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Être bon lecteur au CM et au collège

Être bon lecteur au CM et au collège. Pour une meilleure compréhension de l’écrit. Isabelle DELHOM, Conseillère pédagogique Fabienne PATERN, Professeur de Lettres. CANOPÉ CRDP de Lille, le 21 mai 2014.

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Être bon lecteur au CM et au collège

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Presentation Transcript


  1. Être bon lecteur au CM et au collège Pour une meilleure compréhension de l’écrit Isabelle DELHOM, Conseillère pédagogique Fabienne PATERN, Professeur de Lettres CANOPÉ CRDP de Lille, le 21 mai 2014

  2. 9 h 00 – 10 h 30 : présentation générale et mises en perspective institutionnelles et théoriques. Présentation des outils 10 h 30 – 10 h 45 : pause 10 h 45 – 11 h 30  : Présentation des outils (suite) 11 h 30 – 12 h 00 échanges à partir des questionnaires et propos conclusifs

  3. Vos questions, commentaires et suggestions Une question ou un commentaire1 : Un thème ou un sujet que vous auriez souhaité voir abordé lors de cette animation 1 1 A l’exclusion des questions relatives aux troubles spécifiques des apprentissages (dyslexies, dysphasies, dyspraxies…)

  4. Présentation et mise en perspective du Groupe de Recherche Pédagogique

  5. Une recherche action dans le « cycle école-collège ». Une aventure humaine, Une observation des élèves en grande difficulté de lecture au cycle 3 et en 6ème. Des profils de lecteurs en difficulté Le pari d’un enseignement explicite de la lecture Des suggestions pédagogiques centrées sur la classe. Des outils qui confèrent une importante initiative pédagogique au professeur.

  6. Éléments théoriques sur la compréhension de lecture Présentation générale des outils pédagogiques

  7. BAL TRAGIQUE A COLOMBEY ____ 1 MORT

  8. D’une conception centrée sur le texte à un processus global complexe qui réhabilite le lecteur Lecteur Structures processus Contexte Psychologique Social physique Plus les variables lecteur,texte, contexte seront imbriquées « meilleure » sera la compréhension Texte Intention de l’auteur Forme Contenu Compréhension

  9. Je me poste alors dans l'entrée et, dès que la sonnette retentit, j'ouvre brusquement la porte et je me plante devant lui. Encore essoufflé, il éclate de son rire énorme qui remplit la cage d'escalier. Il entre au salon, en se massant le dos d'une main à cause de cette horreur de lumbago, mes pôôôvres amis, une vraie torture, tandis qu'il avance l'autre vers maman pour lui offrir un paquet de ses pralines favorites. Il est tellement grand et imposant qu'entre ses doigts, le paquet a l’air d'un bouton de rose dépassant de la trompe d'un éléphant. Depuis que je connais Milo, l’éléphant est mon animal préféré, je le trouve émouvant et gracieux. Tous les deux - Milo et l’éléphant - semblent penchés sur le monde comme un géant bienveillant et tous les deux ont un air un peu triste et maladroit comme s'ils s'excusaient de prendre trop de place ou tout simplement d'exister.

  10. Questionner les textes. Envisager le questionnaire comme un outil d'apprentissage Une réflexion sur la question des questions Identifier les points de résistance du texte : le questionnaire à filtres Prendre en compte la différenciation dans le cadre de la classe : le questionnaire différencié.

  11. Rendre actifs les élèves face à un texte qui offre une résistance. • Choisir des textes qui ne se découvrent pas tout à fait, qui rendent indécis le lecteur, et qui offrent la possibilité de plusieurs interprétations. • Compétences du socle : • C1 maîtrise de la langue • C6 sociales ou civiques • C7 autonomie et initiative • Nombre de questions: 3 maximum • Organisation: de l’individuel, aux petits groupes, puis au groupe classe • Posture de l’enseignant: neutralité bienveillante Le débat interprétatif ou l’entrée dans le plaisir littéraire

  12. Il avait vécu là très longtemps. Des années sans doute. Il était arrivé un matin de Noël. Il venait de faire un long voyage. On lui avait dit qu’il serait bien dans cette nouvelle maison, qu’il trouverait enfin sa vraie place. On lui avait même affirmé que, s’il restait un compagnon fidèle et bienveillant, il n’aurait rien à craindre.  Au début, tout s’était déroulé comme prévu. On l’avait accueilli avec des mots tendres «  Oh ! qu’il est joli ! » avait dit la jeune fille de la maison.  «  Je peux le garder dans ma chambre ? ». La mère n’avait pas été ravie de ce rapt immédiat, mais elle s’était laissée convaincre.  Les filles ont de ces lubies , à cet âge ! On l’avait transporté avec mille précautions . On le savait fragile et  délicat.   Il était entré et avait vu la chambre. Elle était rose et douce. Elle sentait le parfum vanillé. Tous les matins il se réveillait avec sa maîtresse. Il la regardait choisir ses vêtements et s’habiller avec une certaine élégance. Ses préparatifs terminés, elle lui jetait toujours un petit coup d’œil complice , comme si elle attendait une confirmation muette de sa beauté. Elle se coiffait enfin et, comme pour obéir à un rituel puéril, lui demandait à voix basse: « Comment  me trouves-tu, aujourd’hui ? »  Il ne répondait pas, il se contentait de renvoyer un sourire.

  13. Parfois, la jeune fille se réveillait maussade, le teint pâle et la peau fripée. Elle s’enduisait  alors de crème, tirait sur son cou, sur ses paupières. Elle se maquillait trop, mais lui ne disait rien. Il aurait aimé ne pas être là. Ces jours-là, il savait qu’elle ne lui enverrait pas d’œillades complices. Elle semblait même le fuir. Il  souffrait de ce dédain passager , mais cela durait peu. Un jour ou deux. Puis l’autre arriva. C’était une femme terrible, vieille, ridée, répugnante. Tous les mardis, elle passait l’aspirateur. Elle faisait  voler la poussière. Il détestait la poussière.  Les murs tremblaient et lui tremblait avec eux. Quand elle s’approchait de lui, elle lui tirait la langue comme par provocation. Il ne l’aimait pas mais il restait de glace. Daniel Zimmermann, C’est la rentrée, Librio.

  14. Les Inférences • Le lecteur construit une représentation qui saisit et respecte les intentions de l’auteur jusque dans les silences • Trois niveaux d’inférences : • Inférences grammaticales • Inférences qui concernent les liaisons locales • Inférences interprétatives • Chez les élèves faibles lecteurs : • Des compétences acquises mais cloisonnées • Un travail spécifique sur les inférences pour prendre conscience que l’intelligence et les savoirs sont des outils, détachés du texte, mobilisables dans toutes les situations de lecture • >

  15. Les Inférences • Exemples d’activités : • vigilance sur les marques du genre et du nombre • Indices grammaticaux pour repérer les relations narrateur / personnages • inférences relatives aux motivations cachées des personnages • indices fins qui expliquent les propos et les sentiments du narrateur • inférences complexes pour déduire des actions non exprimées dans le texte, mais essentielles pour la compréhension • atteindre une compréhension globale d’un texte (poétique) malgré de nombreux néologismes • mobilisation de compétences scientifiques au service de la compréhension d’un texte narratif.

  16. LE GRAND COMBAT Il l'emparouille et l'endosque contre terre ;Il le rague et le roupète jusqu'à son drâle ;Il le pratèle et le libuque et lui baruffle les ouillais ;Il le tocarde et le marmine,Le manage rape à ri et ripe à ra.Enfin il l'écorcobalisse.L'autre hésite, s'espudrine, se défaisse, se torse et se ruine.C'en sera bientôt fini de lui ; Il se reprise et s'emmargine... mais en vainLe cerceau tombe qui a tant roulé.

  17. Abrah ! Abrah ! Abrah !Le pied a failli !Le bras a cassé !Le sang a coulé !Fouille, fouille, fouilleDans la marmite de son ventre est un grand secretMégères alentour qui pleurez dans vos mouchoirs ;On s'étonne, on s'étonne, on s'étonneEt vous regarde,On cherche aussi, nous autres, le Grand Secret.Henri MICHAUX ; Qui je fus Gallimard, 1927

  18. Les inférences • ESSENTIELLES pour la compréhension. • Indispensable de les valoriser. • Lire et lier, Les Ateliers Retz, Lan Trividic, 47 euros Lire, ce n’est pas apprendre à donner des réponses, c’est apprendre à poser des questions au texte. Catherine Tauveron

  19. Les activités de questionnement de textes visent l’émergence et l’explicitation progressive des opérations nécessaires à la compréhension. Les notions travaillées touchent différents champs et niveaux (lexique, syntaxe, construction du sens local et général …) et sollicitent des compétences peu usitées (attention, concentration, lucidité). La place du « dire » (discussion, échanges), tant au niveau des élèves qu’au niveau du guidage de l’enseignant est importante. Il est important de noter que le travail sur les constituants principaux du sens se limite à l’indiscutable. L’enquête sur un texte

  20. L'intelligence, ça se construitA Jacquard: C'est quoi l'intelligence? Petit Point. À l'école, je n 'aime pas être interrogée devant mes camarades et je déteste les travaux écrits. Même si j'ai bien appris mes leçons, mon cœur se met à battre très vite et j'ai de la peine à me concentrer. Ma copine répond toujours très bien aux questions de notre professeur ; pourtant elle n'étudie pas plus que moi. Elle est probablement plus intelligente! Dans ta classe, certains sont forts en maths, d'autres savent raconter des histoires drôles ou sont les rois de la gymnastique, d'autres enfin s'inventent, tout éveillés, des rêves magnifiques. II y a beaucoup de manières d'être intelligent, sûrement autant qu'il y a d'êtres humains sur la Terre. Heureusement, car sinon on n'aurait rien à se dire, puisqu'on aurait le même avis sur tous les problèmes. Alors, que ce soit à l'école ou ailleurs, je crois qu'il vaut mieux simplement essayer d'être chaque jour un peu plus intelligent. Car l'important n'est pas d'être meilleur que son camarade. D'ailleurs tu n'apprécies pas davantage une copine parce qu'elle a de bonnes notes en classe. C'est plutôt parce qu'elle est sympa et que vous vous comprenez bien. Mais l'intelligence, c'est quoi?

  21. C'est comme si, à la naissance, tu avais reçu une grande feuille à dessin et des peintures de toutes les couleurs. Depuis lors, à chaque occasion, tu prends ton pinceau pour y dessiner des formes. C'est ainsi que, peu à peu, tu as fait apparaître, sur ce papier, un paysage et une maison. Puis tu as décidé d'y ajouter des couleurs. Chaque jour, ton dessin devient plus riche et plus beau. Comme ton intelligence. Chaque fois que tu fais travailler ton cerveau, que tu te poses des questions et que tu observes ce qui t'entoure, tu deviens plus intelligente. En utilisant ton cerveau, tu le rends capable de nouvelles performances. C'est le contraire d'une pile, qui, elle, s'use peu à peu, à mesure qu'on l'utilise. Le cerveau, au contraire, s'use lorsque l'on ne s'en sert pas. C'est merveilleux, non?Et cela sera sans fin. Car chaque fois que tu obtiens une réponse, que tu comprends un raisonnement nouveau, tu constates que de nouvelles questions se posent, que des raisonnements encore plus subtils doivent être mis au point. Oui, ce sera sans fin. Heureusement. Car la vie serait triste si l'univers n'avait plus de secrets. Par chance, il est si riche que nous n'en aurons jamais fini de l'explorer.

  22. On devient donc intelligent grâce aux autres ? • Oui. Et même lorsqu'on est une grande personne, les autres nous sont indispensables. Ça peut paraître surprenant puisqu'un adulte est capable de se faire à manger, de conduire une voiture, de s'occuper de son appartement, et de bien d'autres choses encore, sans aucune aide. Mais tout cela ne suffit pas pour vivre heureux. Que fera donc une personne sur une île déserte lorsqu'elle est gaie, qu'elle a du chagrin, ou qu'elle a découvert quelque chose? Elle aura envie de le dire, de le raconter, de poser des questions. Elle aura besoin aussi de se sentir aimée et de pouvoir aimer. Et tout cela, seuls les autres peuvent le lui apporter, et lui permettre ainsi de devenir plus ouverte, plus intelligente. Échanger des questions, des réponses, des idées est un jeu où tout le monde est gagnant. Lorsque deux hommes se rencontrent chacun avec une idée, ils se sépareront avec, chacun, deux idées, peut-être trois. Car la discussion en aura sûrement fait naître une nouvelle. Les idées, les émotions, les interrogations, c'est le contraire de l'argent : les partager, c'est s'enrichir. • Parmi ces affirmations, choisissez-en trois et démontrez qu’elles sont : • Exactes • Inexactes • Partiellement exactes

  23. Vous avez 20 minutes avant l’échange collectif. • 1) Ce texte reproduit un échange entre deux personnes. • 2) Albert Jacquard est un élève timide qui n'ose pas parler devant la classe. • 3) La personne qui s'exprime dans l'écriture en italiques est une fille. • 4) Tout le monde est intelligent. • 5) L'intelligence se développe. • 6) On reçoit toute son intelligence dès la naissance • 7) Les gymnastes sont plus intelligents que les rêveurs. • 8) Le cerveau s'use comme une pile. • 9) Un élève intelligent est un élève qui a de bonnes notes. • 10)L'intelligence rend heureux • 11) On a besoin des autres pour développer son intelligence. • 12) Les personnes intelligentes sont riches.

  24. Les liens indissociables entre dire, lire et écrire • Trois approches pour enseigner le vocabulaire : • Approche référentielle : désigner les objets du monde. • Approche sémantique : étudier les concepts véhiculés par les mots et les relations de sens entre les mots. • Approche formelle : étude morphologique et orthographique.  Acquisition de compétences ou micro-compétences (Polysémie, homonymie, synonymie, antonymie, dérivations, radical, préfixe, suffixe, étymologie, emprunts à d’autres langues …)

  25. Comment enseigner la compréhension sans programme spécifiquement défini ? • Mettre en place une pédagogie rigoureuse et régulière. • Concevoir une programmation cohérente. • Elaborer une progression structurée.

  26. La métacognition • Pas de métacognition sans cognition. • Amener les élèves à expliciter leurs procédures. • Inviter les élèves à déplacer leur attention du résultat de leur action vers la manière dont ils l’ont atteint. • Trouver les situations propices. • Objectiver cette démarche invisible par de nombreuses démarches pédagogiques, dont la plupart sont à inventer.

  27. Bibliographie Nicole Van GRUNDERBEECK, Faculté des sciences de l’éducation, Université de Montréal, De profils de lecteurs en difficulté aux modes d’intervention, Gaetan Morin,1998 Jocelyne GIASSON, professeure à la Faculté des Sciences de l'éducation de l'Université Laval au Québec, La Compréhension en lecture, de Boeck, 2000 Michel FAYOL, Professeur d’université Clermont-Ferrand, La lecture au cycle III : difficultés, prévention et remédiations www.tice1d.13.ac-aix-marseille.fr/PPRE/.../actelecture_fayol.pdf

  28. Vos questions, commentaires et suggestions Une question ou un commentaire1 : Un thème ou un sujet que vous souhaiteriez voir abordé lors de cette matinée1 1 A l’exclusion des questions relatives aux troubles spécifiques des apprentissages (dyslexies, dysphasies, dyspraxies…)

  29. Présentation générale des outils pédagogiques Un regard expert sur les difficultés de lecture. Qu’est-ce qu’être en difficulté de lecture au cycle 3 et au début du collège ? Les principes suivis par le groupe. Les thématiques retenues : A. questionnaire de lecture B. questionnaire différencié C. lecture à filtres D. enquête sur un texte E. débat interprétatif F. travail sur les inférences >

  30. Le travail sur les inférences Rétablir mentalement les éléments qui ne sont pas donnés en toutes lettres dans le texte Le lecteur a un rôle actif, il comble les lacunes informatives du texte. Pour cela : - il fait appel à ses compétences conceptuelles et langagières, - il met en relation les mots, les phrases, les parties du texte, - il mobilise sa capacité de raisonnement, - il fait appel à sa connaissance du monde, à sa mémoire et à son expérience. Ces compétences sont en cours de construction à l’âge de dix ou onze ans, pour les bons comme pour les faibles lecteurs.

  31. Le travail sur les inférences Rétablir mentalement les éléments qui ne sont pas donnés en toutes lettres dans le texte Quelles stratégies pédagogiques ? - mettre d’abord en confiance en travaillant sur des textes très courts, - travail d’entraînement à l’attention sur les marqueurs (genre, nombre, connecteurs ...), - aider les élèves à être attentifs sur les indices discrets mais révélateurs, - passer ensuite à des textes plus longs.

  32. Travailler les inférences dès la grande section C’est l’après-midi. Aline met son maillot de bain, prend sa bouée et rejoint sa maîtresse. Où est Aline ?

  33. Et en CE2 ? L’un des deux joueurs est au sol, la jambe allongée sur le parquet. L’arbitre lève le carton Jaune : il donne un avertissement à l’autre Joueur. Où se passe cette action ?

  34. Ex la compréhension en lecture de Jocelyne Giasson : « le ballon est passé par-dessus le mur de l'école » La compréhension de cette phrase met en jeu tout un réseau de connaissances pour aboutir à une compréhension fine. Elle s'appuie sur : - des présupposés : • connaissance de l'organisation de l'espace de l'école • connaissance de l'organisation des temps scolaires (jeux permis aux récrés) - des impliqués ( = ce qui peut être déduit) : des élèves jouaient dans la cour, l'un a dû frapper trop fort et envoyer le ballon dans la mauvaise direction, il va falloir récupérer le ballon.... - des sous-entendus : (références à des codes sociaux et des visions du monde partagés) : l'élève est maladroit.

  35. Exemples sur des énoncés courts : Rassembler des informations dispersées qui interrogent sur le qui sont-ils ? Où sommes-nous ? Quand ? De quoi s'agit-il ? Que font-ils ? Qu'est-il arrivé ? Inférence sur un personnage : " C’était l’heure d’emmener Victoria, notre labrador de pure race, et Charles notre fils, faire leur promenade matinale. " (Une histoire à quatre voix, Antony BROWNE ) Qui est Victoria ? Souligne les mots qui te permettent de justifier ta réponse. 2. Inférence sur le narrateur: " Ça te dirait de venir faire du toboggan ? " demanda une voix. C’était une fille, malheureusement, mais j’y suis quand même allé. Elle était géniale au toboggan. Elle allait vraiment vite. J’étais impressionné. (Une histoire à quatre voix, Antony BROWNE) Qui est le narrateur ? (souligne la bonne réponse)... un garçon ? une fille ? Souligne les mots qui te permettent de justifier ta réponse.

  36. 3) Inférence sur un objet : " Si elle osait en tirer rien qu’une du paquet, la frotter contre le mur et se réchauffer les doigts. Elle en tira une, pfutt ! Ce fut une flamme chaude et claire, comme une petite lumière qu’elle entoura de sa main. " (d'après Hans Christian Andersen) Que tient-elle dans sa main ? Souligne les mots qui te permettent de justifier ta réponse. 4) Inférence sur une situation : Lorsque ses parents rentrèrent à l’improviste, un spectacle inattendu s’offrit à eux : des verres traînaient, à moitié vides, sur les meubles et la moquette, des disques gisaient ça et là. Papa hurla le nom de sa fille Stéphanie, qui se réveilla en sursaut, surprise d’entendre la voix de son père… Que s’est-il passé ? Souligne les mots qui te permettent de justifier ta réponse.

  37. 2. Rapprocher des éléments du texte 1) Lis d'abord ce texte, puis réponds à la question J'étais en train de garder mes bêtes en lisant. Il y avait du vent ce jour-là. Je m'endormais un peu, lorsque mon chien labri se mit à aboyer. Je n'y pris pas garde tout de suite. Puis je réalisai que trois brebis s'étaient écartées. Avec l'aide de mon chien, il me fallut peu de temps pour les ramener. Mais en revenant, plus de chapeau, plus de journal ! Ah naturellement, me dis-je, je ne fais jamais attention ! Le berger ne semble pas étonné à la fin : pourquoi? 2) Lis d'abord ce texte, puis réponds à la question Il y avait six heures qu'elles volaient sans interruption et elles sentaient le besoin de refaire leurs forces. Pour cela quoi de mieux qu'une bonne ventrée de harengs . Elles survolaient l'embouchure d'un fleuve. D'en haut, elles voyaient les bateaux à la queue leu leu, comme des animaux marins patients et disciplinés, attendant leur tour pour gagner la pleine mer. De quelles créatures parle-t-on ?

  38. Exemple sur un énoncé long : OBJECTIF : comprendre une ellipse narrative causale De partout à la ronde, on entend le tam-tam. Au cœur de l'Afrique, dans un petit village, on prépare un grand festin. C'est un jour de fête. On se maquille, on se pare. C'est un jour sacré. Le clan des adultes se rassemble et désigne les enfants en âge de devenir des guerriers. Pour Yakouba, c'est un grand jour. Il faut apporter la preuve de son courage, et seul, affronter le lion. Sous un soleil de plomb, marcher, franchir les ravins, contourner les collines, se sentir rocher, forcément, herbe, bien sûr, vent, certainement, eau, très peu. Le jour comme la nuit, épier, scruter ; oublier la peur qui serre le ventre, qui transfigure les ombres, rend les plantes griffues et le vent rugissant. Attendre des heures et puis soudain… S'armer de courage et s'élancer pour combattre. Alors Yakouba croisa le regard du lion. Un regard si profond qu'on aurait pu lire dans ses yeux.

  39. "Comme tu peux le voir, je suis blessé. J'ai combattu toute la nuit contre un rival féroce. Tu n'aurais donc aucun mal à venir à bout de mes forces. Soit tu me tues sans gloire et tu passes pour un homme aux yeux de tes frères, soit tu me laisses la vie sauve et à tes propres yeux tu sors grandi, mais banni, tu le seras par tes pères. Tu as la nuit pour réfléchir." Au petit matin, Yakouba ramassa sa lance, jeta un dernier regard sur le lion épuisé et prit le chemin du retour. Au village les hommes, son père, tous l'attendaient. Un grand silence accueillit Yakouba. Ses compagnons devinrent des guerriers respectés de tous. A Yakouba, on confia la garde du troupeau, un peu à l'écart du village. C'est à peu près à cette époque que le bétail ne fut plus jamais attaqué par les lions. Thierry Dedieu, Yacouba, Album Seuil jeunesse. a) Quel est le choix de Yacouba? Justifie ta réponse par une phrase du texte. b) Alors, pourquoi le bétail n'est-il plus jamais attaqué par les lions?

  40. Lequestionnaire de lecture Un moyen privilégié pour l’élève de s’approprier un texte • Quels dispositifs ? • Apprendre à questionner les textes • Mettre les réponses en question • Travailler sur des réponses erronées d’autres élèves et analyser les erreurs

  41. Lequestionnaire de lecture Un moyen privilégié pour l’élève de s’approprier un texte • Quelles questions ? • Les points essentiels : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? • Des approches variées : • - Questions orales ou écrites, • - Questions ouvertes ou fermées, • - QCM, • - Questions appelant une réponse « vrai » ou « faux », • - Questions sur l’implicite ou l’explicite.

  42. Consigne : Lis attentivement ce texte, pour chaque question, tu devras surligner les indices qui te permettent de répondre à la question, si tu ne trouves rien à souligner, ne souligne rien. Demi-Lune prépara ses affaires : un sac de provisions, une couverture et une lance. Aujourd’hui était le grand jour. Il devait tuer un aigle et ramener une plume pour faire preuve de son courage. Il monta sur son cheval et se mit en route. Question 1 : Pourquoi Demi-Lune prépare-t-il une lance ? Texte à surligner pour la question 1 : Demi-Lune prépara ses affaires : un sac de provisions, une couverture et une lance. Aujourd’hui était le grand jour. Il devait tuer un aigle et ramener une plume pour faire preuve de son courage. Il monta sur son cheval et se mit en route.

  43. Question 2 : Qui monte sur le cheval ? Texte à surligner pour la question 2 : Demi-Lune prépara ses affaires : un sac de provisions, une couverture et une lance. Aujourd’hui était le grand jour. Il devait tuer un aigle et ramener une plume pour faire preuve de son courage. Il monta sur son cheval et se mit en route. Question 3 : Qui est Demi-Lune ? Texte à surligner pour la question 3 : Demi-Lune prépara ses affaires : un sac de provisions, une couverture et une lance. Aujourd’hui était le grand jour. Il devait tuer un aigle et ramener une plume pour faire preuve de son courage. Il monta sur son cheval et se mit en route. ≥ :

  44. Le questionnaire différencié Un questionnaire adapté en fonction des besoins des élèves Le choix des textes - conformité aux programmes - la longueur du texte - l’intérêt du texte pour l’élève - la diversité : genres littéraires et types de textes Contes, fables, poésie, policier, théâtre ... Scientifiques, documentaires ...

  45. Le questionnaire différencié Un questionnaire adapté en fonction des besoins des élèves L’élaboration du questionnaire différencié. Pour permettre à chaque élève de dépasser le stade minimal d’une simple vérification de lecture Les composantes à prendre en compte : - le nombre de questions, - leur variété (ouvertes, fermées ...) - leur degré d’indépendance - le type de réponse attendue - le degré de précision de la consigne - les activités intellectuelles et les stratégies visées : identification, sélection, mise en relation, inférences, déductions, anticipation, liens entre texte et illustrations, appréciations ...

  46. Fables de La Fontaine« Le Loup et l’Agneau », I, 10. La raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l’allons montrer tout à l’heure. Un agneau se désaltérait Dans le courant d’une onde pure. Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. « Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité. Sire, répond l’agneau, que Votre Majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu’elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d’Elle ; Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson.

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