1 / 19

Prise en charge communautaire en situation de crise

Prise en charge communautaire en situation de crise. Le CENTRE SOLIDARITE ACTION SOCIALE DE BOUAKE. Penda TOURE Centre SAS – Bouaké – Côte d’Ivoire Ong_csas@yahoo.fr. CONTEXTE EPIDEMIOLOGIQUE DE LA CÔTE D’IVOIRE.

vilina
Download Presentation

Prise en charge communautaire en situation de crise

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Prise en charge communautaire en situation de crise Le CENTRE SOLIDARITE ACTION SOCIALE DE BOUAKE Penda TOURE Centre SAS – Bouaké – Côte d’Ivoire Ong_csas@yahoo.fr

  2. CONTEXTE EPIDEMIOLOGIQUE DE LA CÔTE D’IVOIRE • Pays de l’Afrique de l’Ouest avec une population estimée à 16 millions environs d’habitants. • On y compte 820 000 personnes vivant avec le VIH/SIDA. • Taux de prévalence avoisinant les 10 %. • Nombre de personnes à mettre sous ARV: 111000 • Nombre de personnes sous ARV : 17 600 • 310 000 OEV du fait du VIH/SIDA • 1ère cause de mortalité chez les adultes • Femmes 4 fois plus infectées que les hommes. Source : OMS

  3. SITUATION DE BOUAKE • Avant la crise, Bouaké présentait le même contexte épidémiologique qu’à Abidjan, en revanche, sur le plan structurel, Bouaké connaissait des difficultés : • Manque de laboratoire pour les bilans initiaux • Indisponibilité des ARV.

  4. ECLATEMENT DE LA CRISE SEPTEMBRE 2002 • Bouaké capitale de la rébellion • Administration et structures médicales étatiques fermées • ONGs de prise en charge disloquées • CONSEQUENCES : • Prise en charge médicale difficile • Arrêt des activités de prévention • Structures de mise à disposition de préservatifs fermées

  5. PRESENTATION DU CENTRE SAS DATE DE CREATION • le 15 mai 1995 à Bouaké, 2ème ville de Côte d’Ivoire. • L’objectif principal • la prise en charge globale (psychosociale, médicale, soutien à la scolarisation, soutien juridique…) des personnes vivant avec le VIH/SIDA et leurs familles

  6. L’équipe • 22 permanents; • 1 psychologue vacataire; • 15 bénévoles; • 6 contractuels; • Le tout sous l’autorité d’un Conseil d’Administration.

  7. Les activités menées

  8. COMMENT AVONS-NOUS CHANGE D’ECHELLE

  9. Création d’une cellule de crise • État des lieux des ONGs et structures de lutte contre le SIDA restées sur place. • Recensement des ONGs reconnues ou pas et leur domaine d’intervention. • Identification des membres restés sur place. • Concertation et répartition des taches selon les compétences.

  10. Répartition des activités entre les ONGs de Bouaké • Visites à domicile, assistance sociale • Prise en charge médicale • Prévention • Référencements entre associations

  11. Reprise et expansion des activités • Réouverture du CSAS le 21 Octobre 2002 • Reconstitution de l’équipe • Réorganisation et réadaptation des activités • Création d’une cellule CSAS à Korhogo en 2006

  12. Mode d’intervention du CSAS • Prise en charge globale familiale, à partir d’un individu (enfant, femme ou homme) • Prise en charge psychosociale : identification des besoins (soutien nutritionnel, problème de stigmatisation, scolarisation, soutien médical, etc.) • A partir de cela : identification des modes d’intervention (hiérarchisation des problèmes) • Suivi social • Information de proximité…

  13. RESULTATS • Familles suivies:1981 • Enfants et jeunes:3121 • Personnes suivies sur la plan médical: 1481(1095 F 386 H), dont 85 enfants • Personnes sous ARV:407(300f 107h), dont 31 enfants

  14. Les difficultés (1) • Flux croissant de patients • Rareté de personnel qualifié • Insuffisance de ressources financières • Insuffisance de médicaments • Grande précarité financière des PVVIH et leurs familles liée à la crise • Neutralité des ONGs locales difficile à faire accepter SUITE

  15. Les difficultés (2) • Système bancaire arrêté • Difficultés de déplacement entre le nord et le sud • Ruptures fréquentes de réactifs et ARV.

  16. REUSSITES • Obtention de locaux propres à l’ONG (achat) • Extension des activités dans une autre ville (ouverture d’une cellule CSAS à Korhogo) • Activités intégrées (prise en charge globale) • Intégration de compétences extérieures à l’activité du CSAS • Multidimentionnalité Décentralisation de la prise en charge : - Ouverture d’un centre de dépistage volontaire et laboratoire à Bouaké et d’autres villes de l’intérieur - Disponibilité des ARVs • Incitation à la création d’un groupe d’auto support féminin (FEE)

  17. Leçons apprises • L’urgence de la lutte contre le VIH/SIDA en période de crise • La gestion des fonds par des ONGs locales • Le financement de projets dans les pays en conflit • La réactivité et la capacité de réadaptation devant une situation difficile • La prise de conscience de l’importance du rôle des ONGs pendant la crise • La pertinence du mode d’intervention basé sur la prise en charge communautaire des familles

  18. CONCLUSION • la prise en charge communautaire des PVVIH a montré sa pertinence, notamment en situation de crise Cependant : les ONGs locales doivent être reconnues, appuyées et protégées pour qu’elles développent leurs activités dans de bonnes conditions Les associations locales doivent être considérées comme des interlocuteurs prioritaires des organismes humanitaires internationaux en période de crise

  19. JE VOUS REMERCIE

More Related