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Résumé des recommandations

Recommandations 2012 de l ’ ESCMID pour le diagnostic et le traitement des infections à Candida chez les patients infectés par le VIH.

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Presentation Transcript


  1. Recommandations 2012 de l’ESCMID pour le diagnostic et le traitement des infections à Candida chez les patients infectés par le VIH O. Lortholary, G. Petrikkos, M. Akova, M. C. Arendrup, S. Arikan-Akdagli, M. Bassetti, J. Bille, T Calandra, E. Castagnola, O. A. Cornely, M. Cuenca-Estrella, J. P. Donnelly, J. Garbino, A. H. Groll, R. Herbrecht, W. W. Hope, H. E. Jensen, B. J. Kullberg, C. Lass-Flörl, W. Meersseman, M. D. Richardson, E. Roilides,P. E. Verweij, C. Viscoli and A. J. Ullmann for the ESCMID Fungal Infection Study Group (EFISG)

  2. Résumé des recommandations • Les candidoses muqueuses sont fréquentes chez les patients infectés par le VIH immunodéprimés (sans traitement antirétroviral ou en cas d’échec de celui-ci) • Un traitement prophylactique des candidoses muqueuses chez les patients infectés par le VIH n’est plus recommandé. • Le fluconazole reste le traitement de choix des candidoses oropharyngées ou oesophagiennes • Chez les patients ayant une infection muqueuse candidosique réfractaire au fluconazole, un traitement par un autre dérivé azolé par voie orale, basé sur l’identification de l’espèce et l’antifongigramme est proposé • Pour les candidoses vaginales, la préférence va à un traitement topique

  3. Introduction • La candidose oesophagienne est, en Europe, la seconde pathologie opportuniste la plus fréquente classante SIDA. • L’apparition de candidose oro-pharyngée ou oesophagienne est un indicateur d’immunodéficience profonde • Candida albicans est le principal pathogène. • Une résistance acquise au fluconazole est souvent secondaire à une exposition préalable au fluconazole (ou autres azolés) • L’introduction de traitements antiviraux hautement actifs induisant une reconstitution immunitaire a permis une diminution importante de l’incidence des infections à Candida, notamment de souches résistantes.

  4. Méthode • Une analyse de la littérature a été réalisée par un groupe de 25 experts. • Les documents ont été partagés et discutés de 2010 à 2012 • Un premier groupe de recommandations a été présenté au groupe • Chaque proposition a été évaluée selon le niveau de preuve et la qualité de celles-ci Synthèse réalisée par la SPILF 23/04/2013

  5. Manifestations cliniques • Candidose oro-pharyngée • Trois formes • Érythémateuse • Pseudo-membraneuse • Perlèche • Candidose oesophagienne • Principaux symptômes • Brûlures rétrosternales • Altération du goût • Odynophagie • Candidose vaginale • Caractérisée par un écoulement blanchâtre, adhérent, des brûlures, un prurit • Plus sévère et volontiers récidivante en cas d’immunodéficience profonde

  6. Traitement de la candidose oro-pharyngée due à des souches sensibles aux azolés • En première intention: le fluconazole : 100 mg/j, 7 à 14 jours • Les alternatives sont : • Le miconazole sous forme de pastille muco-adhésive • L’itraconazole sous forme de solution orale • Le voriconazole ou le posaconazole en cas de souche résistante au fluconazole. • Ne sont plus recommandés: • les traitements topiques (fungizone ou nystatine), plus contraignants, moins efficaces, • le kétoconazole en raison de son hépatotoxicité et de ses interactions médicamenteuses, • les échinocandines et les formulations lipidiques de l’amphotéricine B en raison de leur coût, de leur voie d’administration IV, • La prophylaxie secondaire n’est pas recommandée

  7. Prévention primaire des candidoses muqueuses • Elle n’est pas recommandée chez les patients infectés par le VIH en Europe. • La meilleure prophylaxie de la candidose oro-pharyngée ou oesophagienne est une bonne adhérence au traitement antirétroviral

  8. Traitement de la candidose oesophagienne • La réalisation préalable d’une endoscopie n’est pas nécessaire • En première intention: fluconazole par voie orale 200 mg/j, 14 à 21 jours • En cas d’oesophagite sévère, le fluconazole IV peut être utilisé. • Alternatives: • L’itraconazole en solution orale (mais pas en capsule) • Le voriconazole (200 mg, 2 fois par jour, 14-21 jours) ou le posaconazole, par voie orale, en cas de souche résistante au fluconazole. • Les échinocandines sont réservées au cas où les dérivés azolés sont inefficaces ou non utilisables. • Non recommandées • Les agents topiques ne sont pas assez efficaces • Le kétoconazole par voie orale ou la flucytosine, seule, par voie orale sont moins efficaces que le fluconazole • L’addition de flucytosine au fluconazole ou à l’itraconazole • Les formulations lipidiques de l’amphotéricine B

  9. Prise en charge des candidoses oro-pharyngées et oesophagiennes réfractaires • Définies par des symptômes persistant après plus de 14 jours de traitement par fluconazole à la dose minimale de 200 mg/j. • Facteurs de risque: • traitements azolés itératifs • moins de 50 lymphocytes CD4/mm3. • Sont proposés en première ligne (le taux de rechute est élevé avec tous les dérivés azolés) • Le fluconazole à forte dose, en suspension notamment, • l’itraconazole en solution à une dose minimale de 600 mg/j, • le voriconazole • le posaconazole en suspension orale à la dose de 400 mg, 2 fois par jour, • les échinocandines en cas d’échec clinique du fluconazole et/ou de mise en évidence de souches résistantes in vitro au fluconazole. • Les dérivés lipidiques de l’amphotéricine B représentent le traitement de dernier recours. • L’utilisation d’agents antifongiques locaux comme l’amphotéricine B est à éviter. • Un traitement antirétroviral optimal est primordial

  10. Prévention des Candidoses oro-pharyngées et oesophagiennes • Une prophylaxie secondaire n’est habituellement pas recommandée. • Toutefois, lorsque les récidives ou rechutes sont fréquentes et/ou sévères, un traitement au long cours par dérivé azolé: • fluconazole si la souche de Candida y est sensible, à la dose de 100 à 200 mg, 3 fois par semaine ou 50 à 100 mg/j, • sinon posaconazole par voie orale

  11. Candidose vulvo-vaginale • Le traitement topique (ovules antifongiques) est recommandé en première intention • Le recours aux dérivés azolés systémiques doit être évité • En cas d’épisodes multiples un traitement par fluconazole une fois par semaine (150 mg/sem) peut réduire la fréquence des récurrences .

  12. Remarques et Réserves (Commentaires du groupe, réunion du 23/10/2013) Dans les candidoses oro-pharyngées et oesophagiennes, en cas d’échec d’un traitement par fluconazole 200 mg/j, il est préférable d’utiliser les échinocandines d’emblée du fait du risque élevé de résistance aux azolés.

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