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Les formes de la monnaie

Les formes de la monnaie. Les formes de la monnaie évoluent avec le temps: 1. Monnaie marchandise Les premières monnaies tirent leur valeur de la valeur de marchandises / objets ayant une valeur intrinsèque . Exp: les cocquillages , les têtes de bétailles ,…

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Les formes de la monnaie

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  1. Les formes de la monnaie • Les formes de la monnaieévoluent avec le temps: 1. Monnaiemarchandise • Les premières monnaiestirentleurvaleur de la valeur de marchandises/objetsayantunevaleurintrinsèque. • Exp: les cocquillages, les têtes de bétailles,… • Nombreuxproblèmes: transport, volume, la monnaiepeut “périmer” ou “mourrir”… Le recours aux métauxprécieux les piècesmétalliques Apparition de plusieursmonnaiesdifférentes

  2. Sur Terre on a utilisé toutes sortes de choses comme monnaie : le grain, le sel, des coquillages, des objets en métal….

  3. Et très vite, le métal devint la monnaie la plus répandue sous forme de pièces. • On en créa partout dans le monde, en bronze, en argent, en or : une pièce a une valeur correspondant à son poids en métal. • C’est facile à compter.

  4. Quelques exemples Inde 1545 Monnaie gauloise Charlemagne Siam Monnaie du roi Crésus

  5. Et grâce à la monnaie, le commerce se développe. Et toutes ces richesses qui circulent, cela attire… • Mais au bout d’un moment, le métal cela devient lourd.

  6. Oui, mais je suis malin. Mon argent, je le laisse à Paris chez un commerçant qui a un correspondant à Hanovre. En échange, le commerçant me délivre un reçu. • Au Moyen-Age, un commerçant de Paris qui veut se rendre à la Foire de Hanovre doit faire un long et dangereux voyage.

  7. A Paris

  8. Une fois arrivé à Hanovre, je me rends chez le correspondant qui me donne de l’argent en échange du reçu que m’a donné le commerçant. Je peux faire mes achats sans les risques du voyage.

  9. A Hanovre

  10. C’est les débuts de la banque • Le commerçant dépose de l’argent à Paris et le récupère à Hanovre contre un reçu.

  11. 9.000 € 9.000 DA Commence alors l’idée qu’un bout de papier peut avoir autant de valeur qu’une pièce ou un sac de pièces d’or. = OUI Mais à une condition…

  12. 9.000 DA La condition, c’est la confiance ! • Celui qui échange son argent ou son or contre un bout de papier doit être sûr de pouvoir grâce à ce papier : • - soit récupérer son argent, • - soit obtenir des biens ou des services de même valeur .

  13. Pas de confiance,Pas de monnaie papier. On parle de monnaie FIDUCIAIRE = qui fonctionne sur la confiance.

  14. Et aujourd’hui quelle monnaie utilisons-nous ? • Des pièces et des billets, donc de la monnaie fiduciaire.

  15. Fiduciaire car • Un billet de 500 DA permet d’acheter beaucoup de choses, mais ce n’est qu’un bout de papier. • Une pièce de 2 DA ne contient guère plus de quelques centimes de métal. La vrai valeur c’est la confiance!

  16. Le système de trocesttrèslourd à mettre en place et présente des inconvénients: imaginonsque le bien A estunechèvre et le bien B est du pain!!! • Comment trouver la personne qui estprête à échangerunechèvrecontre du pain ouinversement (Il fauttrouver un partenaire avec des intentions symétriques). • Comment établir et définir des prix relatifs pour échanger des chèvres et du pain? • Est-il possible d’échanger 1 pain pour 1/3 de chèvre? • Est-il possible de transporter les chèvres avec nous?

  17. Soit une économie de troc à deux biens A et B, supposons que 1A=3B. • Pour avoir 1u de A, il faut céder 3u de B. • Pour avoir 1u de B, il faut céder 1/3u de A. • On a deux prix relatifs • ….Supposons qu’on est dans une économie à N biens, il existe N(N-1)/2 transactions donc il faut définir N(N-1) prix relatifs. • Nous en déduisons que la monnaie simplifie le système de prix.

  18. La monnaie remplace le troc par deux opérations: une opération d’achat et une autre de vente. • Pas de coûts de transaction. • Baisse du nombre de marchés. • La valeur d’échange n’est pas déterminée par les deux parties. • Contrairement à une chèvre, la monnaie est divisible. • Toutefois, les agents peuvent perdre confiance dans la valeur de la monnaie en période de crise, d’inflation et de conflits.

  19. Les fonctions de la monnaie • 3 distinguées traditionnellement • Fonction d’instrument de mesure de la valeur • Une unité de compte pour la valeur de tous les biens • Fonction d’intermédiaire des échanges • Au contraire du troc • On parle d’ « économies monétaires » • Fonction de réserve de valeur (de pouvoir d’achat) • Epargne et patrimoine

  20. Unefonctiond’instrument de mesure de la valeur • . - Elle permet de mesurer la valeur des biens et services. Elle sertd’étalon de mesure de la valeur de tous les autresbiens.

  21. La monnaieestaussiconsidéréecomme un actif de patrimoineque les agents peuvent transformer en : 1/ Actifsréelssousforme de biens, d’immobiliers, d’équipements,… 2/ Actifs financiers sousformed’actions, d’obligations, les plus-values d’actifs 3/ Actifsliquidescomme la monnaiesousforme de billets, de dépôts à vue…ou encore la quasi-monnaiesousforme de bons du Trésorou de dépôts à terme. • “La monnaieest la liquidité par excellence” (Keynes). • Elle se distingue des autresactifs par la prime de liquidité : elle se transorfmerapidement en pouvoird’achat et à un moindrecoût. • La monnaieest plus liquidequ’un bon de Trésor. Ce dernier est plus liquidequ’une obligation.

  22. 2. Monnaiemétallique/divisionnaire • La valeur de la monnaieestdonnée par son poids en métalprécieux (or/argent bimétallisme). • L’étalon-or : unemonnaiedéfinie par rapport à l’or. • Dans le systèmebimétallisme, la monnaiesont des lingots de métauxprécieux qui doiventêtrepeséslors de chaque transaction : monnaiemétalliquepesée. • Problèmes : modifier le poids des lingots/remplacer le métalprécieux par un métal de moindrevaleur. • Indiquer le poidssur le lingotmonnaiemétalliquefrappée.

  23. Pb : • les pouvoirs publics peuvent aussi falsifier les pièces (la mauvaise monnaie). • Lorsque deux monnaies circulent dans un pays, la mauvaise monnaie sache la bonne (la loi Gresham). Les agents vont garder les bonnes pièces Solution: • Imposer un rapport fixe entre l’unité monétaire et la quantité de métal précieux.

  24. Unefonctiond’intermédiaire des échanges • La monnaieest un instrument des échanges. Elle fournitunecontrepartie aux flux de biens et services. • L’economie de trocestremplacée par uneéconomiemonétaire pour remédier aux inconvénients du troc. Un moyend’échange unique (universel).

  25. Pour remplir cette fonction, ce mode de paiement doit être : 1. indéterminé : la monnaie permet de tout régler à n’importe quel instant. 2. Général : elle est admise par tout le monde et en toutes circonstances dans un espace bien défini. 3. Immédiat : un simple transfert d’argent conduit à l’extinction de la dette.

  26. 3. Une fonction de réserve de valeur • Elle permet de dissocier l’achat d’un bien et la vente d’un autre bien dans le temps. • La monnaie permet aux agents de prendre des décisions en fonction du temps: le présent, le passé ou le future. • L’agent est libre d’acheter/vendre quand il veut (“la monnaie est la liberté frappée”, Dostoïevsky). • En période d’inflation (hausse généralisée des niveaux de prix), le pouvoir d’achat baisse

  27. La monnaie ne permet pas d’assurersafonction de réserve de valeur. • En casd’hyperinflation, ellen’assure pas du tout cettefonction. Les agents n’ont pas confiancedans la valeur de la monnaie. Ils se débarassent de la monnaie pour acheter des biens. • Si les prix baissent, le pouvoird’achataugmente et les agents essayerontd’avoir de la monnaie.

  28. Actuellement, essentiellement monnaie scripturale: avoirs matérialisés par une inscription dans les comptes bancaires (ou CCP), dont les instruments de circulation sont en pleine expansion • Seuls les dépôts à vueassortis d’instruments de circulation sont moyen de paiement, donc sont de la monnaie au sens strict • Le dépôt est la provision d’un compte bancaire, qui peut être approvisionné par remise debillets, par virement d’un autre compte, ou par un crédit accordé par la banque

  29. Egalement, pour environ 15% des encaisses des agents non financiers, la monnaie émise par la Banque centrale : la monnaie centrale • Comprend principalement la monnaie fiduciaire (billets) ; les pièces (émises par le Trésor) forment la monnaie divisionnaire, assimilée. • NB : 2 acteurs sont donc à l’origine de la création monétaire, c’est-à-dire de l’offre de monnaie : • Les banques (dites auparavant «commerciales »), (monnaie scripturale) • Les banques centrales (pièces et billets)

  30. La masse monétaire est évaluée au travers des agrégats monétaires. • M1: pièces, billets, dépôts à vue • M2 : M1 + comptes sur livrets (« quasi-monnaie) - M3 : M2 + comptes à terme, avoirs en devises, et certains titres courts • M3 est l’agrégat le plus surveillé par les autorités monétaires

  31. 3.2.2. La vitesse de circulation de la monnaie • On a vu : + les agents veulent faire de transactions, + ils souhaitent détenir de la monnaie. • Une théorie permet de relier le niveau des transactions à la quantité de monnaie = la Théorie quantitative de la monnaie (qui est classique et non keynésienne) Equation d’Irving Fischer MV  PT Monnaie x vitesse de circulation de mn = prix x transactions

  32. Partie droite de l’équation : traite des transactions • Dit que T représente le nb total de transactions réalisées sur une année (nb de fois où des B&S sont échangés contre de la mn) • P représente le prix d’une transaction (nb d’€ échangés) • Donc le produit TP représente la quantité d’euros échangés en une année • Partie gauche de l’équation : traite de la monnaie utilisée pour les transactions • M représente la quantité de mn • V représente la vitesse de circulation de la mn (nb de fois que le billets d’euros passent d’une main à l’autre en 1 an)

  33. Exemple : 100 pains vendus en un mois, à 1DA pièce • Donc PT = 100 x 1 = 100 • Supposons que l’économie dispose d’une quantité de monnaie de 25DA. • AlorsV = PT / M = 100 / 25 = 4  Si l’on dispose d’une masse monétaire de 25 DA pour réaliser une masse de transactions de 100, la vitesse de circulation de la monnaie est de 4 : chaque DA va passer 4 fois dans les mains du même individu. • Mais estimation de T difficile ; remplacé par le montant total du PIB : Y MV = PY

  34. Mais la principale question sur la façon dont la mn affecte l’éco : quelle quantité de monnaie pour acheter une certaine quantité de B&S • Il s’agit du ratio M/P = ce que l’on qualifie d’encaisses réelles • Les encaisses réelles mesurent le pouvoir d’achat d’un stock de monnaie. • Par exemple, si M = 25DA , et que le prix du pain est de 1DA, alors les encaisses réelles sont équivalentes à 25 pains.

  35. La fonction de demande de monnaie : équation qui exprime les déterminants de la demande d’encaisses réelles • Une fonction simplifiée du type Md / P = k Y • k représente une constante : exprime la quantité de monnaie que les agents souhaitent détenir pour chaque DA de revenu • Selon l’équation, la quantité d’encaisses réelles est proportionnelle au revenu réel : plus le revenu est élevé, plus forte sera la demande d’encaisses réelles.

  36. Si la demande de mn (Md) doit être égale à l’offre de monnaie (M, résultant de l’action de la banque centrale), alors Md / P = M / P • On obtient que M / P = k Y  M x 1/k = P Y Ce qui peut être réécrit M V = P Y DoncV = 1/k: montre le lien entre la demande de monnaie et la vitesse de circulation de la mn : k et V sont 2 aspects d’un même problème Si les agents souhaitent détenir beaucoup de monnaie pour chaque DA de revenu (k élevée), la monnaie passe + lentement des mains de l’un à l’autre (V faible). Au contraire, si K faible, V élevée.

  37. L’équation quantitative de la monnaie peut être représentée comme une définition : • Elle définit la vitesse de circulation de la monnaie comme le ratio du PIB nominal, PY, à la quantité de monnaie, M : V = PY / M • Si l’on suppose que V est une constante, alors on en déduit les déterminants du PIB nominal : • Une modification de la quantité de monnaie (M) entraîne une modification proportionnelle du PIB nominal (PY) : MV = PY

  38. Monnaie et crédit Les mécanismes de la création monétaire et l‘encadrement des crédits B. ALTERMATT

  39. Les banques commerciales participent à la création monétaire dans 2 cas : 1 : Les échanges de devises: Un dépôts de devises (monnaie fiduciaire ou scripturale) se traduit par une augmentation de la masse monétaire du montant du dépôt converti en € (200$ = 160€) A l'inverse, un agent qui demande des devises auprès de sa banque pour payer des achats à l'étranger contribue à une destruction de monnaie • Au niveau global, la masse monétaire augmente lorsque les opérations avec l'étranger sont excédentaires (plus d'entrées que de sorties de devises)

  40. 2 : L’accord de nouveaux crédits :Une banque crée un dépôt de 1 000€ lorsqu’elle cède un crédit du même montant L’opération se formalise par un simple jeu d’écriture… BANQUE M Martin Les crédits font les dépôts!!!! La banque n’a pas besoin de disposer de dépôts équivalents pour accorder un nouveau crédit. Elle crée de la monnaie ex nihilo L’accord d’un nouveau crédit va provoquer un dépôt supplémentaire et disponible dans l’économie du même montant

  41. La banque commerciale détient déjà de la monnaie centrale… Avant Elle cède un nouveau crédit de 1 000€ à un client Nouveaux dépôts disponibles pour le client Créances supplémentaires de la banque sur son client Après :

  42. Un remboursement de créances (= crédit) équivaut à une destruction de monnaie Exemple 1 : Un remboursement de 1000€ Le montant de la créance à rembourser diminue Le client utilise de la monnaie scripturale de son compte à vue  1000€ de moins sont disponibles sur les comptes à vue des clients. La masse monétaire a diminué.

  43. Tous les jours, les banques commerciales cèdent de nouveaux crédit(= augmentation de la masse monétaire)et perçoivent des remboursements de ceux en cours(=destruction de monnaie)  Il y a création monétaire par une banque commercialesi la somme des flux de remboursements des créances est inférieure à celle des flux des nouveaux crédits accordés. Ex : une banque a accordé 100 000€ de nouveaux crédits. Dans le même temps, ses clients lui ont versés 60 000€ au titre du remboursement de leurs crédits Augmentation nette des créances Augmentation nette des dépôts disponibles Sur cette période, la banque a créé de la monnaie  création monétaire nette : 40 000€= 100 000 – 60 000

  44. Pourquoi les banques de 2nd rang ont-elles besoin de Monnaie Centrale ?  Pour faire face à la demande de billets de sa clientèle  Un retrait de 200€ en billets d’un client Avant le retrait Après le retrait

  45. Pourquoi les banques de 2nd rang ont-elles besoin de Monnaie Centrale ?  Pour faire face à la demande de billets de sa clientèle  Un retrait de billets de 200€ d’un client Un client demande un retrait de 200€ pour les convertir en billets diminution des dépôts sur le compte à vue du client

  46. Pourquoi les banques de 2nd rang ont-elles besoin de Monnaie Centrale ?  Pour faire face à la demande de billets de sa clientèle  Un retrait de billets de 200€ d’un client La banque lui verse 200€ en monnaie fiduciaire (monnaie centrale)

  47. Pourquoi les banques de 2nd rang ont-elles besoin de Monnaie Centrale ?  Pour faire face à la demande de billets de sa clientèle  Un retrait de billets de 200€ d’un client Avant Après  Les banques s’échangent de la Monnaie Centrale entre elles (= règlements inter bancaires) - Le paiement par un client de la banque en monnaie scripturale de 200€ à un client d’une autre banque donnerait la même opération. NB : Un paiement en monnaie scripturale entre clients d’une même banque n’a aucun effet Dans la réalité les banques regroupent en une seule opération en fin de journée tous les échanges interbancaires dus aux transactions de leurs clients

  48.  Dans la réalité les banques se règlent en monnaie centrale en calculant sur une période le solde de tous les flux qui concernent les transactions de leurs clients respectifs Exemples avec deux banques : Des commerçants clients de la banque A ont perçu 8000€ de recettes provenant de consommateurs clients de la banque B Dans le même temps, des consommateurs clients de la banque A ont acheté pour 4000€ de produits à des commerçants clients de la banque B Pour la banque A : Entrées de 8000€ et sorties de 4000€ et symétriquement Pour la banque B : Entrées de 4000€ et sorties de 8000€ La banque B doit céder 4000€ de MC à la banque A

  49. La banque B doit céder 4000€ de MC à la banque A  Entrées nettes de MC : + 4000  Sorties nettes de MC : - 4000

  50. La banque B doit céder 4000€ de MC à la banque A Ses dépôts ont baissé de 4000 et elle cède 4000 de MC à la banque A

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