1 / 17

REPUBLIQUE DU NIGER FRATERNITE – TRAVAIL – PROGRES MINISTERE DE L’AGRICULTURE DIRECTION DES STATISTIQUES

REPUBLIQUE DU NIGER FRATERNITE – TRAVAIL – PROGRES MINISTERE DE L’AGRICULTURE DIRECTION DES STATISTIQUES.

trey
Download Presentation

REPUBLIQUE DU NIGER FRATERNITE – TRAVAIL – PROGRES MINISTERE DE L’AGRICULTURE DIRECTION DES STATISTIQUES

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. REPUBLIQUE DU NIGERFRATERNITE – TRAVAIL – PROGRESMINISTERE DE L’AGRICULTUREDIRECTION DES STATISTIQUES CAPITALISATION DES EXPERIENCES, FORCES, FAIBLESSES ET LECONS APPRISES DU RECENSEMENT GENARAL ET DES STATISTIQUES AGRICOLES AU SERVICE D’UNE AGRICULTURE DURABLE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE AU NIGER ATELIER BAD D’EVALUATION DES PAYS ADDIS ABEBA, 27 AU 29 AOUT 2012 DS/MAG B.P : 12091 NY Téléfax : 20 75 27 72 Email : ibraharou@yahoo.fr

  2. SOMMAIRE • INTRODUCTION • 1. CADRAGE AGROECOLOGIQUE ET MACROECONOMIQUE. • 2. RAPPEL DE LA DEMARCHE STRATEGIQUE DU RGAC. • 3. RAPPEL DE QUELQUES ACQUIS DU RGAC. • 4. CAPITALISATION POUR LES ENQUETES PERMANENTES. • 5. DISPOSITIF OPPERATIONNEL ET PARTAGE DE ROLES. • 6. PASSAGES DE L’EPER. • 7. INSUFFISANCES RESIDUELLES. • 8. FORCES DU DISPOSITIF • 9. LECONS APPRISES : ENJEUX, SENSIBILITE ET FIABILITE. • 10.PREOCCUPATIONS ACTUELLES. • CONCLUSION DS/MAG B.P : 12091 NY Téléfax : 20 75 27 72 Email : ibraharou@yahoo.fr

  3. INTRODUCTION • Initiédepuis 1975, Le dispositif des statistiquesagricoles du Niger. La création de la DSA en 2006, et les rénovationsméthodologiques, techniques et technologiques par l’intégration des acquis et bonnespratiques du RGAC modulaire, ontpermisl’affinement et donné plus de crédit à l’ensemble de la démarche et aux résultats qui en sontissus. • Pour l’élaboration du bilanalimentaire à partir de 2007, le dispositif a étéélargi à touspresquetous les aliments, qu’ilsoitd’originevégétaleouanimale. • Le suivi/évaluation des campagnes agricoles a été renforcé dans toutes ses composantes, en particulier le suivi décadaire, les évaluations à mi parcours, l’EPER et l’HORTICULTURE pour mieux affiner les prévisions et les estimations. DS/MAG B.P : 12091 NY Téléfax : 20 75 27 72 Email : ibraharou@yahoo.fr

  4. CADRE AGROECOLO ET MACROECONOMIQUE. • Niger : 1.267.000km2, 16 274 738 bouches à nourrir avec un taux de croît moyen de 3,3% ; • Superficie agricole de 43 316 000 ha dont 15 000 000 sont les plus utiles avec 270 000 à 330 000 ha irrigable dont100 000 ha irriguésparmilesquels15 000 ha avec maîtrisetotale de l’eau ; • 85% de la population est agricole et 65% vit en dessous du seuil de pauvreté; PIB (+40% agricole) • Productions vivrières de subsistance , Pauvreté et insécurité alimentaire chroniques, Capitalisant sur les politiques et stratégies existantes, SEM le Président de la République a conçu l’Initiative 3N « les Nigériens nourrissent les nigériens » afin de réaliser l'alliance de la liberté et du pain. Place et rôles des statistiques agricoles contexte??? DS/MAG B.P : 12091 NY Téléfax : 20 75 27 72 Email : ibraharou@yahoo.fr

  5. Rappel de la démarche stratégique et de l’approche modulaire du RGAC • Conception et administration simultanée du questionnaire « ménages agricoles » en même temps que la fiche ménage du RGPH 2001; • Constitution et actualisation de la base de sondage à partir de la cartographie du RGPH sur la base des Zones de Dénombrement (ZD) de toute la sphère agropastorale. • Constitution d’un échantillon maître pour les modules agricoles (EPER, terres, main d’œuvre, etc…) et le cheptel sédentaire; • Echantillonnage spécifique pour les modules pointus tels que l’horticulture, l’irrigation, la sécurité alimentaire, le cheptel nomade, le cheptel transhumant, soit à cause de l’ampleur, soit à cause du potentiel pour la pratique de l’activité. Le module OP est transversal. Harouna IBRAHIMA, Agroéconomiste, Directeur

  6. Stratégie de l’approche (suite) • Installation des organes du RGAC avec une intégration horizontale réussie entre le MDA, le MRA et l’INS associé dans toute la démarche méthodologique et technique; • Capitalisation des acquis du RGA 1980 et du RGPH 2001; • Appuis des autorités administratives et coutumières ainsi que des OP et des intermédiaires communautaires; • Implication des cadres du terrain à toutes les phases de l’opération, renforcés par les cadres nationaux, le BCR et des appuis externes souenus (FAO et des consultants nationaux et internationaux); • Développement de synergie avec les structures intervenant dans le domaine de la statistique et de la SA (SAP, IGNN, SIM,etc…); • Intense communication interprofessionnelle, institutionnelle et de masse; • Mutualisation des ressources et de la logistique. • Politique conséquente de transfert et pérennisation des acquis du projet; Harouna IBRAHIMA, Agroéconomiste, Directeur

  7. Rappel de quelques acquis du RGAC Les résultats et les acquis sont d’ordre techniques, organisationnels, capacitaires, institutionnels, décisionnels, matériels et logistiques. Ce sont: • Renforcement des capacités des cadres nationaux • Expériences de production des données structurelles de qualité (agriculture pluviale, horticulture, élevage etc…) à l’échelon national, régional et départemental; • Constitution d’une base de données RGAC INFO sur supports de diffusion (CDs et Fichiers exécutables); • Différenciation des données selon le sexe; • Établissement d’un Atlas regroupant les cartes thématiques consultable à partir des supports de diffusion; Harouna IBRAHIMA, Agroéconomiste, Directeur

  8. CAPITALISATION POUR LES ENQUETES PERMANENTES Objectif global • Prévention et atténuation des crises alimentaires/estimation des récoltes: octobre (prévision), mars (estimation) et juillet (horti).  ; • Amélioration durable de la sécurité alimentaire (utilisation des données à MT et LT). • Objectifs spécifiques • Evaluation de la production agricole et de sa valeur ajoutée; • Production et diffusion des données conjoncturelles sur les exploitations agricoles (superficies emblavées, rendements et productions de toutes les spéculations ); • Etablissement du bilan céréalier, du bilan alimentaire national depuis 2007 et des proxys de bilan alimentaire depuis 2011. DS/MAG B.P : 12091 NY Téléfax : 20 75 27 72 Email : ibraharou@yahoo.fr

  9. DISPOSITIF OPPERATIONNEL ET PARTAGE DE ROLES • 359 enquêteurs : Collecte dans 809 ZD et 11 490 ménages; • 55 chefs d’équipes : encadrement direct des équipes; • 72 contôleurs : Contrôle exaustivité et qualité collecte ; • 16 superviseurs régionaux : Garantie régularité du contrôle ; • 8 superviseurs nationaux : Assurance de l’exaustivité, de la cohérence et de la qualité des données collectées ; • 1 Directeur/Coordonnateur du processus • 2 contrôleurs et une 20aine de temporaires de codification et de double saisie; • Collaboration étroite : DMN, SAP, CCA, INS, IGNN, • Appui CILSS/CRA, FAO, PAM, FEWSNET. Evaluation par les pairs agréés par le CNS DS/MAG B.P : 12091 NY Téléfax : 20 75 27 72 Email : ibraharou@yahoo.fr

  10. PASSAGES DE L’EPER • Passage 0: Formation/recyclage et test des outils: mai? 1/06; • Passage 1: Recensement des ménages de la ZD et tirage des ménages échantillons: juin; • Passage 2: Recensement des membres des ménages échantillons et de leurs champs: juin; • Passage 3: Mesure des parcelles, pose des carrés et comptage du nombre de poquets dans les carrés: juillet, août; • Passage 4: Comptage des épis potentiels: août, septembre; • Passages 5, 6 et 7: observations directes: après 31/07, 31/08 et 30/9 au moins pour le suivi des ZAR; • Passage 8: interview du chef de ménage sur les stocks de produits alimentaires du ménage: a partir du 30 septembre; • Passage 9: Récolte et mise en séchage des carrés: octobre-dé • Passage 10: Battage et pesage de la récolte: novembre-janv; • Passage 11: Restitution des résultats et présentation de remerciements aux enquêtés: février-mars. DS/MAG B.P : 12091 NY Téléfax : 20 75 27 72 Email : ibraharou@yahoo.fr

  11. Difficultés résiduelles • COUVERTURE: besoins des nouveaux acteurs (communes/communautés). • Méthodologies : cultures spécifiques du lac Tchad, dattiers d’Agadez, moringa etc. …, participation au panier de la ménagère des cultures à fort potentiel de création du revenu comme le souchet, le sésame, l’oignon, le poivron, la canne à sucre, etc.…., ainsi que certains postes du bilan alimentaire tels les stocks commerçants, les flux transfrontaliers informels, les coefficients de conversion énergétique des aliments locaux. • Insuffisances humaines et logistiques : ressources humaines insuffisantes, véhicules et motos vétustes, matériels techniques et informatiques insuffisants et souvent pas au point. • Insuffisances financières : besoins accrus de financement pour répondre aux nouveaux défis. Comptabilité publique et procédures peu adaptées aux besoins de souplesse d’un dispositif d’enquête; • Motivations du personnel insignifiantes au regard de celles des autres dispositifs d’enquêtes nationaux, au même niveau et pour une masse de travail souvent inférieure; • Influences des utilisateurs souvent préjudiciables à la qualité des données ainsi qu’à leur judicieuse utilisation; • Insuffisances institutionnelles: dispersion des efforts de collecte. • . Harouna IBRAHIMA, Agroéconomiste, Directeur

  12. Forces du dispositif • Forces • Longue expérience du dispositif; • Capacités techniques et organisationnelles avérées; • Volonté réelle de déconcentration du dispositif; • Budget national en augmentation même s’il est insuffisant pour assurer la pérennité et l’indépendance du dispositif par rapport aux financements extérieurs, qui, quoi qu’on en dise, entame notre souveraineté; • Degré de fiabilité satisfaisant des résultats (CILSS, UEMOA, CEDEAO, FAO, Missions conjointes, Evaluation par les pairs); • Evolution vers un système permanent de statistiques agricoles • Chantiers: l’I3N « Les Nigériens Nourrissent les Nigériens » signifie « Garantir à chacune et chacun d’entre eux, une alimentation suffisante, nutritive et selon ses préférences, pour assurer une vie saine et active. Aussi, devons-nous répondre aux préoccupations suivantes: DS/MAG B.P : 12091 NY Téléfax : 20 75 27 72 Email : ibraharou@yahoo.fr

  13. LECONS APPRISES: ENJEUX, SENSIBILITE ET FIABILITE. • Echantillon: Supposons un échantillon de 10 individus dans 1 population de 100, le nb d’échantillons possibles dépasse 18 billions. EPER = échantillon de 9000 ménages sur un total de 1 627 000. • Organisation par équipe formée et recyclée en permanence; • P1: Sensibilisation, Exhaustivité des déclarations; • P2 : Déclaration/enregistrement, genre, cultures secondaires; • P3: Exhaustivité des mesures/fatigue et de la pose des carrés; • P4 à P10: Tact, intelligence et doigté des comptages et du suivi agro; • Forte sensibilité de la moyenne aux extrêmes d’où gestion prudente; • La bonne productionstatistique passe par l’amélioration du dispositif et des outils d’où la nécessité de renforcer régulièrement les capacités techniques et opérationnelles du dispositif • Rôles des Chefs d’équipe/Contrôleurs à renforcer; • Régularité de la supervision et Devoir de CR aux autorités • Élargissement/harmonisation univers et base de sondage nationale; DS/MAG B.P : 12091 NY Téléfax : 20 75 27 72 Email : ibraharou@yahoo.fr

  14. Leçons apprises (Suite) • Augmentation de la taille de l’échantillon : le nombre de ménages agricoles échantillons est passé de 4105 (2005) à 11 490 (2012); • Plus grande homogénéité des unités statistiques secondaires; • Amélioration de la représentativité au 3ème degré administratif mais un nouvel acteur: la commune, échelle de planification et de suivi/évaluation. • Adhésion des acteurs internes et externes, condition indispensable de fiabilité; • Souscrire à la charte de qualité des statistiques et de l’information sur la sécurité alimentaire ainsi qu’au principe de l’évaluation par les pairs; Cela participe de la fiabilité des statistiques agricoles qui doit être pour nous un choix revendiqué, pas une décision subie. Harouna IBRAHIMA, Agroéconomiste, Directeur

  15. Préoccupations actuelles !!! • Niveau énergétique minimum : 2200 Kcal/j contre 2100 (FAO), 1900 (Mali) et 1800 (Burkina Faso); • Normes de consommation des aliments : 231 Kg céréales/an/pers contre 190 (Burkina) et 215 (<Mali); Bilan ex post, Tahoua 2005 et ENBC 2008; • Maîtrise des stocks : Paysans (EPER, déclaration des producteurs), Commerçants (Quel dispositif?); • Produits à fort potentiel marchand et d’exportation et leur prise en compte dans le bilan alimentaire : Niébé, oignon, poivron, souchet, etc…; forme commercialisable, équivalent céréalier, valeur marchande, revenu, niveau d’exportation, niveau de consommation; • Internalisation du SIAR, de ECOAGRIS, du PGDSAR et préparation du prochain RGA/RHP 2014/2018; • Contribution au suivi/évaluation de la mise en œuvre et à la mesure des indicateurs de progrès pour l’I3N; • Consolidation des acquis par l’allocation conséquente et la sécurisation des financements, surtout dans la perspective de la prise en compte des nouveaux départements/communes. DS/MAG B.P : 12091 NY Téléfax : 20 75 27 72 Email : ibraharou@yahoo.fr

  16. Conclusion : besoins et offres de données de qualité? Science de l’approximation, la statistique décrit l’essentiel mais jamais le tout. Exercice utile, complexe et difficile (champs d’investigation, acteurs aux intérêts souvent divergents, sensibilité sociale et politique du sujet) et surtout passionnant. Toutefois, unanimité sur le besoin de données fiables, à jour et accessibles pour la planification, la mise en œuvre et le suivi/ évaluation. Des progrès certains ont été réalisés depuis le RGAC, le dispositif est aguerri, la méthodologie éprouvée, mais les financements ne suivent pas au rythme voulu. Pourtant, au-delà de la pertinence des méthodes, techniques et technologies, la fiabilité des données de statistiques reste et demeure tributaire des ressources et des hommes : délais, contrôle, participation, transparence, influence sont autant de faiblesses à la vie dure contre lesquels nous nous battons. Le plaidoyer pour la sécurisation du financement et la complicité positive entre statisticiens et décideurs sont nos préoccupations de tous les instants. Aussi, l’internalisation et le développement du SIAR (UEMOA), de ECOAGRIS (CEDEAO) et du PGDSAR (FAO/PNUD), la préparation du prochain RGA/RPH, l’alignement aux CDU/BA et aux standards internationaux sont actuellement à l’ordre du jour. Notre engagement de servir au mieux la bonne gouvernance de la sécurité alimentaire et le développement agricole durable passe par la production de données fiables. Dans cette course au progrès, la ligne d’arrivée est l’horizon. Puisse Dieu nous y conduire!!! DS/MAG B.P : 12091 NY Téléfax : 20 75 27 72 Email : ibraharou@yahoo.fr

  17. MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION Harouna IBRAHIMA Agroéconomiste, DSA-NER DS/MAG B.P : 12091 NY Téléfax : 20 75 27 72 Email : ibraharou@yahoo.fr

More Related