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Faculté d’éducation. EDU 5573 Santé mentale , travail et orientation Semaine 1 - Introduction générale André Samson Ph.D., c.o. PLAN DE LA PRÉSENTATION. 1. Une courte histoire du travail 1.1 Travail et société primitive 1.2 Le travail et les civilisations de l’Antiquité

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  1. Facultéd’éducation EDU 5573 Santé mentale , travail et orientation Semaine 1 - Introduction générale André Samson Ph.D., c.o.

  2. PLAN DE LA PRÉSENTATION • 1. Une courte histoire du travail • 1.1 Travail et société primitive • 1.2 Le travail et les civilisations de l’Antiquité • 1.3 L’apport du protestantisme • 1.4 Travail et société traditionnelle • 1.5 Travail et société industrielle • 1.6 Travail et postmodernité • 2. Travail et mondialisation • 2.1 Une nouvelle organisation du travail • 2.2 Segmentation du marché du travail • 2.3 Une réalité précaire • 2.4 Un travailleur autonome • 2.5 De nouvelles contraintes • 2.6 Travail et postmodernité: enjeux et défis EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  3. PLAN DE LA PRÉSENTATION • 3. Le marché de l’emploi • 3.1 Hausse de l’emploi • 3.2 Baisse du taux de chômage • 3.3 Transformations du travail • 3.4 Les pressions démographiques EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  4. Le mot « travail » tire ses racines du mot latin «tripalium» (trois pieux en français). Un « tripalium » était un instrument de torture utilisé par les romains. Tripalium Introduction EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  5. 1. Une courte histoire du travail • 1.1 Travail et société primitive • L'appartenance au groupe assurait l’accès aux outils nécessaires pour assurer la survie. • Le travail ne participait pas à définition de l’individu ou ne lui procurait pas un statut social. • Dans la société primitive le travail, quoique omniprésent, ne permettait de distinguer les individus. • Le travail n’accordait aucun privilège, statut social ou dignité particulière. Riverin-Simard, D. (2003). Le sens du travail et la carriérologie. Carriérologie, revue francophone internationale. http://www.carrierologie.uqam.ca/volume08_3-4/03_riverin/03_riverin.html EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  6. 1. Une courte histoire du travail • 1.2 Le travail et les civilisations de l’antiquité • Durant l’antiquité, le travail était exclusivement associée à la satisfaction des besoins essentiels. • Le travail manuel était considéré comme une malédiction divine ou une activité servile confiée aux esclaves. • Liberté et travail s’excluait EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  7. 1. Une courte histoire du travail • 1.2.1 La conception biblique du travail • La tradition judéo-chrétienne associe le travail au péché. Le travail serait la conséquence de la désobéissance de l’homme aux commandements divins. • Adam et Ève sont châtiés du paradis terrestre et condamnés à travailler et à mourir. • Selon le mythe de la Genèse, le travail est clairement une malédiction et cette idée pèsera lourdement sur la conception occidentale du travail. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  8. « C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre ; car tu es poussière,et tu retourneras dans la poussière.» (Genèse, 1, 19) Marc Chagall Adam et Ève chassés du paradis terrestre 1. Une courte histoire du travail EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  9. 1. Une courte histoire du travail • 1.2.2 Le travail chez les grecs et les romains • Pour les grecs, le travail est une activité servile et même une déchéance. • En fait, les anciens méprisaient les activités liées à la satisfaction des besoins primaires. Ce sont donc les esclaves qui sont associés à ce type de tâches et non pas les hommes libres. • L’idéal ou l’achèvement de l’existence se retrouvait dans l’activité intellectuelle comme l’étude, la philosophie ou la contemplation. • Chez les romains, le concept de travail (opus - labor) est aussi très négatif. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  10. « Pour Aristote, même l’artisan ne mérite pas d’être citoyen, car son corps est déformé par le contact avec les choses purement tournées vers la satisfaction des besoins matériels...Selon Aristote, la véritable dignité consiste pour l’homme à participer à la gestion des affaires de la cité grâce à la parole ». La place du travail dans la société http://www.cndp.fr/RevueDEES/pdf/107/06106711.pdf Aristote 1. Une courte histoire du travail EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  11. 1. Une courte histoire du travail • 1.2.2 Le travail chez les grecs et les romains • Pour les anciens, il fallait donc se libérer de la nécessité du travail comme activité pragmatique afin de se consacrer aux activités de l’esprit. • L’homme libre devait se dégager de la soumission à cette nécessité car elle le ramenait au rang d’animal domestique. Philosophie et spiritualité Leçon 42: le sens du travail http://sergecar.club.fr/cours/sciencemyt.htm#mythe%20de%20la%20gen%E8se EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  12. 1. Une courte histoire du travail • 1.3 L’apport du Protestantisme • La réforme du Christianisme amorcée par Martin Luther (1483-1546) influence un renouvellement de la conception biblique du travail. • De condamnation, le travail devient une possibilité de se racheter de sa condition de pécheur. • Pour l’éthique protestante, l’homme peut retrouver sa dignité par le travail d’où«le salut par le travail ». • La théologie de Martin Luther a sacralisé le travail: ce qui plaît à Dieu, c’est l’accomplissement de l’homme dans un métier. • Selon le sociologue Max Weber (1864-1920), le capitalisme tire ses racines dans l’éthique du travail développé par le protestantisme. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  13. 1. Une courte histoire du travail • 1.4 Travail et société traditionnelle • Au XVII siècle , le travail commence à devenir une source d’accomplissement pour certains individus. • Même si pour la majorité, le travail ne confère pas un statut spécial ou des privilèges. • Avec Adam Smith (1723-1790) apparaît le concept de travail comme source de richesses. Afriat, C. (1996). La place du travail dans la société. http://www.cndp.fr/RevueDEES/pdf/107/06106711.pdf Riverin-Simard, D. (2003). Le sens du travail et la carriérologie. Carriérologie, revue francophone internationale. http://www.carrierologie.uqam.ca/volume08_3-4/03_riverin/03_riverin.html EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  14. « Tout homme, ... demeure en pleine liberté de suivre la route que lui montre son intérêtet de porter oùil lui plaît son industrie et son capital, concurremment avec ceux de tout autre homme ou de toute autre classe d'hommes ». Adams Smtih 1. Une courte histoire du travail EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  15. 1. Une courte histoire du travail • 1.5 Travail et société industrielle • Frédéric W. Taylor (1856-1915), propose une nouvelle conception du travail, conception qu’il nomme « organisation scientifique du travail » ou « OST ». • Taylor (1856-1915) propose une spécialisation et une parcellisation des tâches. Le travail des ouvriers se limite à l’exécution d’une tâche spécialisée. • La visée de cette séparation du travail est de favoriser une plus grande productivité. • Henry Ford (1863-1947) a ajouté deux éléments à la conception de Taylor (1856-1915), d’abord la production de masse et l’accès du plus grand nombre à la consommation. Negura, L. (2006). L’évolution de la représentation sociale du travail dans le contexte de mutations économiques en occident. Carriérologie, revue francophone internationale, 10 (3), 393-410. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  16. « L’OTS ... c’est l'utilisation maximale de l'outillage, la spécialisation stricte et la suppression des gestes inutiles. L’école classique conçoit donc le travail découpé en unités élémentaires au sein de postes de travail, c'est le travail à la chaîne. Il s'agit de trouver le bon poste pour la bonne personne. » http://www.cadredesante.com/spip/IMG/pdf/doc-85.pdf Frédéric W. Taylor 1. Une courte histoire du travail EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  17. 1. Une courte histoire du travail • 1.5 Travail et société industrielle • La société industrielle qualifie l’individu en fonction de son rapport à la production des biens et des services. • Mais, généralement, les biens de production n’appartiennent pas aux travailleurs. Le salaire est accordé en échange de la force de travail. • Cette échange devient la source de l’existence sociale de l’individu et de la qualification de l’individu. • Les processus de formation, d’insertion socioprofessionnelle et de développement de carrière confèrent à l’individu sa raison d’être, son statut social et son identité personnelle. Riverin-Simard, D. (2003). Le sens du travail et la carriérologie. Carriérologie, revue francophone internationale. http://www.carrierologie.uqam.ca/volume08_3-4/03_riverin/03_riverin.html EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  18. « ... l’ouvrier ... mortifie son corps et ruine son esprit. Son travail n’est donc pas volontaire, mais contraint, c’est du travail forcé. Le travail n’est donc pas la satisfaction d’un besoin, mais seulement un moyen de satisfaire ses besoins en dehors du travail. Le travail dans lequel l’homme s’aliène, est un travail de sacrifice de soi, de mortification. Max, K. (1972). Manuscrits de 1844. Économie politique et philosophie. Paris, Éditions sociales. Karl Max 1. Une courte histoire du travail EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  19. 1. Une courte histoire du travail • 1.5 Travail et société industrielle • La division tayloriste du travail a assuré le développement industriel de l’occident durant la période dite des « Trente Glorieuses ». • Cette période d'expansion économique qui a suivi la seconde guerre mondiale a favorisé l’emploi, la baisse du chômage, la montée des salaires et l’amélioration générale des conditions de travail. • Mais les conditions qui ont assuré le succès du taylorisme (division du travail, tâches simplifiées, stabilité de l’économie, ressources humaines abondantes) se sont évaporées avec les années 1990. Negura, L. (2006). L’évolution de la représentation sociale du travail dans le contexte de mutations économiques en occident. Carriérologie, revue francophone internationale, 10 (3), 393-410. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  20. 1. Une courte histoire du travail • 1.5 Travail et société industrielle • Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, le travail commence à être associéà l’épanouissement de soi. • Le travail est perçu comme un projet. D’abord un projet économique dans le but d’assurer l’autonomie financière. Un projet psychologique aussi, où l’individu cherche à assurer son bien-être psychologique. Le travail participe au sens à la vie. • Un projet où le travail est de moins en moins associé au labeur physique. • Le travail permet aussi de s’associer à la vie collection et à la participation d’un projet de société. Riverin-Simard, D. (2003). Le sens du travail et la carriérologie. Carriérologie, revue francophone internationale. http://www.carrierologie.uqam.ca/volume08_3-4/03_riverin/03_riverin.html EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  21. 1. Une courte histoire du travail • 1.6 Travail et économie globale • L’effondrement des barrières tarifaires et l’ouverture des différentes économies nationales favorisent l’émergence d’une économie globale. • Graduellement, l’économie mondiale a évolué d’un simple échange des marchandises entre les pays à une intégration économique très poussée. • Les organismes publiques et les entreprises privées doivent opérer et se développer dans un contexte de compétition accrue pour ne pas dire féroce. • Cette compétition globale force les organisations à s’adapter et à se réinventer d’une manière presque continuelle. • De plus, s’ajoute le développement technologique qui imprime aussi sa dynamique. OCDE, (2003). Orientation professionnelle: nouvelles pistes de réflexion. Une analyse des politiques d’éducation. Paris EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  22. 1. Une courte histoire du travail EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  23. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  24. 2. Travail et mondialisation • 2.1 Une nouvelle organisation du travail • La mondialisation a grandement perturbé l’organisation du travail. • À la division taylorienne du travail a succédé des concepts comme le « Total quality management » ou « TQM ». Le travail est maintenant organisé en équipe. • Les connaissances sont utilisées collectivement afin d’assurer la qualité de la production. C’est le principe des 5 zéros « zéro stock», «zéro défaut», «zéro délais», «zéro panne » et «zéro papier». Negura, L. (2006). L’évolution de la représentation sociale du travail dans le contexte de mutations économiques en occident. Carriérologie, revue francophone internationale, 10 (3), 393-410. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  25. 2. Travail et mondialisation Total Quality Management EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  26. 2. Travail et mondialisation • 2.2 Segmentation du marché du travail. • Écart grandissant entre les petits emplois et les emplois qui commandent une bonne rémunération. • Le savoir et les formations spécialisées qui donnent accès au segment supérieur du marché du travail. • Le passage d’un segment à l’autre est de plus en plus ardu. Augmentation du chômage des personnes moins qualifiées. • Le cheminement de carrière se vit surtout dans la discontinuité, davantage dans la rupture que l’évolution. Guichard, J. (2003). De l’éducation à la carrière à l’éducation à l’humanité : quelles perspectives pour les approches éducatives au 21ièmes siècle ? Carriérologie, 9 (1) 2-12 Riverin-Simard, D. (2003). Le sens du travail et la carriérologie. Carriérologie, revue francophone internationale. http://www.carrierologie.uqam.ca/volume08_3-4/03_riverin/03_riverin.html EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  27. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  28. 2. Travail et mondialisation • 2.3 Une réalité précaire • Guichard (2003), le concept même de travail est associé aujourd’hui à la précarité. • Un salarié est «précaire lorsque son emploi est incertain et qu’il ne peut prévoir son avenir professionnel» (Paugam, 2003, p.4). • C’est le cas des salariés à contrat déterminé ou qui vivent avec la crainte constante d’être licenciés. • Selon Paugam (2003), un salarié serait aussi précaire lorsque son emploi est sans intérêt, mal rétribué ou peu reconnu dans son entreprise. Fournier, G., Bourassa, B. et Béji, K. (2003). La précarité du travail. Une réalité aux multiples visages. Québec, Les Presses de l’Université Laval. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  29. 2. Travail et mondialisation • 2.4 Un travailleur autonome • Le modèle hiérarchique est graduellement abandonné au profit d’un modèle qui accorde plus d’autonomie au salarié. • Depuis 1987, la proportion de travailleurs soumis à des supérieurs hiérarchiques est passé de 22% à 14% en 1998. • La proportion des salariés qui appliquent strictement des consignes est passée de 44% en 1987 à 37% en 1998. • Cette tendance touche toutes les catégories d’emploi. • Cette évolution est dû, en partie, à une meilleure qualification des salariés, à l’abandon de l’organisation taylorienne du travail et à l’utilisation des nouvelles technologies. Fournier, G., Bourassa, B. et Béji, K. (2003). La précarité du travail. Une réalité aux multiples visages. Québec, Les Presses de l’Université Laval. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  30. 2. Travail et mondialisation • 2.5 De nouvelles contraintes • La pression sur les salariés s’est accrue fortement depuis une quinzaine d’année. • Les salariés ressentent une obligation de produire plus vite, mieux et de satisfaire aux exigences de la clientèle • Ces contraintes sont directement associées à la concurrence accrue entre les sociétés commerciales. • Ces contraintes sont aussi causées par une gestion serrée des stocks qui doivent maintenues au plus bas niveau possible et aussi la par la nécessité d’augmenter sans cesse la qualité de la production. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  31. 2. Travail et mondialisation • 2.5 De nouvelles contraintes • Les entreprises embauchent en fonction de besoins ponctuels et sur une base temporaire. D’où la multiplication des statuts de salarié (occasionnel, à contrat, à temps partiel). • Les entreprises cherchent une main d’oeuvre qui est mobile, autonome et bien formée. • Le salarié doit se préparer à vivre un processus d’apprentissage tout au long de sa vie afin de maintenir son taux d’employabilité. • Rétribution en fonction de la productivité et non plus de l’ancienneté et le travailleur jouit d’une plus grande autonomie. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  32. 2. Travail et mondialisation • 2.6 Travail et postmodernité: enjeux et défis • L’autonomie accrue des salariés augmentent le sentiment de ne pas être à la hauteur de la situation ou des exigences dictées par le marché. • En d’autres termes, l’organisation actuelle du travail, n’est pas nécessairement un facteur de satisfaction. • Cette nouvelle organisation peut être même un facteur de stress, de frustration et de détresse psychologique. Fournier, G., Bourassa, B. et Béji, K. (2003). La précarité du travail. Une réalité aux multiples visages. Québec, Les Presses de l’Université Laval. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  33. 2. Travail et mondialisation EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  34. 2. Travail et mondialisation • 2.6 Travail et postmodernité: enjeux et défis • Le travail s’est progessivement individualisé. Certains en sont grandement valorisés, mais cette individualisation tend à exclure tous ceux qui ne peuvent répondent aux exigences qui en découlent. • Il s’agit d’un univers très compétitif qui en écrase plusieurs. • «La raison essentielle du malaise des salariés est liée en grande partie à l’intensification du travail qui, telle une épreuve permanente de sélection, consacre l’échec d’une frange d’entre eux et risque d’entraîner la disqualification sociale progressive dans l’entreprise et plus généralement sur le marché du travail» (p.21) Fournier, G., Bourassa, B. et Béji, K. (2003). La précarité du travail. Une réalité aux multiples visages. Québec, Les Presses de l’Université Laval. EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  35. 2. Travail et mondialisation EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  36. 3. Le marché de l’emploi • 3.1 Hausse de l’emploi • Le marché du travail est en constante mutation. Depuis 1976, des milliers d’emplois ont disparus, mais des milliers d’autres ont été créés. Si bien que le nombre d’emplois est en fausse constante depuis 1976. • Selon Statistiques Canada, le nombre d’emploi au Canada était de moins de 10 millions en 1976 et a atteint le chiffre de plus de 16 millions en 2003. • En fait, depuis 1976, le Canada a subi deux périodes où la diminution de l’emploi a été constante soit durant les récessions de 1981-1982 et de 1990-1991. La récession de 1980 a été majeures. Mais celle de 1990, quoique moins sévère, a produit des efffets qui ont persisté pendant de nombreuses années. Ce n’est qu’en 1994 que le Canada a retrouvé le niveau d’emploi de 1990. • Par rapport aux autres pays industrialisés, le Canada a une très bonne performance au plan de la croissance de l’emploi. • De 1996 à 2004, le Canada a enregistré une taux de croissance de 20%. Soit la plus forte hausse. http://www.statcan.ca/francais/freepub/71-222-XIF/2006001/chart-a1-big_f.htm EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  37. 3. Le marché de l’emploi 3.2 Baisse du taux de chômage • La hausse soutenue du nombre d’emplois a été accompagnée d’une baisse tout aussi constante du taux de chômage. • En 1976, le taux de chômage se situait à 6.7%. Durant la récession du début des années 1980, il a atteint 12,0%. Avec la récession du début des années 1990, le taux de chômage a atteint 11,4% en 1993. • Depuis 1994, le taux de chômage est en baisse constante. En novembre 2005, le taux de chômage baissait à 6,4%, brisant ainsi le record de 1976. http://www.statcan.ca/francais/freepub/71-222-XIF/2006001/chart-a2-big_f.htm http://www.statcan.ca/francais/freepub/71-222-XIF/2006001/chart-p97-big_f.htm EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  38. 3. Le marché de l’emploi • 3.2 Baisse du taux de chômage • Selon les données de Statistiques Canada, le taux ce chômage est surtout associéà l’âge. • Par exemple, le taux de chômage des adultes âgés de 25 à 54 ans était de 5,8% soit le plus bas taux depuis 30 ans. • Le taux de chômage pour les personnes de 55 et plus se situait en 2005 à 5,1%. • Par contre, pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans, se situait en 2005 à 12,4%. À l’intérieur de ce groupe le taux de chômage est de 16,5% chez les 15-19 ans et de 9,7% chez les 20 à 24 ans. • Mais à cause du vieillissement de la population, les jeunes ne constitue plus que 33% en 2005 des chômeurs comparativement à 50% en 1976. http://www.statcan.ca/francais/freepub/71-222-XIF/2006001/chart-b9-big_f.htm EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  39. 3. Le marché de l’emploi • 3.3 Transformation du travail • Le travail permanent est considéré de qualité supérieur. Premièrement parce qu’il est plus stable, le salaire moyen est plus élevé comparativement à un emploi temporaire. En 2005, les salaire moyen des employés permanents se situaient à 19.73 l’heure. Le salaire moyen d’un travail temporaire était de 14.91 l’heure. • En 2005, 86,8% des canadiens détenaient un emploi permanent, c’est-à-dire un emploi dont la date de cessation n’a pas été fixée à l’avance. • De 1997 à 2005, le rythme de croissance des emplois temporaires a été de 40,0% (513 000 en chiffres absolus) alors que celui des emplois permanents a été de 17,8% (1,8 million en chiffres absolus). • La proportion des emplois temporaire est passée de 11,3% en 1997 à 13,2% en 2005. http://www.statcan.ca/francais/freepub/71-222-XIF/2006001/chart-i53-big_f.htm http://www40.statcan.ca/l02/cst01/labor64_f.htm EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  40. 3. Le marché de l’emploi • 3.4 Les pressions démographiques • De 1976 à 1986 la proportion de travailleurs approchant l’âge de la retraite (ceux qui sont à 10 ans ou moins de l’âge médian de la retraite ou plus âgés) est passée de 11,7% à 10,3%. • De 1976 à 1986, l’âge médian de la retraite s’est tenue à 65 ans. À partir de 1986 l’age médian de la retraite a baissé de 64,6% à 60,6% en 1997. • De 1997 à 2005, la proportion des travailleurs approchant l’âge de la retraire s’est accrue constamment pour atteindre 22,1%. En 2005, il y avait 3,6 millions de travaillerus qui approchaient l’âge de la retraite. http://www.statcan.ca/francais/freepub/71-222-XIF/2006001/chart-m76-big_f.htm http://www41.statcan.ca/2621/img/extra/ceb2621_002_5_f.gif http://www12.statcan.ca/francais/census01/products/analytic/companion/age/cda01pymd_f.cfm http://www.statcan.ca/francais/kits/animat/pyca_f.htm EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

  41. CONCLUSION ! EDU 5573 - Semaine 1 - Introduction générale

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