 20 milliards pour le crédit impôt compétitivité...

  12. Pour financer les retraites, il n’y a même pas besoin de mesures révolutionnaires ! Lecture du graphique : 9,6% du PIB sont prélevés sur les salaires en 2047 et affectés aux retraites. Pour autant le pouvoir d’achat des actifs de 2047 est supérieur à celui des actifs de 2007. L’augmentation des richesses produites permet, en jouant sur la répartition des salaires de financer les retraites. Si nous, la CGT, voulons plus (regagner sur les 40% de profits), ce graphique prouve que le financement des retraites est très loin d’être insurmontable.

  13. Les propositions CGT : les droits • Retraite à 60 ans à taux plein avec une pension de 75% du salaire de référence. • Pas de pension inférieure au smic revendiqué par la CGT (1700€ bruts). • Départ anticipé avec pension complète dans le cadre de la reconnaissance de la pénibilité. • Validation des années d’études. • Validation des périodes de précarité. • Indexation des pensions sur les salaires. • Retour aux 10 meilleures années pour le calcul du salaire de référence dans le privé. • Fin des décotes.

  14. Le résultat des luttes passées • La retraite par répartition représente toujours plus de 95% du système. La part de la capitalisation plafonne (4 % du total des cotisations et 2,3 % des prestations retraites). • Le calcul du salaire de référence se fait toujours sur les 6 derniers mois pour les fonctionnaires. • Les solidarités dans les régimes ont fait l’objet de nombreuses attaques, mais elles sont toujours en place et réduisent les inégalités avec une certaine efficacité. • Cela permet de nuancer l’appréciation que nous devons porter sur ces luttes et leur efficacité. • Ce constat est clairement à mettre à l’actif des luttes passées, principalement impulsées par la CGT. Rappelons au passage que la CGT est la seule organisation qui conteste la capitalisation sous toutes ses formes.

  15. Quelquesdonnées • Pension moyenne : 1245 € (femmes  : 879 €, départ avec en moyenne 36,25 annuités ; hommes : 1657 €, départ avec en moyenne 39 annuités). • Depuis 1993, l’allongement de la durée de cotisation a été de 3,75 annuités (avant la réforme Hollande) et la durée de vie a augmenté de 3,38 ans pour les hommes et 2,76 ans pour les femmes). • Les générations nées après 1950 auront un temps de vie en retraite plus court que celui de leurs ainé-e-s.

  16. Minima de pensions • 46 % des départs en retraite du régime général  : 629 €/mois. • 28 % des départs dans les fonctions publiques hospitalières et territoriale. • 8 % des départs pour la fonction publique d’État. • Allocation solidarité personnes âgées (ex minimum vieillesse) : 787 €/mois.

  17. Convaincus que financer de bonnes retraites c’est possible? Alors luttons ensemble !

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