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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA Tanindrazana – Fahafahana - Fandrosoana

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA Tanindrazana – Fahafahana - Fandrosoana. MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Antananarivo Madagasikara. PLAN DE PRESENTATION. ETATS DES LIEUX LE PLAN DE L’EDUCATION POUR TOUS. Points faible.

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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA Tanindrazana – Fahafahana - Fandrosoana

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Presentation Transcript


  1. REPOBLIKAN’I MADAGASIKARATanindrazana – Fahafahana - Fandrosoana MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Antananarivo Madagasikara

  2. PLAN DE PRESENTATION • ETATS DES LIEUX • LE PLAN DE L’EDUCATION POUR TOUS

  3. Points faible • En terme d’indicateurs de qualité: Taux de redoublement et d’abandon élevés au niveau primaire. Faible taux de transition primaire-collège • Minorité non négligeable d’écoles à cycle incomplet • Plusieurs écoles à temps partiel. • Faible taux de scolarisation au niveau secondaire: inférieur à 20%. • Inéquité en terme de scolarisation: Riche/pauvre Urbain/rural • Limite d’informations nécessaires à la prise de décisions politiques

  4. NIVEAU DE PERFORMANCE ET ACHEVEMENT SCOLAIRE(résultats des tests) • Milieu urbain plus performant que milieu rural • Meilleurs résultats pour le privé • Bonne performance en 2ème annéeréussite au collège

  5. Performance en Test 2004 des 8-10ans(score median)

  6. Aspects positifs du Système Educatif à Madagascar: • Bon niveau de performances académiques • Taux brut de scolarisation du primaire élevé • Fort engagement de l’Etat à l’éducation • Équité entre filles et garçons

  7. LE PLAN EDUCATION POUR TOUSDE MADAGASCARLes réalisations de 2003 et 2004Les nouvelles orientations de 2005 à 2008

  8. Pourquoi actualiser le Plan Education Pour Tous ? • Le gouvernement malgache s’est engagé à Dakar en 2000 pour que d’ici 2015, tous les enfants du pays reçoivent une éducation de base de qualité. • Cet engagement s’est concrétisé par la production d’un plan Education Pour Tous en 2003. Ce plan a reçu l’appui des bailleurs de fonds. • En avril 2005, le plan est mis à jour pour appuyer la recherche de financements supplémentaires : le Fonds catalytique de l’Initiative Fast track.

  9. Quels sont les buts à atteindre en 2015 • Accueillir 100% des enfants à l’école, même ceux des régions les plus enclavées, des familles les plus pauvres. • Enseigner aux enfants les compétences utiles à leur développement et au développement du pays. • Diminuer les redoublements : de 30% aujourd’hui à 5% en 2015. • Amener tous les enfants à terminer leur école primaire.

  10. Quelles réalisations de 2003 à 2004 ? • 1423 nouvelles salles construites. • 1 500 nouveaux enseignants recrutés. • Plus de 5 millions de kits scolaires et 10 millions de manuels scolaires distribués. • Les droits d’inscription supprimés. • Des caisses-écoles gérées par les FAF distribuées à tous les établissements • Les enseignants FRAM subventionnés (8 000 en 2003 et 14 500 en 2004). • Des primes de craie et d’éloignement pour les enseignants fonctionnaires. • L’approche par les compétences introduite.

  11. Les résultats dans les écoles • Près d’un million d’écoliers supplémentaires dans le primaire entre 2002-2003 et 2004-2005 : un succès. MAIS, en 2004 : • Les enseignants travaillent dans des conditions difficiles avec en moyenne 57 élèves par enseignant. • Les salles de classe ne sont pas assez nombreuses. • Les élèves redoublent toujours autant. • La qualité de l’éducation ne s’est pas encore améliorée.

  12. AUJOURD’HUI, L’EDUCATION POUR TOUS DOIT S’ADAPTER A UN NOUVEAU DEFI : Donner la priorité à la qualité de l’éducation des enfants, tout en assurant très rapidement l’accueil de tous les enfants dans les écoles malgaches dans des conditions acceptables.

  13. Des priorités : • Réduire les disparités :  Renforcer les mesures d’appui aux écoles situées en zones vulnérables. • Accélérer la lutte contre le redoublement :  Renforcer les cours (CP, CM, CE), réformer l’évaluation, instaurer la remédiation. • Augmenter rapidement le nombre d’enseignants :  Aider les parents dans leurs efforts pour recruter des enseignants FRAM (un statut, une formation)

  14. Des priorités (suite) • Renforcer les formations des enseignants en quantité et en qualité  Consolider le système national (INFP, CRINFP, encadrement)  Diversifier les systèmes de formation : centres de ressources, supports radio, cercles de qualité des maîtres  Généraliser la formation en pédagogie des classes multigrades et des grands groupes • Introduire la pédagogie par les compétences • Renforcer la capacité de réalisation du Ministère de l’Education nationale et de la Recherche scientifique :  L’AGEPA  Le renforcement des partenariats.

  15. LE FINANCEMENT DU PLAN EDUCATION POUR TOUS L’Initiative Fast Track Le Fonds catalytique

  16. L’initiative Fast Track • Avril 2000 : Engagement des bailleurs au Forum mondial de l’Education de Dakar. “Aucun pays sérieusement engagé dans l’Education pour tous ne sera empêché par manque de ressources” • Avril – Juin 2002 : Lancement de l’initiative Education pour tous/Procédure accélérée (Fast Track) • Octobre 2003 : Madagascar est déclarééligible à l’Initiative Fast Track

  17. L’initiative Fast Track (suite) • Les conditions : • Disposer d’un DSRP complet • Elaborer et mettre en oeuvre un Plan national Education Pour Tous • Mobiliser un volume suffisant de ressources nationales • Réformer le système pour améliorer la production des services éducatifs • Associer les partenaires financiers au suivi de l’ensemble des dépenses

  18. Le Fonds Catalytique • Un fonds non-remboursable géré par le Secrétariat de l’Initiative Fast Track • Destiné aux pays qui font la preuve d’un avancement significatif vers les objectifs de l’Education Pour Tous et dont les fonds sont insuffisants.

  19. Quelles conditions pour accéder au Fonds catalytique? • Un plan EPT mis à jour validé par les bailleurs de fonds partenaires du MENRS. • L’existence d’un gap de financement entre les ressources propres du Ministère, les ressources engagées par les bailleurs et les besoins requis par la réalisation du Plan EPT.

  20. Le processus en cours • Décembre 2004 : Madagascar est éligible au Fonds catalytique. • Avril 2005 : validation du Plan EPT actualisé. • Mai 2005 : dépôt de la requête auprès du Secrétariat de l’Initiative Fast Track à Washington. • Déblocage des fonds : 2 mois environ.

  21. Quelles actions sont proposées au Fonds catalytique en 2005? • La subvention des enseignants non-fonctionnaires • Les actions pour réduire les disparités et aider les écoles des zones vulnérables. • Le développement de matériel pédagogique. • L’amélioration de la gestion de la réforme. • La mise en place de contrats-programmes efficaces dans toutes les communautés scolaires.

  22. 4 INNOVATIONS… PARMI D’AUTRES : 1. L’APC : Enseigner des compétences utiles aux élèves 2. La pédagogie des classes multigrades et des grands groupes : Aider les enseignants à gérer leurs classes. 3. Des centres de ressources et des supports de formation par radio :Rendre la formation accessible à tous les enseignants. 4. L’AGEPA : Un ministère plus efficace.

  23. 1. L’APC : Des compétences plus utiles pour les élèves • Depuis l’année scolaire 2003-2004, le MENRS développe avec l’appui de l’UNICEF une nouvelle approche de l’enseignement : l’APPROCHE PAR LES COMPETENCES. • Elle est progressivement introduite dans le système éducatif.

  24. Éducation et développement Quelqu’un est compétent quand en plus d’avoir certains acquis: connaissances, savoir-faire, procédures, attitudes, il peut les mobiliser de façon concrète pour résoudre une situation-problème donnée. Le développement est possible seul quand les gens sont compétents pour identifier et résoudre les problèmes.

  25. Éducation et développement (suite) • Qu’est-ce qu’un élève doit pouvoir réaliser très concrètement en fin de la scolarité obligatoire ? • A quelles situations de la vie quotidienne et professionnelle doit-il pouvoir faire face ? L’approche par compétences attire l’attention des directeurs d’école, des enseignants, des élèves et parents, sur la nécessité de développer des compétences significatives pour la vie sociale et économique.Parents et enseignants contribuent a définir les compétences prioritaires.

  26. Six interventions clés pour une éducation qui développe des compétences significatives • Prioriser les compétences à développer et revoir les curricula pour trouver les liens entre les acquis prévus et les compétences souhaitées. • Produire des outils pour consolider ces compétences de façon intensive, au moins une semaine chaque bimestre • Former les enseignants pour développer ces compétences en profitant des outils

  27. Six interventions clés pour une éducation qui développe des compétences significatives (suite) • Encadrer les enseignants pour assurer que les défaillances des élèves sont identifiées et remédiées • Engager les acteurs à travers des contrats pour la réussite scolaire • Mesurer les résultats pour identifier les défaillances au niveau du système et remédier les faiblesses.

  28. PROCESSUS D’INTRODUCTION DE L’APPROCHE PAR LES COMPÉTENCES • Analyse des curricula • Révision et élaboration des curricula suivant l’APC • Recherche Action dans les écoles d’expérimentation des 12 CISCO • Première généralisation au niveau de 15% des classes de Cours Préparatoire • Multiplication des outils pour la généralisation • Formation des formateurs pour la généralisation • Généralisation à la rentrée scolaire 2005/2006

  29. RESULTATS ATTENDUS DE L’APC • L’approche par les compétence devrait permettre de se rapprocher de 100% du taux d’achèvement dans l’enseignement fondamental 1er cycle, et garantir la qualité des compétences des élèves des écoles et des collèges. • Le concept clé est d’identifier les faiblesses et de les remédier. • Assurer un apprentissage pertinent au développement du pays, pour chaque élève malgache

  30. 2. Classes multigrades, grandes groupes, appui au bilinguisme • Les enseignants doivent faire face à des effectifs nombreux, souvent organisés en classes multigrades. Il existe des méthodes pédagogiques pour gérer ces classes de façon efficace. Avec l’appui du projet MADERE, le MENRS a développé des outils de travail et forme les enseignants à les utiliser. • Le projet appui au bilinguisme met en place une nouvelle approche pour aider élèves et enseignants à renforcer leurs compétences en français : les Centres locaux d’échanges francophones.

  31. La pédagogie de groupes Un dispositif pédagogique pour enseigner dans des classes à effectifs pléthoriques : • La classe est divisée en groupes. • Dans chaque groupe, les élèves ont des responsabilités : secrétaire, porte-parole, chef de groupe. • Les travaux écrits sont réalisés sur de grandes ardoises. • La correction s’effectue en confrontant les résultats des différents groupes. L’enseignant est un facilitateur.

  32. Les classes multigrades • L’objectif est de supprimer les classes échelonnées qui ne permettent pas un temps d’apprentissage suffisant pour les élèves. • L’enseignant gère les différents niveaux de sa classe en même temps. • Il utilise 3 types de situations d’apprentissage : - L’enseignement face à face (EFF) - L’auto-apprentissage dirigé (AAD) - Le travail autonome (TA)

  33. Ces 2 innovations sont étudiées en formation initiale des élèves-maîtres dans le module de psycho-pédagogie. Elles sont prises en compte dans toutes les disciplines. • La formation continue des maîtres en pédagogie de groupes a eu lieu cette année pendant les journées pédagogiques. Celle sur les classes multigrades aura lieu durant les vacances de Toussaint 2005.

  34. 3. Des centres de ressources et des supports de formation par radio • Dans les zones éloignées, enclavées, les enseignants sont souvent livrés à eux-mêmes, isolés des ressources en formation, en conseil. • Le MENRS prévoit dès la prochaine rentrée scolaire de développer des centres de ressources et des programmes de formation par radio.

  35. Les centres de ressources • Utilisés comme lieu de formation de proximité et d’échanges entre enseignants. • Basés dans une école pilote, au niveau de la ZAP. • Equipés en matériel de réception radio, de visionnement, en matériel pédagogique. • Expérimentés en 2005 dans 10% des ZAP, puis progressivement étendus à tous le territoire.

  36. Le développement de supports de formation par radio

  37. Pourquoi ? • Réduction disparités entre milieu rural modeste et milieu urbain aisé • Accompagner la mise en oeuvre en classe des nouvelles méthodologies pour les enseignants isolés • Informer les communautés sur les avantages et les nécessités de la réforme

  38. Comment ? • Former une équipe de rédaction au sein du MENRS pour l’élaboration de programmes radiophoniques • 60 modules/an pour enseignants pour les classes de 11 et 10ème • 40 modules/an pour les communautés • Couverture via RNM et radios locales

  39. Résultats • Amélioration de la qualité de l’enseignement (APC, pédagogie des grands groupes et des classes multi-grades) • Participation effective et soutien des communautés • Autonomie du MENRS en production de programmes radio à la fin du projet

  40. Résultats • Amélioration de la qualité de l’enseignement (APC, pédagogie des grands groupes et des classes multi-grades) • Participation effective et soutien des communautés • Autonomie du MENRS en production de programmes radio à la fin du projet

  41. Partenariats potentiels • Méthodes (UNICEF, MADERE) • Modules (USAID, UNICEF) • Appareils (Ambassade de Norvège) • Diffusion (RNM, Radios Locales) • Compétences techniques (EDC, ALT, PCV) • Pilotage MENRS

  42. 4. L’AGEPAAmélioration de la gestion de l’éducation. • Un programme de travaux et de réflexions pour améliorer la gestion du système éducatif • Initié par la Banque mondiale sur initiative nationale • Lancé à Antananarivo en décembre 2003 • Rentrée scolaire 2005-2006 : Début de l’expérimentation dans 30 CISCO

  43. Les défis de l’AGEPA • Améliorer l’allocation des ressources entre les écoles. • Assurer que les ressources allouées sont transformées en résultats au niveau des élèves. • Identifier des interventions qui permettent de renforcer la gestion du système. • Tester les interventions et évaluer leur impact afin d’éclairer les choix sur des généralisations possibles.

  44. L’approche • Intégrer AGEPA dans la stratégie développée par le MENRS pour renforcer la gestion du système d’enseignement primaire. • Constituer une équipe nationale AGEPA placée sous la direction du Secrétaire Général, associée à l’équipe de la Banque Mondiale et à d’autres partenaires : • une structure stable • Ses membres représentent les différents départements du ministère central et les administrations au niveau des CISCO • L’équipe AGEPA a pour objectif de développer un plan d’action : • D’abord pour piloter et tester des interventions significatives • Eventuellement généraliser ces interventions en fonction des résultats fournis par des études d’impact

  45. Une démarche en 4 étapes : 1. Identifier acteurs du système éducatif= ceux qui ont des responsabilités à assurer 2. Déterminer quelles tâches ils ont à accomplir 3. Elaborer des outils de travail pour qu’ils accomplissent ces tâches 4.Clarifier les conditions incontournablespour la bonne exécution du système de gestion.

  46. Responsabiliser les acteurs du MENRS par rapport à leur hiérarchie :  Des tableaux de bord pour déterminer les tâches de chaque acteurs, les suivre, et rendre compte de leur réalisation.

  47. Responsabiliser les communautés scolaires :  Des outils de dialogue communauté – école pour fixer des objectifs communs d’amélioration de la situation des écoles et des résultats des élèves.

  48. Mettre des outils statistiques au profit d’une répartition plus équitable des ressources :  Une identification plus fine des besoins spécifiques des écoles pour allouer les ressources nécessaires à leur progression : les « caisses compétitives ».

  49. Une amélioration du fonctionnement administratif :  Des outils (procédures, tableaux de bord, statistiques) rationalisés, adaptés à la mise en œuvre de la réforme, conçus et testés en collaboration avec les utilisateurs.

  50. PERCEPTION DES PARENTS • Pratiquement tous ont participé à au moins une réunion FRAM. • La majorité des parents connaissent le FAF et savent qu’il a reçu un financement. Mais moins de la moitié d’entre eux indique que son utilisation a été rendue publique • La majorité des parents se déclarent globalement satisfaits de l’école de leurs enfants (du directeur, des enseignants, de la façon dont les parents sont traités…) sauf dans les petites écoles rurales (41%).

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